Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Archéologie

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En ce temps-là, la Bible

No 59 pages II-III.


Werner KELLER
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La fin d'Israël, le royaume du Nord, annoncée par le prophète Isaïe et confirmée par l'histoire

Certes le premier des grands prophètes ne réserve pas ses oracles au sort que se prépare par son impiété le royaume d'Israël : celui de Juda où il exerce son ministère reçoit lui aussi par sa bouche les avertissements d'En-Haut. Mais Isaïe aura disparu depuis un siècle lorsque Jérusalem tombera (586 av. J.-C.), alors qu'il connut fort bien l'agonie du royaume du nord et de Samarie sa capitale. Le langage prophétique ne permet guère de suivre pas à pas les événements qu'il évoque. Ce que rapportent les livres historiques de la Bible eux-mêmes gagne à être éclairé par l'histoire des autres peuples qu'Israël. C'est une vue d'ensemble que Werner Keller, l'auteur de « la Bible arrachée aux sables »', propose ici à nos lecteurs.

En 745, un ancien soldat nommé Pulu (1) était monté sur le trône assyrien sous le nom de Téglat-Phalasar (le IIIe : 745-727). Il était le premier d'une suite de durs tyrans auxquels on doit la conquête du plus grand empire de l'Orient ancien. A partir du nord de la Syrie, Téglat-Phalasar envahit la côte de la Méditerranée et transforma les royaumes indépendants en provinces de son empire et en peuples tributaires. Israël se soumit d'abord spontanément : le roi Menahem pensait que le pacte avec le tyran et le versement d'un tribut étaient un moindre mal. Mais le peuple ne voyait pas les choses de la même façon; le mécontentement engendra un complot. Un personnage de la cour nommé Phacée assassina le fils du roi et prit le pouvoir. A partir de ce coup d'État, la politique du royaume du Nord devait être inspirée par le parti anti-assyrien.

L'intervention du colosse d'Assur

Deux documents à comparer

2e LIVRE DES ROIS

RAPPORT DE TÉGLAT-PHALASAR

© En ce temps-là, la Bible


En ce temps-là, la Bible

No 12 pages III-IV.
Dom J. GOLDSTAIN

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LES GUERRES BIBLIQUES et le « Dieu des armées »

Avec la deuxième moitié du livre des Nombres commencent les récits de la conquête de Canaan. Cela n'ira pas sans effusion de sang, l'histoire d'Israël sera émaillée de batailles. Si, dès l'Exode et les Nombres, on trouve «Yahvé » à la tête des forces d'Israël, ce n'est que dans le livre de Samuel qu'apparaît « Sabaot » rendu par « Dieu des armées ». La liturgie romaine d'avant le Concile l'employait dans le « Sanctus ». La réforme liturgique l'a traduit par « Dieu de l'Univers ».

Le Dieu « Sabaot » serait en effet plus exactement le « Dieu des forces », forces terrestres des armées d'Israël sans doute, mais plus encore forces célestes que sont les anges ou même les constellations innombrables qui forment justement l'univers.

Il reste que l'Ancien Testament nous présente bien des guerres - et des guerres sans merci - comme voulues, bénies, exigées par Dieu. Le caractère souvent inhumain et parfois franchement immoral des épopées accomplies en son nom fut même l'un des arguments d'élection des rationalistes du 18 ème siècle contre toute religion révélée.

A vrai dire, cet aspect du problème est complètement étranger aux auteurs inspirés pour lesquels ces moeurs très rudes étaient sans doute fort naturelles dans le contexte de leur époque. La thèse théologique qui sous-tend ces récits guerriers, c'est que le vrai combattant et le vrai vainqueur c'est Dieu et non pas les guerriers d'Israël.

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Nouvelles d'Israël

07 / 1994

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L'histoire d'Israël - un exemple prophétique pour nous

Ce n'est pas la première fois que les troupes israéliennes se retirent de la bande de Gaza. A deux reprises déjà, l'armée d'Israël a occupé cette bande pour devoir la quitter ensuite. En 1948, une division israélienne s'est emparée d'une partie de ce territoire lors d'un des derniers combats de la guerre d'Indépendance. Parmi les chefs se trouvait alors le jeune commandant de brigade Yitzhak Rabin. L'occupation n'a duré que quelques mois. Sur base d'un traité d'armistice signé en 1949, les Israéliens rendirent à l'Egypte la bande de Gaza et une grande partie de la péninsule du Sinaï. Lors de la campagne de Suez en 1956, les soldats israéliens pénétrèrent de nouveau à Gaza et reconquirent tout ce territoire dans une campagne militaire qui les opposa aux troupes palestiniennes stationnées sur place. Suite à la forte pression de Washington et de l'ONU, Israël retira une seconde fois ses forces en mars 1957; l'ONU envoya des observateurs. Dix ans plus tard, Rabin, alors chef de l'armée, s'empara de Gaza, du Sinaï, de la bande occidentale du Jourdain ainsi que des hauteurs du Golan lors de la guerre des Six jours. Le retrait de Gaza et de la ville de Jéricho, opéré conformément au traité signé entre le Premier ministre Rabin et le chef de l'OLP Arafat, est la plus récente démarche d'une longue série de replis israéliens des territoires conquis:


Nouvelles d'Israël

Novembre 1988

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Israël se trouve-t-il déjà dans ses frontières bibliques?

Parce que les réponses proposées sont souvent trop longues, il nous est impossible de toutes les publier dans l'espace restreint réservé à cette rubrique. Nous prions donc instamment chaque correspondant de faire un effort pour s'exprimer le plus clairement, mais aussi le plus brièvement possible. Nous rappelons que les avis émis dans le Forum des lecteurs ne reflètent pas forcément les convictions de la rédaction.

Dans Genèse 17, 7-8, nous avons les promesses de Dieu pour Abraham. L'apôtre Paul, dans Romains 9 à 11, nous donne des indications concernant la restauration d'Israël et ceci est très clair dans Romains 11, 23-26, car c'est par révélation divine que Paul a vu le futur salut d'Israël. Selon Ezéchiel 38, 1-39, Dieu va premièrement sauver, puis restaurer Israël après la période des tribulations. Voir Zacharie 13, 1-2; 14, 3-4 et 14, 16-21. Ces passages sont une bonne nouvelle pour le peuple de Dieu.

Selon Jérémie 23, 5-8, Jésus-Christ le Messie sera assis sur le trône de David et Israël sera à nouveau rassemblé dans le pays promis. Voir aussi Romains 11, 15-36.

Non, Israël ne se trouve pas dans ses frontières bibliques. Dieu a choisi Lui-même le pays où il habiterait. Sept arguments prouvent cette affirmation.

1. Genèse 13,14-15.17.

2. Genèse 17, 8.

3. Genèse 15, 18-21.

4. Mais quelles sont les limites du pays octroyées par Dieu? Exode 23, 31.


En ce temps-là, la Bible

No 4 pages III- IV.

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Israël s'installait sur les rives du Nil il y a plus de 3300 ans

Aucun historien sérieux ne se risquera à fixer avec précision dans le temps les événements rapportés par la Genèse.

Celle-ci ne jouit d'ailleurs pas d'un monopole d'incertitude :

les meilleurs spécialistes discutent encore pour déterminer, par exemple, à un bon siècle près, le début du règne des Hyksos sur la Basse Egypte. Les uns, de plus en plus rares.

tenant pour le XIXe siècle av. J.-C.. les autres, à l'avis desquels nous nous rangeons volontiers, pour le XVllle.

Qui étaient ces « étrangers » (en égyptien, Hyksos donnerait Héqa Kahasout qui signifie bien : prince étranger)? Venus de la haute Syrie, ils sont assurément en bonne part de même origine qu'Abraham: peut-être ses cousins par un ancêtre commun, Sem,fils de Noé: en tout cas des parents pas très éloignés : au sens large, des Sémites, même si leur sang est un peu mélangé. « Rois Pasteurs »,« Princes du Désert », les pharaons Hyksos des XVe et XVIe dynasties, après avoir envahi le delta du Nil à la tète de leurs guerriers et de leurs troupeaux, étendirent aussi leur autorité sur la Moyenne Egypte et parfois sur l'Egypte tout entière, probablement entre 1730 et 1580 environ av. J. C.

CE PHARAON CROYAIT EN UN DIEU UNIQUE

LE « JOSEPH » EGYPTIEN N'AVAIT, LUI, QU'UN FRERE

A DEUX 0U TROIS CENTS ANS PRES

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Nouvelles d'Israël

Novembre 1988

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Il y a 70 ans, un pas important accompli vers la libération de Jérusalem

Comment plusieurs prophéties bibliques y on trouvé des prémices d'accomplissement.

(Inspiré d'une étude de M. Reginald H. W. Cox dans «Wake Up» 12/87 «MORGENLAND» et de son commentaire par Wim Malgo)

Quiconque considère avec quelque attention la façon dont la ville de Jérusalem fut libérée par les Anglais de la domination turque en 1917, ne peut s'empêcher de faire un parallèle avec au moins trois prophéties bibliques prononcées par plusieurs auteurs de l'Ancien Testament. Chronologiquement voici la première, annoncée par le prophète Esaïe:

«Comme des oiseaux déploient les ailes sur leur couvée, ainsi 1 Eternel des armées étendra sa protection sur Jérusalem. Il protégera et délivrera, il épargnera et sauvera» (Es. 31, 5).

Plus tard, Daniel fit cette prédiction mystérieuse:

«Depuis le temps où cessera le sacrifice perpétuel, et où sera dressée l'abomination du dévastateur, il y aura mille deux cent nonante jours.

Heureux celui qui attendra et qui arrivera jusqu'à mille trois cent trente-cinq jours!» (Dan. 12, 11 - 12).

Enfin, en l'an 520 av. J.-C., Aggée exhortait les rapatriés israélites en leur déclarant:

«Réfléchissez donc à ce qui va se produire à partir d'aujourd'hui et par la suite. Depuis le vingt-quatrième jour du neuvième mois ... a partir de ce jour je donnerai la bénédiction» (Aggée 2, 18a. 19b).

1917- 1335

Le 24e jour du 9e mois

Comme des oiseaux déploient les ailes

Un livre de prière comme témoin

Des habitations sûres

Comment «l'impossible» devint possible

Vers une libération définitive


En ce temps-là, la Bible

No 57 pages II-III.
P. CRISOLIT

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Les langues des peuples bibliques

Sans doute, tous les peuples de la terre peuvent-ils se prétendre « bibliques » à un titre quelconque : la Bible ne porte-t-elle pas quelques reflets de toute l'histoire du monde? Mais c'est dans le Moyen Orient ancien que se situent les épisodes mis en lumière. Ce champ réduit a connu lui-même bien des maîtres et vu se bousculer bien des conquérants depuis le temps d'Abraham jusqu'à notre ère. Il serait vain de chercher à scruter le grand silence qui a recouvert la confusion des langages aux très hautes époques. Mais bien avant que l'appel du grand patriarche, issu « d'Ur en Chaldée », ne donne le signal à la prodigieuse épopée dont s'inspireront les conteurs sacrés, les langues sémitiques avaient assuré leur prééminence.

Les langues sémitiques étaient parlées en Chaldée dès le 4, millénaire et en Canaan dès le 2e : lorsqu'Abraham vint dans le pays. L'akkadien est la plus ancienne et s'imposa dans toute la Mésopotamie, à partir de 2 400 environ av. J.-C., lorsque les Sémites ravirent la primauté politique aux Sumériens. L'assyro-babylonien et le néo-babylonien s'y rattachent, formant ainsi un premier groupe dit « oriental ». L'autre, celui des langues sémitiques « occidentales » est de plus grand intérêt pour l'histoire du peuple d'Israël et les écrits qui la concernent. 

© En ce temps-là, la Bible