AVENEMENT
Février 1992 No 39
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Que jeunesse se
passe...
Nous avons un enfant de
15 ans qui est très agressif: il tape, casse, dit des "gros mots". Nous
ne savons plus quoi faire ni comment l'aborder. Nos prières elles-mêmes
semblent inefficaces.
Un adolescent qui
manifeste son agressivité appelle au secours, car il se sent «mal dans
sa peau». Il provoque ses parents pour voir si leur amour est vraiment
désintéressé, s'il est aimé par eux comme il est, avec ses défauts,
avec ses malaises, avec ses contradictions, ses révoltes, etc. Il a
besoin d'être rassuré car leur amour conditionne l'amour de soi. S'il
est aimé de ses parents comme il est, c'est qu'il est aimable donc
moins mauvais, moins laid, etc. qu'il ne se croit et ne se voit.
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AVENEMENT
Avril 1994 No 70
Jean-Igor
Wolga
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Accord à coeur
(harmonie sexuelle)
- Le couple s'épanouit
aussi dans l'harmonie sexuelle
- Dans la meilleure
pédagogie qu'il utilise pour nous enseigner à travers la Bible, Dieu
n'hésite pas à emprunter à l'amour conjugal et à ses joies des
comparaisons très fortes pour décrire les sentiments qu'il porte à son
peuple, l'Eglise universelle, appelée aussi l'Epouse de Christ.
Quoi de plus merveilleux
que l'amour des époux qui s'exprime dans le désir irrésistible de l'un
pour l'autre, dans le besoin bouleversant de former une seule chair ?
Cet amour qui les unit
physiquement et spirituellement dans le mariage contracté pour la vie
est le principal fondement de la famille.
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AVENEMENT
Septembre 1991
No 30
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Blocage sexuel
- Mariés depuis
plusieurs années, chrétiens engagés tous les deux, nous nous aimons
beaucoup ma femme et moi.
Cependant, sans doute à
cause de notions héritées de parents à la piété austère, mon épouse
voit le mal dans tout ce qui touche au sexe, aussi avons-nous quasiment
jamais de relations intimes.
J'en souffre; je le lui
dis mais elle ne comprend pas mes luttes.
Pouvez-vous nous aider
sur ce point délicat de la vie conjugale ?
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Promesses
1990 - 3 / No 93
Ruth
Heil
Avec
la permission de «Mission vie et famille»
route
neuve 14, F-91940 Gometz-le-Châtel.
Texte intégral
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Bonheur sans
orgasme?
Il y a quelque temps,
j'étais assise avec mes enfants au bord d'un lac. Nous dégustions des
glaces tout en admirant le paysage. Je ne fus pas peu étonnée quand je
surpris, tout près de nous, la conversation de deux fillettes
(d'environ dix ans) qui s'entretenaient de l'orgasme.
Ce sujet délicat
préoccupe les chrétiens comme les non-chrétiens. A notre époque on
parle ouvertement de tout et certes, en bien des cas, cela vaut mieux.
Mais souvent on se sent poussé à suivre l'exemple donné par quelqu'un
d'autre. Chez bien des femmes, cela va jusqu'à faire dépendre de
l'orgasme la réussite ou l'échec de leur mariage! Si «elles y sont
arrivées», tout n'est qu'harmonie. Sinon, elles s'imaginent, hélas! ne
pas être heureuses et cela devient un sujet de discorde. Il est
intéressant de noter qu'il n'est jamais question de l'orgasme dans la
Bible. Elle évoque, certes, la beauté corporelle dans le Cantique des
Cantiques, et l'on voit ainsi que Dieu approuve le corps et nous l'a
donné pour notre joie. La Bible place l'union des corps («devenir une
seule chair») dans le contexte de l'union conjugale comme quelque chose
de bon, de pur, voulu par Dieu. Mais l'union physique n'est pas
obligatoirement une extase enivrante. Il s'agit plutôt pour chaque
partenaire d'y découvrir l'un par l'autre une joie toujours plus grande.
«Mon partenaire, a-t-il
besoin de moi?»
Cependant «devenir une
seule chair» signifie bien plus. C'est, comme les époux l'ont promis le
jour des noces, partager les joies et les peines. Chacun prend part à
la joie, mais aussi à la souffrance de l'autre. On «ne fait plus
qu'un.» La question n'est pas: «Ai-je envie de relations sexuelles
quand il le désire?», mais plutôt: «A-t-il besoin de moi?»
Il ne s'agit pas non
plus de se demander s'il le mérite ou non. Je partage son fardeau et
ses soucis, et je m'abandonne à lui. Je n'ai pas à réaliser une
performance. Je n'ai qu'à être celle qui l'accueille. On a déposé les
armes, c'est l'armistice. Nous pouvons, l'un par l'autre, oublier les
soucis du jour. Nous n'avons plus besoin de jouer d'autres rôles.
Mais cette union n'est
jamais synonyme de passivité: il s'agit plutôt d'une disponibilité
active. Il peut même arriver que ce soit moi, la femme, qui invite mon
mari et lui laisse entendre qu'il est le bienvenu. Etre ainsi
accueilli, quelle joie pour le mari!
Si l'on est obsédée par
l'orgasme, on ne sera jamais libre de se donner. On est bien trop
occupée par soi-même, par ce qu'on ressent. Là aussi, on peut appliquer
le texte de Luc 6,38: «Donnez, et l'on vous donnera ... »
Notre rencontre devrait
être un sujet de prière: «Seigneur, je veux m'unir à mon mari. Je veux
apprendre à n'être qu'un avec lui, de la manière dont Toi, Seigneur, tu
comprends l'unité.» Si la femme s'abandonne de cette façon, elle se
sentira heureuse, même si elle n'atteint pas le point culminant de
l'orgasme.
Beaucoup de femmes m'ont
révélé qu'à la suite d'une déchirure du périnée lors d'un accouchement,
par exemple, elles n'avaient pas connu l'orgasme pendant longtemps.
Cela peut aussi arriver après des interventions chirurgicales. Et cela
entraîne souvent une dépression. Je voudrais citer une femme qui s'en
est sortie: «Bien sûr, la sensation extraordinaire n'était plus là,
mais ce n'était pas pour cette sensation que j'aimais mon mari, et
c'est ce dont je me suis rendu compte. J'étais heureuse qu'il ait un
orgasme et qu'il se détende. Nous sommes parvenus à être plus sensibles
l'un à l'autre, peu à peu nous avons découvert ce qui nous semblait
agréable. J'ai cessé de me préoccuper anxieusement de mes sensations,
j'ai appris à m'abandonner tout entière. La proximité tendre et aimante
de mon mari m'est plus précieuse que mille orgasmes.»
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Promesses
1988 - 1 / No 83
Texte
intégral
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CONJOINTS PAR
HASARD ?
Croyez-vous que cela
soit un pur hasard que vous vous soyez rencontrés avec votre futur
conjoint ? Je ne l'ai jamais pensé. Dieu rapproche les vies, qu'Il sait
avoir besoin l'une de l'autre pour en faire un tout harmonieux qui Le
glorifie.
Mais au début, nous
sommes des pierres brutes ayant besoin d'un long travail
d'équarrissage. J'en étais une très informe mais ne me reconnaissant
pas comme telle. Juste avant mon mariage, j'avais eu une grosse
déception de la part de chrétiens et je jetai toute ma crainte de
l'Eternel par dessus bord. Je me croyais libre de toute entrave,
délivrée de tout ce qui me brimait jusque là. Ce sentiment me parut
délicieux, les premiers temps, mais ne dura guère : les enfants
arrivèrent au nid les uns après les autres et tombèrent malades à tour
de rôle, tous d'une manière plus grave les uns que les autres, et cela
pendant sept ans. A qui avoir recours dans mon désarroi ?
Bien sûr que
j'entretenais soigneusement ma rancune envers ceux qui m'avaient déçue,
ce qui élevait un mur entre Dieu et moi ; aussi ne pouvais-je avoir
recours à la miséricorde d'un Père Céleste.
Que faire ? Un sentiment
de panique me prit et devint intense au point d'en devenir
insupportable. C'est là que Dieu me prouva son amour en me révélant mon
état devant lui, et ce fut d'un coeur entier que je lui demandai pardon
dans un flot de larmes. Je compris combien je l'avais peiné durant
toutes ces années et toute la valeur de ce qu'il avait fait pour moi à
la croix.
Les maladies de mes
enfants s'estompèrent d'elles-mêmes et, dès lors, ce fut l'incrédulité
de mon mari qui me sauta aux yeux. Mon devoir primordial m'apparut
clairement: gagner mon mari au Seigneur. Saint-Paul ne dit-il pas: Que
sais-tu, femme, si tu sauveras ton mari ? (1 Cor 7.16).
Une enfant de Dieu,
rencontrée fortuitement sur la route, me dit avoir prié trente ans pour
que Dieu change son mari, ce que Dieu lui accorda dans son infinie
bonté. Cela m'insuffla un courage à toute épreuve et, après dix-huit
ans de prières confiantes, je fus moi-même aussi exaucée.
Que Dieu en soit béni
éternellement !
M.V.
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AVENEMENT
Juillet 1992 No 49
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La
contraception naturelle
- Les méthodes dites
"naturelles" de contraception sont le meilleur choix possible pour
l'homme et la femme qui veulent être, ensemble, pleinement responsable
de leur procréation.
Le couple n'est pas
obligé de dépendre des moyens mécaniques ou médicamenteux: outre leur
réputation de présenter certains risques pour la santé, ceux-ci sont
considérés, à tord ou à raison, comme contraire à l'éthique chrétienne.
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Promesses
1986 - 1 / No 75
REALITE DE LA FOI DIGEST
1 / 1993
Par
Loi J. Bell -
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Enceinte et
anxieuse
Frank et Roberta
Harding, qui habitent à Seattle dans l'Etat de Washington, avaient un
fils de neuf ans quand Roberta, 35 ans, devint enceinte en 1982, alors
que les parents n'avaient pas prévu d'avoir un autre enfant. Au
cinquième mois de la grossesse, le corps de Roberta se couvrit de
phlyctènes, ampoules remplies de sérosité qui la démangeaient
terriblement.
La biopsie révéla une
affection due aux hormones et à une déficience du foie. Les risques :
un enfant soit mort-né, soit affligé de la même maladie de peau
(syndrome de Down, une forme de développement attardé).
Vu qu'un enfant né
antérieurement était mort à l'âge de neuf mois consécutivement à de
graves défectuosités, Roberta prit peur. Pourtant, elle donna naissance
à une fillette en parfaite santé qu'ils nommèrent Leslie.
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AVENEMENT
Avril 1992 No 43
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Les étapes du
couple
Les crises inévitables
au sein d'un couple sont-elles dues à l'éducation reçue ou au caractère
de chacun ou bien y a-t-il des moments dans la vie conjugale où le
couple est plus fragile?
Il y a effectivement des
périodes plus propices aux crises: - Les débuts de la vie conjugale,
quand le couple créé par le mariage doit se plier à ses lois, quitter
père et mère et approfondir son attachement mutuel, en apprenant à
aimer son conjoint tel qu'il est, et que, selon Deut. 24, 5, le jeune
marié n'ait d'autres soucis que de réjouir sa femme, afin de parvenir à
cette connaissance qui concerne l'esprit, l'âme et le corps et qui fait
de deux êtres différents une seule chair.
- La naissance du
premier enfant marque le passage du statut de couple à celui de
famille. C'est l'arrivée d'un «tiers», qui bouleverse le fonctionnement
du couple et l'oblige à modifier ses habitudes.
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AVENEMENT
Mai 1995 No 83
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Mari absent:
Que faire ?
Mon mari est très pris
par son travail et s'absente parfois pour plusieurs jours. je me
retrouve souvent seule pour assumer les charges familiales et élever
les enfants. Comment mieux supporter ses absences? »
A notre époque ce qui
compte c'est d'être rentable, au point que ce qui vaut pour une
activité s'applique à des êtres humains: dès qu'ils ne rapportent pas
assez, ils sont licenciés et se retrouvent au chômage. Sans cesse il
faut se surpasser, être compétitif, performant... et en mouvement
perpétuel!
De plus, un mari se sent
responsable de subvenir aux besoins matériels des siens, de tout faire
pour assurer un minimum de confort matériel et il s'avère que
l'entretien d'une famille est onéreux, parce que nous sommes dans un
système social qui alourdit les charges familiales et de ce fait,
dissuade d'avoir une vie conjugale et familiale.
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AVENEMENT
Février 1994 No 68
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Mariage: Pour
le meilleur... 1994
La famille - célébrée en
1994 - commence par le mariage
L'institution du mariage
est sévèrement remise en cause de nos jours. En France, près d'un
mariage sur 2 se termine en divorce, l'un et l'autre des conjoints
étant souvent à la fois victime et coupable, offensé et offenseur,
incompris et incompréhensif. Bon nombre de jeunes s'engagent dans le
mariage comme on marche vers la terre promise, ils ne se préparent pas
au mariage, ils en rêvent. On en attend un épanouissement sur tous les
plans. Il y a une exigence accrue, mais peu - ou pas - d'implication
personnelle pour atteindre les objectifs que l'on se fixe. Cette idée
du mariage exclut totalement le mot «déception». Quand on a rêvé à ce
point, on souffre de ne pas trouver ce que l'on espérait. La déception,
lorsqu'elle se présente, est le fait de l'autre qui n'a pas su répondre
à nos attentes.
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