CEUX QUE TU CACHES
Le Cantique des
Cantiques
SECTION III: Ch. IV à Ch. V : 1
CHAPITRE IX
La Vie
céleste
« Il nous
a ressuscités ensemble et nous a
fait asseoir ensemble dans les lieux
célestes en Jésus-Christ.
»
(Eph. II: 8).
« Que tu
es belle, mon amie, que tu es belle.
»
(Cantique IV : 1).
|
SE reposant en lui dans les lieux
célestes, la Bien-Aimée écoute
le Bien-Aimé qui lui ouvre son coeur. Il
peut le faire maintenant, sans avoir à
craindre qu'elle s'attribue à
elle-même quelque louange que ce
soit.
Dans le désert, elle a
été amenée à s'abaisser
elle-même; maintenant, unie au
Bien-Aimé dans les lieux célestes,
elle marche humblement devant son Dieu:. plus
sensitive à tout attouchement de
péché, plus droite pour le confesser,
Plus prompte à recourir à «
l'aspersion de sang sur le propitiatoire »,
pour maintenir une communion ininterrompue avec
Dieu.
Dans la période de repos qui a
suivi les luttes et les souffrances du
désert, elle a aussi appris à
demeurer en silence devant le Seigneur. Autrefois,
aux premiers jours de son ardente recherche,
c'était surtout elle qui parlait. Lui,
parlait rarement et
brièvement. Elle aurait aussitôt
publié la chose, et le Seigneur le savait;
aussi ne disait-il que ce dont elle avait
absolument besoin.
D'ailleurs, il pouvait à peine se
faire entendre. Aussitôt en sa
Présence, elle répandait son coeur
devant Lui, puis elle s'en allait sans attendre
qu'il eût répondu; en tout cas, avant
qu'il eût fait connaître sa
pensée.
« Mon âme, attends-toi
à Dieu seul, s'écrie le Psalmiste:
car mon attente est en lui. »
(Psaume LXII: 5). Telle est
maintenant l'attitude de la Bien-Aimée
cachée en lui. Dans un sentiment de profonde
révérence, avec un saint tremblement,
tout son être est silencieux en sa
Présence.
Il parle dans le grand silence du
sanctuaire intérieur de l'âme.
Écoutons avec elle « Celui qui
ressuscite les morts, et appelle les choses qui ne
sont pas comme si elles étaient »
(Rom. IV : 17). Apprenons avec elle
comment devenir participant de la nature divine,
par les promesses
(II Pierre 1: 4).
Le Bien-Aimé lui dit: « Tu
es belle. »; l'âme répond dans
une humble foi: « Qu'il me soit fait selon ta
parole. »
(Luc 1: 38), et sa beauté,
c'est Lui. Elle se repose sur sa Parole, sachant
que celle-ci aura son accomplissement. Elle ne
regarde plus à elle-même, car il est
fidèle et sa parole suffit. Il est
l'Éternel : « je suis », lequel
dit, et la chose existe. Lorsque le monde fut.
créé, il parla et la chose parut.
« Dieu dit: Que la lumière soit ! et la
lumière fut! »
(Genèse 1: 6, 7).
Telle est « l'assurance de la foi
», celle qui obtient les promesses. Que la
chose soit, dit-il, et nous répondons :
« Amen. » « Autant il y a de
promesses de Dieu, elles sont oui et amen en lui
», afin qu'il soit glorifié en nous et
par nous
(II Cor. I : 20).
« Tu es belle, mon amie. » Le
Seigneur décrit ici les
caractéristiques de la vie nouvelle qu'il
lui communique. Non pas belle en elle-même,
mais en lui, car elle est « une nouvelle
créature en Christ-Jésus » ;
toutefois, elle est encore loin de la perfection du
Modèle. Elle continue de croître,
acquérant de jour en jour plus de
connaissance et une plus grande ressemblance avec
Lui
(Col. IlI: 10, C. H.).
La vie nouvelle doit se
développer en celui qui est le Chef, savoir
Christ (croître en Lui, c'est croître
jusqu'en la mesure de Son développement)
(Ephés. IV: 15, C.
H.).
Le Seigneur donne maintenant à
l'âme rachetée comme le plan du
développement qu'il va accomplir en elle. En
Lui, les promesses sont oui. Ce qui lui revient,
c'est de s'empresser de dire: Amen, afin qu'au jour
de son Avènement, « elle soit
trouvée accomplie, parfaite, et qu'il ne lui
manque rien »
(Jacques I: 4).
La nouvelle Création en
Christ
I
« Tes
yeux sont comme des colombes
derrière ton voile.
»
(Ch. IV: 1).
|
Lorsque le Seigneur fut baptisé
dans le Jourdain, le Saint-Esprit apparut sous la
forme d'une colombe et se posa sur lui. Le
Bien-Aimé contemple en elle le même
Esprit. Il la voit comme un temple du
Saint-Esprit.
La nouvelle créature est aussi
une colombe pour le Seigneur, parce qu'il n'y a
plus en elle la susceptibilité et l'esprit
rancunier de l'ancienne vie. Elle prie pour ceux
qui lui font du mal, et dans sa faiblesse, se
réfugie dans l'anfractuosité du
Rocher
(Jérémie XLVIII: 28).
Au temps de sa captivité, elle demeurait
dans les étables, mais maintenant elle
apparaît au Bien-Aimé comme ayant des
ailes couvertes d'argent et d'or
(Ps. LXVIII: 14).
II
« Tes
cheveux sont comme un troupeau de
chèvres suspendues aux montagnes de
Galaad. »
(Ch. IV: 1).
|
Les poils des chèvres en Orient
ressemblent à de la soie.
Les longs cheveux des Nazaréens
(*)
étaient le signe qu'ils étaient mis
à part pour Dieu
(Juges XVI : 17). La
séparation de Samson était le secret
de sa force. Lorsque ses cheveux furent
coupés, il devint aussi faible qu'un autre
homme.
Il en va de même dans la vie de
l'âme rachetée. La puissance du
Seigneur agit en elle aussi longtemps qu'elle
demeure en Lui, séparée du monde,
uniquement occupée à faire sa
volonté.
III
« Tes
dents sont comme un troupeau de brebis
tondues qui remontent de l'abreuvoir, et
qui sont toutes deux à deux.
»
(Ch. IV: 2).
|
Un ancien auteur a suggéré qu'il
faut voir ici une image de la pensée, des
facultés intellectuelles, lesquelles
reçoivent et préparent ce qui leur
est communiqué, comme les dents
reçoivent et préparent la nourriture
du corps pour l'assimilation. Les dents sont
comparées à des brebis
récemment lavées et tondues. Bien
qu'il y ait ici une allusion évidente
à la blancheur des brebis, il est certain
que le Bien-Aimé ne veut pas mettre l'accent
sur la seule beauté naturelle.
Les sacrificateurs ne devaient pas
entrer à l'intérieur du voile pour y
faire leur service avec des vêtements de
laine. La laine suggère la vie animale,
terrestre; mais le fin lin est le symbole des
justices des saints: « La justice de Dieu par
la foi en Jésus-Christ en tous ceux et sur
tous ceux qui croient. »
(Rom. III: 22, v. A.).
Les brebis, débarrassées
de la laine qui change leurs dimensions et leurs
poids, et leur donne une apparence tout autre, sont
une image frappante de la pensée
débarrassée de la sagesse terrestre,
laquelle ne peut ni comprendre Dieu, ni le
connaître, sagesse destinée à
la destruction
(I Cor. II : 6, C. H.).
Les dents étant prises comme
image des facultés intellectuelles, ne
pouvons-nous voir ici ce qui est si clairement
enseigné dans le Nouveau Testament par
l'apôtre Paul: la pensée
renouvelée, purifiée par
l'identification avec Christ en sa mort, puis
vivifiée par le Saint-Esprit afin de porter
un fruit abondant
(1).
IV
« Tes
lèvres sont comme un fil
d'écarlate, ton langage est
aimable. »
(Cant. IV: 3).
|
Lorsque les lèvres ont été
purifiées par l'écarlate - le
précieux sang de Christ - par le charbon
ardent pris sur l'autel du Calvaire, c'est le
Bien-Aimé qui crée le fruit des
lèvres
(Ésaïe LVII : 19). Alors,
le langage est aimable, et propre à
l'édification
(Eph. IV : 29). Et l'âme unie
au Bien-Aimé, et qui vit dans sa communion,
en sa présence, sent instinctivement que
toute plaisanterie est déplacée.
« Soyez remplis de l'Esprit, dit
l'Apôtre, vous entretenant l'un l'autre par
des psaumes, des hymnes, des cantiques spirituels.
»
(Eph. V : 18, C. H.) -
V
« Tes
tempes (1) sont comme une
moitié de grenade sous ton voile.
»
(Ch. IV : 3).
|
La grenade coupée par la moitié
laisse voir une multitude de graines rouges,
transparentes, qui ressemblent à du cristal;
image d'un coeur purifié, d'un esprit doux
et paisible qui sont d'un grand prix devant Dieu.
Le front, les traits, portent le sceau de la
modestie, ce qui attire la louange de
l'Époux. Elle est représentée
comme voilée, parce que, cachée en
son Seigneur ressuscité, elle demeure avec
lui dans les lieux célestes
(2).
VI
« Ton
cou est comme la tour de David bâtie
pour servir d'arsenal, à laquelle
pendent mille boucliers. »
(Ch. IV : 4).
|
Comme la femme malade qui était
courbée et que le Seigneur guérit,
ainsi l'âme était autrefois
courbée et ne pouvait se redresser
(Luc XIII : 11, 13). Mais le Seigneur
glorifié a brisé les barres de son
joug
(Lév. XXVI : 13), et il
compare son cou à une
tour. Ce n'est pas qu'elle marche « le cou
tendu, ou que son attitude soit orgueilleuse
(Esaïe III : 16).
Toujours malléable, toujours
docile entre les mains du Seigneur, elle ne
ressemble en rien au portrait que fait le
prophète au chapitre
XLVIII, verset 4: « Tu es
endurcie, ton cou est une barre de fer et tu as un
front d'airain. »
Son cou est comparé à la
tour de David, l'arsenal aux mille boucliers. Car
par son union avec le Seigneur « puissant dans
les combats », par sa droiture, par sa
constance, sa course sans déviation, elle
est invincible, puisque son bouclier c'est Dieu
lui-même. Elle est donc prête pour la
guerre contre les puissances des
ténèbres, dont les assauts deviennent
de plus en plus terribles à mesure qu'elle
progresse dans la vie céleste.
VII
« Tes
seins sont comme deux faons jumeaux... au
milieu des lis. »
(Ch. IV: 5).
|
Les faons sont les petits du daim. Les seins
comparés aux faons peuvent indiquer la
capacité de l'âme rachetée pour
recevoir et transmettre aux autres la vie divine.
Cette capacité est encore minime; à
peine supérieure à ce dont elle a
besoin pour elle-même et pour son
développement.
« Celui qui ne se nourrit que de
lait n'a pas l'expérience de la parole de la
justice, car il est encore un enfant. »
(Hébr. V: 13). « Vous
n'êtes point à l'étroit
au-dedans de nous. Rendez-nous la pareille....
élargissez aussi votre coeur », demande
l'Apôtre
(Il Cor. VI: 12).
Le Seigneur ressuscité parle
à l'âme rachetée par
métaphores. Il vient
d'énumérer les
caractéristiques de la nouvelle
création, caractéristiques que nous
trouvons aussi indiquées dans les
épîtres de Paul:
L'âme est le temple du
Saint-Esprit, créée à nouveau
en Christ, édifiée avec tous les
saints, « pour être une habitation de
Dieu par la présence de son Esprit »
(Eph. II: 22). C'est pourquoi les
yeux sont décrits sous l'image de
colombes.
- Elle est fortifiée par
l'Esprit, ce qui lui permet d'avancer
dans les lieux
élevés, - les lieux célestes,
- comme les chèvres sur les monts de
Galaad.
- Elle est renouvelée dans la
connaissance (image des dents comparées
à des brebis tondues). L'âme
rachetée a mis de côté la
sagesse de ce monde pour être remplie de la
connaissance de la volonté de Dieu:
connaissance spirituelle en contraste avec celle
qui est naturelle, terrestre. Les lèvres
sont données à Dieu: aussi le langage
est selon que l'Esprit pousse à parler.
Purifiées dans le Sang de Christ, elles sont
comparées à l'écarlate, et
leur langage est aimable.
L'humilité du coeur, si belle aux
yeux de Dieu, a mis son sceau sur les tempes
voilées de modestie, ce qui est
suggéré par les moitiés de
grenade; la persévérance dans la foi
est représentée par le cou semblable
à une tour; les seins comparés
à deux faons jumeaux disent la
capacité de l'âme pour recevoir et
transmettre la Vie aux autres, pour leur
communiquer de Sa divine plénitude.
« Si quelqu'un est en Christ, il
est une nouvelle créature, les choses
vieilles sont passées, voici toutes choses
sont devenues nouvelles. »
(II Cor. V: 17).
.
CHAPITRE X
La Vie de
Résurrection
Ce que dit le Roi
« Nous
QUI VIVONS, NOUS SOMMES SANS CESSE
LIVRÉS À LA MORT..., AFIN
QUE LA VIE DE JÉSUS PUISSE AUSSI
ÊTRE MANIFESTÉE DANS NOTRE
CORPS MORTEL. »
(Il Cor. IV: 11).
« Avant
que le jour fraîchisse et que les
ombres fuient, je m'en irai à la
montagne de la myrrhe et à la
colline de l'encens
(3). »
(Cant. IV: 6).
|
UNIE au Seigneur dans les lieux
célestes, l'âme est tentée de
supposer que toutes « les ombres ont fui
», et que son chemin sera désormais
celui de la parfaite lumière.
Du côté de Dieu, ceci est
exact. Rien ne peut s'élever entre Dieu et
elle aussi longtemps qu'elle marche dans la
lumière. « Il est lumière, et le
sang de Jésus-Christ, son Fils, la purifie
de tout péché. »
Mais si l'être intérieur
émerge dans la radieuse lumière du
matin de la résurrection,
l'extérieur, l'enveloppe terrestre, est
encore ici-bas, où il suit le même
chemin que suivit l'Homme de douleurs. À
mesure que l'âme découvre davantage du
mystère d'iniquité, et de l'infamie
du péché contre un Dieu d'amour, les
ombres s'épaississent. Et elles continuent
d'augmenter jusqu'au soir, jusqu'à
l'Avènement du Seigneur. « Sur le soir,
il y aura de la lumière. »
(Zacharie XIV : 7).
En quelques brèves paroles, le
Bien-Aimé vient de montrer à
l'âme rachetée qu'elle doit avoir une
connaissance plus approfondie de sa croix, ce qui
ne lui est possible que dans la puissance de sa
résurrection.
Il est significatif que ces paroles
suivent immédiatement la description de la
nouvelle création. C'est comme s'il voulait
lui rappeler :
1° Que la manifestation de la vie
divine est conditionnée par la communion
à sa mort: « Sans cesse livrés
à la mort pour l'amour de Jésus afin
que la vie de Jésus soit aussi
manifestée en ce corps mortel.
»
2° Que dans cette vie d'union avec
son Seigneur ressuscité, l'âme doit
quand même aller à « l'endroit
nommé Calvaire », et que c'est
uniquement sur ce. terrain-là qu'elle peut
s'approcher de Dieu.
3° Qu'il y a - aussi longtemps que
dure le Jour de la Grâce et jusqu'à
son Avènement, - une source vive au Calvaire
pour la purification du péché et de
la souillure.
Et, dans les lieux célestes, il
dit à Sa Bien-Aimée: « je m'en
irai à la colline de l'encens. » Il est
toujours l'Aimant. Où il veut attirer
l'âme, là, il va d'abord. Et, au temps
voulu, il lui révélera toute sa
pensée. Il est nécessaire qu'elle
comprenne ce que le Calvaire a été
pour Lui, afin qu'elle puisse [selon sa mesure]
achever de souffrir les afflictions de Christ pour
son Corps, l'Église, et être rendue
conforme à l'image de l'Agneau.
O mystère des mystères !
Le Calvaire, le ténébreux Calvaire !
Les souffrances de Christ, la gloire dont elles
doivent être suivies! Choses sur lesquelles
se penchent les anges, « et où ils
désirent de voir jusqu'au fond »
(I Pierre I : 11, 12), Et cependant,
de pauvres créatures misérables,
pécheresses, rejettent l'Agneau! celui qui
est adoré dans le ciel. Dans
l'éternité seulement,
purifiés, affranchis des limitations d'un
corps fait de poussière, les rachetés
d'entre les hommes comprendront toute la
signification de la Croix d'infamie, et
prosternés dans l'adoration, chanteront le
cantique :
« Digne est l'Agneau... Car tu as
été immolé. »
(Apoc. V : 9).
La Vision dans les lieux
célestes
I
« Tu es
toute belle, mon amour... Viens avec moi,
mon Épouse. Vois du sommet... ces
repaires de lions. » (Chap. IV : 7,
8).
|
Pour la première fois, le
Bien-Aimé nomme l'âme rachetée
son Épouse, comme pour lui donner une plus
vive assurance de son union avec lui.
Quand il désire qu'elle oublie ce
qui est derrière elle et s'avance pour
saisir la céleste vocation de Dieu en
Jésus-Christ, il lui dit: « Sors.
» Mais maintenant qu'elle lui est unie, il
peut dire: « Viens avec moi, regarde du
sommet. » Il désire qu'elle voie par
ses yeux à lui, et de la manière
qu'il le voit, l'endroit où Il l'a conduite,
afin qu'elle puisse triompher en sa
victoire.
Depuis le moment qu'elle a dit: «
je me lèverai », elle a
été si préoccupée de
lui qu'elle s'est complètement
oubliée elle-même; elle n'a même
plus pensé à ses progrès
spirituels.
Après le douloureux chemin dans
la vallée obscure où elle craignait
de l'avoir contristé au delà de tout
remède, elle s'était uniquement
occupée de le retrouver. Et depuis, elle ne
s'était plus souciée ni des vignes ni
des renards; mais de tout son coeur, elle avait
recherché la volonté de Dieu pour la
faire, cherchant à marcher sur les traces de
son Seigneur.
Ses amis avaient glorifié Dieu
à cause d'elle, et avaient discerné
qu'elle était conduite à la suite du
Roi et dans son triomphe. Mais elle n'avait rien
dit d'elle-même, elle ignorait que sa figure
était comme illuminée (shone) et
reflétait la gloire du Seigneur. Le
Bien-Aimé avait parlé à son
coeur, et lui avait fait comprendre bien des choses
concernant la vie d'union avec Lui. Aussi, quand il
l'invite à regarder depuis le sommet, elle
s'éveille joyeuse à la vision qui
s'étend sous ses yeux:
Le Bien-Aimé convie ceux qui sont
cachés en lui à regarder du haut des
sommets: celui d'Amana, - mot signifiant:
intégrité et
vérité, - celui de Sénir, -
cotte de maille, - et l'Hermon, - destruction. Dans
l'intégrité et la
vérité, revêtue de l'armure de
Dieu, cachée en Celui qui a
été manifesté pour
détruire les oeuvres du diable, elle
comprend maintenant que le Vainqueur du Calvaire
demeure bien au-dessus des principautés et
des puissances
(Éphésiens 1: 21, A.
v.), qu'il les a vaincues, les exposant à
l'ignominie.
Les repaires de lions sont fort
au-dessous d'elle, sous ses pieds. En Lui, elle
peut - fouler aux pieds le lionceau et le dragon
(Psaume XCI: 13). Et le Dieu de Paix
écrase Satan sous ses pieds, à mesure
qu'elle apprend à vaincre par le sang de
l'Agneau
(Romains XVI: 20 et
Apoc. XII: 11).
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