Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
REGARD
Bibliothèque chrétienne online
EXAMINEZ toutes choses... RETENEZ CE QUI EST BON
- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...




Accès direct aux dernières entrées


E-mail

Harmos!!! L'enseignement débridé de la sexualité... dès la maternelle (4 ans)!

Format .zip  - .epub
Livres au format e.pup

Pour rendre  accessibles les ouvrages de cette bibliothèque sur vos tablettes, nous commençons à les mettre au format "epub"

Format .zip  - .epub


A ce jour:
15 janvier  2013

131 ouvrages sont disponibles

A ne pas manquer: Les prophéties et leur accomplissement littéral tel qu'il en résulte de l'histoire  (profane) des peuples





CESAR MALAN

1859


L'Écrit suivant se fonde sur ces deux faits:
Le premier, que la SEMAINE ou division du temps de l'homme en sept jours, — renferme nécessairement le Jour spécial, qui, seul et par ses retours réguliers, la forme et la constitue.
Le second, que dès que la SEMAINE exista, ce Jour qui la constitue fut «béni de Dieu.»

Cet Écrit va donc établir que, «puisque l'Évangile reconnaît et maintient la SEMAINE, il reconnaît et maintient par cela même le «Jour béni» qui d'abord la forma pour l'homme sans péché, puis ensuite qui la continua, soit chez les Patriarches, soit dans le peuple d'Israël.»









En cette année 2012 nous allons commencer à mettre en ligne l'ouvrage de M. Crespin (2400 pages). En raison de l'étendu du travail, nous nous proposons de faire paraître ces témoignages, chapitre par chapitre.


(Accès direct aux derniers paragraphes mis le lundi  2012)


***

Ces pages étant en vieux français nous essaierons de faire une traduction afin de rendre les textes un peu plus compréhensibles.

Pour ce faire
- nous mettrons un italique, les mots ajoutés et les mots ou portions de phrases modifiés,
- nous mettrons (entre parenthèses) et en petits caractères des compléments d'informations,
  exemple en parlant d'un martyr: "son imbécilité de corps" (sa faiblesse de)
- certains passages, intraduisibles pour le moment, seront remplacés par des....

D'ores et déjà nous vous prions de bien vouloir être indulgents pour ce travail d'amateur qui prendra des centaines d'heures, mais il nous a semblés être dans la voie du Seigneur en proposant de faire connaître le témoignage de ceux qui nous ont précédés.
Cela nous permettra, sans aucun doute, de revoir notre engagement et de comprendre que Dieu peut se servir des païens, des nations païennes et des éléments de la nature pour corriger son peuple rebelle (l'Eglise de Jésus-Christ).

Pour la bibliothèque "Regard"
Jean-Michel Ravé

Pour les personnes qui désirent cet ouvrage dans son original, vous pouvez le télécharger ci-dessous:

Histoire des martyrs de Jean Crespin : tome 1 [format pdf; 65Mo] — tome 2 [format pdf; 48Mo] — tome 3 [format pdf; 62Mo







SPURGEON
1599

SERMONS D'HIER POUR LE TEMPS D'AUJOURD'HUI

Le ciel et l'enfer

Et d'abord, qui sont ces enfants du royaume?
Je vais vous le dire. Autrefois, c'étaient les Juifs; aujourd'hui, ce sont ces gens qui possèdent toutes les apparences de la piété, mais qui n'ont rien de ce qui constitue sa force; ces gens, que vous pouvez voir tous les dimanches, leurs Bibles et leurs Psaumes à la main, se rendant à leur lieu de culte, posément, gravement, dévotement; ces gens enfin qui se persuadent que leur salut est une chose hors de doute, ne considérant pas que leur piété n'est qu'un pur formalisme , où le cœur n'entre pour rien. Voilà quels sont les enfants du royaume.
Ils ne possèdent ni grâce ni vie; Christ n'habite point en eux; aussi seront-ils jetés dans les ténèbres du dehors.

En second lieu, ces mots: Enfants du royaume, peuvent s'appliquer à ceux qui ont joui de grands privilèges spirituels, et plus particulièrement aux enfants de parents chrétiens...





L. BURNIER
1865



Une première édition de cet Abrégé parut en 1843, sous les auspices de la Société laïque pour le maintien de la saine doctrine dans l’Église évangélique réformée du canton de Vaud.

Il avait été soumis à l'examen de MM. Merle d'Aubigné et Ad. Monod, et l'auteur fit droit à la plupart de leurs critiques. Depuis cette époque, plusieurs catéchismes fort appréciés ont vu le jour, et il s’agit d'autant moins de leur faire concurrence que ceci n'eut jamais la prétention d'être un catéchisme proprement dit. Il est des pasteurs cependant qui s'en servirent jadis avec leurs catéchumènes, et l'un d'eux, M. le pasteur Victor Cuénod, mon excellent ami, m'a exprimé le désir de le voir réimprimé, moyennant certaines améliorations. Je les ai faites du mieux qu'il m'a été possible, tout en m'efforçant de demeurer dans les limites que je dus m`imposer à l'origine.






SERMONS D'HIER POUR LE TEMPS D'AUJOURD'HUI

L'ami de l'argent






ADOLPH MONOD
1854



Si Jésus-Christ est en vous, il y agira ; et le dernier signe auquel vous pouvez reconnaître que vous êtes dans la foi, c'est l'œuvre de Jésus-Christ devenue vôtre.


TROP TARD ou DIEU FIDÈLE EN SES MENACES

Eh bien, oui, malheureux, moquez-vous ! prouvez que la menace est vaine ! « mangez et buvez ! » mais quel est-ce nuage sombre qui s'étend sur votre ville et sur la plaine qui l'environne ?


SERMONS D'HIER POUR LE TEMPS D'AUJOURD'HUI

Eprouvez-vous
La peine de mort est-elle en opposition avec le christianisme ?
Explication de la parabole des dix vierges
La piété dans la vie ordinaire 
Le devoir du chrétien dans les circonstances actuelles : Priez pour Jérusalem!
Celui qui est injuste en très peu de chose est injuste aussi dans les grandes chose.





FELIX BUNGENER
1856




Il ne faut plus que chacun se fasse un Christianisme à sa taille ; il ne faut plus qu'on s'aventure aux combats de la terre avec cette armure incomplète, fragile, humaine, qui compromet le salut des combattants et la gloire du chef.

« Prenez,  nous est-il dit, le bouclier de la foi, l'épée de l'esprit et le casque du salut ; » prenez, en d'autres termes, les armes du Christianisme, mais prenez-les comme Dieu les a faites.

Prenez-les pour les grands combats de l'Évangile en ce siècle où tant d'ennemis l'assaillent, ennemis ouverts, ennemis cachés ; prenez-les dans tous les dangers qui sont plus particulièrement ceux de votre Église, champion du Christianisme évangélique contre un Christianisme corrompu ; prenez-les dans vos épreuves intimes, dans vos luttes de tous les jours contre le péché ou la douleur ; prenez-les parce que Jésus vous les offre, et qu'il veut combattre avec vous.




RAOUL LHERMT 
1938




Sous la poussière des manuscrits, une figure d'apôtre a surgi pour nous enseigner la fidélité à la foi chrétienne évangélique.
Pour le maintien et le triomphe de sa foi, il a osé tout perdre : la douceur et la paix d'un foyer familial, la sécurité civile et matérielle, la considération publique.

... grâce à ce courageux pionnier et à ses collègues, par le seul héroïsme de leur patience, de leurs sacrifices, voire même de leurs martyres, le protestantisme n'a pas succombé. Aussi mettons-nous au compte de Jean Pradel, dit Vernezobre, cette définition d'un contemporain :
"Les pasteurs du désert ont donné au monde une grande et salutaire leçon, ils ont prouvé que l'apostolat du sabre est impuissant à convertir les âmes et que pour triompher enfin du despotisme le plus colossal, il suffira toujours au plus faible peuple de souffrir en silence et d'espérer".






GUSTAVE VERNIER
1914



La question du Réveil est particulièrement actuelle, car un grand nombre d'églises sont assoupies. L'esprit du Tout-Puissant a soufflé au siècle dernier et on sait tous les bienfaits moraux et spirituels qui en ont découlé. Il peut souffler encore au vingtième.
Parmi les agents de ce grand Réveil du siècle passé, Dieu avait, en particulier, choisi un homme dont le dévouement et la piété restent en exemple pour nous. Cet homme était Félix Neff, né à Genève le 8 Octobre 1797 et mort dans cette même ville le 12 Avril 1829, après avoir exercé une activité bénie d'évangéliste, pendant sept années, soit dans sa propre patrie, soit dans les départements de l'Isère et des Hautes-Alpes.

Sa biographie étant très connue, nous ne la referons pas, mais nous parlerons de sa conversion dans un chapitre spécial parce qu'elle a été l'origine, la cause directe de son oeuvre de Réveil.




FELIX NEFF
1858


SERMONS D'HIER POUR LE TEMPS D'AUJOURD'HUI

Le temps est court




TH. DE CAUZONS  
1908



Ces documents de source catholique nous donnent peu de détails sur la vie intime des communautés vaudoises, sur les noms des chefs, leurs personnes, leurs relations avec les frères, leurs travaux apostoliques, encore moins, sur leur psychologie ou leurs pensées. Il nous faudrait cependant en savoir quelque chose pour écrire l'histoire adéquate et suivie d'une société religieuse. Aussi les travaux publiés jusqu'ici, malgré la valeur de certains d'entre eux, ont-ils été des essais ou des monographies plutôt que des histoires.
Les pages qui suivent, simple chapitre de l'Histoire de l'Inquisition en France, n'ont pas le but de compléter les livres déjà parus, mais bien de condenser en quelques pages, d'abord, les résultats à peu près acquis sur les origines et les doctrines vaudoises ; puis, le tableau des persécutions dirigées contre les Vaudois français.





ALBERT PAUMIER 
1865



Ces glorieux disciples de Jésus-Christ, parmi lesquels on comptait les hommes les plus distingués du royaume, un Isaac Lefèvre, avocat de Chastelchinon, un Louis de Marolles, avocat de Saint-Ménehould, et dont les souffrances nous ont été racontées dans un récit touchant, ne se contentaient pas de prêcher l'Évangile par leur exemple, leur constance, leur héroïsme, ils fortifiaient et consolaient ceux qui n'avaient pas encore passé par l'épreuve.
«N'oubliez jamais, leur répétaient-ils (lettre datée de la tour de Constance, 12 février 1687), n'oubliez jamais de si grands bienfaits, si vous voulez que Dieu continue ses bénédictions et ses grâces sur vous et sur les vôtres. Priez continuellement pour la liberté de Sion, pour les prisonniers de Jésus-Christ. Vous avez glorieusement  commencé, mais tout cela, n'est rien, si vous ne persévérez jusqu'à la fin. »

Ainsi parlaient et agissaient au sein de l'affliction nos pères en la foi, justifiant la belle pensée de Tertullien que le sang des martyrs est une semence féconde de chrétiens.





JULES BUSCARLET
1833



THÈSES.

I
L'histoire montre que le concile d'Éphèse, 431, fut l'occasion du culte que l'Église rendit ensuite à Marie.
II.
Avant le concile d'Éphèse on ne trouve, dans l'Église, aucune trace d'un culte religieux rendu à Marie.
III.
Depuis le concile d'Éphèse, on peut suivre les progrès de ce culte naissant alors.





JEAN GOGUIN
1996



Chronologie systématique de la vie de
Paul d'après les Actes et ses Épitres

Ce livre a été construit dans le but d'aider le chrétien à mieux connaître les événements de la vie de Paul. Le texte y est disposé suivant un ordre chronologique des événements.
Le récit est assemblé dans le style d'une histoire continue, un peu comme un film, comportant tous les détails de la vie de Paul révélés par les Actes et par ses épîtres

Les références, grâce auxquelles le lecteur pourra en tout temps vérifier dans sa Bible, ont été mises en marge.
Mis à part les sous-titres, rien n'a été ajouté au texte biblique.




JEAN GOGUIN
1993



Chronologie systématique de la vie de
Jésus-Christ d'aprés les 4 Évangiles

Ce livre ne se veut pas un cinquième Évangile. Il a été construit dans le but d'aider le chrétien à mieux connaître les évènements de la vie de Jésus-Christ. Le texte y est disposé suivant un ordre chronologique des évènements.
 
En aucun temps la lecture de la Bible ne doit être sacrifiée. Chacun des évangélistes y décrit la perception qu'il a eue de Jésus d'une manière particulière...




1904





« Qu'est-ce qui vous a fait penser qu'en devenant diaconesse vous faisiez la volonté de Dieu ?
 
- Parce que ce n'était pas la mienne. »





1856
FRÉDÉRIC DE ROUGEMONT

Voici donc, à mon sens, les mutuelles relations de la géologie et de la foi. Elles poursuivent toutes les deux la vérité ; mais les sources où elles la puisent et leurs méthodes sont toutes différentes.
L'une interroge les fossiles et les roches, l'autre la Parole écrite de Dieu.
L'une, par l'analyse, s'élève de l'infinie multiplicité des détails aux vues d'ensemble ; l'autre reçoit d'emblée ces vues synthétiques et générales, d'où elle descend avec peine vers les détails.

Mais elles doivent se prêter, sans sortir toutefois de leur sphère respective, un mutuel secours : la foi sans la géologie ne comprendra jamais toutes les richesses d'idées qui sont cachées dans la Vision Génésiaque, et sans la foi, la géologie n'embrassera jamais d'un regard clair et sûr les phases de la création depuis le chaos à l'homme. Elles se complètent donc par ce que chacune d'elles possède seule ; c'est assez dire que la foi qui n'est point appelée à étudier les coquilles et les ossements, ne doit pas intervenir dans les déductions que le savant tire logiquement d'observations bien faites. Mais aussi les géologues ne doivent pas, comme le font maintenant certains naturalistes allemands, nier le Dieu de la Bible, parce qu'ils n'ont pas trouvé sur le grès ou dans l'argile les traces des pieds ou le crâne de l'Esprit Éternel.





1838
Dr. A. . Keith


Un sérieux avertissement qui démondre la véracité de la Parole de Dieu (dans les moindres détails); un avertissement qui doit nous interpeler au sujet de notre éternité et de la façon dont nous nous conduisons face aux enseignements du Seigneur Jésus-Christ.
J.M. R.






N° 50

(Le diable existe-t-il?)

« Allons, mes braves, qu'est-ce que vous avez fait aujourd'hui pour affaiblir l'oeuvre de Dieu ? »

Mon plan est plus efficace, s'écria encore un autre. Les gens que vous retenez ainsi appartiennent plutôt à la catégorie des indifférents ; il ne faut pas se donner tant de peine pour gagner ceux-là pour le royaume de Sa Majesté satanique. Mon procédé vise à faire déserter l'église de tous ceux qui sont zélés pour l'oeuvre du salut des âmes.
- Ah ! voilà précisément ce qu'il nous faut, dit le roi.


 

1914
H. Besson

À la Réformation, c'est la justification par la foi seule qui a été mise tout naturellement à la première place par ceux qui combattaient la doctrine catholique des oeuvres mortes. Peut-être cette note joyeuse et perçante du clairon réformateur a-t-elle un peu couvert celle de la sanctification et favorisé ainsi la tendance à l'abus de la grâce. C'est possible. Et pourtant l'Évangile est tellement « un », la justification appelle si énergiquement la sanctification que presque fatalement - si l'on ose employer ce terme - les réformateurs, quand ils sont revenus à la personne vivante et agissante du Seigneur Jésus, ont gravi les degrés de cette merveilleuse échelle dont Paul parle aux Corinthiens (1 Cor. I, 30), Jésus-Christ leur est devenu « sagesse, justice, sanctification et rédemption ».

Il n'est pas difficile de relever de nombreuses preuves de cette affirmation dans les écrits des Luther et des Calvin. Bornons-nous à ces deux citations du catéchisme de Calvin : « C'est qu'étant par lui mis en liberté de conscience, et remplis de ses richesses spirituelles, pour vivre en justice et sainteté, nous avons aussi la puissance pour vaincre le diable, le péché, la chair et le monde, qui sont les ennemis de nos âmes. »

Pouvons-nous croire pour être justifiés sans faire de bonnes oeuvres ? il répond : « Il est impossible : car croire en Jésus-Christ, c'est le recevoir tel qu'il se donne à nous. Or il nous permet non seulement de nous délivrer de la mort, et de nous remettre en la grâce de Dieu son Père, par le mérite de son innocence, mais aussi de nous régénérer par son Esprit, pour nous faire vivre saintement. »





1861
Sam. Descombaz


Qu'ai-je de plus cher au monde que mes enfants ? Ne donnerais-je pas ma vie cour eux ?

Charles. Je n'en doute pas, et vous seriez, j'en suis presque assuré, tout disposés l'un et l'autre à recourir à un moyen que je veux vous proposer, pour arrêter vos enfants dans la mauvaise voie qu'ils suivent et leur en faire prendre une autre.
Louis. Certainement ; mais quel moyen ? ....

Charles. Ce n'est pas un secret, mais quelque chose qui a fort bien réussi ailleurs. Voulez-vous que je vous le dise ?
Louis. Mais sans doute. Je sais bien comment on s'y prend pour faire porter de bons fruits à un mauvais pommier ou pour renouveler une vigne ; mais, pour faire changer de conduite à des enfants désobéissants, menteurs, je n'en connais pas d'autres que la verge, à moins que le bon Dieu n'y mette la main.

Charles. C'est précisément de ce dernier moyen, trop peu connu, que je veux vous parler. Dites-moi, que font-ils le dimanche ?



Gardiennes, protectrices du foyer dont elles ont préservé jalousement la pureté, les femmes de la Réforme française ont marqué fortement leur empreinte dans la famille.

Au XVIe siècle, d'après Lucien Romier, c'est la femme qui nourrit à la maison un « idéalisme vivace », et c'est « par les mères et les épouses » que « la Réforme gagna quelques-uns de ses meilleurs soutiens dans la noblesse ». Il faut ajouter, avec John Viénot : pas seulement dans la noblesse, et se souvenir de la mère de Jean Leclerc, le cardeur de laine, de Meaux, car les premiers Réformés étaient du peuple.

« J'ai perdu l'excellente compagne de ma vie, écrivait Calvin à Viret, en 1549, celle qui ne m'eût jamais quitté, ni dans l'exil, ni dans la misère, qui n'eût pas voulu me survivre. Tant qu'elle a vécu, elle m'a fidèlement aidé à remplir mon devoir. Jamais elle n'a été pour moi une peine ni un obstacle. Et, comme elle ne s'occupait jamais d'elle-même, elle n'a point voulu, dans tout le cours de sa maladie, me tourmenter pour ses enfants...


SERMONS D'HIER POUR LE TEMPS D'AUJOURD'HUI


Conversation de deux Vaudois sur la sanctification du dimanche







1864


Le soir de la vie !
La soirée, c'est le moment du repos ! Le petit oiseau recherche son nid caché dans le feuillage. L'enfant aux joues roses jette de côté ses jouets et s'endort ; le laboureur fatigué rentre chez lui, son travail est terminé. Les soucis du jour sont oubliés, tout est calme et tranquille.

Les dernières heures de la vie, lecteur chrétien, doivent aussi être marquées par la sérénité et le repos. Les occupations qui jadis étaient à leur place et appropriées à votre âge, ne doivent plus vous troubler, ni vous préoccuper ; et il ne faut pas vous dépenser en vaines lamentations, parce que vous ne pouvez plus agir comme vous le faisiez autrefois. Votre affaire maintenant c'est de rester tranquille, c'est à quoi vous devez employer vos forces. La vieillesse, c'est le temps du repos dans le voyage de la vie, c'est la fraîcheur du crépuscule après la chaleur fiévreuse du jour.








SERMONS D'HIER POUR LE TEMPS D'AUJOURD'HUI


La compassion de Dieu pour le chrétien inconverti

Le sermon sur le mont Horeb





1854
F. Lobstein




LA CROIX
UNE CONVERSION
UNE FOI ÉPROUVÉE
UN PAS VERS L'AMOUR
LES CHAÎNES QUI TOMBENT
LES ÉDUCATIONS SOUS LE TOIT DOMESTIQUE
SÉCHERESSE ET FRAÎCHEUR

...









«Père pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font».
«En vérité je te dis qu'aujourd'hui tu seras avec moi en Paradis».
« Femme, voilà ton fils, » et il dit au Disciple : « Voilà ta mère »
«Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m'as-tu abandonné ?»
« J'ai soif ».
Tout est accompli».
« Père, je remets mon esprit entre tes mains ».








SERMONS D'HIER POUR LE TEMPS D'AUJOURD'HUI


La parole de Dieu et les cause de sa puissance.

Rendons grâces que Jésus-Christ parle encore, et c'est de la puissance de cette Parole que nous allons témoigner.
La Parole du Fils est aussi la Parole du Père et la Parole du St. Esprit.
Le Fils ne peut rien faire, rien dire, à moins qu'il ne soit un avec le Père ; et l'Esprit qui anime le Père, anime aussi le Fils, ces trois rendent témoignage de la même manière, car ils sont un. Et la Parole du Dieu trois fois saint, nous l'avons devant nous dans l'Écriture....





1866
Emilien Frossard


LE MANUEL DES CHRÉTIENS PROTESTANTS

Simple exposition des croyances et des pratiques qui les caractérisent


« Peut-il sortir quelque chose de bon de Nazareth (Jean, 1, 46.) ? » disait Nathanaël à ceux qui lui parlaient pour la première fois du Sauveur des hommes. « Viens et vois, » lui répondit Philippe ; et Nathanaël vint, il vit, il crut, il adora.

Venez et voyez ! dirons-nous aussi à ceux qui nous condamnent sans nous connaître.









- PREMIÈRE PARTIE. Origine des Lois.

- DEUXIÈME PARTIE. Lois civiles.

- TROISIÈME PARTIE. Lois pénales.








SERMONS D'HIER POUR LE TEMPS D'AUJOURD'HUI


Le christianisme difficile

Le christianisme facile
- Le christianisme de ceux qui ne croient pas en Jésus-Christ !
- Les incrédules immoraux ont aussi leur christianisme à eux
- Le christianisme des oeuvres
- Le christianisme de ceux qui invoquent le nom de Christ, mais dont le coeur est partagé entre Jésus et le monde.
- Le christianisme ultra-spiritualiste.




1867
S. Jaulmes-Cook


Très probablement la plupart d'entre vous, mes jeunes lecteurs, désirez sincèrement vous consacrer un jour au service de Dieu ; seulement, vous ne voulez pas le faire encore.
Vous pensez que vous devez, avant, jouir des plaisirs du monde. Qui sait ?
Vous croyez peut-être que plus tard, quand vous serez vieux, vous pourrez d'autant mieux apprécier les avantages de la piété que vous aurez connu personnellement les angoisses d'une conscience coupable et la vanité des plaisirs mondains.
Peut-être aussi pensez-vous qu'après avoir fait cette expérience il y aura moins de danger pour vous de retourner dans le monde, et que les tentations, à cet égard, seront moins redoutables.

Ceux qui raisonnent ainsi connaissent peu la faiblesse et la corruption du coeur de l'homme ; ils ne savent pas tous les dangers qu'il y a à goûter les délices du péché, ne fût-ce que pour quelques jours.





1859
Edmond Scherer


Qu'est-ce que le catholicisme ? Quelles sont les preuves du catholicisme, quels sont les signes de sa vérité, quels sont les titres qu'il fait valoir pour établir ses droits ?

Il faut trois choses pour faire un catholique - la foi orthodoxe, la soumission à l'Église et la participation aux sacrements.

L'Église romaine ne peut se contenter d'exercer une influence purement spirituelle sur les peuples... Elle aspire, comme par une force invisible, à s'emparer du gouvernement temporel des nations.





1862


Rien, peut-être, dans les magnificences de la création, ne nous frappe autant que les plantes, si abondamment répandues en tout lieu, si belles, si variées. La Botanique nous apprend à les connaître, à les nommer et à les classer, mais l'étude complète de cette science n'est point chose facile. Aussi nous bornerons-nous, dans ce petit écrit, aux végétaux mentionnés dans la Bible, heureux si nos efforts ont pour résultat de faciliter à nos lecteurs l'intelligence de la Sainte Écriture et de leur apprendre à bénir toujours davantage la main du Dieu infiniment sage et bon ! C'est à l'admirable et riche livre de la nature que notre Sauveur a emprunté plusieurs de ses comparaisons les plus frappantes N'est-ce pas là pour nous un appel et un encouragement ?





1867



Remarquez... que les blessés qui regardaient au serpent d'airain étaient seuls guéris : ceux qui refusaient de regarder périssaient. Mais leur obéissance ou leur incrédulité ne changeait en rien le sens de l'emblème.
Le serpent demeurait toujours devant eux comme une démonstration parfaite de la miséricorde divine, comme un touchant appel adressé à tous indistinctement et avec un égal amour.

Considérons encore de quelle manière ils étaient guéris. Ils ne devaient pas essayer d'abord de quelque remède, ni attendre une amélioration quelconque de leur état. Non ; leur rétablissement complet, radical, était le résultat d'un seul regard....
Voilà le type, tel qu'il nous est présenté par Moïse. Maintenant rapprochons-le de l'antitype, révélé dans l'Évangile, et nous verrons se déployer à nos yeux les glorieuses richesses du salut qui est en Jésus-Christ.






SERMONS D'HIER POUR LE TEMPS D'AUJOURD'HUI


L'oraison dominicale - VII La délivrance du mal - Athanase Coquerel - 1850





Adolph Monod
1838


Reste-t-il encore quelqu'autre fondement sur lequel vous puissiez appuyer votre tranquillité, ô vous qui vous assurez sur votre conduite ? Je n'en connais point ; je dis plus, vous n'en connaissez pas vous-même, vous n'en pouvez pas connaître.
Il faut de toute nécessité que votre conduite sur laquelle vous vous appuyez et la loi d'après laquelle vous serez jugés, soient d'accord : votre acquittement est à ce prix. Cela ne peut avoir lieu que de l'une ou de l'autre de ces deux manières :

- ou que votre conduite soit trouvée conforme à la loi,
- ou que la loi soit rendue conforme à votre conduite.

Il n'y a que cette alternative. Vous ne pouvez sortir de ce cercle fatal. Or, je vous ai demandé d'abord si votre conduite a été conforme à la loi, et vous avez été contraint de répondre : « Non, elle n'y a point été conforme ».







SERMONS D'HIER POUR LE TEMPS D'AUJOURD'HUI


L'oraison dominicale - VI Le double pardon des offenses - Athanase Coquerel - 1850





F. Lobstein
1856


On a décrit dans ces douze Méditations douze états différents du coeur : ce sont les principales entraves qui s'opposent à l'oeuvre de la grâce et au développement de la vie chrétienne. Plus nous avançons dans le ténébreux labyrinthe de notre nature déchue, plus nous faisons de découvertes, et ce qui a été dit ne sera rien à côté de ce qui reste à dire.
Qu'un autre que nous continue les mêmes fouilles ; nous n'avons fait que les premiers pas. Ce sont des études sur nous-mêmes ; si nous les faisons avec simplicité et le flambeau de la Parole de Dieu à la main, elles sont propres à nous faire croître en profondeur de vie et en amour pour Celui qui a tout refait et dont l'oeuvre est devant Dieu la nôtre. Nous désirons que chacun se reconnaisse dans ces douze portraits, et qu'ils nous portent à obéir à cette exhortation que l'Écriture Sainte nous adresse : Recherchez vos voies et les sondez, et retournez jusqu'à l'Éternel (Lament., III, 40).






F. Lobstein
1864


La mélancolie
L'onction
La lutte de Jacob
La fausse tendresse de Satan et l'apparente cruauté de Jésus
Les habitudes
...








SERMONS D'HIER POUR LE TEMPS D'AUJOURD'HUI


L'oraison dominicale - V Le pain quotidien - Athanase Coquerel - 1850
L'oraison dominicale - IV La volonté de Dieu - Athanase Coquerel - 1850
L'indifférentisme religieux - A. Vinet - 1833




H. Besson
1913

JOYEUX DANS LESPÉRANCE
Il viendra - il est venu - Il reviendra

À la manufacture de porcelaines de Sèvres, jamais on ne répare une pièce manquée ; on brise impitoyablement le vase superbe si infime que soit le défaut ; on n'entend produire que des chefs-d'oeuvre.

Dieu n'a point agi ainsi envers l'homme tombé. Le Créateur n'a pas détruit le premier couple humain et recommencé l'expérience ; c'eût été accepter la défaite, quand bien même un nouvel Adam aurait victorieusement surmonté l'épreuve. Il était plus digne du Tout-Puissant de donner à l'homme, créé libre et à l'image divine, le temps et les moyens de remporter sur l'adversaire la victoire réparatrice. Ce Dieu patient a l'éternité devant lui ; mille ans sont à ses yeux comme un jour ; l'humanité déroulera les lacets de son histoire, descendra aux bas-fonds des époques troublées, remontera sur les sommets des temps de réveil ; Dieu emploiera pour la faire triompher les remèdes les plus efficaces ; il ira jusqu'au don de son Fils, mais il faut qu'un jour quelqu'un d'entre les enfants des hommes pose un pied vainqueur sur la tête du serpent. Voilà le chef-d'oeuvre de Dieu, réparer le vase fêlé, réhabiliter et sauver l'homme perdu.




1893


Je vous ai raconté exactement ce qui s'est passé. Mais aucune parole ne pourrait dire combien cela fut triste. Et ce n'est qu'un cas parmi des centaines de semblables qui se produisent chaque jour, ici, dans ce grand pays.
Il me serait impossible de dire combien je suis reconnaissante d'être ici, en Chine ; aucune expression ne serait assez forte pour cela. Quelle perte ils font, ceux qui pourraient venir et qui ne viennent pas ! Et quel sera leur sort ? Dieu n'a-t-il pas dit :

« Si tu négliges de délivrer ceux qui sont traînés à la mort, ceux qui vont être tués, et si tu dis : « Je ne le savais pas. » Celui qui pèse les coeurs n'y prendra-t-il pas garde ? Celui qui veille sur ton âme ne le saura-t-il pas ? et ne rendra-t-il pas à chacun selon ses oeuvres ? »




- haut de page -