En ce temps-là,
la Bible
N° 2 page IV.
J.
DHEILLY
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Abraham
dans
l'histoire
Depuis bientôt un
siècle, les fouilles du Proche-Orient et les connaissances de tous
ordres qu'elles ont apportées permettent d'éclairer de façon directe
les données fournies par la Bible sur les patriarches. Ce que nous font
ainsi connaître les monuments et les textes autres que bibliques permet
de les bien situer dans leur milieu, donc de les mieux comprendre.
Les Villes.
Avec les fouilles
d'El-Muqayyer, près du golfe Persique, Ur patrie d'Abraham nous est
fort bien connue : ses remparts et ses canaux, ses rues et ses maisons
sont sous les yeux du visiteur de 1969: sa ziggurat (temple à étages)
est l'une des mieux conservées. Cité marchande et industrielle. Ur
accumulait les richesses venues des pays lointains.De leur côté, les
fouilles anglo-turques de 1951 nous ont révélé Haran, ce centre
commercial important de la Mésopotamie du nord-ouest, au croisement des
routes caravanières allant de Babylone vers la Syrie, l'Asie Mineure et
l'Egypte, fut, on le sait, la première étape dans la vie errante du
grand patriarche.
Les peuples.
Les institutions.
© En
ce temps-là, la Bible
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En ce temps-là,
la Bible
No 3 pages VII- VIII.
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L'âge
fabuleux des patriarches
D'après
le chapitre 5 de la GENESE, Adam aurait eu un fils à l'âge de 130 ans,
et il aurait encore vécu 800 ans.
La
série des patriarches d'avant le déluge, qu'inaugure Adam, décidément
nous étonne.
Celle
des patriarches d'après, guère moins :
une
série de cas semblables ; Abraham lui-même est centenaire lorsqu'il
devient père d'Isaac, et il meurt à 175 ans. Il y a donc un problème:
ces hommes qui vécurent en des temps très reculés ont-ils joui d'une
longévité exceptionnelle, nettement supérieure à la nôtre ? C'est peu
probable. Mais alors comment expliquer les affirmations de l'auteur
biblique?
Au
cours des âges, diverses explications ont été fournies.
Certains
n'ont vu là qu'une confusion entre les années et les mois lunaires,
ceux-ci ne comptant guère que 29 jours. Mathusalem n'aurait alors vécu
que 78 de nos années. Malheureusement, cette solution commode amènerait
à trouver tout naturel que de nombreux patriarches aient été pères
avant l'âge de la puberté : ainsi Abraham par exemple aurait eu 8 ans à
la naissance d'Isaac. Ce qui n'est pas très vraisemblable. De plus, le
récit du déluge (chap. 8 de la Genèse, vers. 5 à 14) contredit
ouvertement cette hypothèse : « Le 27e jour du second mois... ».
Mois
et jours sont nommés comme tels, et la seule lecture du texte permet de
conclure que les années du récit sont des années lunaires, composées de
mois de 27 jours au moins, et probablement analogues à celles des
Chaldéens : douze mois de 29 ou 30 jours....
Les
âges cités n'ont pas un caractère historique rigoureux
Dix
générations pour 432.000 ans !
© En
ce temps-là, la Bible
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En ce temps-là,
la Bible
No 37 pages II-III.
Georges
DAIX
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L'armement
des
"vaillants" de jadis
Il est assurément
difficile de se faire une idée exacte de l'armement de ceux que les
textes bibliques appellent volontiers les « vaillants », les guerriers
d'Israël. D'abord parce que les temps où les descendants d'Abraham
durent prendre les armes contre leurs ennemis s'étendent sur plusieurs
millénaires; ensuite parce que les indications fournies par les auteurs
du Livre sont sommaires et qu'aucun monument israélite, en raison des
interdits de la Loi, n'a jamais montré d'images de combattants pas plus
que d'autres hommes, méritants ou non.
Si l'on découvre
des
Sémites qui pourraient être d'Israël dans les reliefs ou peintures des
autres peuples, il s'agit généralement de simples visiteurs, de
suppliants ou de captifs. Il faut donc recourir aux analogies avec ce
qu'on connaît des voisins dans le temps ou l'espace, procédé qui n'est
certes pas absolument sûr, mais pas non plus sans valeur; on « emprunte
» volontiers ses armes quand on en a besoin ; même, et surtout, à ses
adversaires.
L'arme offensive
par
excellence pendant la plus grande partie de ce qu'il est convenu
d'appeler « les temps bibliques » était la hèrèb, poignard ou courte
épée (JUGES, chap. 3, vers. 16).
© En
ce temps-là, la Bible
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En ce temps-là,
la Bible No 38 page I.
R. TAMISIER p.s.s.
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L'AU-DELA
ET LE PRIX DE LA VIE
Longtemps
Israël s'en est tenu aux antiques conceptions du « shéol » (mot
d'origine inconnue, qui désigne le séjour des morts), puis, la
réflexion des mystiques a suggéré qu'il y avait autre chose dans
l'au-delà. La persécution sanglante, au temps des Maccabées, fut
l'occasion d'un pas important vers la pleine lumière de la révélation.
Cette
croyance est commune à tous les Sémites : dans un lieu souterrain,
ténébreux et froid, vont tous les défunts, bons ou mauvais; les ombres,
dépourvues de corps, ne peuvent plus avoir d'activité proprement
humaine; toutes, au « shéol », mènent une vie au ralenti, sans joie, ni
souffrance, sans intérêt ni connaissance.
Si
les responsables d'Israël ont repoussé les spéculations égyptiennes sur
une vie meilleure outre-tombe, c'est que ces doctrines étaient souvent
matérialistes et engendraient des pratiques magiques, aussi bien que le
danger de diviniser les morts.
Cependant,
sous l'influence des, prophètes, la religion devient de plus en plus
personnelle, et le problème de la rétribution se pose avec une acuité
grandissante : où et quand s'exercera la justice de Dieu? On commence à
soupçonner que, même au « shéol », les impies, les grands ennemis de
Dieu et du bien, sont de quelque manière poursuivis par leurs crimes
(Isaïe, chap. 14, vers. 9-10).
Les
« vivants » d'outre-tombe près de Dieu
© En
ce temps-là, la Bible
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En ce temps-là,
la Bible
No 6 1 pages II- III.
M.-C.
HALPERN
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Babylone
Jadis,
"l'orgueil des Chaldéens"et qui ne fut jamais rebâtie dans la suite des
générations (Isaïe, chap. 13, vers. 19-20)
Au coeur de la
plaine
mésopotamienne, à quelque 160 kilomètres au sud-est de Bagdad, la
capitale irakienne, les eaux sombres de l'Euphrate reflètent des ruines
chaotiques et désolées que le sable et le vent disputent à la curiosité
des touristes. Malgré la pauvreté de ces vestiges de briques qui
peuvent décevoir le visiteur moderne, le site fut identifié dès le XIle
siècle de notre ère : c'est bien celui de la grande Babylone qui fit
l'admiration et la terreur du monde antique, au temps où le Dieu
d'Israël châtiait par elle les infidélités de son peuple.
Aujourd'hui les
ruines
sont largement dégagées, mais seul le visiteur averti peut se faire, à
partir de ce qu'il voit, une idée de la cité prestigieuse de
Nabukodonosor, le grand bâtisseur (DANIEL, chap. 4, vers. 27). La ville
s'élevait alors sur les deux rives de l'Euphrate, solidement défendue
par deux lignes d'enceintes doubles pourvues de tours. Le rempart
intérieur, long de 8 km, était constitué de deux murs, l'un large de
6,5 mètres, l'autre de 4 environ.
Tout autour
courait un
fossé de briques et de bitume empli des eaux du fleuve. Plus à
l'extérieur se dressait une autre muraille, longue de 18 km : elle
mettait à l'abri les paysans d'alentour, à la première alerte.
Les jardins
suspendus
une des «7 merveilles du monde»
Au sommet le «
lit»
d'Ishtar
© En
ce temps-là, la Bible
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