Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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LE DEVOIR DU CHRÉTIEN

DANS LES CIRCONSTANCES ACTUELLES.



Sermon prêché

dans

l'église française de Bâle

le 9 Février 1845

par


A. Secrétan, pasteur.

***********

Priez pour la paix de Jérusalem Ps. 122, 6

 

Nous vivons dans un temps de fermentation et de trouble. Un vaste mouvement intellectuel, dirai-je une fièvre des esprits s'est emparée de notre monde et le remue en sens divers.
Le caractère particulier de ce mouvement est d'être religieux, ou, du moins, de prendre pour point de départ et d'appui les intérêts de cet ordre. Si, il y a 20 ans, on eût essayé d'agir sur les masses au moyen des idées religieuses, cette tentative eût complètement échoué. Il en est tout autrement aujourd'hui. Une sorte d'instinct avertit ceux-là même qui ne se soucient point des choses de la foi, que ce sont pourtant les questions de cette nature qui ont maintenant le privilège d'exciter les sympathies populaires.

Nous ne pourrions que nous réjouir, mes frères, de ce signe des temps, si, malheureusement, cet intérêt pour la religion qui se ranime universellement n'était exploité dans un esprit de désordre ou d'intolérance par quelques hommes ambitieux, qu'on les range dans la catégorie des incrédules ou dans celle des faux dévots.
Ce mouvement général que nous signalons nous frappera plus vivement encore si nous tournons nos regards vers notre patrie. Quelles semences de troubles, de discorde et d'agitation introduites dans son sein par ces deux classes d'hommes ! Que de sujets d'inquiétude pour les vrais amis de leur pays !
Dans un tel état de choses, le disciple de Jésus-Christ n'a-t-il rien à faire ?
Doit-il attendre, les bras croisés, ce que les événements amèneront d'heureux ou de malheureux ?
Peut-il demeurer indifférent à tout ce qui se passe ?

Nous ne saurions le croire, M. F. : et vous ne le pensez pas non plus. Et s'il est vrai que le disciple de Jésus ait quelque chose à faire, en sa qualité de Chrétien, le messager de Christ ne le dira-t-il pas à ses frères ?
Eh quoi ! Il y aurait un devoir positif pour le fidèle dans les circonstances actuelles, et celui qui est chargé spécialement de lui rappeler ses devoirs garderait le silence ! Eh quoi ! Il n'y aurait, pour ainsi dire, qu'une pensée dans tous les esprits, qu'une parole dans toutes les bouches, et la chaire de vérité resterait muette ! Il n'y aurait que bruits de guerre au dehors, il n'y aurait que haines et dissensions dans les cœurs, et la chaire du Dieu de paix et d'amour ne parlerait pas de paix et d'amour ! Je ne puis admettre qu'il en doive être ainsi.

Non, mes frères, la religion (et, par conséquent, la tribune d'où elle fait entendre sa voix) ne doit pas rester en dehors des choses de ce monde ; et nous pouvons lui appliquer le mot d'un Ancien : « Je suis homme, et rien de ce qui touche les hommes ne m'est étranger » Il lui appartient, en effet, de nous diriger dans l'emploi terrestre de nos facultés et de nos forces, et de se mêler å toute notre activité temporelle, pour la gouverner.
Quel est donc, demanderons-nous à cette heure, le devoir du Chrétien, dans les graves conjonctures où se trouve la patrie ?
Nous le renfermons dans la parole du Roi David : « Priez pour la paix de Jérusalem » Ce n'est pas, sans doute, le seul devoir que nous ayons à remplir ; mais c'est le seul, peut-être, dont il convienne de parler ici et qui soit imposé au fidèle, envisagé uniquement dans sa qualité de Chrétien.

I

Priez pour la paix de Jérusalem !
Cela suppose d'abord que la destinée des états dépend de la puissance de Dieu. Comment, dira-t-on peut-être, elle ne dépend pas de nous mêmes, de la sagesse de nos magistrats ou de l’énergie du peuple ? Sans doute ; mes frères, ce sont là les fils directeurs et les ressorts qui mettent en jeu la machine ; mais, qui est-ce qui tient les fils en sa main, qui est ce qui fait mouvoir les ressorts, si ce n'est celui qui incline, comme des ruisseaux d'eau, les cœurs des peuples et des rois à sa volonté ? Que les magistrats cherchent à éclairer leur sagesse et à aiguiser leur prévoyance, qu'ils multiplient les conseils, qu'ils prennent leurs précautions et qu'ils augmentent leur force ; que les citoyens se tiennent dans l'obéissance et la fidélité, qu'ils agissent dans la mesure de leurs droits, (lesquels deviennent leurs devoirs) qu'ils instruisent, qu'ils apaisent, qu'ils pacifient ....
Mais reconnaissons qu'après tout, l'issue appartient au Seigneur. Reconnaissons que tous ces moyens humains sont des instruments dont l’Éternel dispose à son gré et que l'homme n'est pas capable d'amener, avec certitude, au résultat qu'il désire.
Et, dans le fait, si nous croyons que Dieu est le Créateur et le Maître absolu de toutes choses, si nous croyons qu'il est tout-puissant, souverainement sage et parfaitement bon, il nous est impossible de penser qu'il laisse aller tout à l'aventure et qu'il n'intervienne pas d'une manière positive dans le gouvernement des choses d'ici bas.

Priez pour la paix de Jérusalem !
Cela suppose, ensuite, que nos requêtes et nos supplications auront quelque influence sur les décrets du Très Haut. Mes frères, nous parlons à une assemblée Chrétienne, et, dès lors, nous ne pouvons supposer qu'elle rejette une doctrine formellement enseignée dans les Saints Livres qu'elle reconnaît pour la règle de sa foi.

« Tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, nous dit le Seigneur, il vous le donnera » ; « La prière du juste faite avec ferveur a une grande efficace »

Qu'il y ait ici un mystère inexplicable à notre faible raison, je l'accorde sans hésiter. Mais, mes frères, qu'est-ce donc que le Christianisme si ce n'est une religion de mystères, c'est-à-dire, une religion au dessus de l'homme, une religion divine ? Niez l'efficace de la prière, à la bonne heure, mais alors déclarez que vous appartenez à quelqu'un de ces systèmes soit disant philosophiques, qui apparaissent aujourd'hui et qui s'évanouissent demain, et ne venez plus nous dire que vous. êtes disciples de Jésus-Christ !

Mais, pourquoi donc, après tout, n'accepterions-nous pas la consolante promesse que nos prières seront exaucées ? Si un père donne à ses enfants ce qu'ils lui demandent, et, encore qu'il eût d'abord résolu de le leur refuser, se laisse néanmoins fléchir par leurs instances, notre Père Céleste, s'il est vraiment, à nos yeux, notre père et si nous l'invoquons comme tel, ne nous accordera-t-il pas, à plus forte raison, les objets de nos prières, à moins qu'ils ne se trouvent contraires à sa sainte volonté et à notre véritable bien ?

Quand Abraham intercéda en faveur de Sodome, l'Éternel lui annonça qu'il pardonnerait à cette ville s'il s'y trouvait 50 justes ; et quand il revint à la charge jusqu'à 4 et 5 fois, demandant le salut de la ville en considération de 40, de 30, de 20, de 10 justes, s'ils s'y trouvaient, à chaque fois l'Éternel lui accorda sa demande.
Et nous pourrions citer, dans l'histoire ancienne et moderne de notre patrie (la Suisse), bien des cas où l'Éternel l'a délivrée par des circonstances manifestement providentielles, alors qu'humainement on ne voyait plus d'issue heureuse aux dangers qui la menaçaient.

Ayons donc bon courage, allons en avant et assiégeons le trône de l’Éternel, car il est notre Dieu, tout-puissant, miséricordieux et abondant en grâce !
La voix de nos iniquités est grande, il est vrai ; elle est montée jusqu'à Lui, cela est encore vrai ; mais pourtant, nous ne sommes pas aussi pervers que l'étaient les habitants de Sodome et de Gomorrhe, et s'il déclare qu'il aurait pardonné à ces villes, en considération de 10 justes, nous pouvons bien espérer qu'il nous fera grâce, car voici, il y a parmi nous quelques justes, qui crient à Lui jour et nuit.
Tâchons, M. B. A. F., d'en augmenter le nombre, et nous augmenterons ainsi les chances de salut de notre patrie, pour le présent et pour l'avenir !

Priez pour la paix de Jérusalem !
Cela suppose, en 3e lieu, que nous nous y intéressons.
Que nous nous y intéressons ? Mais serait-il possible qu'il en fût autrement ?
Que nous nous y intéressons ? Mais la préoccupation des esprits ne le prouve-t-elle pas suffisamment ?

M. F., il nous faut examiner de quelle nature est l'intérêt que nous prenons aux événements qui se préparent ou s'accomplissent près de nous. Je veux un intérêt désintéressé, si je puis ainsi dire ; un autre intérêt que celui d'une vaine curiosité ou d'un étroit égoïsme. Je veux un intérêt plus profond et plus sérieux, plus noble et plus pur que celui qui prend sa source dans le désir de savoir des nouvelles ou dans la crainte des malheurs qui pourraient rejaillir sur nous.
Je rejette des vœux intéressés et des prières égoïstes ; et je déclare, au nom de l’Éternel, qu'elles ne sauraient, en aucune façon, lui être agréables.

L'intérêt qui doit nous pousser à prier pour la paix de Jérusalem, dégagé de toutes vues personnelles ou cantonales, doit être le désir du bien public, l'amour de la patrie ; le besoin de la voir heureuse et paisible, non pas seulement chez nous mais chez tous, non pas seulement parce que l'agitation peut nous atteindre, mais parce que nos confédérés en souffrent.
C'est une sympathie Chrétienne que je vous demande ; c'est celle dont l'Apôtre parle quand il dit :

« Lorsqu'un des membres souffre, tous les autres souffrent avec lui ; car nous sommes, chacun en particulier, les membres les uns des autres. »

II

Et maintenant, mes frères, que demanderons-nous à l'Arbitre Suprême de toutes choses ?
Nous lui demanderons, en premier lieu, de garder nos propres cœurs dans les conjonctures délicates où nous nous trouvons, de les préserver de toute erreur et de toute passion.
Je dis d'abord de toute erreur. Qu'il nous empêche de mêler mal à propos la religion à la politique !
Le Christianisme, nous l'avons dit, doit s'unir à toute notre activité temporelle, pour lui imprimer une direction conforme à la volonté divine. Mais il faut prendre garde de ne pas mêler aux passions politiques, aux mobiles et passagères agitations du présent siècle, les intérêts éternels de l'âme. Il faut prendre garde de ne pas recourir à des moyens matériels pour atteindre un but spirituel, ou bien à des moyens spirituels et religieux pour arriver à un but temporel et politique.
Il faut prendre garde de, ne pas confondre deux domaines très différents et deux sociétés très distinctes. Et, pour le dire en passant, il est permis de croire que ces funestes complications qui nous affligent et nous inquiètent à cette heure n'auraient pas lieu, si les intérêts religieux et politiques n'étaient pas faussement unis et confondus ensemble et que les deux sociétés pussent poursuivre leur marche librement et sans s'entraver l'une l'autre.

Demandons-lui encore, mes frères, qu'il nous apprenne à ne pas méconnaître ce qu'il y a de bon dans le mouvement général des esprits qui caractérise notre époque.
Les besoins changent avec les temps ; et parce que nos pères n'ont pas connu tel besoin du cœur humain ou telle portion de la vérité, ce n'est pas une raison pour que nous-mêmes, ou nos enfants, nous ne devions pas les connaître. Il serait contraire à l'esprit de l'Évangile de comprimer l'esprit humain dans son essor et de vouloir arrêter ses progrès.
Mais, en acceptant ce qu'il y a de bon et de légitime dans les manifestations de l'esprit moderne, ayons soin de nous garantir de ses fâcheuses tendances ; et, en particulier, demandons à Dieu de nous préserver de cette opinion si dangereuse, et pourtant si répandue : que la fin justifie les moyens, et que, si le but que nous avons en vue est bon, ou nous paraît tel, il n'est pas nécessaire d'examiner trop scrupuleusement la nature des moyens que nous employons pour y parvenir.

Plusieurs se laissent, à leur insu, entraîner à cette erreur et, fort aisément, la passion nous aveugle à cet égard. Il nous faut donc demander encore à notre Dieu de préserver nos cœurs de toute passion.
Oui, qu'il éloigne de nos âmes tout sentiment haineux à l’égard de l'un ou de l'autre parti !
Qu'il nous enseigne à aimer, non seulement ceux qui pensent comme nous, mais aussi tous ceux qui ont une opinion différente de la nôtre, et qui ; peut être, nous jugent injustement et nous veulent du mal ! Ah ! Oui ! Que le Seigneur nous accorde une double mesure de son esprit de paix et d'amour, « en sorte que la Charité ne se refroidisse point quoique l'iniquité se soit multipliée »

Nous le prierons ensuite, tout particulièrement, POUR LA PAIX DE JÉRUSALEM ! Pour la paix !

Cette expression, dans notre texte, a une valeur plus étendue que celle que nous avons coutume d'y attacher. La paix, c'est la prospérité, le bien-être, un état heureux et tranquille.
Eh bien, mes frères, le meilleur moyen, le seul sans doute, de prier pour la paix de notre patrie, dans le sens de notre texte, c'est de demander à Dieu qu'il lui plaise de répandre, de plus en plus, au milieu de nous la connaissance de son saint Évangile. Car la foi chrétienne est la seule base solide sur laquelle puisse reposer le bonheur des peuples, comme celui des individus.
« Heureuse la nation dont l’Éternel est le Dieu » a dit encore le pieux roi d’Israël ; et nous croyons, avec lui, que plus une nation est religieuse, plus aussi elle est heureuse, ou, du moins, plus il y a de chances pour elle d'avoir une existence paisible et prospère.

Oui ! que le flambeau du pur Évangile brille d'un vif éclat sur nos montagnes et dans nos plaines, et nous verrons bientôt pâlir et s'éteindre devant lui la triste et trompeuse lueur des superstitions et des doctrines humaines, tout comme nous verrons aussi se dissiper et s'enfuir la puissance des perturbateurs !
Oui, que le Christianisme devienne davantage une réalité au milieu de nous, et, peu à peu, il détruira les mauvaises passions qui menacent, à cette heure, l'ordre social ! Car, mes frères, l'ennemi le plus redoutable pour nous, ce n'est pas celui dont on fait tant de bruit, ce n'est pas non plus celui qui fait tant de bruit, c'est notre incrédulité, c'est notre indifférence, c'est notre égoïsme, c'est notre orgueil, c'est notre manque de support et de charité !
Eh ! bien, je ne crains pas de l'affirmer hautement, qu'il paraisse le Crucifié, la victime de l'amour, le Prince de la paix, mon Sauveur et mon Dieu, qu'il paraisse dans sa gloire et dans sa puissance, qu'il pénètre dans nos cœurs et qu'il y règne, et nous verrons bientôt les pouvoirs ténébreux se retirer devant lui, la place, se nettoyer de ses souillures et l'atmosphère se purifier de ses miasmes !

Oui, que le Christianisme devienne davantage une réalité au milieu de nous, et nous verrons s'accroître le nombre des hommes animés d'un vrai patriotisme, nous verrons les vertus sur lesquelles s'élève l'édifice de la prospérité publique devenir moins rares, plus énergiques et plus efficaces, nous verrons régner la véritable liberté !

Ah ! Si nous étions tous Chrétiens ! Si nos frères catholiques, si nous autres protestants, nous connaissions mieux le véritable esprit de notre divin Maître, nous n'aurions plus rien à craindre, et, bientôt, il n'y aurait plus que paix, union et réjouissance dans nos vallées !
Utopie, dites-vous !
Eh ! bien, je me réduis à dire : S'il y avait un plus grand nombre de justes parmi nous, si la majorité de notre peuple, si seulement une forte minorité était pénétrée des principes du Christianisme, nous n'aurions plus rien à craindre !

Mais, parce qu'il n'en est pas ainsi, faudra-t-il donc que les Chrétiens se relâchent et se découragent ?
Faudra-t-il donc qu'ils cessent d'implorer une nouvelle et abondante effusion du Saint-Esprit sur nos églises ?
Ah ! bien au contraire !
Prions donc, mes frères, pour la propagation de l'Évangile dans notre patrie !
Oui, ô mon Dieu. que ton règne vienne au milieu de nous, afin que les gages de paix et de sécurité pour l'avenir se fortifient !

Mais vous parlez d'avenir, et c'est au présent qu'il faudrait pouvoir porter remède !
Mes frères, si vous demandez une solution formelle des sérieux embarras où nous sommes jetés, ce n'est ni à nous, ni à cette chaire, qu'il appartient de l'indiquer. Mais, si vous voulez connaître le remède actuel, prochain et positif, qu'il est au pouvoir du fidèle d'employer, nous vous disons encore :

PRIEZ POUR LA PAIX DE JÉRUSALEM !
Pour la paix, dans le sens propre, dans le sens ordinaire du mot.
Oui, demandons à Dieu qu'il détourne actuellement sa colère de dessus nous et qu'il parle de paix à son peuple ! Tous les moyens sont entre ses mains. Et si la voix de nos supplications monte jusqu'à son trône, des diverses contrées de notre Suisse, avec puissance, avec ferveur, avec persévérance, croyez qu'il peut apaiser l'irritation des cœurs et le soulèvement des esprits, Lui qui a posé une limite à la fureur des flots !
Priez donc pour la paix de Jérusalem !

Demandons-lui encore, à ce grand Dieu, source de toute lumière et de toute sagesse, d'éclairer, de diriger les conseils de la république, de les animer de son esprit de justice, de droiture et d'équité, d'éloigner d'eux tout esprit d'aveuglement, d'intolérance, d'opiniâtreté, d'amour-propre et de passion !

Après cela, mes bien-aimés frères, s'il plaisait au Tout-Puissant de nous châtier, (et certes nous lui en avons donné le droit) j'espère que nous saurions nous humilier sous la puissante main de Dieu, j'espère que nous saurions reconnaître la verge et celui qui l'a assignée ! Oui, nous mènerions deuil sur nos fautes et sur nos péchés ; et les calamités publiques seraient pour nous l'occasion de revenir avec larmes et avec prières, et de retourner, de tout notre cœur, à Celui dont nous nous sommes éloignés.

M. F., il ne faut pas nous le dissimuler : Ce mépris fier et obstiné que tant de personnes font de sa grâce, cette incrédulité déclarée à l'égard de son Évangile et de son Oint, cet esprit de révolte, d'orgueil et d'égoïsme, qui se manifeste depuis longtemps, ces ambitions déréglées pour lesquelles tous les moyens sont bons, et tant d'autres iniquités, de nous et des principaux d'entre nous, pourraient bien, à la fin, attirer sur nos têtes les justes jugements de Dieu !
Hâtons-nous donc de les détourner par nos requêtes et nos ferventes supplications, par notre repentance et notre amendement, par notre foi et notre piété !

« O Jérusalem, si tu voulais reconnaître, au moins en ce jour qui t'est donné ; les choses qui appartiennent à ta paix ! » Amen.

(Source: Google)


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