Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Archéologie

***


En ce temps-là, la Bible

No JOURNAL 80


M . C. HALPERN

Article entier ici

.

LE TEMPLE D' HERODE OU JÉSUS ENSEIGNA

Fils d'un Iduméen, majordome à la cour de Jean Hyrcan II et, par sa mère, petit-fils d'un roitelet arabe, Hérode le Grand, devenu « roi des Juifs » par la grâce de Rome et assassin des derniers princes de la dynastie issue des Maccabées par crainte de perdre un trône si honteusement acquis, avait la réputation due à son mérite : celle d'un impie sanguinaire et fourbe, voué à la haine des justes d'Israël. C'est par désir de se concilier les bonnes grâces de ses sujets qu'il entreprit d'attacher son nom à un acte glorieux entre tous : refaire du modeste Temple édifié au retour de l'Exil une « Maison de Yahvé» comparable à celle qu'avait construite le grand roi Salomon.

L'entreprise commencée par Hérode la dix-huitième année de son règne, soit une quinzaine d'années avant la naissance de Jésus, était gigantesque : dix mille ouvriers furent mis à la tâche, outre le millier de prêtres spécialement initiés alors au métier de maçon pour que les parties les plus sacrées du Temple soient construites de mains « saintes ». Le sanctuaire lui-même fut achevé en dix-huit mois, mais on mit dix ans pour terminer le gros des portes et portiques, des bâtiments annexes et de l'enceinte extérieure. En réalité, les travaux de finition se poursuivirent longtemps après la mort d'Hérode (en 4 avant notre ère) et ne s'arrêtèrent que quelques années avant la destruction de l'édifice (en 70 après J. - C.).

L'immense esplanade de 400 m sur 300, dont subsiste l'essentiel, portait l'ensemble. Pour agrandir ainsi, du simple au double, la terrasse primitive, substructures et contreforts, montés des ravins d'alentour, assurent le pavement fait lui-même de pierres de taille magnifiques.

Huit portes étaient aménagées : à l'est, celle de Suse, sur l'emplacement de l'actuelle porte Dorée, et par où Jésus entra sans doute au jour des Rameaux; au nord, la seule porte de Tadi ; à l'ouest, du côté de la ville neuve, quatre portes auxquelles conduisaient les ponts qui enjambaient la vallée du Tyropéon.

© En ce temps-là, la Bible


En ce temps-là, la Bible

No 27 page I.
F. Louvel, o.p.

Article entier ici

.

Le temps des rois et des prophètes

Les conséquences du schisme, qui intervint comme on l'a vu (1 , Rois, chap. 12) quelques semaines après la mort de Salomon, vont retentir sur trois siècles et demi d'histoire - jusqu'à la prise de Jérusalem par Nabukodonosor en 586. Ce schisme est politique mais aussi religieux. Le royaume du nord est le plus grand, la plus riche; mais le Temple est à Jérusalem, dans le sud. L'Écriture dit que Jéroboam, roi du nord, jugeant cette. situation préjudiciable pour son peuple, avait reconnu comme autels officiels ceux de Don et de Béthel. Pour les servir, il institue des prêtres qui n'étaient pas des fils de Lévi, ceux-ci étant restés groupés autour du Temple. Pourtant, malgré de telles aberrations subsistent au nord comme au sud, une véritable vie religieuse continua et parfois même se développe. Des prophètes apparaîtront des deux côtés. Ainsi Israël, la royaume schismatique, demeure-t-il lui aussi le témoin de Dieu.

Parallèles par leurs prophètes tous deux témoins de Dieu les deux royaumes israélites son parallèles par leurs fautes : l'idolâtrie et l'injustice sociale, contre lesquelles s'élèvent tous les prophètes, et la compromission dans les alliances politiques avec les peuples païens.

La tentation est forte à l'égard des grands empires que sont l'Assyrie et l'Égypte. La première va se réveiller brusquement « comme un guerrier alourdi par le vin » (Psaume 78; 77 de la Vulgate; vers. 65), Ninive dormait pendant les temps de David et Salomon. Mais voici que l'Assyrie étend maintenant son hégémonie sur tous les petits États alentour, de façon pacifique ou guerrière.

L'attente d'un « fils de David »

© En ce temps-là, la Bible


En ce temps-là, la Bible

No 17 page I-II.
Werner KELLER

Article entier ici

.

Vers l'an 1200 avant notre ère,l'heure d'Israël était venue pour le pays de Canaan

Quel est ce territoire où vont pénétrer les fils d'Israël, sous la conduite de Josué? Tout au plus savent-ils que leur « Terre promise » est habitée par des éléments d'origines très diverses, hérissée de citadelles « réputées imprenables » : cause et conséquence de nombreuses invasions. Werner Keller, l'auteur de la « Bible arrachée aux sables » (1), définit la conjoncture en Canaan lorsque commence la conquête racontée par le livre de Josué.

A l'époque où Israël se tenait prêt à envahir la Terre promise, les jours de la fière citadelle de Priam, de la Troie d'Homère, étaient déjà comptés. Bientôt Achille, Agamemnon et Ulysse allaient se préparer au combat. L'horloge de l'histoire marquait 1200 av. J.-C. (environ).

Israël n'aurait pu choisir une époque plus favorable pour se lancer à l'assaut. Aucun danger ne menaçait du côté de l'Égypte, dont le déclin était commencé. Deux millénaires avaient usé l'empire des pharaons : après le règne d'Akhénaton (2), sa puissance s'effritait de jour en jour. La suzeraineté égyptienne sur la région du Jourdain s'était relâchée. Les forces de Canaan valaient moins encore : multiples rébellions internes, rivalités des principautés et villes autonomes, pillage et corruption de la part de l'occupant égyptien.

Avec les « peuples de la mer »

© En ce temps-là, la Bible


En ce temps-là, la Bible

No 79
Georges Daix

Article entier ici

.

LA VIE SOCIALE A JERUSALEM AU TEMPS DE JESUS

La « cité de David » est au 1er siècle une ville qui abrite quelque 20 000 habitants à l'intérieur de son enceinte et en groupe 5 à 10000 autour d'elle, en dehors des murs. Ceux-ci alignent 2 575 tri environ de fortifications sur les trois côtés qui font face au levant, au couchant et au midi, et Agrippa le, (42-44 après J.-C.) construira au nord une nouvelle muraille, longue de 3 000 à 3 500 m, réunissant ainsi à la cité la partie la plus prospère de sa banlieue. Mais de plus, chaque année, lors de la Pâque, l'afflux des pèlerins venus du monde entier amène dans l'agglomération une population d'appoint qui représente deux ou trois fois celle des résidents.

Le site même de Jérusalem ne favorise guère l'activité industrielle : la pierre est la seule matière première offerte en grande quantité par la nature. L'argile même de la région est de mauvaise qualité. Les métaux d'usage courant et les minerais riches y font totalement défaut.

Mais, surtout, la capitale manque d'eau : la seule source d'important débit est celle de Siloé, au sud de la ville. Aux époques sèches, on achètera cher l'eau à la cruche et, en temps normal, il faut utiliser parcimonieusement celle des citernes et même celle qu'amènent de loin et à grands frais les aqueducs.

Le règne du même Hérode le Grand est aussi la belle époque pour les architectes, entrepreneurs et ouvriers de bâtiment.

Le Christ et ses apôtres se rangeront dans la classe des pauvres

© En ce temps-là, la Bible


En ce temps-là, la Bible

No 89


Robert M. Grant

Article entier ici

.

LA VIE SOCIALE DES PREMIERS CHRETIENS selon les écrits de Paul

Les épîtres de Paul proposent aux lecteurs attentifs d'aujourd'hui la découverte de la vie des premières communautés chrétiennes réparties dans le monde païen. Dans son « Introduction historique au Nouveau Testament », récemment publiée en France', le Professeur américain Robert M. Grant, un des spécialistes des premiers âges du christianisme de grand renom, étudie notamment les expressions concrètes, dans l'Église primitive, des principes « à caractère essentiellement social » de la conduite chrétienne, définis par les écrits de l'Apôtre. Le passage qu'on va lire de cet ouvrage concerne trois domaines, que l'auteur examine en historien plus qu'en théologien : le mariage et la famille, la propriété privée, et le service de l'État.

Après l'enseignement de Jésus, le mariage reposait sur la volonté de Dieu, telle qu'elle est exprimée par le récit de la création. Moïse n'a autorisé le divorce que comme concession à l'endurcissement du peuple; si la séparation reste possible, 19 remariage est l'équivalent d'un adultère (MARC, chap. 10, vers. 2-12) ; MATTHIEU, chap. 19, vers. 9, cf. chap. 5, vers, 32). Paul soutient la même thèse dans la 1ère épître aux Corinthiens (chap. 7 ), où il examine plusieurs situations conjugales, de façon assez détaillée. Il déconseille à la fois le divorce et le mariage, ce dernier à cause de l'imminence de la fin, et aussi à cause des obstacles que rencontrant les personnes mariées dans le service du Seigneur. Dans l'épître aux Éphésiens (chap. 5, vers. 22-23), cependant, il souligne l'analogie du mariage humain avec l'union du Christ et de l'Église.

Tradition ancienne et enseignement nouveau

« Porter les fardeaux les une des autres »

Cette insistance est surprenante.

Ni « révolutionnaire » ni contre-révolutionnaire

© En ce temps-là, la Bible


La Bonne Nouvelle

2/98

Article entier ici

.

4 éme Centenaire de l'Édit de Nantes

La «Fédération Protestante de France» (F.P.F.) donne le 18 février 1998 une grande réception à l'occasion du 4e centenaire de l'Edit de Nantes. Le président de la F.P.F. prêchera le dimanche 1er mars au Palais des Congrès à Paris.

En plein accord avec le président de la F.P.F-, il a été créé une association « Foi et Tolérance, Édit de Nantes 1998» qui, sous le patronage du président de la République Jacques Chirac, organise le 28 février à Paris un rassemblement exceptionnel de 5000 personnes sur le thème « Foi et tolérance pour aujourd'hui». Dans ce cadre on a offert à une centaine d'organismes d'exposer leurs produits et d'offrir leurs services.

Rappelons qu'après avoir abjuré deux fois le protestantisme, le roi Henri IV promulgua en 1598 l'Édit de Nantes, perpétuel et irrévocable. Cet Edit accorda aux protestants une tolérance toute relative et certains droits civiques et politiques dont ils avaient été privés. L'historien Emile G. Léonard cite à ce propos M. Strowski disant :

« La situation qui fut fixée désormais aux Réformés acheva leur défaite. L'Edit de Nantes se referma sur eux comme un tombeau. A la faveur de cet Édit s'établirent des conditions politiques et sociales, des moeurs, une politesse, une mondanité, un culte monarchique et des goûts intellectuels qui tuèrent une seconde fois, mieux que ne le feront les dragonnades, l'âme d'Anne de Bourg, le Martyr et l'esprit de Calvin, le Maître».* ...


Appel de Minuit

08 / 1999

Article entier ici

.

La tentative de rompre un lien solide avec Jérusalem

Le 5 juin 1967, à huit heures du matin, le gouvernement israélien se rassemblait dans l'abri antiaérien de la Knesset pour une réunion urgente. il s'agissait de savoir si l'on pouvait profiter des succès de la première journée de la guerre des Six-Jours pour occuper la vieille ville de Jérusalem. On avait un bon prétexte à cet effet, car, la Jordanie ayant attaqué Israël et bombardé la ville moderne, une contre-attaque serait justifiée.

La décision à prendre n'était cependant guère évidente, car les ministres se rendaient très bien compte du statut que la ville de Jérusalem avait aux yeux du monde entier. Mais en même temps, ils savaient qu'il se présentait là une occasion unique de réaliser le rêve de plusieurs générations et de placer la ville sous l'autorité souveraine d'Israël.

Les délibérations laborieuses témoignaient de l'incertitude qui habitait les esprits. La plupart des ministres voulaient profiter de l'occasion et créer une situation de fait, mais une minorité formulait des réserves. La majorité plaidait en faveur de l'annexion des territoires conquis, qui seraient ainsi incorporés dans l'Etat d'Israël. «On doit faire une distinction entre Jérusalem et les autres lieux (qui avaient été conquis pendant cette guerre). A Jérusalem, tous les habitants arabes seront soumis à notre autorité», décida le Premier ministre Levi Eshkol, qui amena le gouvernement à décider l'annexion.