Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



CEUX QUE TU CACHES

APPENDICE

NOTE A

L'âme doit-elle se retirer de tout service actif quand elle a cette révélation d'elle-même ? Telle est la question que se posent bien des enfants de Dieu.
L'expérience prouve qu'elle fera mieux de continuer son activité par esprit de devoir, même si elle n'y trouve plus aucune joie. Le passé peut être apporté au Calvaire, et, comptant sur la vie de Jésus, par la foi en la puissance de Dieu, celle qui aura été l'objet de cette révélation trouvera les forces suffisantes pour continuer son service.

De quelque manière que Dieu nous éprouve, si nous nous réfugions en Lui, nous pouvons toujours compter sur sa force toute-puissante pour accomplir tout ce qu'il place devant nous sur le chemin du devoir. Reculer parce que nous n'y trouvons plus de plaisir, plaisir tout terrestre et charnel, ce serait concéder quelque chose à la chair et nous prendre en pitié. Parce que Dieu prend notre vie en mains et nous révèle notre vraie condition à ses yeux, ce n'est pas une raison pour renvoyer à vide ceux qui viennent à nous, demandant que nous les aidions dans leurs difficultés.

Si, d'autre part, nous avons le sentiment d'être entraîné à l'action par des tiers et non par Dieu, remettons-lui toutes choses afin que, en son propre temps, et à sa manière, il nous rende libre. Il peut employer nos liens et s'en servir comme de moyens pour nous crucifier expérimentalement dans notre vie et dans nos plans.

NOTE B

Que le racheté veille à ne pas perdre «son repos» en cherchant à connaître le Seigneur. « Tu ne peux aller plus vite que ne te portera une entière dépendance de Dieu » (W. Law). Si notre volonté est droite, sans déviation, si nous obéissons promptement à sa volonté, le Bien-aimé nous conduit en toute sécurité.
Souvenons-nous cependant du danger de l'impétuosité, d'une hâte charnelle. Seul, l'Esprit divin peut nous enseigner comment collaborer avec lui. Faisons-lui confiance pour qu'il nous empêche de ralentir notre marche, ou de nous porter trop rapidement en avant. Tout degré d'union doit être bien établi avant que nous puissions gravir le suivant.

NOTE C

Quelqu'un demandera peut-être: Comment saurai-je que c'est bien le Seigneur qui m'invite à me lever et à le suivre ?
- Par le profond désir que crée l'Esprit divin dans le coeur: ardent désir de connaître Dieu davantage. Le désir qu'Il crée est la préparation à une plus grande communication de Lui-même. Ce désir débarrasse l'âme de toute autre chose, de sorte qu'Il peut la remplir.

« Nous qui avons cru, nous sommes entrés dans son repos (Héb. IV : 3). Dans le calme, reposant sur les Bras éternels, que rien ne nous trouble, jusqu'à ce que la voix du Bien-aimé dise : « Lève-toi et viens. »

NOTE D

C'est parce que les enfants de Dieu ne discernent pas les deux aspects de la Croix de Christ qu'ils ne font pas, dans leur vie, l'expérience de la vie abondante. Le côté objectif de la Croix: l'oeuvre accomplie par le Seigneur, par sa mort et sa résurrection, est à la base de l'oeuvre qu'accomplit le Saint-Esprit en nous.

Objectivement, la mort du Christ n'est pas seulement la propitiation pour le péché, mais dans les desseins divins, c'est aussi la mort de tous ceux pour qui le Seigneur fut crucifié.

Devant Dieu, nous, croyants, nous sommes en Christ, dans l'anfractuosité du Rocher, nous sommes plantés en sa mort. Le Saint et le juste a été fait malédiction pour les maudits, afin que soit clouée au bois, avec le substitut, avec l'Agneau de Dieu, la vie maudite héritée du premier Adam.

Subjectivement, c'est l'Esprit de Dieu qui nous communique la puissance de la mort du Seigneur et de sa résurrection, pour nous conduire à cette position en Christ où nous sommes crucifiés, ensevelis, où nous ressuscitons et sommes élevés dans les lieux célestes avec notre Rédempteur.

Les deux aspects de la Croix, l'objectif et le subjectif, doivent être compris, vécus pour que, pratiquement, expérimentalement, la vie jaillisse de la mort dans nos vies.

Si par la miséricorde de Dieu, nous arrivons à vraiment haïr notre vie propre (Luc XIV: 26) aussi bien que nos péchés, si nous reconnaissons que tout est sous le coup de la malédiction, et que nous soyons prêts à renoncer à tout ce que nous sommes en nous-mêmes, allons au Calvaire. Là nous constaterons que nous sommes délivrés, étant morts à ce qui nous retenait captifs (Romains VI).

Comptant sur l'Esprit divin, nous faisons nôtre la mort de Christ, dans l'assurance de recevoir aussitôt de la Vie du Ressuscité, pour que soit rempli le vase de terre.

Dès lors et par la foi nous pouvons compter que le Saint- Esprit appliquera dans l'expérience notre décision de mourir avec Christ - et fera mourir toujours plus profondément les oeuvres du corps - nous amenant à nous glorifier de la Croix du Seigneur Jésus, par laquelle le monde est crucifié pour nous, et nous au monde.

Par le Saint-Esprit nous sommes amenés à toujours porter en notre corps la mort de Jésus afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans nos corps mortels. Et c'est cette vie, sa vie, « qui agit en nous puissamment ».

NOTE E

« Frères, ne soyez pas des enfants sous le rapport du jugement, mais pour la malice soyez enfants, et à l'égard du jugement soyez des hommes faits » (l Cor. XIV : 20).

Dans l'oeuvre de rénovation, la pensée doit être renouvelée aussi bien que le coeur. L'entendement doit être purifié des idées, des façons de penser, de la sagesse de l'homme naturel (I Cor. II: 14), aussi bien que de ses péchés. Seulement ainsi, le Seigneur peut mettre sa loi dans le coeur et transformer par le renouvellement de la pensée, afin de faire discerner quelle est la volonté de Dieu (Romains XII : 2 C. H.).

Dans la nouvelle création la période de l'enfance doit être dépassée, et la croissance doit atteindre la stature parfaite en Christ (Eph. IV: 13), la sagesse parmi les parfaits (I Cor. II : 6, C. H.). Le mot parfait qu'emploie l'apôtre s'applique ici au complet développement de l'individu. Parfait, est le contraire de bébé. L'apôtre travaille afin de présenter à Dieu tout homme devenu parfait en Christ (Col. 1: 28).

La caractéristique de ceux qui ont atteint la maturité, c'est une pleine intelligence pour connaître le mystère de Dieu (Col. il: 2). Ils peuvent connaître la pensée de Dieu aussi bien que son coeur et entrer dans l'accomplissement de ses desseins comme le peuvent des hommes parfaits; de sorte qu'ils prient non seulement par l'esprit mais aussi avec l'intelligence (I Cor. XIV : 15).

L'intelligence renouvelée est tout d'abord:

1. Une intelligence saine.
« Ce n'est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné mais un esprit de force, d'amour et de sagesse » (Il Tim. 1: 7).
« Soyez donc sages et sobres pour vaquer à la prière » (I Pierre IV: 7).
Ce ne sont plus les sentiments qui dirigent la vie, mais l'intelligence appuyée sur Dieu rend capable de marcher par la foi, en discernant ce qui est droit d'après les principes aussi bien qu'avec le coeur.

Une intelligence saine ne donne plus une importance excessive aux « expériences glorieuses »; elle n'a plus besoin de voix, de signes, d'impressions, pour être guidée; car elle discerne avec toujours plus de netteté aligne de démarcation entre le bien et le mal, et elle choisit immédiatement la voix de l'obéissance quoi qu'il puisse lui en coûter.

Il n'est plus nécessaire qu'on lui présente des raisonnements, qu'on la pousse, qu'on fasse miroiter la récompense, qu'on fasse appel aux sentiments, et elle ne songe plus à peser les conséquences possibles pour se décider à faire ce qui est droit. Elle est gouvernée par un principe intérieur qui vient de Celui dont le sceptre est un sceptre d'équité.

2. Une pensée humble.

« Servant le Seigneur en toute humilité... » (Actes XX: 19).
Quiconque a atteint la maturité, a perdu toutes ses illusions sur soi-même; et il comprend profondément, en toute humilité, qu'il doit collaborer avec Dieu « selon la mesure de foi qui lui a été départie » (Rom. XII : 3).

L'âme recule souvent devant sa vocation; elle hésite; et c'est pour cela qu'elle ne donne pas toute la mesure dans sa collaboration avec Dieu. Il faut qu'elle reconnaisse sa vocation, afin qu'en toute humilité, elle soit dans le Corps de Christ ce que Dieu attend d'elle.

L'apôtre Paul nous dit qu'il connaît la mesure que Dieu lui a départie. En portant l'Évangile aux Corinthiens il ne dépasse pas ses limites. Il connaît l'étendue de la charge qui lui est confiée (II Cor. X: 17).

L'âme qui a atteint la maturité et qu'enseigne l'Esprit sait comment ne pas dépasser ses limites (Il Cor. X: 13). Servant le Seigneur en toute humilité, elle ne s'enfle pas d'orgueil si sa vocation est d'être « un oeil » dans le Corps de Christ; elle n'est pas abattue si sa place lui est assignée dans les pieds (I Cor. XII: 15-27).

Elle ne fera rien par vaine gloire; et par humilité, estimera les autres comme plus excellents qu'elle. Car elle voit ce que les autres ont de meilleur, et comme ses pensées sur elle-même sont modestes, il ne lui viendrait point à l'idée de faire une comparaison.

3. Une pensée spirituelle.

« L'affection de l'esprit - une pensée spirituelle - c'est la vie et la paix » (Rom. VIII : 6).

Nous lisons dans l'épître aux Hébreux que le bébé en Christ n'a pas l'expérience de la parole de justice. Il ne peut supporter de nourriture solide; il lui faut du lait (Hé. V : 11-14).

La sagesse de Dieu ne peut être déclarée que parmi les parfaits, ceux qui ont atteint tout leur développement (I Cor. II: 13) et que saint Paul désigne comme spirituels. Il ne parle pas en termes qu'enseigne la sagesse, pour déclarer les choses spirituelles à ceux qui sont encore charnels. Il est impossible que l'homme naturel comprenne l'enseignement de l'Esprit de Dieu. (Lire tout ce passage : I Cor. II. 1- 16.)

Illuminées par le Saint-Esprit, renouvelées chaque jour par la vie divine, les facultés intellectuelles peuvent être puissamment développées.
Elles peuvent être comme clarifiées, mises en ordre, débarrassées de toute lenteur. Leur rapidité est augmentée, la puissance de concentration, est approfondie, l'exactitude des perceptions, des souvenirs, parfaite. Sans difficulté, elles peuvent saisir le point de vue des autres, que Dieu a aussi enseignés. La pensée détachée d'elle-même et de ses expériences peut assister autrui, qu'il ait besoin de nourriture solide ou de lait. Elle « peut tirer de son trésor des choses anciennes et nouvelles » (Matt. XIII: 52).

Enfin la pensée spirituelle comprend que, la vie divine dans un vase de terre, doit se développer et se manifester dans les limites du vaisseau qui la reçoit. Elle n'a point de préventions, d'idées préconçues, et peut discerner Dieu et son action dans les autres (Actes XVII : 11), et elle peut aussi percevoir des indications de la volonté de Dieu et de son action, où d'autres ne voient rien.

NOTE F

Comment ce court passage de l'histoire de l'âme rachetée peut-il décrire la communion aux souffrances de Christ, quand il semble que les souffrances en question résultent de l'ignorance de l'appel du Bien-Aimé ?
Ici, l'hésitation n'est pas un refus; et elle ne touche pas la volonté. Mais il y a un recul devant la souffrance entrevue.

L'angoisse de son âme lorsqu'Il a caché sa face nous laisse voir sa ressemblance avec le Bien-Aimé, et nous fait songer à l'angoisse de Gethsémané « à l'heure de la puissance des ténèbres ».

L'ombre de sa croix s'est étendue sur elle. Seulement l'ombre. Une ressemblance. Car il a ôté l'aiguillon de la mort lorsque - seul à fouler au pressoir - il a bu la coupe amère jusqu'à la lie, accomplissant ainsi la propitiation pour les péchés du peuple.
Rien que l'ombre de la mort pour les rachetés afin que le Seigneur trouve en eux la communion cherchée, et qu'ils soient rendus conformes à l'image de l'Agneau.

NOTE G

Il est important que nous sachions comment nous approcher de Dieu, et comprendre les choses qui sont différentes. Lorsque Dieu garde le silence, est-ce le silence de l'amour qui met l'âme à l'épreuve pour développer la foi? Ou bien est-ce un silence de réprobation au sujet de quelque décision en dehors de sa volonté ? Le racheté doit chercher à discerner ce qui a intercepté sa communion avec le Seigneur.

Qu'il se jette aux pieds du Bien-Aimé pour essayer de comprendre sa pensée. Il peut toujours s'approcher de Dieu dans une pleine assurance par le sang répandu sur le propitiatoire. Il est toujours reçu à cause du Bien-Aimé.

Se mettant au bénéfice du sang répandu, que le racheté se donne à nouveau; et avec la simplicité d'un petit enfant, qu'il remette sa voie au Seigneur pour que lui soit révélée la cause de sa souffrance. Si le silence est voulu de Dieu pour qu'il soit mis à l'épreuve, qu'il demande d'être gardé dans la volonté divine. Ayant ainsi remis nos voies à l'Éternel, nous pouvons nous reposer et l'attendre patiemment.


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