Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Archéologie

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En ce temps-là,

la Bible

N° 2 page IV.

J. DHEILLY

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Abraham dans l'histoire

Depuis bientôt un siècle, les fouilles du Proche-Orient et les connaissances de tous ordres qu'elles ont apportées permettent d'éclairer de façon directe les données fournies par la Bible sur les patriarches. Ce que nous font ainsi connaître les monuments et les textes autres que bibliques permet de les bien situer dans leur milieu, donc de les mieux comprendre.

Les Villes.

Avec les fouilles d'El-Muqayyer, près du golfe Persique, Ur patrie d'Abraham nous est fort bien connue : ses remparts et ses canaux, ses rues et ses maisons sont sous les yeux du visiteur de 1969: sa ziggurat (temple à étages) est l'une des mieux conservées. Cité marchande et industrielle. Ur accumulait les richesses venues des pays lointains.De leur côté, les fouilles anglo-turques de 1951 nous ont révélé Haran, ce centre commercial important de la Mésopotamie du nord-ouest, au croisement des routes caravanières allant de Babylone vers la Syrie, l'Asie Mineure et l'Egypte, fut, on le sait, la première étape dans la vie errante du grand patriarche.

Les peuples.

Les institutions.

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En ce temps-là,

la Bible

No 3 pages VII- VIII.

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L'âge fabuleux des patriarches

D'après le chapitre 5 de la GENESE, Adam aurait eu un fils à l'âge de 130 ans, et il aurait encore vécu 800 ans.

La série des patriarches d'avant le déluge, qu'inaugure Adam, décidément nous étonne.

Celle des patriarches d'après, guère moins :

une série de cas semblables ; Abraham lui-même est centenaire lorsqu'il devient père d'Isaac, et il meurt à 175 ans. Il y a donc un problème: ces hommes qui vécurent en des temps très reculés ont-ils joui d'une longévité exceptionnelle, nettement supérieure à la nôtre ? C'est peu probable. Mais alors comment expliquer les affirmations de l'auteur biblique?

Au cours des âges, diverses explications ont été fournies.

Certains n'ont vu là qu'une confusion entre les années et les mois lunaires, ceux-ci ne comptant guère que 29 jours. Mathusalem n'aurait alors vécu que 78 de nos années. Malheureusement, cette solution commode amènerait à trouver tout naturel que de nombreux patriarches aient été pères avant l'âge de la puberté : ainsi Abraham par exemple aurait eu 8 ans à la naissance d'Isaac. Ce qui n'est pas très vraisemblable. De plus, le récit du déluge (chap. 8 de la Genèse, vers. 5 à 14) contredit ouvertement cette hypothèse : « Le 27e jour du second mois... ».

Mois et jours sont nommés comme tels, et la seule lecture du texte permet de conclure que les années du récit sont des années lunaires, composées de mois de 27 jours au moins, et probablement analogues à celles des Chaldéens : douze mois de 29 ou 30 jours....

Les âges cités n'ont pas un caractère historique rigoureux

Dix générations pour 432.000 ans !

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En ce temps-là,

la Bible

No 37 pages II-III.
Georges DAIX

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L'armement des "vaillants" de jadis

Il est assurément difficile de se faire une idée exacte de l'armement de ceux que les textes bibliques appellent volontiers les « vaillants », les guerriers d'Israël. D'abord parce que les temps où les descendants d'Abraham durent prendre les armes contre leurs ennemis s'étendent sur plusieurs millénaires; ensuite parce que les indications fournies par les auteurs du Livre sont sommaires et qu'aucun monument israélite, en raison des interdits de la Loi, n'a jamais montré d'images de combattants pas plus que d'autres hommes, méritants ou non.

Si l'on découvre des Sémites qui pourraient être d'Israël dans les reliefs ou peintures des autres peuples, il s'agit généralement de simples visiteurs, de suppliants ou de captifs. Il faut donc recourir aux analogies avec ce qu'on connaît des voisins dans le temps ou l'espace, procédé qui n'est certes pas absolument sûr, mais pas non plus sans valeur; on « emprunte » volontiers ses armes quand on en a besoin ; même, et surtout, à ses adversaires.

L'arme offensive par excellence pendant la plus grande partie de ce qu'il est convenu d'appeler « les temps bibliques » était la hèrèb, poignard ou courte épée (JUGES, chap. 3, vers. 16).

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En ce temps-là,

la Bible No 38 page I.
R. TAMISIER p.s.s.

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L'AU-DELA ET LE PRIX DE LA VIE

Longtemps Israël s'en est tenu aux antiques conceptions du « shéol » (mot d'origine inconnue, qui désigne le séjour des morts), puis, la réflexion des mystiques a suggéré qu'il y avait autre chose dans l'au-delà. La persécution sanglante, au temps des Maccabées, fut l'occasion d'un pas important vers la pleine lumière de la révélation.

Cette croyance est commune à tous les Sémites : dans un lieu souterrain, ténébreux et froid, vont tous les défunts, bons ou mauvais; les ombres, dépourvues de corps, ne peuvent plus avoir d'activité proprement humaine; toutes, au « shéol », mènent une vie au ralenti, sans joie, ni souffrance, sans intérêt ni connaissance.

Si les responsables d'Israël ont repoussé les spéculations égyptiennes sur une vie meilleure outre-tombe, c'est que ces doctrines étaient souvent matérialistes et engendraient des pratiques magiques, aussi bien que le danger de diviniser les morts.

Cependant, sous l'influence des, prophètes, la religion devient de plus en plus personnelle, et le problème de la rétribution se pose avec une acuité grandissante : où et quand s'exercera la justice de Dieu? On commence à soupçonner que, même au « shéol », les impies, les grands ennemis de Dieu et du bien, sont de quelque manière poursuivis par leurs crimes (Isaïe, chap. 14, vers. 9-10).

Les « vivants » d'outre-tombe près de Dieu

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En ce temps-là,

la Bible

No 6 1 pages II- III.
M.-C. HALPERN

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Babylone

Jadis, "l'orgueil des Chaldéens"et qui ne fut jamais rebâtie dans la suite des générations (Isaïe, chap. 13, vers. 19-20)

Au coeur de la plaine mésopotamienne, à quelque 160 kilomètres au sud-est de Bagdad, la capitale irakienne, les eaux sombres de l'Euphrate reflètent des ruines chaotiques et désolées que le sable et le vent disputent à la curiosité des touristes. Malgré la pauvreté de ces vestiges de briques qui peuvent décevoir le visiteur moderne, le site fut identifié dès le XIle siècle de notre ère : c'est bien celui de la grande Babylone qui fit l'admiration et la terreur du monde antique, au temps où le Dieu d'Israël châtiait par elle les infidélités de son peuple.

Aujourd'hui les ruines sont largement dégagées, mais seul le visiteur averti peut se faire, à partir de ce qu'il voit, une idée de la cité prestigieuse de Nabukodonosor, le grand bâtisseur (DANIEL, chap. 4, vers. 27). La ville s'élevait alors sur les deux rives de l'Euphrate, solidement défendue par deux lignes d'enceintes doubles pourvues de tours. Le rempart intérieur, long de 8 km, était constitué de deux murs, l'un large de 6,5 mètres, l'autre de 4 environ.

Tout autour courait un fossé de briques et de bitume empli des eaux du fleuve. Plus à l'extérieur se dressait une autre muraille, longue de 18 km : elle mettait à l'abri les paysans d'alentour, à la première alerte.

Les jardins suspendus une des «7 merveilles du monde»

Au sommet le « lit» d'Ishtar

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