Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

CHAPITRE II

La controverse arienne après Constantin

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Après avoir décrit la croissance du corps de l'Église, au IVe siècle, pénétrons dans son âme, mettons en lumière ses préoccupations, ses grandes personnalités, sa vie morale et son organisation ecclésiastique.
L'événement considérable qui l'agita tout d'abord, fut la controverse arienne (1).
Rappelons-en tout d'abord l'origine et la première phase.

Arius - l'on s'en souvient (voir notre Tome 1er p. 326-327) - avait beaucoup troublé l'Église en propageant, sur la personne du Christ, des vues en désaccord avec celles de l'orthodoxie. « C'était, dit Duchesne, un homme âgé, grand, maigre, de regard triste et d'aspect mortifié. On le savait ascète... Sa parole était douce, ses regards insinuants ». Sa doctrine n'avait rien de subversif, si l'on s'en tient à certains de ses textes. Dans sa lettre à Eusèbe, évêque de Nicomédie, il appelait le Fils « Dieu en sa plénitude », et déclarait qu' « il avait commencé d'exister par un acte de volonté (du Père) avant les temps et les siècles » (Théodoret H. E. I, 4). Sa profession de foi, soumise à un synode tenu à Nicomédie, sous forme d'une « lettre à Alexandre » (2), affirmait également que le Fils avait été créé par le Père « avant les siècles ». D'autre part, dans son fameux ouvrage La Thalie, ou le Banquet (3), Arius se montrait plus hardi. D'après lui, le Fils « n'est ni égal ni consubstantiel à Dieu ». Il n'est pas le vrai Logos, il a simplement participé au Logos qui est en Dieu. Il a été, non pas engendré, mais créé du néant. D'après deux encycliques de son contradicteur, l'évêque Alexandre, Arius présentait le Christ comme capable de changement et n'ayant qu'une connaissance imparfaite du Père. Le Christ, disait-il encore « est né comme est né tout homme » il pouvait « admettre la vertu comme le vice », mais « Dieu l'a choisi entre tous parce qu'il a prévu qu'il resterait parfait ».

Le Concile de Nicée (325) condamna ces vues, en proclamant « le Fils unique, de la substance du Père, (homoousios), Dieu issu de Dieu, engendré et non fait ». Ce symbole se terminait ainsi : « Quant à ceux qui disent . il fut un temps ou il (le Fils) n'était pas, il a été fait de rien ou d'une autre substance (hypostasis) ou essence (ousia), l'Église catholique leur dit anathème ! »

« Il semblait, observe Duchesne, que tout fut fini... Mais cette trêve assez courte fut suivie d'une guerre abominable et fratricide qui... ne s'apaisa qu'après soixante ans de scandale » (4). La formule de Nicée, loin d'apaiser le trouble des esprits, l'avait aggravé.

« Elle peut être admirable, dit le professeur Pédézert, mais, outre qu'elle n'est pas biblique, elle ne diminue pas le mystère, elle semble plutôt l'accroître. C'est après la définition surtout qu'on ne comprend pas... Ce symbole aurait fort étonné les premiers pères, dont quelques-uns, peut-être, l'auraient trouvé contraire ou à la foi ou à l'humilité chrétiennes. Ce n'est pas qu'ils fussent antitrinitaires... Mais ils ne sont ni consistants ni satisfaisants sur le dogme devenu capital. On ne doit donc pas s'étonner que les disciples d'Athanase et les disciples d'Arius se soient disputé et en quelque sorte arraché leurs témoignages» (5).

L'examen du Nouveau Testament et l'étude de la pensée chrétienne des trois premiers siècles confirment ce jugement. Le symbole de Nicée n'est pas en accord avec les Écritures. Le terme « consubstantiel » (homoousios) n'est pas biblique, et, ce qui est plus grave, les écrits apostoliques, s'ils affirment la divinité du Christ, sont muets sur son éternité et le subordonnent nettement à son Père (6). « Vous êtes à Christ, dit saint Paul, et Christ est à Dieu » (1 Cor. 3, 22). « Le chef du Christ, dit-il encore, c'est Dieu » (l Cor. 11,3). Le IVe évangile lui-même, qui déclare que « le Logos était Dieu » (1,1), attribue à Jésus ces deux déclarations décisives : « Le Père est plus grand que moi » (14,28), « le Fils ne peut rien faire de lui-même ; il ne fait que ce qu'il voit faire au Père » (5, 19). La pensée d'Athanase était donc en désaccord avec les affirmations bibliques. De plus, elle était peu logique. Elle se heurtait à une difficulté philosophique considérable, la coexistence de deux premiers principes sans origine, et elle s'enlisait dans la solution panthéiste d'une génération imprécise indépendante de la volonté de Dieu.

Athanase se trompait aussi en croyant qu'il se bornait à systématiser la pensée des Pères antérieurs à lui. Sur la personne du Christ, leurs opinions étaient des plus variées (7). Dans la Didakhé et l'épître de Clément de Rome, l'une et l'autre de la fin du 1er siècle, Jésus n'est encore que le serviteur (8) de Dieu. Au IIe siècle, si, en général, les Pères voyaient en Jésus le Logos incarné, certains d'entre eux se permettaient des réserves. Ignace d'Antioche ne le faisait participer ni à, la création ni au gouvernement du monde, et il déclarait que les prières des chrétiens devaient s'adresser non pas à lui mais à Dieu par son entremise (9). Le Pasteur d'Hermas pensait, avec son bon sens hostile aux subtilités métaphysiques, que Jésus était un homme sans souillure que Dieu avait divinisé (10). Justin Martyr affirmait l'incarnation du Logos en Jésus, mais il le subordonnait au Père (Apologie, ch. 60). Au IIIe siècle, Clément d'Alexandrie, évitant de définir laborieusement le Logos, se borne à l'aimer, à l'exalter et à l'adorer, tout en le plaçant au-dessous de Dieu (Stromates VII, 2,5). Pour Origène, le Christ est subordonné à Dieu, et il n'est pas de la même substance que lui (11). Par contre, on relève chez Tertullien (Apologétique) le germe de la théorie d'Athanase - pour lui, le Fils de Dieu est issu, du Père par expansion de substance, comme le rayon venu du soleil. Pourtant, en dépit de cette variété d'opinions, la pensée des Pères, affirmait le Logos, et, sur ce point, certaines déclarations d'Arius sur l'humanité du Christ pouvaient paraître en désaccord avec elle. C'est cette ambiguïté même de sa doctrine, jointe à la superficialité de son sentiment chrétien, qui inquiéta Athanase et ses amis. Fervents comme ils l'étaient, ils crurent la foi de l'Église en danger, et ils la maintinrent avec une extrême ténacité, sans bien voir, dans leur fièvre sacrée, qu'ils dépassaient les données des Écritures et celles de la tradition. Noble erreur, qui fait honneur à leur piété, mais qui devait susciter une contradiction légitime à certains égards, et sur laquelle, hélas ! les intrigues et les violences allaient jeter un affreux discrédit.




Avant de raconter la suite du conflit il faut donner quelques précisions sur les partis qui allaient de nouveau s'affronter.

Dans le camp orthodoxe, commandé par Athanase, on pouvait voir Hosius, de Cordoue, « véritable Espagnol, dit Duchesne, autoritaire, dur, inflexible » ; Eustathe, évêque d'Antioche, qui, à l'ouverture du concile de Nicée, avait eu l'honneur de saluer Constantin au nom des évêques, prélat batailleur, au style véhément (12), qui sévit contre ceux de ses clercs qui avaient pris le parti d'Arius ; Sérapion, évêque de Thmuis, en Basse Egypte (entre Thèbes et Syène), écrivain élégant, qui, au dire de Jérôme (De Viris, 99), mérita le surnom de scolastique, auteur d'un livre Contre les Manichéens (13), exposé critique assez superficiel, et de diverses épîtres, dont l'une, adressée à des moines, célèbre, en périodes sonores mais sans originalité, la vie ascétique, sa grandeur et sa tranquillité (14). Plus en vue était Marcel, évêque d'Ancyre (en Galatie), qui, au concile de Nicée, avait été très ardent contre Arius. Il écrivit, en 335, un traité contre l'arien Astérius. Dans cet ouvrage, qui nous est connu par de nombreuses, citations d'Eusèbe, il se montre attiré par la doctrine de Sabellius qui, on s'en souvient (voir notre T. 1er, p. 295), fondait la personne du Christ dans celle du Père. Il y emploie, pour caractériser Dieu, l'expression « monade qui s'amplifie » (monas platunoménè) ; il nie que le Fils ait été une personne antérieurement à l'Incarnation, et il n'accorde aucune existence réelle au Saint-Esprit. Ces vues le rendirent suspect à son parti, mais en raison de son attitude énergique contre l'Arianisme, il fut longtemps ménagé et son hérésie ne fut définitivement condamnée qu'en 381, au concile de Constantinople. Nommons enfin parmi les chefs orthodoxes, Eusèbe de Verceil (en Piémont), plus influent par sa parole que par ses écrits.

Du côté arien, le chef le plus illustre était Eusèbe de Césarée, ancien disciple et collaborateur de Pamphile. Après le concile de Nicée, il obtint sa réhabilitation en signant sa formule, et il écrivit, à ce sujet, à ses fidèles une lettre (15) où il expliquait son revirement en prétendant qu'elle était à peu près équivalente à son propre credo. Pourtant, il était arien, comme le prouvent ce passage d'une lettre postérieure : « Le Fils est lui aussi Dieu, mais non pas véritable Dieu », et surtout ses votes contre Eustathe, Athanase et Marcel d'Ancyre. Il devait écrire contre ce dernier un court traité en deux livres, critiquant, non sans vivacité ni éloquence, la faiblesse de son exégèse et sa négation de la préexistence du Fils. Il compléta ce traité par un autre, Sur la Théologie ecclésiastique, en trois livres (16), où il signalait la ressemblance de la doctrine de Marcel avec celle de Sabellius. « C'est, dit-il, comme si nous voyions le fantôme de celui-ci sortir de terre ». Il lui reprochait de faire évanouir l'hypostase du Fils en présentant Dieu comme à la fois Père et Fils (uiopator).

Nommons encore, du côté arien, Eusèbe, évêque de Nicomédie, prélat politique et intrigant, qui devint le chef du parti après la mort d'Eusèbe de Césarée. Il soutenait que le Fils est semblable (homoïos) au Père, mais non pas de la même substance (homoïousios) (17) comme on le constate dans sa lettre à, Paulin de Tyr (conservée par Théodoret, H. E. I, 6), destinée à le gagner à l'arianisme et à l'inviter à défendre Arius devant Athanase. Il y avait aussi dans ce parti le rhéteur Astérius, originaire de Cappadoce, dont Athanase a cité, dans son premier discours contre les Ariens, un petit traité sur l'Inengendré, enseignant la création du Fils par un acte volontaire de Dieu et non pas par simple génération ; Acace de Césarée, successeur d'Eusèbe dans cette ville, prélat politique, bibliophile fervent qui, d'après Jérôme, « travailla à reconstituer en parchemins la bibliothèque de Césarée » (épître 34), auteur de dix-sept livres sur l'Ecclésiaste et de six volumes de Questions mêlées, avec divers traités (Jérôme De Viris, 98). Il écrivit aussi un éloge d'Eusèbe de Césarée et un traité contre Marcel d'Ancyre.




Après une courte accalmie, le conflit éclata de nouveau, rallumé par l'intransigeance des orthodoxes et la violence rancunière de leurs adversaires. Ils s'en prirent d'abord à Eustathe d'Antioche. Un synode, réuni dans cette ville en 330, le destitua et le bannit « pour mauvaises moeurs et tyrannie ». Les ariens avaient osé faire comparaître une femme, qui jura que l'évêque avait été son séducteur (18). Ils attaquèrent aussi Athanase, qui refusait obstinément de réintégrer Arius dans sa communion. Ce dernier avait été rappelé d'exil, en 328, par Constantin, qui s'était déclaré satisfait de sa profession de foi.

Arius y disait, en effet : « Nous croyons... au Fils de Dieu, né de lui avant tous les siècles, Dieu Verbe .par qui tout a été fait » (19). (Malgré cela, Athanase, toujours défiant, refusa de lui rendre sa communion (20). En butte au mécontentement de l'empereur et 'à la vengeance de ses détracteurs, il fut destitué par le synode de Tyr (335) et exilé à Trèves. Quant à Marcel d'Ancyre, les Eusébiens le firent déposer par un synode tenu à Constantinople. Réhabilité à Tyr, Arius allait être solennellement réintégré dans l'Église, dans cette ville, malgré l'opposition de l'évêque Alexandre, quand il mourut subitement (336).

La mort de Constantin (22 mai 337) marqua un temps d'arrêt dans la controverse. Ses trois fils, il est vrai, n'avaient pas les mêmes préférences théologiques. En Orient, Constance se prononça en faveur des ariens, « aimant mieux, dit Villemain, les protéger que d'obéir aux catholiques » ; en Occident, ses deux frères se déclarèrent pour l'orthodoxie, mais les trois princes furent d'accord pour arrêter des mesures de clémence. Dans leur entrevue à Sirmium, en Pannonie, ils décrétèrent le rappel des évêques bannis (338).

La paix fut bientôt troublée. Les ariens chassèrent Paul, évêque de Constantinople, banni quelques années auparavant pour élection vicieuse et revenu en 338, et ils mirent à sa place Eusèbe de Nicomédie (21). Puis, ils opposèrent à, Athanase un certain Pistus, comme évêque des ariens d'Alexandrie. De son côté, le patriarche réunit dans cette ville un synode de quatre-vingts évêques d'Égypte, qui rédigea une apologie complète de sa conduite (310).

On eut alors l'idée de soumettre à Jules, évêque de Rome, les accusations portées par les Eusébiens contre Athanase. Battus devant lui dans la discussion, leurs délégués demandèrent à justifier leurs griefs dans un synode à convoquer à Rome. Jules accepta, heureux de jouer le rôle d'arbitre, mais les ariens, redoutant une nouvelle défaite, tinrent l'assemblée à Antioche (341). Elle destitua Athanase et Marcel d'Ancyre sous prétexte qu'ils avaient regagné leurs postes sans l'autorisation d'un synode, et elle adopta quatre confessions de foi semi-ariennes. Orthodoxes en apparence, puisqu'elles condamnaient Arius, elles s'abstenaient de reproduire la fameuse formule « consubstantiel au Père » et n'attribuaient au Fils qu'une éternité relative.

Peu de temps après, pendant les fêtes de Pâques, Grégoire le Cappadocien, désigné par le synode d'Antioche comme successeur d'Athanase, s'empara, non sans violences, de plusieurs églises d'Alexandrie, avec l'appui de Philagrius, préfet d'Égypte. Athanase écrivit une encyclique à tous les évêques pour leur signaler ces brutalités. « Eusèbe veut ma tête, écrivait-il, ce n'est pas une raison pour plier devant l'iniquité ». Puis il se rendit à Rome, où Jules lui fit bon accueil, et il y fortifia la foi nicéenne chez les évêques latins. Le synode de Rome (342), composé uniquement de prélats occidentaux, déclara Athanase, Paul et Marcel innocents des fautes qu'on leur reprochait et réintégrés dans l'Église, et il refusa de souscrire aux confessions de foi d'Antioche. Les ariens, quoique affaiblis par la mort des deux Eusèbes, répliquèrent en convoquant un nouveau synode à, Antioche (343). On y rédigea un autre credo semi-arien, dit la confession longue (macrostichos), dans l'espoir - non réalisé - qu'il serait adopté en Italie.

En 347, sur la demande des évêques latins, avides d'unité et de paix, Constant et Constance convoquèrent un concile oecuménique à Sardique, en Dacie inférieure (Sofia), pour y apaiser tous les différends. Il y vint environ 170 évêques, dont 70 Orientaux. Ces derniers, surpris et mécontents de voir que leurs collègues d'Occident avaient déjà admis aux séances Athanase, 'Paul et Marcel, sur le sort desquels il s'agissait de statuer, demandèrent que ces trois évêques se tinssent à l'écart jusqu'à ce que le jugement eût été rendu. Sur le refus des Occidentaux, ils se retirèrent à Philippopoli, où ils continuèrent à siéger. Tandis qu'ils excommuniaient, avec les trois évêques incriminés, Jules, Hosius et quelques autres, le synode de Sardique, présidé par Hosius, frappait de la même sentence les chefs ariens, entre autres Acace de Césarée, Ursace et Valens, évêques de la région du Danube.

Ce violent conflit déchaîna des troubles. Constance fit surveiller les portes d'Alexandrie pour y saisir Athanase, s'il se présentait. D'autre part, Grégoire le Cappadocien y fut assassiné au cours d'une émeute. Constant, désireux de défendre ses évêques, demanda, non sans menaces, à son frère de rappeler ceux qui étaient bannis. Constance, alors en guerre avec les Parthes, dut y consentir. Athanase rentra en triomphe à Alexandrie, en 348, après avoir fait proclamer son innocence par un synode réuni, sur ses instances, à Jérusalem. Mais une nouvelle épreuve l'attendait en 352. Libère, successeur de Jules au siège de Rome, prévenu contre Athanase, l'invita à comparaître devant lui sous l'inculpation de violences à l'égard des ariens d'Alexandrie, et, sur son refus, il l'excommunia, pour se réconcilier avec lui après enquête.


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(1) A consulter : Gwatkin, Studies in Arianism, Cambridge 1892; Duchesne Hist. de l'Église, T. II, ch. IV ; Rogala, Die Anfange des arianischen streites, Paderborn, 1907 ; d'Alès, Le dogme de Nicée, Paris 1926 ; Puech, T. III, L. 1, ch. II. On peut utiliser aussi l'article ancien, mais très solide, du professeur A. Jundt sur l'Arianisme (Encycl. Licht.). 
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(2) Conservée par Athanase (Les Synodes, ch. 16). 
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(3) Comme surtout par les citations, parfois libres, qu'en fait Athanase dans son traité Les Synodes (ch . 15) et dans deux de ses discours contre les Ariens (1er, ch. 5 et 6 ; IIe, ch. 24).
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(4) Hist. de l'Église, T. II, p. 157.
 
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(5) Le Témoignage des Pères, Paris 1892. p. 232-233. 
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(6) Aug. Hollard, L'Apothéose de Jésus, Paris 1921, p. 172. ss.
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(7) Voir notre Tome 1er 148, 167, 205, 220, 244, etc., et Hollard, ouvrage cité, p. 173-175. 
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(8) Telle était, d'ailleurs, la foi du christianisme primitif avant les spéculations de saint Paul (Cf. Maurice Vernes, Les Étapes de la déification de Jésus, Paris 1918. p. 5 ss).
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(9) Von der Golz, Ignatius... Leipzig 1894, p. 23 ss.
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(10) Puech, Littér. grecque-chrétienne, T. II, p. 82.
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(11) 0. de Faye, Origène, T. III, Paris 1928, p. 137.
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(12) C'est ce que prouvent son traité sur la pythonisse d'En-Dor et un fragment de lui, conservé par Théodoret (H, E. 1, 7). Il écrivit un traité contre les ariens (perdu) et un autre contre Origène. Divers fragments de ses oeuvres ont été édités par Cavallera en 1905. 
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(13) Édité (en grec) par Basnage, d'après un ms mutilé, complété en 18% par Brinkmann.
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(14) Il reste aussi de lui deux prières, retrouvées par Wobbermin, dam un ms du Mont Athos, et une lettre sur la Trinité. qui défend la doctrine de Nicée. 
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(15) Conservée par Socrate (H. E. 1, 8). 
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(16) Texte de ces deux traités dans le Corpus de Berlin, T. IV, des Oeuvres d'Eusèbe, édition Klostermann, Leipzig. 1906. Il est suivi des « fragments » de Marcel. 
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(17) Cette doctrine a reçu le nom d'homéenne.
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(18) Athanase indique une cause de destitution plus vraisemblable. Eustathe aurait mal parlé d'Hélène, mère de Constantin, admiratrice de Lucien d'Antioche, ancienne « fille d'auberge, au dire d'Ambroise. 
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(19) Texte dans Socrate H. E. I, 26, et Sozomène H. E. II, 27 
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(20) Duchesne écrit à ce propos : « On est tenté de le regretter quand on pense à ce qui s'ensuivit » (T. II, p. 173). 
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(21) Il devait y mourir vers la fin de 341. 
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