Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



CEUX QUE TU CACHES

Le Cantique des Cantiques

SECTION I : Chapitre 1 à Chapitre 11: 7

CHAPITRE III
 
La Voix du Roi

« Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui-là qui m'aime..., et je me ferai connaître à Lui. » (Jean XIV: 21).

« 0 mon Bien-Aimé, je te compare aux coursiers des chars de Pharaon. »
(Cantiques 1: 9).

LE Roi lui-même vient maintenant encourager celle qui n'a qu'une ambition: le connaître. Et, à cause de la vie divine implantée en elle, elle reconnaît aussitôt sa voix, comme l'enfant connaît la voix de sa mère. Instinctivement, l'âme rachetée par le précieux sang de Christ répond à la voix de son Créateur.

Au début de cette marche avec le Seigneur, celui-ci ne semble parler que fort peu et rarement. C'est l'âme qui se répand vers lui. Les réponses du Seigneur sont brèves; il encourage en renouvelant ses promesses. Une constante communion n'est pas encore établie avec lui.

« Mon âme s'est attachée à toi pour te suivre », dit-elle (Ps. LXIII: 9); texte qui évoque à la pensée les paroles du Seigneur Jésus: « Le royaume des cieux est forcé et les violents s'en emparent. » (Matth. XI: 12), ou, comme l'original le suggère: « Ceux qui en ont le véhément désir le saisissent. » Ce désir ardent, pressant, véhément (1), de connaître le Seigneur, et l'abandon de soi au Saint-Esprit pour qu'il fasse son oeuvre à tout prix, voilà ce que le Bien-Aimé discerne maintenant en son Amie, et qu'il compare à la course rapide, à la docilité des superbes coursiers des chars de Pharaon. On a dit qu'il était inutile de mener une âme qui se guidait elle-même ! Lorsque la volonté humaine ne veut que ce que Dieu veut, le Saint-Esprit peut faire son oeuvre de préparation très rapidement. Ce sont les indécisions, les contestations constantes qui attristent le Seigneur, font obstacle, et empêchent l'âme de s'élever au-dessus de la région des luttes, jusqu'en celle du parfait repos.

Les Promesses du Roi

« Tes joues ont bonne grâce avec tes tresses de cheveux... Nous (2) te ferons des tresses d'or avec des ornements d'argent. » (Ch. 1: 10, 11) (3).

 Le Bien-Aimé voit encore bien des choses terrestres, et une beauté naturelle dans l'âme qui le recherche: une force tout humaine que semblent symboliser les tresses de cheveux, ce qui semble beau au point de vue humain. Et il promet que par l'oeuvre combinée du Père, du Fils, du Saint-Esprit (2), ce qui est vie terrestre, charnelle, sera remplacé par la vie divine, dont l'or est un symbole. Des tresses d'or! Ceci demande l'action du feu, une action prolongée, car il faut que l'or soit fondu pour être travaillé. Cependant, Nous le ferons, dit le Bien-Aimé. Et l'oeuvre est entreprise; elle ne peut être accomplie dans les pécheurs tombés que sur la base de la Rédemption. L'or est entremêlé d'argent. Or, l'argent symbolise la Rédemption.

On peut aussi voir dans les paroles du Bien-Aimé la promesse d'une couronne: des ornements d'or avec des points d'argent, couronne destinée à celle qui doit régner avec lui. Le mot hébreu: épouse signifie « la couronnée » (4).

Le Bien-Aimé promet à celle qui « s'est donnée sans réserve et qui se hâte vers le prix de la vocation céleste », que l'oeuvre en elle sera achevée. Unie au Seigneur glorifié, elle recevra la Vie divine; elle s'assiéra avec lui sur son trône et partagera sa gloire.

O coeur qui soupire, ton Dieu a promis de satisfaire des saintes aspirations. Repose-toi sur sa promesse royale, quoi qu'il t'arrive. Peut-être la Parole du Seigneur t'éprouvera, comme ce fut le cas pour Joseph, mais elle s'accomplira; elle s'accomplira en toi.

Tu recherches l'union avec ton Seigneur. La promesse est donc pour toi, NOUS L'ACCOMPLIRONS. « Ce qu'il a dit, ne le fera-t-il point ? Ce qu'il a déclaré, ne l'exécutera-t-il pas? » (Nombres XXIII : 19).
Et lorsque son heure sera venue, tu diras, dans un sentiment de profonde humilité:
« Une seule vie entre nous maintenant, Une seule ! La tienne, Seigneur ! »

La Table du Roi

« Tandis que le Roi était assis à sa table, mon nard exhalait son parfum. Mon Bien-Aimé est pour moi comme un sachet de myrrhe qui repose entre mes seins. » (Ch. 1: 12, 13).

La voix du Seigneur ramène le calme dans l'âme troublée, et lui rend l'assurance qu'il est dans son coeur, « assis à sa table ». Elle s'était laissée absorber par les révélations dont elle avait été l'objet, résultat immédiat de son admission dans les appartements royaux, et « les fils de sa mère » ne lui avaient point ménagé leurs blâmes. jugements, condamnation, bruit des langues, lui avaient fait craindre d'avoir fait fausse route; et dans l'agonie de son âme elle s'était tournée vers Lui. La laisserait-il errer ? Sa faiblesse même est sa sûreté, car elle le sait bien : elle ne peut compter que sur lui pour marcher sur le chemin, où, même les insensés, ne peuvent s'égarer s'il est avec eux. » (Esaïe XXXV : 8).

En réponse à sa prière, le Bien-Aimé lui rappelle la promesse dont elle a été l'objet: n'a-t-il pas promis de la conduire? Il lui rappelle sa Présence, et elle se réfugie en sa fidélité loin du tumulte extérieur : elle connaît alors des moments de communion avec le Seigneur. « S'il donne le repos qui pourrait le troubler? » (Job XXXIV: 29, A. V.). Durant ces instants de communion bénie, son nard (l'emblème de l'humilité; une grâce que, seule, la Présence divine dans le coeur rend possible), son nard répandait son parfum.

« Si quelqu'un... m'ouvre la porte, j'entrerai chez lui,
je souperai avec lui, et lui avec moi... » (Apoc. IlI: 20).

Là, à sa table, le Bien-Aimé lui ouvre son coeur, comme il le fit pour les disciples qui le suivaient à la veille de la Crucifixion (Jean XVI : 4). « je ne vous ai pas dit ces choses au commencement. » Que d'enseignements à lui donner encore ! Mais au début il ne pouvait que lui dire: Suis-moi ! pour l'attirer hors du cercle des intérêts et des occupations terrestres; préparation nécessaire avant qu'il puisse montrer le chemin où l'âme apprendra à le connaître toujours plus, toujours mieux. Maintenant, il lui dévoile que le chemin est un chemin de souffrance, de sacrifice. jusque-là, elle avait eu des visions de Christ et de sa gloire; et elle lui avait dit: « Attire-moi, et nous courrons après toi. » Maintenant, il lui montre la croix. Veut-elle le suivre jusque-là ? Il semble qu'il lui demande comme aux disciples: « Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire, et être baptisés du baptême dont je dois être baptisé ? » (Marc X: 38). Que va-t-elle répondre ?

- En vérité, répondre à l'appel du Seigneur, avoir la céleste vision du Seigneur glorifié, renoncer aux dons pour avoir l'Auteur des dons, tout cela est bien quelque chose. Mais se tourner délibérément vers Jérusalem après avoir vu partiellement ce que suivre Christ implique, c'est tout autre chose.

Il faut cependant choisir, et choisir si résolument, si définitivement, que la question ne se pose plus jamais à nouveau, en quelque situation qu'on puisse se trouver par la suite. Il faut comme brûler les ponts derrière soi, afin que la seule idée de retraite ne puisse même pas aborder l'esprit. L'amour du Bien-Aimé, c'est la coupe d'amertume qu'il faut boire: « Mon Bien-Aimé est pour moi un sachet de myrrhe. » Il lui faut connaître le Seigneur crucifié avant que de connaître le Seigneur glorifié. Et elle prouve sa vocation céleste, et qu'elle a l'esprit de l'Épouse, en ne demandant pas un autre lot que celui qui échut au Seigneur. Elle le suivra coûte que coûte, et elle presse sur son sein le sachet de myrrhe, en disant: « Mon Bien-Aimé est pour moi un sachet de myrrhe ... ! comme une grappe de cyprès dans les vignes d'Engueddi. » (Ch. 1: 14, A. V.).

La myrrhe, essence très précieuse et d'un grand prix, très amère au goût, obtenue par une incision faite dans l'arbre. Le cyprès, l'arbre des cimetières en Orient, est l'emblème de la mort !

O âme, que vas-tu répondre au Roi? À celui dont les mains furent percées ? Pourrais-tu lui dire autre chose que: « je ne te quitterai point. » (II Rois II: 6). « Mon coeur est disposé ô Dieu; mon coeur est disposé. » (Psaume LVII: 8).

Vois, Ma Bien-aimée, Ma bouche et Mes yeux sont beaux;
Mon coeur, une flamme ardente, Ma main c'est la Grâce,
Considère la rapidité de Mes pas, et suis-Moi.
Car avec Moi tu seras méprisée, martyrisée,
Trahie par l'envie, tentée dans les déserts.
 
L'amour te blessera, et ta persévérance: une immolation,
Cependant tu m'aimeras malgré tout.
Une flèche te transpercera l'âme, et Ma vie désormais
Sera celle qui t'animera, qui te fera agir.
Alors, comme un Vainqueur, descendue de la Croix,
Tu t'éveilleras, et sous le souffle de mon Amour tout-puissant,
Tu seras élevé avec moi, jusqu'au ciel.

(Mechthild of Hellfds, 1277.)

 


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CHAPITRE IV
La Salle du Festin

Ce que dit le Roi

« Le Maître demande: Où est la chambre d'hôte où Je mangerai ... ! avec mes disciples? » (Marc XIV: 14).

« Que tu es belle, ma bien-aimée... Tes yeux sont des colombes. »
(Ch. 1: 15).

 LE Bien-Aimé voit dans le regard de celle qui s'est complètement donnée à Lui, le sceau de l'Esprit éternel, l'Esprit qui se posa sur Lui aux jours de son pèlerinage terrestre et par lequel Il s'est offert à Dieu en sacrifice, devenant obéissant jusqu'à la mort, la mort de la Croix.

Sous l'action de ce même Esprit, l'âme rachetée a choisi Christ et sa Croix, quoi que cela doive lui coûter; aussi le Bien-Aimé s'écrie: « Tu es belle, mon amie, tes yeux sont des colombes. »

La Réponse de l'amie

« QUE Tu es beau mon Bien-Aimé, que tu es agréable! NOTRE couche est de verdure, les poutres de NOTRE maison sont des cèdres, NOS lambris des cyprès. Je (5) suis un lis des vallées. » (Ch. I: 16, 17, et II: 1).

S'oubliant complètement, l'âme fait aussitôt remonter toute louange à Celui qu'elle aime. Car, elle sait que rien n'est aimable en elle, que par lui, et parce qu'il a fait sa demeure en elle. C'est sous l'action de sa Grâce qu'elle a désiré le connaître, et qu'elle a pu ployer sa volonté à ne plus vouloir que ce qu'il veut. « Ton peuple est un peuple de franche volonté au jour de (ta) puissance. » (Ps. CX: 3, A. V.). Tout est grâce !

Toujours plus unie au Bien-Aimé et le connaissant toujours davantage, elle dit maintenant: « Notre maison.... nos lambris. » Toi et moi! « Toutes choses sont à vous... et vous êtes à Christ, et Christ est à Dieu. » (I Cor. III: 21, 23). Son allusion au cyprès, - l'arbre des cimetières, - montre qu'elle a compris, peut-être de façon encore assez obscure, que l'union à la vie de Christ est basée sur la communion avec lui en sa mort. La mort et la vie sont réunies dans l'enseignement des Écritures; la mort à la vie adamique tombée sous le coup de la malédiction, puis la vie de résurrection, la vie nouvelle. Ce double principe se trouve dans toute l'Écriture où il est exposé parfois en un langage très clair, parfois sous un langage figuré.

« Tu es beau, mon Bien-Aimé.... mais moi je ne suis que le lis clés vallées; une humble fleur qui ne mérite pas ton attention. »

La Réponse du Roi; son estimation

« Comme le lis parmi les épines, telle est ma Bien-Aimée parmi les jeunes filles... » (Ch. II : 2).

« Si tu es un lis seulement, dit le Bien-Aimé, tu es à mes yeux un lis parmi les épines. » Il voit que la vie divine, SA VIE, croit en celle qui l'aime et porte des fruits: l'humilité et la douceur; alors que tant d'autres rachetés continuent de vivre de la vie épineuse de la terre. La vie terrestre ne peut produire que chardons et épines et sa fin est d'être brûlée (Hébr. VI : 8). Au milieu des épines, celle qui vit de sa Vie à lui est comme un lis.

L'Âme dit son estimation du Bien-Aimé

« Comme le pommier au milieu des arbres de *la forêt, ainsi est mon Bien-Aimé parmi les fils... Je me suis assise sous son ombrage, son fruit a été doux à mon palais. » (Chap. il: 3).

Elle le compare à un arbre portant du fruit. À son immense joie, elle a trouvé en lui tout ce dont elle avait besoin. Elle a appris à dire: notre, nous. Elle a fait la douce expérience que toutes choses sont à elle, en Christ, et qu'il est « tout en tout » pour elle.

Autrefois, elle disait: « je suis de Paul, ou je suis d'Apollos », elle glorifiait des hommes. Mais maintenant elle a perdu de vue « LES FILS » en contemplant la gloire du PREMIER-NÉ D'ENTRE LES MORTS. Elle a trouvé en lui un frais ombrage pendant la chaleur du jour, un refuge pendant la tempête. Seul, il répond parfaitement à son attente, et le fruit qu'il donne est doux à son palais.

La Salle du Festin

« Il m'a conduite dans la salle du festin, et l'étendard qu'il lève sur moi est Amour. » (Ch. II: 4).

Et tandis que le Bien-Aimé l'absorbe toute, alors qu'il est devenu son Tout, il la conduit dans la salle du festin. Là, Il lui donne une extraordinaire révélation de son amour et comme un avant-goût de l'union qu'elle recherche.

La révélation spirituelle de Christ dans le coeur est amour. Maintenant, « il plaît à Dieu de révéler son Fils en elle ». (Gal. I : 16). Elle en avait déjà eu comme une vision lorsqu'Il l'avait conduite à sa table. Maintenant qu'il lui a été révélé, elle comprend que, même s'il la conduit à la croix, ce sera encore sous « la bannière de l'amour ».

L'âme ne pourrait pas supporter le parfait exaucement de ses prières. Elle recherche instamment l'union avec le Seigneur ressuscité, sans comprendre ce que cela implique pour des pécheurs rachetés, et qu'elle a besoin d'une préparation et d'être fortifiée, avant de le pouvoir endurer. « Ranime-moi, fortifie-moi, car je suis malade d'amour », s'écrie-t-elle dans la salle du festin. Lorsque Jean eut une révélation de Christ et de sa gloire, « il tomba à ses pieds comme mort. » (Apoc. I: 17).

L'âme réclame du secours. Car la réponse qui lui est accordée dépasse ses forces. Puis, elle se souvient que le Bien-Aimé la soutient tandis qu'il se révèle à elle. Ceci n'est-il pas suffisant: « Les bras éternels la soutiennent. » (Deut. XXXIII : 27). « Sa main gauche est sous ma tête, et sa droite m'embrasse. » (Ch. II: 6).

La Parole du Roi

« Je vous adjure, ô filles de Jérusalem, de ne point réveiller l'amour jusqu'à ce qu'elle (6) le veuille. » (Ch. II: 7).

L'âme demeure maintenant en son Bien-Aimé: elle est entrée en son repos.

Les filles de Jérusalem peuvent être l'image d'autres chrétiens, véritables enfants de la Jérusalem céleste (Galates IV : 26); ou bien quelques docteurs renommés qui ont la réputation de vivre et cependant sont morts. Qu'il s'agisse des uns ou des autres, il y a là un groupe de personnes très préoccupées de l'âme qui veut suivre le Seigneur jusqu'au bout. Ils ne se rendent pas compte qu'elle est absolument sous sa garde. Lui-même entoure et garde jalousement ceux qu'il a rachetés par son Sang.

Et il voit que les « filles de Jérusalem » sur le point de s'interposer, vont essayer de « réveiller » cette âme, de l'entraîner à quelque activité, « de la remettre d'aplomb », songent-elles sans doute, alors que son Bien-Aimé veut qu'elle se repose.

Depuis qu'elle lui a dit: « Attire-moi, nous courrons après toi, le Maître a mis à l'épreuve le don qu'elle a fait d'elle-même et lui a montré les conditions de l'union avec lui. Il a eu les preuves de sa détermination à le suivre et à le connaître. Il y a maintenant en elle une volonté très arrêtée qui va permettre au Seigneur de lui faire faire des expériences plus profondes, de la conduire vers de plus grandes épreuves, sans les délais qu'imposent les raisonnements, la rébellion, les hésitations.

Mais il la conduira doucement. Il lui faut présentement un temps de repos. « Le Seigneur sait de quoi nous sommes faits, il se souvient que nous ne sommes que poudre. » (Psaume CIII : 14). Se reposant sur sa fidélité, dans la parfaite assurance qu'il habite maintenant dans son coeur (Col. II: 2), elle sera fortifiée lorsqu'il voudra, en son propre temps, lui faire entendre sa voix. Alors, elle se lèvera pour le suivre, « afin d'être remplie de toute la plénitude de Dieu ».

Le Bien-Aimé le fait comprendre aux personnes inquiètes de son entourage, et il leur intime de façon très solennelle de ne point troubler sa paix. C'est comme s'il disait à l'âme qui se repose en lui et aux « filles de Jérusalem » :
« L'Éternel est dans le temple de sa sainteté. Que toute la terre se taise en sa Présence. »
« Dieu est au milieu d'elle, elle ne sera point ébranlée. » (Psaume XLVI: 6).

0 Filles de Jérusalem, n'éveillez pas, ne réveillez pas l'amour, jusqu'à ce qu'elle le veuille.


Table des matières

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(1) Voir Appendice, note B.
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(2) « La Trinité est ici impliquée par le Saint-Esprit, que l'écrivain sacré y ait ou non pensé. » (Fausset).
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(3) Je traduis ce texte d'après la version anglaise dont l'auteur s'est servie.
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(4) Fausset.
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(5) Ce verset est souvent attribué au Bien-aimé: Il se nommerait le lis des vallées. La division établie dans la VERSION RÉVISÉE ne permet pas cette interprétation. Les paroles s'accordent avec la réponse de l'âme. Elle parle d'elle-même comme de quelque chose de très humble et de très bas qui cependant est agréable, et contraste avec le pommier, symbole du Bien-aimé (Fausset).
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(6) La Version révisée anglaise emploie le pronom neutre: it; la Version autorisée: il; la Version des Septante: elle; trois versions d'un même mot. Il semble cependant qu'il s'agisse bien plutôt de l'âme dont le repos est menacé que de Celui dont l'Amour est immuable, éternel.

 

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