Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

L'histoire d'Israël - un exemple prophétique pour nous

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Ce n'est pas la première fois que les troupes israéliennes se retirent de la bande de Gaza. A deux reprises déjà, l'armée d'Israël a occupé cette bande pour devoir la quitter ensuite. En 1948, une division israélienne s'est emparée d'une partie de ce territoire lors d'un des derniers combats de la guerre d'Indépendance. Parmi les chefs se trouvait alors le jeune commandant de brigade Yitzhak Rabin. L'occupation n'a duré que quelques mois. Sur base d'un traité d'armistice signé en 1949, les Israéliens rendirent à l'Egypte la bande de Gaza et une grande partie de la péninsule du Sinaï. Lors de la campagne de Suez en 1956, les soldats israéliens pénétrèrent de nouveau à Gaza et reconquirent tout ce territoire dans une campagne militaire qui les opposa aux troupes palestiniennes stationnées sur place. Suite à la forte pression de Washington et de l'ONU, Israël retira une seconde fois ses forces en mars 1957; l'ONU envoya des observateurs. Dix ans plus tard, Rabin, alors chef de l'armée, s'empara de Gaza, du Sinaï, de la bande occidentale du Jourdain ainsi que des hauteurs du Golan lors de la guerre des Six jours. Le retrait de Gaza et de la ville de Jéricho, opéré conformément au traité signé entre le Premier ministre Rabin et le chef de l'OLP Arafat, est la plus récente démarche d'une longue série de replis israéliens des territoires conquis:

En février / mars 1949:Israël rend à l'Egypte des parties du Sinaï et de la bande de Gaza, et il se retire du Sud-Liban.

Mars 1957:Israël se retire de la bande de Gaza et de la péninsule du Sinaï, territoires qu'il avait conquis trois mois plus tôt.

Mai 1974:Suite à l'armistice mis sur pied par les USA, Israël rend les villages syriens conquis durant la guerre de 1973.

De mai 1979 à avril 1982: Israël rend, par échelons, la péninsule du Sinaï conformément aux accords de Camp David.

Juin 1985: Israël se retire du territoire libanais conquis en 1982.

 

COMMENTAIRE

Tout ce qui arrive à Israël doit nous servir de type et d'avertissement, ainsi que nous le lisons en 1 Corinthiens 10, 11. En outre, le combat d'Israël est notre combat; en effet, nous sommes greffés sur l'olivier franc qu'est Israël (cf. Rom. 11, 17). Ne voyons-nous pas dans l'article ci-dessus une image de bon nombre de vies chrétiennes? Car bien des promesses faites à Israël, Dieu les adresse à nous également en Jésus-Christ (cf. 2 Cor. 1, 20). Prenons, par exemple, Josué 1, 3 où l'Eternel promet à Israël le pays de Canaan: «Tout lieu que foulera la plante de votre pied, je vous le donne.» L'histoire récente de l'Etat juif nous montre comment il. a continuellement remporté d'éclatantes victoires, que ce soit dans la conquête du Sinaï ou dans celle du Golan ou encore dans celle du Liban. Ce sont là des territoires que l'Eternel avait promis à Israël: tout le Liban (cf. Esaïe 35, 2; Deut. 11, 24; Gen. 15, 18; etc.), le Sinaï jusqu'au «fleuve d'Egypte». Israël se trouvait sur la bonne voie, il remportait des victoires de la part de Dieu. Mais les revers n'ont pas manqué, l'adversaire ne dort jamais. Sous la pression de l'extérieur et par des faux traités de paix, Israël fut régulièrement contraint à se replier; les plus récents exemples sont Gaza et Jéricho. Au lieu d'aller de l'avant, Israël paraissait revenir en arrière. Quelle mise en garde il y a là pour nous, l'Eglise du Seigneur! Que de fois ne cédons-nous pas du terrain, pourtant conquis par la foi! Il y a des parties de notre vie où nous ne connaissions plus de problèmes - mais voici que soudain les épreuves se font pénibles; et l'on tombe rapidement. Il a suffi de quelques moments de manque de vigilance pour que l'ennemi frappe impitoyablement et s'empare de nouveau d'une partie de notre «territoire», dont nous nous étions emparés longtemps auparavant.

Nous voyons, comment, par des compromis avec les adversaires, Israël s'est retrouve comme paralysé c'est ce qui arrive quand on va à la rencontre de l'ennemi. Ce premier pas fait en appelle un autre, et encore un autre; c'est ce que nous constatons dans les derniers communiqués en provenance de Damas: la Syrie n'exige plus un retrait immédiat des Israéliens des hauteurs du Golan; elle accepte un planning pour l'évacuation de ces territoires. En plus, Israël doit être prêt à négocier avec l'OLP la reddition d'autres parties de la Judée et de la Samarie. Alors que l'enlèvement est tout proche, restons fermement attachés à Jésus afin de ne devoir céder aucun pouce de terrain à l'Ennemi et de pouvoir lutter pour Israël par nos prières!

C.M.

Nouvelles d'Israël 07 / 1994

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