Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



CEUX QUE TU CACHES

Le Cantique des Cantiques

SECTION III: Ch. IV à Ch. V : 1

CHAPITRE IX
 
La Vie céleste

« Il nous a ressuscités ensemble et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en Jésus-Christ. » (Eph. II: 8).

« Que tu es belle, mon amie, que tu es belle. »
(Cantique IV : 1).

SE reposant en lui dans les lieux célestes, la Bien-Aimée écoute le Bien-Aimé qui lui ouvre son coeur. Il peut le faire maintenant, sans avoir à craindre qu'elle s'attribue à elle-même quelque louange que ce soit.

Dans le désert, elle a été amenée à s'abaisser elle-même; maintenant, unie au Bien-Aimé dans les lieux célestes, elle marche humblement devant son Dieu:. plus sensitive à tout attouchement de péché, plus droite pour le confesser, Plus prompte à recourir à « l'aspersion de sang sur le propitiatoire », pour maintenir une communion ininterrompue avec Dieu.

Dans la période de repos qui a suivi les luttes et les souffrances du désert, elle a aussi appris à demeurer en silence devant le Seigneur. Autrefois, aux premiers jours de son ardente recherche, c'était surtout elle qui parlait. Lui, parlait rarement et brièvement. Elle aurait aussitôt publié la chose, et le Seigneur le savait; aussi ne disait-il que ce dont elle avait absolument besoin.
D'ailleurs, il pouvait à peine se faire entendre. Aussitôt en sa Présence, elle répandait son coeur devant Lui, puis elle s'en allait sans attendre qu'il eût répondu; en tout cas, avant qu'il eût fait connaître sa pensée.

« Mon âme, attends-toi à Dieu seul, s'écrie le Psalmiste: car mon attente est en lui. » (Psaume LXII: 5). Telle est maintenant l'attitude de la Bien-Aimée cachée en lui. Dans un sentiment de profonde révérence, avec un saint tremblement, tout son être est silencieux en sa Présence.

Il parle dans le grand silence du sanctuaire intérieur de l'âme. Écoutons avec elle « Celui qui ressuscite les morts, et appelle les choses qui ne sont pas comme si elles étaient » (Rom. IV : 17). Apprenons avec elle comment devenir participant de la nature divine, par les promesses (II Pierre 1: 4).

Le Bien-Aimé lui dit: « Tu es belle. »; l'âme répond dans une humble foi: « Qu'il me soit fait selon ta parole. » (Luc 1: 38), et sa beauté, c'est Lui. Elle se repose sur sa Parole, sachant que celle-ci aura son accomplissement. Elle ne regarde plus à elle-même, car il est fidèle et sa parole suffit. Il est l'Éternel : « je suis », lequel dit, et la chose existe. Lorsque le monde fut. créé, il parla et la chose parut. « Dieu dit: Que la lumière soit ! et la lumière fut! » (Genèse 1: 6, 7).

Telle est « l'assurance de la foi », celle qui obtient les promesses. Que la chose soit, dit-il, et nous répondons : « Amen. » « Autant il y a de promesses de Dieu, elles sont oui et amen en lui », afin qu'il soit glorifié en nous et par nous (II Cor. I : 20).

« Tu es belle, mon amie. » Le Seigneur décrit ici les caractéristiques de la vie nouvelle qu'il lui communique. Non pas belle en elle-même, mais en lui, car elle est « une nouvelle créature en Christ-Jésus » ; toutefois, elle est encore loin de la perfection du Modèle. Elle continue de croître, acquérant de jour en jour plus de connaissance et une plus grande ressemblance avec Lui (Col. IlI: 10, C. H.).

La vie nouvelle doit se développer en celui qui est le Chef, savoir Christ (croître en Lui, c'est croître jusqu'en la mesure de Son développement) (Ephés. IV: 15, C. H.).



Le Seigneur donne maintenant à l'âme rachetée comme le plan du développement qu'il va accomplir en elle. En Lui, les promesses sont oui. Ce qui lui revient, c'est de s'empresser de dire: Amen, afin qu'au jour de son Avènement, « elle soit trouvée accomplie, parfaite, et qu'il ne lui manque rien » (Jacques I: 4).

La nouvelle Création en Christ

I
« Tes yeux sont comme des colombes derrière ton voile. »
(Ch. IV: 1).

 Lorsque le Seigneur fut baptisé dans le Jourdain, le Saint-Esprit apparut sous la forme d'une colombe et se posa sur lui. Le Bien-Aimé contemple en elle le même Esprit. Il la voit comme un temple du Saint-Esprit.

La nouvelle créature est aussi une colombe pour le Seigneur, parce qu'il n'y a plus en elle la susceptibilité et l'esprit rancunier de l'ancienne vie. Elle prie pour ceux qui lui font du mal, et dans sa faiblesse, se réfugie dans l'anfractuosité du Rocher (Jérémie XLVIII: 28). Au temps de sa captivité, elle demeurait dans les étables, mais maintenant elle apparaît au Bien-Aimé comme ayant des ailes couvertes d'argent et d'or (Ps. LXVIII: 14).

II
« Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres suspendues aux montagnes de Galaad. »
(Ch. IV: 1).

Les poils des chèvres en Orient ressemblent à de la soie.
Les longs cheveux des Nazaréens (*) étaient le signe qu'ils étaient mis à part pour Dieu (Juges XVI : 17). La séparation de Samson était le secret de sa force. Lorsque ses cheveux furent coupés, il devint aussi faible qu'un autre homme.
Il en va de même dans la vie de l'âme rachetée. La puissance du Seigneur agit en elle aussi longtemps qu'elle demeure en Lui, séparée du monde, uniquement occupée à faire sa volonté.

III
« Tes dents sont comme un troupeau de brebis tondues qui remontent de l'abreuvoir, et qui sont toutes deux à deux. »
(Ch. IV: 2).

Un ancien auteur a suggéré qu'il faut voir ici une image de la pensée, des facultés intellectuelles, lesquelles reçoivent et préparent ce qui leur est communiqué, comme les dents reçoivent et préparent la nourriture du corps pour l'assimilation. Les dents sont comparées à des brebis récemment lavées et tondues. Bien qu'il y ait ici une allusion évidente à la blancheur des brebis, il est certain que le Bien-Aimé ne veut pas mettre l'accent sur la seule beauté naturelle.

Les sacrificateurs ne devaient pas entrer à l'intérieur du voile pour y faire leur service avec des vêtements de laine. La laine suggère la vie animale, terrestre; mais le fin lin est le symbole des justices des saints: « La justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ en tous ceux et sur tous ceux qui croient. » (Rom. III: 22, v. A.).

Les brebis, débarrassées de la laine qui change leurs dimensions et leurs poids, et leur donne une apparence tout autre, sont une image frappante de la pensée débarrassée de la sagesse terrestre, laquelle ne peut ni comprendre Dieu, ni le connaître, sagesse destinée à la destruction (I Cor. II : 6, C. H.).

Les dents étant prises comme image des facultés intellectuelles, ne pouvons-nous voir ici ce qui est si clairement enseigné dans le Nouveau Testament par l'apôtre Paul: la pensée renouvelée, purifiée par l'identification avec Christ en sa mort, puis vivifiée par le Saint-Esprit afin de porter un fruit abondant (1).

IV
« Tes lèvres sont comme un fil d'écarlate, ton langage est aimable. »
(Cant. IV: 3).

Lorsque les lèvres ont été purifiées par l'écarlate - le précieux sang de Christ - par le charbon ardent pris sur l'autel du Calvaire, c'est le Bien-Aimé qui crée le fruit des lèvres (Ésaïe LVII : 19). Alors, le langage est aimable, et propre à l'édification (Eph. IV : 29). Et l'âme unie au Bien-Aimé, et qui vit dans sa communion, en sa présence, sent instinctivement que toute plaisanterie est déplacée. « Soyez remplis de l'Esprit, dit l'Apôtre, vous entretenant l'un l'autre par des psaumes, des hymnes, des cantiques spirituels. » (Eph. V : 18, C. H.) -

V
« Tes tempes
(1) sont comme une moitié de grenade sous ton voile. » (Ch. IV : 3).

La grenade coupée par la moitié laisse voir une multitude de graines rouges, transparentes, qui ressemblent à du cristal; image d'un coeur purifié, d'un esprit doux et paisible qui sont d'un grand prix devant Dieu. Le front, les traits, portent le sceau de la modestie, ce qui attire la louange de l'Époux. Elle est représentée comme voilée, parce que, cachée en son Seigneur ressuscité, elle demeure avec lui dans les lieux célestes (2).

VI
« Ton cou est comme la tour de David bâtie pour servir d'arsenal, à laquelle pendent mille boucliers. »
(Ch. IV : 4).

Comme la femme malade qui était courbée et que le Seigneur guérit, ainsi l'âme était autrefois courbée et ne pouvait se redresser (Luc XIII : 11, 13). Mais le Seigneur glorifié a brisé les barres de son joug (Lév. XXVI : 13), et il compare son cou à une tour. Ce n'est pas qu'elle marche « le cou tendu, ou que son attitude soit orgueilleuse (Esaïe III : 16).

Toujours malléable, toujours docile entre les mains du Seigneur, elle ne ressemble en rien au portrait que fait le prophète au chapitre XLVIII, verset 4: « Tu es endurcie, ton cou est une barre de fer et tu as un front d'airain. »

Son cou est comparé à la tour de David, l'arsenal aux mille boucliers. Car par son union avec le Seigneur « puissant dans les combats », par sa droiture, par sa constance, sa course sans déviation, elle est invincible, puisque son bouclier c'est Dieu lui-même. Elle est donc prête pour la guerre contre les puissances des ténèbres, dont les assauts deviennent de plus en plus terribles à mesure qu'elle progresse dans la vie céleste.

VII
« Tes seins sont comme deux faons jumeaux... au milieu des lis. »
(Ch. IV: 5).

Les faons sont les petits du daim. Les seins comparés aux faons peuvent indiquer la capacité de l'âme rachetée pour recevoir et transmettre aux autres la vie divine. Cette capacité est encore minime; à peine supérieure à ce dont elle a besoin pour elle-même et pour son développement.

« Celui qui ne se nourrit que de lait n'a pas l'expérience de la parole de la justice, car il est encore un enfant. » (Hébr. V: 13). « Vous n'êtes point à l'étroit au-dedans de nous. Rendez-nous la pareille.... élargissez aussi votre coeur », demande l'Apôtre (Il Cor. VI: 12).

Le Seigneur ressuscité parle à l'âme rachetée par métaphores. Il vient d'énumérer les caractéristiques de la nouvelle création, caractéristiques que nous trouvons aussi indiquées dans les épîtres de Paul:

L'âme est le temple du Saint-Esprit, créée à nouveau en Christ, édifiée avec tous les saints, « pour être une habitation de Dieu par la présence de son Esprit » (Eph. II: 22). C'est pourquoi les yeux sont décrits sous l'image de colombes.
- Elle est fortifiée par l'Esprit, ce qui lui permet d'avancer dans les lieux élevés, - les lieux célestes, - comme les chèvres sur les monts de Galaad.
- Elle est renouvelée dans la connaissance (image des dents comparées à des brebis tondues). L'âme rachetée a mis de côté la sagesse de ce monde pour être remplie de la connaissance de la volonté de Dieu: connaissance spirituelle en contraste avec celle qui est naturelle, terrestre. Les lèvres sont données à Dieu: aussi le langage est selon que l'Esprit pousse à parler. Purifiées dans le Sang de Christ, elles sont comparées à l'écarlate, et leur langage est aimable.

L'humilité du coeur, si belle aux yeux de Dieu, a mis son sceau sur les tempes voilées de modestie, ce qui est suggéré par les moitiés de grenade; la persévérance dans la foi est représentée par le cou semblable à une tour; les seins comparés à deux faons jumeaux disent la capacité de l'âme pour recevoir et transmettre la Vie aux autres, pour leur communiquer de Sa divine plénitude.

« Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature, les choses vieilles sont passées, voici toutes choses sont devenues nouvelles. » (II Cor. V: 17).


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CHAPITRE X
La Vie de Résurrection

Ce que dit le Roi

« Nous QUI VIVONS, NOUS SOMMES SANS CESSE LIVRÉS À LA MORT..., AFIN QUE LA VIE DE JÉSUS PUISSE AUSSI ÊTRE MANIFESTÉE DANS NOTRE CORPS MORTEL. » (Il Cor. IV: 11).

« Avant que le jour fraîchisse et que les ombres fuient, je m'en irai à la montagne de la myrrhe et à la colline de l'encens
(3). » (Cant. IV: 6).

 UNIE au Seigneur dans les lieux célestes, l'âme est tentée de supposer que toutes « les ombres ont fui », et que son chemin sera désormais celui de la parfaite lumière.
Du côté de Dieu, ceci est exact. Rien ne peut s'élever entre Dieu et elle aussi longtemps qu'elle marche dans la lumière. « Il est lumière, et le sang de Jésus-Christ, son Fils, la purifie de tout péché. »
Mais si l'être intérieur émerge dans la radieuse lumière du matin de la résurrection, l'extérieur, l'enveloppe terrestre, est encore ici-bas, où il suit le même chemin que suivit l'Homme de douleurs. À mesure que l'âme découvre davantage du mystère d'iniquité, et de l'infamie du péché contre un Dieu d'amour, les ombres s'épaississent. Et elles continuent d'augmenter jusqu'au soir, jusqu'à l'Avènement du Seigneur. « Sur le soir, il y aura de la lumière. » (Zacharie XIV : 7).

En quelques brèves paroles, le Bien-Aimé vient de montrer à l'âme rachetée qu'elle doit avoir une connaissance plus approfondie de sa croix, ce qui ne lui est possible que dans la puissance de sa résurrection.
Il est significatif que ces paroles suivent immédiatement la description de la nouvelle création. C'est comme s'il voulait lui rappeler :

1° Que la manifestation de la vie divine est conditionnée par la communion à sa mort: « Sans cesse livrés à la mort pour l'amour de Jésus afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée en ce corps mortel. »

2° Que dans cette vie d'union avec son Seigneur ressuscité, l'âme doit quand même aller à « l'endroit nommé Calvaire », et que c'est uniquement sur ce. terrain-là qu'elle peut s'approcher de Dieu.

3° Qu'il y a - aussi longtemps que dure le Jour de la Grâce et jusqu'à son Avènement, - une source vive au Calvaire pour la purification du péché et de la souillure.

Et, dans les lieux célestes, il dit à Sa Bien-Aimée: « je m'en irai à la colline de l'encens. » Il est toujours l'Aimant. Où il veut attirer l'âme, là, il va d'abord. Et, au temps voulu, il lui révélera toute sa pensée. Il est nécessaire qu'elle comprenne ce que le Calvaire a été pour Lui, afin qu'elle puisse [selon sa mesure] achever de souffrir les afflictions de Christ pour son Corps, l'Église, et être rendue conforme à l'image de l'Agneau.

O mystère des mystères ! Le Calvaire, le ténébreux Calvaire ! Les souffrances de Christ, la gloire dont elles doivent être suivies! Choses sur lesquelles se penchent les anges, « et où ils désirent de voir jusqu'au fond » (I Pierre I : 11, 12), Et cependant, de pauvres créatures misérables, pécheresses, rejettent l'Agneau! celui qui est adoré dans le ciel. Dans l'éternité seulement, purifiés, affranchis des limitations d'un corps fait de poussière, les rachetés d'entre les hommes comprendront toute la signification de la Croix d'infamie, et prosternés dans l'adoration, chanteront le cantique :
« Digne est l'Agneau... Car tu as été immolé. » (Apoc. V : 9).

La Vision dans les lieux célestes

I

« Tu es toute belle, mon amour... Viens avec moi, mon Épouse. Vois du sommet... ces repaires de lions. » (Chap. IV : 7, 8).

Pour la première fois, le Bien-Aimé nomme l'âme rachetée son Épouse, comme pour lui donner une plus vive assurance de son union avec lui.
Quand il désire qu'elle oublie ce qui est derrière elle et s'avance pour saisir la céleste vocation de Dieu en Jésus-Christ, il lui dit: « Sors. » Mais maintenant qu'elle lui est unie, il peut dire: « Viens avec moi, regarde du sommet. » Il désire qu'elle voie par ses yeux à lui, et de la manière qu'il le voit, l'endroit où Il l'a conduite, afin qu'elle puisse triompher en sa victoire.

Depuis le moment qu'elle a dit: « je me lèverai », elle a été si préoccupée de lui qu'elle s'est complètement oubliée elle-même; elle n'a même plus pensé à ses progrès spirituels.

Après le douloureux chemin dans la vallée obscure où elle craignait de l'avoir contristé au delà de tout remède, elle s'était uniquement occupée de le retrouver. Et depuis, elle ne s'était plus souciée ni des vignes ni des renards; mais de tout son coeur, elle avait recherché la volonté de Dieu pour la faire, cherchant à marcher sur les traces de son Seigneur.

Ses amis avaient glorifié Dieu à cause d'elle, et avaient discerné qu'elle était conduite à la suite du Roi et dans son triomphe. Mais elle n'avait rien dit d'elle-même, elle ignorait que sa figure était comme illuminée (shone) et reflétait la gloire du Seigneur. Le Bien-Aimé avait parlé à son coeur, et lui avait fait comprendre bien des choses concernant la vie d'union avec Lui. Aussi, quand il l'invite à regarder depuis le sommet, elle s'éveille joyeuse à la vision qui s'étend sous ses yeux:

Le Bien-Aimé convie ceux qui sont cachés en lui à regarder du haut des sommets: celui d'Amana, - mot signifiant: intégrité et vérité, - celui de Sénir, - cotte de maille, - et l'Hermon, - destruction. Dans l'intégrité et la vérité, revêtue de l'armure de Dieu, cachée en Celui qui a été manifesté pour détruire les oeuvres du diable, elle comprend maintenant que le Vainqueur du Calvaire demeure bien au-dessus des principautés et des puissances (Éphésiens 1: 21, A. v.), qu'il les a vaincues, les exposant à l'ignominie.

Les repaires de lions sont fort au-dessous d'elle, sous ses pieds. En Lui, elle peut - fouler aux pieds le lionceau et le dragon (Psaume XCI: 13). Et le Dieu de Paix écrase Satan sous ses pieds, à mesure qu'elle apprend à vaincre par le sang de l'Agneau (Romains XVI: 20 et Apoc. XII: 11).


Table des matières

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(*) Note de la bibliothèque Regard
Une confusion a été faites entre Nazaréens (habitants de Nazareth) et naziréen, personne qui s'était consacrée à Dieu pour un temps:
Lorsqu'un homme ou une femme se séparera des autres en faisant voeu de naziréat, pour se consacrer à l'Éternel... Nombres 6: 2
Pendant tout le temps de son naziréat, le rasoir ne passera point sur sa tête; jusqu'à l'accomplissement des jours pour lesquels il s'est consacré à l'Éternel, il sera saint, il laissera croître librement ses cheveux. Nombre 6: 5
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(1) Voir Appendice, note E.
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(2) Version française: tes joues.
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(3) Le Calvaire, Fausset.

 

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