Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Archéologie

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Ichthus

1986-3
Alain PROBST

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L'EVANGILE ET LE SENS DE L'HISTOIRE

LA REVELATION-HISTOIRE

L'apologète Francis A. Schaeffer a publié en 1972 une explication des origines intitulée « Genesis in Space and Time » ; le programme de cette lecture du livre de la Genèse allait à contre-courant : lire les débuts dans les catégories de l'espace et du temps, c'était se refuser au doute sur les commencements de l'histoire, écarter la séparation entre l'éternité et le temps, croire que l'oeuvre du Dieu infini peut se manifester dans l'histoire du monde, être prononcée dans notre langage ; expliquer la Genèse dans l'espace et dans le temps, voulait dire : réhabiliter l'histoire, rattacher la vérité révélée par Dieu à des faits.

Jean Daniélou exprimait une préoccupation voisine dans son traité sur « Le mystère de l'histoire » : la foi chrétienne est un compte-rendu fidèle des oeuvres du salut réalisées dans l'histoire ; si le christianisme n'est pas une religion de l'évolution ou du devenir, s'il n'enseigne aucune forme de salut par l'histoire et les oeuvres humaines, si le but des textes de la Révélation transmis demeure un royaume éternel, une cité impérissable (1 Pi 1:25 ; Hé 12 : 27,28), ce qui échappe à l'usure du temps, le christianisme reste solidaire d'une histoire documentaire, il enseigne une histoire du salut qui se présente dans les faits de l'histoire et du temps, accessibles à la conscience de l'historien (Lc 1:1-4).

L'ETERNITE ET LE TEMPS

VALEUR DU RECIT HISTORIQUE

L'ASPECT HISTORIQUE

LA GRACE COMMUNE

LES LOIS HISTORIQUES

LA PROPHETIE DE SAMSON

LES RESSEMBLANCES DU MONDE HISTORIQUE

L'OBEISSANCE DU CHRETIEN DANS L'HISTOIRE


Promesses

1987 - No 81 - 82
Rodolphe BRECHET

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LES EVANGELIQUES

Un ami pasteur m'ayant demandé ce que je pouvais lui dire sur l'identité des évangéliques, je veux tenter de cerner un actuel mais vaste problème, au risque de schématiser des aspects importants.

Dans l'AT, le peuple d'Israël est sans cesse exhorté à remémorer les interventions de Dieu dans son histoire. Pour nous aussi, il est essentiel de regarder le passé afin de comprendre le présent. Au travers de toute l'histoire de l'Eglise, nous voyons la continuité étonnante et parfois paradoxale de l'action de l'Esprit de Dieu dans le monde.

Le mysticisme du moyen-âge trouve une certaine continuité dans le réveil puritain-piétiste apparu dès le 17e siècle, à son tour précédé de la Réforme et des anabaptistes, suite à de nombreux mouvements de retour à la Parole de Dieu à travers l'Europe.

A. Aperçu historique

1. Le réveil piétiste-puritain

2. Les courants évangélique et oecuménique

3. La tradition évangélique

4. La tradition libérale

B. La situation contemporaine

1. Catholiques et protestants

2. Evolution actuelle de l'oecuménisme

3. Les évangéliques et les confessions protestantes

4. L'unité évangélique et l'oecuménisme de Genève (COE)

5. Les zones intermédiaires

6. Les évangéliques en Suisse

C. Le témoignage évangélique


Nouvelles d'Israël

Janvier 1989

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EVIAN 1938

Une page noire dans l'histoire du monde ...

Une initiative courageuse: en juillet 1938, Franklin Roosevelt, président des Etats-Unis, convoqua des représentants de toutes les nations du «monde libre» à tenir une conférence à Evian-les-Bains, en France. Le but: le sauvetage des Juifs du «Reich» allemand élargi. Pourquoi une telle conférence?

Menaces croissantes: l'année 1938 connut un accroissement effrayant de la persécution des juifs par les Nazis. Le 12 mars, l'Autriche fut annexée par Hitler; les mêmes décrets raciaux touchant les juifs allemands s'appliquèrent désormais aux juifs d'Autriche. A cette époque, la population juive en Allemagne comptait 350000 habitants et celle d'Autriche 220 000. Jusque là, les juifs pouvaient encore quitter l'Allemagne, car la politique d'Hitler était alors l'expulsion des juifs hors du territoire allemand. Le problème était de savoir quelles nations allaient les recevoir.

Cette Sion dont personne ne se soucie

«Tous ceux qui t'aiment t'oublient, aucun ne prend souci de toi. . . Mais, tous ceux qui te dévorent seront dévorés ... ceux qui te dépouillent seront dépouillés. Mais je te guérirai, je panserai tes plaies, dit le Seigneur. Car ils t'appellent la repoussée, cette Sion dont personne ne se soucie ... »(Jér. 30,14-16. 17).

La conférence débuta le 6 juillet et devait durer 8 jours. 32 nations furent représentées par des diplomates du plus haut rang ambassadeurs, ministres, chargés de mission spéciaux, etc. Parmi eux se trouvait une femme nommée Golda Meyerson (Meïr), déléguée par les juifs de Palestine.

Les excuses

Un demi-siècle plus tard

Extrait de «Ma vie», autobiographie de Golda Meïr

© Nouvelles d'Israël


En ce temps-là, la Bible

No 89
M.-C. HALPERN

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FRERES ORIENTAUX OU LES GALATES Nos ancêtres les Gaulois

Les envahisseurs celtes venus de l'ouest qui, au Ille siècle avant notre ère, déferlèrent sur l'Asie Mineure, étaient des Gaulois : ceux que les Grecs appelaient « les Galates ». Par deux fois, Paul rendit visite à ces « barbares » : au cours de ses seconds et troisième voyages missionnaires (ACTES, chap. 16, vers. 6; chap. 18, vers. 23 ). C'est à lui surtout, beaucoup plus qu'aux rares historiens de l'Antiquité médiocrement intéressés par leurs versatiles alliances, qu'ils doivent de n'être pas tombés dans l'oubli : selon la plus ancienne tradition, une épître leur est effectivement adressée.

Les origines et l'histoire des Gaulois d'Asie demeurent encore pour une bonne part mystérieuses. On sait qu'au IVe siècle avant J.-C. des tribus venues d'Europe occidentale déferlèrent d'abord sur l'Illyrie (aujourd'hui l'Albanie) et la Macédoine. Elles parvinrent ensuite jusqu'en Asie Mineure et ravagèrent toutes les régions de l'ouest et du centre.

Le premier monarque à leur résister fut Antiochus 1er, roi de Syrie (261-261 avant J.-C.) ; il y gagna son surnom de Sôter : « le Sauveur ». Les Galates s'attaquèrent ensuite au royaume d'Attale 1er, roi de Pergame (241-197 avant J.-C.) qui, lui aussi, les repoussa brillamment et réussit à les confiner dans une région écartée (en Phrygie et en Cappadoce) où ils se fixèrent définitivement, et à laquelle on donna le nom de Galatie, tiré de celui de ses nouveaux habitants.

Du petit royaume gaulois à la grande province romaine

© En ce temps-là, la Bible


Nouvelles d'Israël

05 / 1999
LE PROFESSEUR MARK ZONIS

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Gibraltar

La colonie britannique qu'est Gibraltar, à la pointe sud de l'Espagne, est remarquable tant par sa situation géographique que par son extraordinaire histoire. Ce rocher, éloigné de 15 kilomètres seulement du continent africain, a toujours été l'objet de controverses entre l'Angleterre et l'Espagne. Bien que l'ONU ait reconnu les droits de ce dernier pays sur Gibraltar, les habitants de cette ville se sont unanimement prononcés, lors d'un référendum en 1967, contre leur appartenance à l'Etat de Franco. Il reste à espérer qu'en raison de l'amélioration des relations hispano-anglaises au sein de l'UE, Gibraltar cesse d'être un point de friction.

Les débuts de la vie juive à Gibraltar

Au 14ème Siècle après Jésus-Christ, des marchands juifs sont venus s'installer sur la péninsule rocheuse pour y établir des relations commerciales avec le Maroc. Plus tard, des immigrés séfarades en provenance d'Angleterre et de Hollande y ont installé une colonie. Un Séfarade du nom de José Cortizos a fourni des troupes à Carlos III; et un autre, Moses Ben Hattar, fut le bras droit du roi du Maroc. La ville avait besoin des Juifs pour activer le commerce; en même temps, ils lui apportèrent un esprit de liberté culturelle. En 1713, les Juifs vivant là-bas étaient au nombre de 150, lequel passa à 300 en 1717. Et ils bâtirent leur première synagogue.

Entre-temps, Gibraltar ne cessait de gagner en importance en tant que centre commercial. Des marchands d'Angleterre et de Gênes acheminaient leurs denrées au Maroc via cette ville.

Les communautés juives à Gibraltar

La communauté juive de Gibraltar et la direction politique

© Nouvelles d'Israël


Nouvelles d'Israël

Décembre 1999

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LES JUIFS A ... Curaçao

En 1492, les rois d'Espagne ordonnèrent l'expulsion des juifs de ce pays. Indescriptible fut l'affliction de ces gens. Certains de ces bannis s'enfuirent au Portugal, d'où ils furent, plus tard, également chassés. D'autres cherchèrent une nouvelle patrie en Afrique du Nord, en Italie ou en Turquie.

Quand les Caraïbes furent gouvernées par une minorité blanche (Espagnols, Néerlandais, Britanniques, Français et Danois), les premiers juifs arrivèrent en 1651 à Curaçao en provenance d'Amsterdam.

La vieille communauté sépharade de Curaçao se composait de descendants de ces juifs espagnols et portugais, qui, aux 17ème et 18ème siècles, avaient immigré dans l'île via l'Italie, la Hollande et le Brésil. La libération des esclaves et l'introduction des bateaux à vapeur desservirent l'économie de Curaçao. Des centaines de membres de la vieille communauté sépharade allèrent alors s'installer au Panama, à Caracas, en Colombie et à Costa Rica. A partir du 19ème siècle, l'influence nord-américaine s'étendit, ce qui eut pour conséquence que des juifs askhénase vinrent s'établir là soit via les USA soit directement d'Europe orientale. Ces derniers parlaient et parlent encore le yiddish et le polonais. Après la prise du pouvoir par Hitler, des réfugiés s'amenèrent en provenance de l'Allemagne national-socialiste.

La capitale

La synagogue Mikve lsraël-Emanuel et le musée

Beth-Haim

Curaçao au 20ème siècle

© Nouvelles d'Israël


Nouvelles d'Israël

Novembre 1988

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Le Juif a-t-il toujours été commerçant?

En réalité, Eretz-Israël n'a jamais été un paradis. Si prospérité il y a, si le sol produit du blé, de l'orge, du raisin, des olives, des dattes et d'autres fruits pour assurer la nourriture, c'est grâce au dur labeur de la population. La culture du lin était très répandue dans ce pays. Les femmes de Galilée savaient faire le tissage et la confection d'habits en lin, alors que la spécialité des femmes de Judée était les tissus de laine. En 174 ap. J.-C., Pausanias louait encore la qualité et la pureté du Byssus judaïque. La particularité du sable de Galilée permettait la fabrication du verre. Hébron et ses environs formaient un célèbre centre de poterie. La Mer Morte fournissait de l'asphalte et du sel. Cependant le blé, le vin et l'huile constituaient les vraies richesses du pays - telles qu'elles figuraient comme symbole sur certaines pièces de monnaie. L'huile d'olives remplaçait le beurre et la graisse.

Quand l'année était bonne, de grandes quantités de blé et d'orge se trouvaient sur les marches de Sepphoris, Tiberias et Ashkalon. En ce qui concerne l'exportation, elle était mal vue puisque les récoltes déficitaires exigeaient certaines réserves. En outre, la taxe à l'exportation pesait sur les prix. En effet, si l'impôt à l'exportation se limitait à 1/8e, les taux de taxe furent souvent fixés de façon arbitraire. En ce qui concerne l'importation, elle comprenait tous les métaux qui manquaient au pays: or, argent, fer, plomb et zinc.

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En ce temps-là, la Bible

No 87
MarceI SIMON

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LES JUIFS DE ROME au début de l'ère chrétienne

Lorsque Paul arrivera à Rome trois ans après avoir adressé aux chrétiens de 18 Ville l'épître qu'on lire dans les pages qui suivent, une de ses premières initiatives sera de réunir « les principaux d'entre les Juifs » pour tenter de « les convaincre » (ACTES, chap. 28, vers. 17 et suiv.). En vain d'ailleurs. Si le judaïsme, là comme partout, avait préparé le terrain au christianisme, et si l'Évangile y avait sans doute été prêché d'abord dans les synagogues, il semble que celles-ci se soient alors formées à l'influence de l'Apôtre. Qui étaient ces Juifs romains dont la plupart se révélèrent si farouchement attachés à la tradition ? M. Marcel Simon, directeur du Contre de recherche d'histoire des religions de l'université de Strasbourg, les a présentés dans la Bible et Terre sainte » qui a bien voulu faire bénéficier nos lecteurs de ce compétent exposé.

Les Actes des apôtres rapportent que saint Paul rencontra, à Corinthe, un Juif, apparemment converti, nommé Aquila, arrivé d'Italie avec sa femme Priscille, à la suite d'une mesure d'expulsion prise par l'empereur Claude contre les Juifs de Rome (ACTES, 18, 2). Mais il s'y heurta aussi à une opposition juive résolue, et face aux païens, à une concurrence tenace. Si, comme il y a lieu de le croire, la mesure mentionnée par les Actes est celle-là même que mentionne également Suétone, elle est en rapport direct avec les débuts de la mission chrétienne à Rome, et avec les troubles qu'elle suscita parmi les Juifs : c'est parce qu'ils s'agitaient « impulsore Chresto », à l'instigation de Chrestus - probablement le Christ, pris par Suétone pour un personnage encore vivant, - que l'empereur fui amené à prendre des sanctions, sans apparemment se préoccuper plus que son biographe de savoir de quoi il s'agissait exactement, et de faire la discrimination entre juifs et judéo-chrétiens.

Pour la plupart des affranchis ou des esclaves

Le judaïsme romain: « religio licite »

© En ce temps-là, la Bible


Nouvelles d'Israël

Mai 1990

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Les Juifs russes sans âme russe

Dès les derniers siècles avant notre ère, des Juifs atteignirent, en même que les colonisateurs grecs, les fleuves russes Dniestr, Dniepr, Bug et Don, où ils fondèrent des établissements commerciaux. On trouve, sur des tombes remontant à 2000 ans, des noms écrits en hébreu ainsi que des images de chandeliers à sept branches et de chofars. Leur influence dans le secteur commercial, mais aussi dans le domaine culturel et religieux, semble avoir été relativement importante car, en 730, l'ensemble du peuple khazar, ainsi que ses chefs, se convertirent au judaïsme, qui se développa ensuite dans le royaume homonyme, qui devint riche et puissant.

Malgré 2000 ans en tant que partenaires actifs de l'histoire de la Russie, les Juifs n'y ont jamais renoncé à leur identité, et demeurèrent toujours un corps étranger au sein du corps ethnique russe, sous les tsars comme sous les révolutionnaires. Les religions et les formes de société allèrent et vinrent, mais les Juifs sont demeurés Juifs: ni les persécutions ni les succès ne réussirent à leur faire changer leur âme juive contre une âme russe. Souvent les Juifs russes furent les précurseurs des changements politiques et sociaux en Russie: ils changèrent la Russie, mais eux-mêmes restèrent Juifs dans l'âme et le coeur.

Cette fidélité des Juifs envers eux-mêmes leur valut, entre autres, des pogroms régulièrement répétés, car les Russes eux aussi n'ont jamais accepté ce corps étranger juif; aussi la Russie fit-elle office, jusqu'à nos jours, de simple «dépôt» pour les Juifs, jusqu'à ce que les premiers Juifs vinssent de Russie en Eretz Israël, en tant qu'élite sioniste, en vue de créer dans la Terre promise l'Etat juif. Et maintenant, C'est la masse des Juifs russes qui affluent en Israël.

Après 70 années d'expérimentation, le communisme, suscité entre autres par les Juifs Marx et Trotsky, n'a pas réussi à se créer un nid dans l'âme russe. Ainsi, malgré la carotte et le bâton, le bolchevisme n'est-il pas arrivé à chasser l'orthodoxie de l'âme du peuple russe, tout comme l'orthodoxie russe n'a pas réussi à éteindre le judaïsme chez les Juifs du pays.

© Nouvelles d'Israël