Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

ÉVANGILE SELON SAINT MATTHIEU

CHAPITRE PREMIER

Généalogie de Jésus-Christ. Sa conception miraculeuse dans le sein de Marie fiancée à Joseph.

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1.-Verset 25. Et Joseph ne la connût point, jusqu'à ce qu'elle eut enfanté son fils premier-né.

Si l'Évangéliste avait voulu enseigner ce que l'Église romaine a appelé la virginité, perpétuelle de Marie , - on s'en serait tenu à la première moitié de ce verset, ou il aurait ajouté quelque chose à la seconde. Est-ce ainsi que parlerait, sans autre explication, un historien catholique?

Si la mère de Jésus n'a point eu d'enfants après lui , si , surtout , la pensée de l'Évangéliste a été qu'elle ne devait point en avoir, que l'honneur du Christ et le plan de Dieu l'exigeaient , - aurait-il appelé Jésus son premier-né? Un historien catholique emploierait-il ce mot ? Saint Luc ( 11, 7.) l'emploie pourtant aussi. - Voir note 110.

Il est évident, en tout cas, que cette question de la virginité perpétuelle de Marie, si grave selon l'Église romaine, ne l'était pas aux yeux des Évangélistes. Ils auraient en ici une occasion toute naturelle d'en parler, et, plus loin , beaucoup d'occasions d'y revenir. (01)


CHAPITRE II

Les mages viennent adorer Jésus-Christ. Perfidie d'Hérode. Fuite de Joseph en Egypte, avec Jésus et Marie. Massacre des petits enfants. Mort d'Hérode. Retour de la sainte famille. Elle se fixe à Nazareth.

 

CHAPITRE III


2. Versets 1 et 2. En ces temps parut Jean-Baptiste, prêchant dans le désert de Judée, et disant : Convertissez-vous.

A.Les versions catholiques remplacent généralement Se repentir et Se convertir par Faire pénitence.

On a voulu que les écrivains sacrés eussent l'air de parler de la Pénitence romaine, du Sacrement de Pénitence, ou de quelque chose d'approchant , - ce que vous verrez qu'ils ne font jamais. Exigez donc, avant tout, qu'on traduise bien, qu'on soit fidèle au sens primitif des mots.

B. C'est ce que ne fait pas toujours, il s'en faut bien, la version latine connue sous le nom de Vulgate, celle que l'Église romaine a adoptée, avec défense de la rejeter jamais. Comme nous aurons souvent à la citer, en voici l'histoire.

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Histoire de la Vulgate
La Vulgate s'est formée du mélange de deux versions, l'une du cinquième siècle, oeuvre de Jérôme, l'autre, plus ancienne, connue sous le nom d'Italique.
Jusqu'au seizième siècle, aucun décret ne l'avait consacrée ; l'Église se contentait de s'en servir. Ce fut le concile de Trente qui , au moment même où la renaissance des études y faisait découvrir des imperfections de tout genre , s'imagina couper court à toute réclamation ultérieure en l'adoptant officiellement. (Le concile arrête et déclare que, dans toutes les leçons , discussions , prédications et explications publiques , cette antique version soit regardée comme authentique , et que personne n'ose ou ne prétende la rejeter, sous quelque prétexte que ce soit.» Tels sont les termes du décret.

Cette version qu'on déclarait authentique et qu'on défendait de rejeter, on ne pouvait pas même dire exactement où elle était, car il y en avait des éditions assez diverses. On promit donc une édition qui fixerait le texte; une commission fuit chargée non seulement de le fixer, mais de le revoir avec soin sur les textes originaux. C'était sage; mais le décret n'en devenait que plus étrange.
On avait commencé par déclarer la Vulgate authentique, ce qui équivalait à la déclarer infaillible , - et on allait se mettre à la corriger.

La commission ne fit rien. Vers la fin du concile, Pie IV en nomme une autre, mais à Rome. Pie V la renouvelle, et cependant, douze ans après, à l'avènement de Sixte-Quint, l'oeuvre est à peine commencée. Sixte-Quint en fait son affaire, et, en 1589, il annonce par une bulle que le travail touche à sa fin. La nouvelle Vulgate s'imprime sous ses yeux; il revoit lui-même les épreuves. L'ouvrage parait, « et il était impossible, dit un savant catholique, Hug que ce travail ne fournit matière à la critique et à la plaisanterie. On trouva, surtout dans l'Ancien Testament , un grand nombre de passages recouverts de bandes de papier, sur lesquelles on avait imprimé des corrections ; d'autres étaient raturés, ou simplement corrigés à la plume. Enfin, les exemplaires étaient loin de présenter toutes les mêmes corrections. »
C'était donc à refaire. Le successeur de Sixte-Quint, Grégoire XIV, se remet à l'ouvrage ; Clément VIII , après lui, publie enfin , en 1592, le texte qui ne devait plus changer, et qui , en effet , n'a plus changé.

Que vaut ce texte ? - Le cardinal Bellarmin avouait déjà, dans la préface, que les réviseurs s'étaient hâtés, que quelques endroits auraient eu besoin d'être revus encore ; aujourd'hui, l'érudition la plus élémentaire relève par centaines les erreurs de la Vulgate , particulièrement dans l'Ancien Testament.

Dans le Nouveau, partout où le texte offrait quelque difficulté , la Vulgate n'est réellement plus une traduction : ce sont des mots latins appliqués sur les mots grecs , et formant n'importe quelle phrase ; il est évident, dans ces cas, qu'on a cherché à ne pas engager la responsabilité de l'Église, et que c'est à dessein qu'on n'a adopté aucun sens. Enfin, dans maint endroit où le sens était fort clair, mais dangereux pour l'Église romaine, on a cherché ou à l'obscurcir, ou à le détourner; dans d'autres, comme nous venons d'en voir un, on a introduit des mots propres à favoriser telle ou telle idée romaine. Nous donnerons plus loin quelques exemples de ces falsifications diverses. (Voir aux notes 13, 87, 103, -207, 253, 312, 321, 348, 380, 402, 411, 439, 445, 455, 484)

Tout cela, un catholique est condamné à ne pas le voir, ou, s'il le voit, à le nier, car le concile de Trente lui défend de rejeter la Vulgate sous quelque prétexte que ce soit, et, par conséquent, lors même qu'il la verra dans le faux.
Voilà où mène le système de l'infaillibilité.

Ce que l'Église romaine a fixé une fois, elle doit, sous peine de se renier elle-même le maintenir à tout jamais , et vous devez, vous, sous peine de la déclarer faillible, lui rester soumis dans les choses mêmes où elle a le plus manifestement erré.

Versets 5 et suiv. - On vient de tous côtés , Jean-Baptiste.



3. Verset 6. Et confessant leurs péchés, ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain.

Encore un mot dont on a abusé, car ceci n'a rien de commun non plus avec la confession sacramentelle. Exhortés par Jean-Baptiste à se repentir de leurs péchés, ces hommes viennent les confesser publiquement, et, sur cette preuve de leur repentance, il les baptise. Aucune trace de la confession romaine, ni, en particulier, d'une absolution donnée. Les apôtres ne parleront pas autrement. - Voir 204.

Versets 7 et suiv.- Des pharisiens viennent aussi. Ils se croient sauvés par cela seul qu'ils sont Israélites. Jean les reprend.


4.Verset 9. Ne prétendez pas dire en mêmes: Nous avons Abraham pour père car je vous déclare que, de ces pierres mêmes, Dieu peut susciter des enfants à Abraham.

Nul donc ne doit se croire sauvé par le fait d'appartenir à telle ou telle Église; Dieu peut se créer des enfants partout.
Une Église qui vous garantit le salut à condition que vous lui apparteniez, vous trompe. « Tout arbre qui ne produit pas de bons fruits, ajoutait Jean-Baptiste, sera coupé et jeté ait feu. » Il s'agit donc d'une seule chose : Produire de bons fruits ; être chrétien.

Versets 12 et suiv.- Jean-Baptiste annonce Jésus-Christ, bien plus grand que lui, dit-il.


5. Verset 12. il a son van en sa main, et il nettoiera parfaitement son aire , et amassera son froment dans son grenier; mais il brûlera la paille au feu qui ne s'éteint point.

Souvent il sera question du Jugement Dernier, soit figurément, comme ici, soit sans figure, Partout vous retrouverez froment et paille, bons et méchants, droite et gauche, et nulle part il ne sera fait mention de ce lieu intermédiaire que l'Église romaine a nommé le Purgatoire.

Versets 13 et suiv. - Baptême de Jésus-Christ.


CHAPITRE IV

Tentation de Jésus-Christ. Il répond trois fois au Tentateur, et, trois fois, C'est par des paroles de la Bible.


6 Versets 4 , 7 et 10. il est écrit....

A. Que, la Bible soit donc aussi notre arme contre toutes les tentations et toutes les erreurs.
Mais, pour cela, il faut la connaître; pour la connaître, il faut la lire.

Chez les Juifs, la lecture et l'étude de l'Ancien Testament n'étaient pas seulement permises, mais ordonnées; comment ne serait-ce pas, pour les chrétiens, un droit et un devoir d'étudier de même le Nouveau?

B. Comme nous aurons souvent à revenir sur cette question, il importe d'en bien fixer le terrain.
Quelle est, dans l'Église romaine, la loi relative à la lecture de l'Écriture Sainte?
La loi, partout où l'Église romaine est ou a été la maîtresse, c'est ou ç'a été une interdiction absolue.

Depuis plusieurs siècles, jamais cette Église , volontairement et librement, n'a mis ou laissé mettre l'Écriture entre les mains de ses fidèles.

Mais comme, dans quelques pays, les circonstances l'ont forcée de laisser dormir ses défenses, quelquefois même de paraître favoriser la diffusion des Saints Livres, il n'est pas rare , aujourd'hui , que ses défenseurs nous accusent de la calomnier quand nous disons qu'elle en interdit la lecture. Elle n'interdit, nous disent-ils, que les traductions falsifiées, répandues par les protestants.

De là deux questions :
Est-il vrai que ces traductions soient falsifiées?
Est-il vrai que l'Église romaine n'interdise que celles-là?

I. Ces traductions sont-elles falsifiées?
Quand, après l'avoir beaucoup dit, on a été sommé de le prouver, il s'est trouvé, d'abord, que cette bruyante accusation portait sur un tout petit nombre de passages; aussi , pour grossir le nombre, on est allé fouiller de vieilles versions incorrectes que personne ne lisait plus, que nul ne songeait à faire lire, et, toutes les incorrections, on en a fait des falsifications.

Exigeons donc qu'on ne sorte pas des versions répandues par les Sociétés Bibliques. Là, nous le répétons, quand les passages qu'on attaque seraient convaincus d'inexactitude, ils sont trop peu nombreux, et, la plupart, de trop peu d'importance, pour qu'on ait jamais pu, de bonne foi, appeler falsifiées les Bibles où ils se trouvaient. (02)

Mais ces altérations sont-elles réelles? Nous le nions. Non que nous connaissions aucune version parfaite ; mais ce que nous voulons dire , c'est que les passages qu'on attaque sont précisément ceux où les traducteurs ont le mieux senti la nécessité, d'être exacts, et où ils peuvent le mieux défier la science romaine de prouver qu'ils se soient trompés. Quelquefois même ils ont mieux aimé être inexacts que de paraître éviter à dessein des mots que l'Église romaine tenait à conserver. C'est ainsi, par exemple, qu'ils ont maintenu le mot évêque, bien que ce mot ne réponde plus au mot grec, qui serait beaucoup mieux traduit par pasteur. - Voir 253.

C'est encore ainsi que l'on a réimprimé, sans y changer un seul mot, des versions faites par des catholiques, approuvées par des évêques catholiques. Celle qu'on a le plus répandue dans tous les pays de langue française est celle de Sacy ; grande concession au catholicisme , car cette version, faite sur la Vulgate , est souvent inexacte au profit des idées romaines.

L'opposition a-t-elle, pour cela, diminué? Non. Tout ce qu'on avait dit des versions protestantes , on l'a dit de ces versions catholiques; seulement, quand on est forcé de s'expliquer, on est réduit à des raisons de plus en plus insignifiantes. Demandez, par exemple, pourquoi on ne veut pas que nous répandions Sacy, et on vous montrera deux ou trois passages qui, selon les théologiens romains, favorisent certaines erreurs sur la grâce.

Vous aurez beau faire observer que ce sont des questions de haute théologie , totalement en dehors du cercle ordinaire de la lutte ; Sacy restera proscrit.

II. Ainsi , tout ce qu'on a l'air de ne dire que contre les versions falsifiées, il est clair qu'on le dit, au fond, contre les versions en général, contre la Bible en quelque langue vulgaire que ce soit , contre la lecture de la Bible. La preuve, c'est que les mandements épiscopaux et les encycliques papales n'indiquent jamais de versions à substituer à celles qu'on déclare falsifiées , on s'en tient à déclarer défendue toute version non autorisée par l'Église, et l'Église se réserve de n'en autoriser aucune.

Aucune version française, par exemple, n'a reçu cette sanction , et le français est la langue de plus de quarante millions de catholiques; voilà quarante millions de catholiques pour qui la défense de lire des versions non approuvées est , en réalité, la défense d'en lire aucune. Même des versions jadis approuvées, Rome les enveloppe, de nos jours, dans la même proscription, témoin le bref de Pie VII, en 1816, appelant «peste et machination impie » la réimpression d'une version polonaise approuvée, en 1599, par Clément VIII. Léon XII, en 1824, Grégoire XVI, en 1844, dévoilent de plus en plus nettement la pensée de leur Église. Pie IX, en 1849, énonce à peine le reproche de falsification. Il parle ouvertement contre la lecture de la Bible ; il appelle « ennemis de l'Église et de la société humaine» ceux qui « ne rougissent pas de la répandre; » il conjure les évêques d'inviter les fidèles « à fuir avec horreur cette lecture empoisonnée.» Tout récemment, enfin, les évêques de Lombardie, dans un mandement collectif adressé aux fidèles de leur juridiction , déclarent formellement que l'Église interdit et a toujours interdit la lecture des Saints Livres en quelque langue vulgaire que ce soit.

Voilà le dernier mot; voilà la pensée véritable, unique. Elle ne varie que selon le plus ou moins de franchise qu'on y met ou qu'on ose y mettre.

Versets 8 et suiv.- Le tentateur offre à Jésus tous les royaumes de la terre, à condition qu'il se prosterne et l'adore.


7. Verset 10. Alors Jésus lui dit: Retire-toi, Satan, car il est écrit: Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul.

Remarquez qu'il n'est pas dit seulement d'adorer Dieu seul, mais de ne servir que Dieu, de ne rendre un culte qu'à Dieu.
Jésus consacre donc l'ancienne défense mosaïque, toujours entendue par les Juifs comme interdisant toute espèce d'hommage religieux rendu à qui que ce fut, sauf à Dieu. Vous ne verrez dans le Nouveau Testament, pas plus que dans l'Ancien, aucune trace de degrés divers dans le culte, aucune de cette distinction entre Latrie et Dulie, imaginée par l'Église romaine pour échapper au reproche d'adorer des créatures ; vous ne verrez que le culte absolu, l'adoration, et, comme objet de ce culte, Dieu seul.

Versets 17 et suiv. - Jésus commence à prêcher.



8. Versets 18 et 19. Et marchant le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon appelé Pierre, et André son frère.... Et il leur dit : Suivez-moi.

On a vu là une première preuve de la primauté de saint Pierre. C'est lui, nous dit-on, qui a été le premier appelé à l'apostolat.
Un des deux premiers , oui ; le premier, non , car saint Matthieu, ici, ne le distingue en rien d'André, son frère. Même remarque sur le récit parallèle de saint Marc (Chap. 1). Saint Luc (Chap. V) nous donne un peu plus de détails, et rapporte l'appel comme adressé premièrement à Pierre; mais, dans saint Jean (Chap. 1) , c'est André qui suit d'abord Jésus, demeure un jour avec lui, et, allant chercher Pierre, le lui amène.

Ces diversités , preuves de la bonne foi des Évangélistes , montrent assez qu'ils n'ont point vu là de fait grave. Même le surnom de Pierre , saint Jean est seul à nous dire comment Jésus le donna à son nouveau disciple, et, après cela, il omet ce qui a précisément fait, plus tard, l'importance de ce surnom, la fameuse déclaration : « Tu es Pierre, et, sur cette pierre.... etc. »

Dans saint Matthieu, il semblerait que Simon s'appelât déjà Pierre auparavant. « Simon, appelé Pierre, » dit-il, et, au chapitre X, c'est encore « Simon, appelé Pierre, » comme si l'Évangéliste ne voulait que le distinguer de l'autre apôtre Simon, dit le Cananéen.

Donc, encore une fois, ces détails n'ont évidemment pas eu, aux yeux des Évangélistes, l'importance qu'on y a vue plus tard.


CHAPITRE V

Commencement du discours sur la montagne. Les huit béatitudes.


9. Verset 9. Heureux les pacifiques, car ils seront appelés enfants de Dieu.

On vous dira quelquefois, là-dessus, qu'il ne faut pas soulever de querelles religieuses. Des querelles, non, sans doute, car il ne faut rien faire par esprit de contestation; mais, si les gens qui vous diront cela ne veulent que vous endormir dans une soumission aveugle ou une coupable indifférence, répondez-leur, alors, que la vérité vous est plus chère qu'une semblable paix.- Voir 29.


10. Verset 10. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux.

Vous donc qui commencez à apercevoir la vérité, à comprendre que ce qu'on vous enseignait pourrait bien être condamné par la Parole de Dieu, - courage !

Si cette étude sainte vous expose aux persécutions ou aux railleries , souvenez-vous que Jésus appelle heureux ceux qui souffriront pour la justice, ceux, dit-il au verset suivant , dont les hommes diront «toute sorte de mal» à cause de lui.

Versets 17 et suiv. - Jésus déclare être venu, non pour abolir la loi, mais pour la compléter et la sanctionner.


11. Verset 19. Celui donc qui aura violé un de ces plus petits commandements, et aura enseigné aux hommes à les violer, sera le plus petit dans le royaume des cieux.

Condamnation de tout ce qui tendrait à tranquilliser les hommes sur la violation de certaines lois divines; condamnation, par conséquent, de la distinction des péchés en mortels et véniels.

Point de commandements qu'il soit permis, à aucun degré, de violer ; point de petits péchés pour le véritable chrétien.

L'horreur du péché doit être l'horreur de tout péché. Enseigneriez-vous à un fils à distinguer entre les fautes par lesquelles on peut offenser un père? Le père ne dirait-il pas que vous encouragez à l'offenser?

Versets 21 et suiv. - Extension donnée par Jésus-Christ à quelques-uns des commandements de l'ancienne loi. Toute violence contre un frère est une espèce de meurtre. Tout désir impur est un adultère. Le serment. L'amour du prochain. Être partait comme Dieu est parfait.

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(01) Nous rappelons que, si on veut lire de suite tout ce qui se rapporte à un sujet, ou doit chercher à la Table.- On trouvera donc, au mot Vierge l'indication de toutes les notes qui confirment ce que nous venons de dire.
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(02) Nous parlerons ailleurs (note 407) de l'omission des Apocryphes.
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