Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Archéologie

***


En ce temps-là, la Bible

No 26 page IV.
P. CRISOLI
Article entier ici

.

Le schisme des tribus du Nord

Salomon mort et enterré, Roboam, l'aîné de ses fils, accède au trône apparemment sans contestation. Mais l'inauguration du nouveau règne ressemble davantage à une investiture populaire et démocratique qu'à un sacre. Les anciens du peuple, les chefs de tribus et de familles président une assemblée avec le dessein d'établir un contrat avec le nouveau souverain. On semble vouloir passer d'une monarchie absolue à une monarchie constitutionnelle.

Sous-jacente à la harangue des anciens : « Allège le joug pesant que ton père nous a imposé » (le, Rois, chap. 12, vers. 4), on discerne une volonté inébranlable de réforme. Les anciens, manifestement décidés à aller jusqu'au bout, posent des conditions. Cette assemblée « révolutionnaire » est en fait un retour coutumes d'avant la monarchie. Si Jéroboam, rentré d'Égypte, figure aux côtés des anciens, c'est qu'il a été convoqué par eux, poussé aussi sans doute par le désir de participer aux événements décisifs qui vont se dérouler.

Des sanctuaires rivaux

© En ce temps-là, la Bible


En ce temps-là, la Bible

No 75
P. CRISOLIT

Article entier ici

.

Les sectes juives au 1er siècle

L'Évangile fait constamment allusion aux pharisiens, quelquefois aux sadducéens, rarement aux hérodiens, et jamais en clair aux esséniens. Il s'agit là de « sectes » au sein d'une orthodoxie juive plus large qu'on ne l'imagine couramment. Le mot résonne mal à nos oreilles. Il a souvent une nuance péjorative alors que le nom d'Église dégage une réelle chaleur. Voilà un a priori dont il convient de se défaire.

On considère volontiers le judaïsme comme un bloc sans fissure, une sorte de religion monolithique. Même pour le présent, une telle vue est très approximative et schématique. Dans le Proche-Orient il existe encore des Samaritains et des Karaïtes, et dans le judaïsme occidental on peut distinguer trois grandes tendances : le judaïsme orthodoxe, le judaïsme conservateur et le judaïsme libéral. Si ces trois tendances entretiennent entre elles des relations cordiales, elles sont néanmoins organisées en groupements autonomes qui ne sont ni plus ni moins solidaires, qu'entre elles les diverses Églises ou familles du christianisme : catholique, orthodoxes et réformées.

Pour comprendre le judaïsme palestinien du temps de Jésus, il faut tout d'abord savoir qu'il n'existe pas à cette époque de magistère universellement reconnu et qualifié pour formuler les règles de foi. Le sacerdoce est occupé par la liturgie du Temple; le sanhédrin est un tribunal qui interprète et applique la Loi de Moïse, non un concile qui formule des propositions doctrinales. Mais les rabbins, qui font progressivement figures de chefs spirituels du peuple, se transmettent de génération en génération des interprétations de la Loi et de l'Écriture, qui reflètent des oppositions d'écoles bien marquées.

© En ce temps-là, la Bible


Nouvelles d'Israël

Mai 1990
Texte intégral

 

.

La science le prouve: la Bible a raison

Des recherches scientifiques dont les résultats viennent d'être publiés aux Etats-Unis confirment la thèse selon laquelle l'histoire de la conquête de Jéricho par Josué et de la chute de ses murs, rapportée dans l'Ancien Testament, correspond effectivement à la réalité. Jusqu'ici, la plupart des scientifiques et archéologues étaient d'avis que Jéricho avait été détruite longtemps avant la conquête du pays de Canaan par les Israélites.

Le compte-rendu des recherches a été rédigé par un archéologue de l'Université de Toronto, M. Briant Wood. Selon lui, les fouilles effectuées dans la région du tell de Jéricho confirment sans le moindre doute que la ville fut effectivement détruire en 1400 avant notre ère, c'est-à-dire exactement quand les tribus Israélites entrèrent en terre de Canaan après 40 ans d'errance dans le désert.

D'autres chercheurs défendaient jusqu'ici l'opinion que Jéricho avait été détruite 150 ans avant l'entrée des Israélites. Ils affirmaient, avec à leur tête la célèbre archéologue Kathleen Kanyon, de Grande-Bretagne, que le récit biblique ne correspond pas aux faits historiques. Kathleen Kanyon justifiait ses conclusions en particulier par le fait qu'on n'avait pas trouvé d'objets décoratifs cananéens caractéristiques lors des fouilles qu'elle avait menées dans le tell de Jéricho. Wood, spécialiste mondialement reconnu de la poterie d'argile cananéenne, conteste cependant la thèse de Kathleen Kanyon, car celle-ci a concentré ses fouilles exclusivement dans le quartier pauvre de la ville. Lui-même a découvert dans les fouilles, affirme-t-il dans son mémoire de recherche, des bijoux, de la poterie d'argile et des restes carbonisés de stocks de céréales qui confirment historiquement le récit biblique selon lequel les Israélites incendièrent la ville au printemps, après la première moisson.

© Nouvelles d'Israël

 Z. L.


Nouvelles d'Israël

Août 1988
Texte intégral

Cartes:

Le développement de Jérusalem au cours des millénaires


.

Si je t'oublie, Jérusalem ...

... que ma droite m'oublie! Jérusalem n'est pas oubliée car, depuis 1948, Yerouchalaïm - nom hébreu de Jérusalem - est de nouveau la capitale de l'Etat d'Israël. Cette ville, constituée autrefois capitale par le roi David, a maintenant 3 000 ans d'histoire. Une parole du Talmud dit: «Quand Dieu créa la terre, il tenait dans sa main dix mesures de beauté. Il en versa neuf sur Jérusalem, le reste sur l'autre partie du monde». Jérusalem connut le va-et-vient de nombreux dominateurs, qui la convoitèrent pour l'oublier ensuite. Mais, pour les Juifs, Jérusalem resta toujours la capitale - même pendant la longue période de la Diaspora. Elle fut le centre de leur nostalgie et de leur foi. Dans l'Ancien Testament, le nom de Jérusalem est mentionné 676 fois, et plusieurs centaines de fois dans le Nouveau Testament. Par contre, dans le Coran, «El Kuds» - nom donné à Jérusalem par les Arabes - n'apparaît pas une seule fois, encore bien moins l'expression «ville sainte».

Aujourd'hui, Jérusalem est, avec ses 457 000 habitants une ville florissante qui, depuis sa réunification en 1967, a réalisé une véritable ascension, dont bénéficient juifs, chrétiens et musulmans, Jérusalem, la ville sainte, s'efforce d'être une ville normale, comme toutes les autres villes. Sans succès cependant, puisqu'elle est une ville particulière, caractérisée non seulement par son histoire biblique, mais aussi par beaucoup de difficultés. «Certes, un grand nombre de ses problèmes ont pu être résolus mais, finalement, seule la venue du Messie apportera le dénouement final et total», avoue Teddy Kollek, le maire de Jérusalem. Jusqu'en 1875, les gens de Jérusalem ne vivaient qu'à l'intérieur des vieux murs de la ville, lieux étroits et favorables aux épidémies. Puis commença le retour des Juifs, et Jérusalem se réveilla de son sommeil de «belle-au-bois-dormant». Elle se développa rapidement, à telle enseigne qu'aujourd'hui la vieille ville ne forme plus qu'un quartier de l'ensemble de la ville.

Cependant, Jérusalem devient toujours plus une «coupe d'étourdissement» (Zacharie 12) pour les voisins d'Israël et une «pierre pesante pour toutes les nations». C'est pourquoi, plus que jamais, l'appel se fait entendre: priez pour la paix de Jérusalem (Ps. 122).

Les illustrations suivantes montrent la pulsation historique et politique de cette ville. Son développement et sa surface actuelle témoignent d'une part de son «statut de capitale éternelle des Juifs», et d'autre part de capitale des autres religions et cultures, qui se pressent en son sein. Jérusalem est précisément la ville où l'on se réunit, c'est-à-dire la ville de la rencontre. Soyez donc les bienvenus!

Cartes:Le développement de Jérusalem au cours des millénaires

© Nouvelles d'Israël

 L. S.


En ce temps-là, la Bible

No 64 pages II-III-IV
M.-C. HALPERN

Article entier ici

.

Le sort des femmes aux "temps bibliques"

Même si les manifestations féministes n'ébranlent pas le monde d'aujourd'hui, il arrive qu'elles s'agitent et prennent, aux U.S.A. par exemple, une ampleur qui force Inattention en France même, pays « raisonnable » en ce domaine du moins, les « États généraux » de la femme, bien qu'ils tendent surtout à inciter celle-ci au franchissement de portes très complaisamment ouvertes, ont paru soulever un courtois intérêt. Ce fut ici et là occasion de mettre en cause le sort de la femme « aux temps bibliques ». Nos lecteurs savent bien que, sur l'essentiel (l'égalité, qui n'entraîne pas la triste identification légitimement redoutée par .les sages), la Bible est sans équivoque : il n'est qu'une seule nature humaine créée « à l'image de Dieu » (1), cette unicité n'est nullement mise en cause par le fait que la différence d'un sexe à l'autre ait été voulue elle aussi par le Créateur : « Homme et femme, il les créa. » Il reste que l'Antiquité, où vécurent Israël et ses voisins, a plus généralement insisté sur « la différence » physique et psychologique que sur l'unicité de la nature. Et l'on voudrait être sûr que cette vieille habitude n'a pas laissé quelque trace dans l'esprit de nos contemporains les plus évolués.

Le mariage une affaire privée.

Le divorce : une affaire facile ... seulement pour le mari.

Une richesse et une gloire la maternité

© En ce temps-là, la Bible


En ce temps-là, la Bible

No 56 pages II-III.


Dom J. GOLDSTAIN

Article entier ici

.

LE SOUVENIR DES PROPHETES DANS L' ÉTAT D'ISRAEL

Nul ne songe certes à identifier la renaissance du vieux pays de Canaan, combien méritoire d'ailleurs en raison de l'effort prodigieux et continu qu'elle suppose, avec l'accomplissement des promesses prophétiques : chacun entend en effet celles-ci à la fois de la restauration qui suivit l'Exil et de l'établissement d'un règne universel du Dieu d'Israël qui sera reconnu de toutes les nations. Mais quel peuple ou quelle communauté se sentirait assez détaché de ses propres traditions pour s'étonner de ce que la tradition juive, dont est nourrie l'immense majorité des Israéliens d'aujourd'hui, tienne à « ses prophètes »?

Les noms des « inspirés » sont tout naturellement mêlés en Israël à la vie quotidienne.

C'est ainsi qu'à Jérusalem même, on trouve bien sûr une « rue des prophètes » mais aussi, dans le quartier le plus religieux, des rues qui perpétuent le souvenir de la plupart d'entre eux. De même qu'Athènes honore de cette manière Aristote, Héraclite ou Platon, la cité sainte a voué certaines de ses voies à Isaïe, Amos, Abdias, Abacuc, Aggée, Osée, Nathan...

Que de sites, que de villes de ce pays tiennent également leurs noms de l'Écriture. La moderne Tel-Aviv d'abord : Ézéchiel (chap. 3, vers. 15) appelle ainsi le lieu de Babylonie vers lequel l'Esprit de Dieu dirige le prophète pour qu'il porte aux exilés son message d'espérance. La devise de Tel-Aviv en outre : « Je te construirai et tu seras construite », est une citation de Jérémie (chap. 31, vers. 4).

Les psaumes aussi ont « leurs » kibboutzim

© En ce temps-là, la Bible


En ce temps-là, la Bible

No 3 1 pages II- III. No 32 pages II-III.
M.-C. HALPERN et G. FANUCCHI

Article entier ici

.

Le Temple de Salomon

Ainsi que nous l'avons déjà dit, il serait très prétentieux de donner pour exacte l'une ou l'autre des reconstitutions qui ont été tentées de ce Temple fameux. Les textes qui le concernent, aussi bien dans les livres des Rois que dans ceux des Chroniques, ne sont pas très bien conservés et restent difficiles à comprendre malgré l'abondance de détails techniques sur tel ou tel point, et peut-être en raison même des termes techniques employés, dont le sens précis nous échappe souvent. Il semble toutefois utile de regrouper ce que nous croyons en savoir. Nous le ferons ici et dans le numéro suivant, sans prétendre faire beaucoup mieux dans l'approche de la vérité que les artistes de jadis qui disposaient à peu près des mêmes données, puisqu'il ne reste aucun vestige visible ni du Temple, ni du palais de Salomon.

C'est au nord de l'Ophel, on le sait, sur la colline orientale qui fait face au mont des Oliviers et domine l'antique Sion, que Salomon fit construire cet ensemble architectural, émerveillement des foules.

A l'est, vers le sommet du plateau, s'élevait le Temple proprement dit, avec ses dépendances, et vers le sud-est, un peu en contre-bas, le palais et les autres bâtiments royaux.

© En ce temps-là, la Bible