Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
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(Jean 17.17)
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L'ÉGLISE DE L'UNITÉ DES FRÈRES


CHAPITRE XI

ASPECT DE L'ÉGLISE DE L'UNITÉ A L'ÉPOQUE DE LA MORT DE ZINZENDORF

 

L'Eglise de l'Unité, à l'époque de la mort du comte de Zinzendorf (1760), s'était étendue an delà des conjectures humaines les plus hardies. Le grain de sénevé qui avait été déposé au pied du Hutberg, était devenu un arbre sous les branches duquel les oiseaux du ciel avaient bâti leurs nids.

Nous distinguons les Eglises proprement dites, les cercles de la diaspora et l'oeuvre missionnaire.

 

1° Les Eglises. - On comptait, en Allemagne et en Hollande, une douzaine d'Eglises constituées. En Lusace: Herrnhut, Niesky et Kleinwelke près de Bautzen, absolument indépendantes les trois de l'Eglise établie du pays. En Silésie: Gnadenberg, Gnadenfrei et Neusalz, florissantes les trois, mais gênées, dans leur liberté, par les autorités gouvernementales. (1) Dans l'Allemagne centrale: Ebersdorf dans le Voigtland, Neudietendorf près de Gotha et Barby sur l'Elbe, près de Magdebourg; au sein de cette dernière Eglise se trouvait, dès 1754 et sous l'excellente direction de Gottfried Clemens, l'école de théologie de l'Unité. Dans l'Allemagne du Nord: Rixdorf près de Berlin, Eglise composée d'émigrés bohèmes. Dans l'Allemagne occidentale: Neuwied sur le Rhin. En Hollande: Zeist près d'Utrecht.

Au delà de la Manche, une quinzaine d'Eglises s'étaient formées, dont quatorze en Angleterre et une (Dublin) en Irlande. Nous relèverons parmi elles les Eglises de Londres (1742) et de Fulneck (1755). Presque toutes, au lieu d'être des colonies séparées, à la façon des Eglises d'Allemagne, se trouvaient englobées dans des villes on des villages existant avant elles.

L'Amérique du Nord, enfin, abritait les deux Eglises de Bethléem ( 1742) et de Nazareth (1744), situées l'une et l'autre en Pensylvanie. Ailleurs, sous la conduite de Spangenberg, de nouvelles Eglises étaient en voie de formation, en suite d'une immigration considérable de Frères allemands (250 personnes de 1749-1755).

 

2° Les cercles de la diaspora. - Autour des Eglises constituées, se groupait, en Lusace surtout, un grand nombre d'amis qu'on appelait la diaspora:

gens réveillés, désireux de s'appuyer sur l'Eglise de l'Unité, organisés en troupeaux, régulièrement visités par les Frères, mais n'ayant pas effectué de sortie officielle de l'Eglise du pays. La diaspora était luthérienne en Lusace, réformée sur les rives du Rhin et en Suisse (Bâle, Berne, Zurich, Genève). Elle s'étendait, fort nombreuse, à travers toute l'Allemagne, le Danemark, la Suède, les provinces baltiques et la Russie. Elle répondait, à mesure que le rationalisme levait la tête, à un besoin toujours plus réel. Elle comptait dans son sein des personnes de distinction (Mlle de Klettenberg à Francfort), et établissait un précieux lien fraternel soit entre les diverses classes de la société, soit même entre les Eglises que séparaient leurs confessions respectives. Tolérée dans la plupart des pays où elle avait pris racine, entravée en Silésie par les consistoires et les autorités gouvernementales, ouvertement combattue dans les provinces baltiques où les chapelles moraves avaient été fermées, elle continuait à subsister partout, tantôt sous le ciel serein, tantôt au milieu de la tempête.

 

3° L'oeuvre des Missions. - Ni les égarements qui avaient flétri l'histoire de l'Eglise (Chap. IX), ni la crise financière qui avait menacé l'Unité, n'avaient sérieusement compromis la cause des Missions. Dieu, à travers les écueils, l'avait sauvée, pour le plus grand bien de l'Eglise. De 1754-1758 surtout, le comte, retrouvant toutes les ardeurs de sa jeunesse, s'occupa beaucoup des travaux missionnaires parmi les païens. Quoique souvent serré de près par ses créanciers, il éprouvait un besoin irrésistible d'étendre les cordeaux de la Mission et d'accomplir par la foi ce que la raison humaine ne pouvait envisager que comme une folie. De plus prudents que lui (J. F. Köber) essayèrent d'endiguer les eaux débordantes. Sans réussir toujours, leur sagesse ne demeura cependant pas sans influence sur les décisions de l'Eglise.

 

L'oeuvre, déjà immense à cette époque, florissait dans un grand nombre de pays. Au Groënland, les Frères travaillaient dans deux stations, celles de Neu-Herrnhut et de Lichtenfels. Aux Antilles danoises, ils avaient Pris pied dans les trois îles de St-Thomas, Ste-Croix et St-Jean, où ils possédaient plusieurs plantations et chapelles. Aux Antilles anglaises, on avait fait un beau commencement dans les îles de la Jamaïque et d'Antigoa. Partout, à l'exemple des apôtres, les Frères, tout en entretenant avec les esclaves les rapports les plus fraternels, prêchaient à ceux-ci la pleine soumission à leurs maîtres selon la chair. - Dans l'Amérique du Nord, l'Eglise travaillait avec succès parmi les Indiens Delawares de la Pensylvanie et d'autres tribus du même peuple. La Mission, quoique très menacée par la guerre franco-anglaise, y florissait sous la direction de David Zeisberger, l'apôtre des Indiens, qui eut le privilège de servir ce peuple, 63 ans durant, jusqu'à l'âge de 88 ans (Décédé 1808). A part cette oeuvre, l'Eglise possédait dans la Caroline du Nord plusieurs plantations, dont elle avait fait des pied-à-terre pour ses évangélistes. - Elle occupait un double champ de travail aussi dans la Guyane hollandaise (Amérique du Sud). C'était la ville de Paramaribo, où elle évangélisait les nègres esclaves, et la contrée du fleuve Berbice, où l'infatigable Schumann déployait parmi les Arawaques une activité extraordinaire.

En même temps, deux frères, Fr. Hocker et G. Pilder, s'étaient rendus au milieu des Coptes en Egypte.

Treize personnes, dont deux théologiens et onze artisans, avaient fondé une station missionnaire à Tranquebar (Indes orientales), et se proposaient d'étendre leurs efforts sur les îles Nicobares. - Au Labrador, au Sud de l'Afrique, sur la côte de Guinée, les travaux commencés avaient été interrompus.

En présence de cette oeuvre gigantesque, l'on comprend ces deux paroles de Zinzendorf: « Orbem et urbem habernus, » nous tenons le monde! Et encore: « Il est évident, maintenant, que les païens des nations les plus diverses n'ont pas tardé à être gagnés à Christ, dès qu'ils ont compris, ne fût-ce qu'à moitié, ce qu'ont voulu leur dire nos messagers qui, certes, ne paient pas d'apparence. je vois en cela un témoignage rendu à ce fait, que le Sauveur est avec notre théologie (doctrine).»

Telle était, en 1760, l'extension de l'Eglise de l'Unité. Il nous reste à examiner quels étaient son caractère et sa constitution.

On a voulu voir dans l'Eglise de l'Unité la première dissidence du protestantisme moderne. De fait, la pensée de la dissidence a été étrangère à l'esprit de Zinzendorf et de la plupart de ses compagnons d'oeuvre. Tout, jusqu'au nom donné à l'Eglise que Dieu s'est plu à créer par le moyen de ces hommes, proteste contre des vues sectaires.

L'ambition de Zinzendorf, nous l'avons prouvé, se bornait à faire valoir, pour l'Eglise luthérienne d'abord, les précieuses acquisitions morales et spirituelles du piétisme. Il redoublait d'efforts, à ce sujet, dans les cercles qu'il croyait en danger de succomber aux influences mystiques, séparatistes ou déistes du jour. Conserver à l'Eglise des éléments qui allaient lui échapper, voilà le but qu'il poursuivait.

Deux moyens devaient, selon lui, l'aider à l'atteindre: Une théologie exclusivement chrétienne et l'union des coeurs dans la communion fraternelle.

La théologie de Zinzendorf, sortie non point du laboratoire des raisonnements humains, mais des profondeurs d'une foi vivante et de la vie de l'Eglise, se concentrait dans la personne de Jésus-Christ, le Sauveur. Tout en elle ramenait au Fils de Dieu, fait homme pour sauver les pécheurs. Tout en elle partait de lui, le chemin, la vérité et la vie. Tout en elle se groupait autour du Chef que Dieu a donné à l'Eglise. En aucune façon, elle ne voulait savoir autre chose que Jésus-Christ et Jésus-Christ crucifié.

C'est dans les forces vitales de cette théologie que Zinzendorf croyait posséder le secret du second moyen jugé nécessaire par lui pour vivifier l'Eglise officielle, savoir la communion fraternelle. « je n'admets pas de christianisme sans communion fraternelle », aimait-il à dire. Et comme il n'y aura jamais de vraie et durable communion que là où existe un travail accompli en commun, le comte donnait à ceux qui s'aimaient en Jésus-Christ, la double tâche d'avancer le règne de Dieu parmi les païens et de venir au secours de leurs frères égarés an sein de la chrétienté.

Quiconque entrait dans ces vues, Zinzendorf l'envisageait comme un Frère.

Nous avons dit également que, cédant à la force des circonstances, Zinzendorf fut obligé de sacrifier son premier plan, selon lequel les Frères devaient conserver chacun sa place dans son Eglise respective, et d'ériger un nouvel édifice ecclésiastique, auquel il donna le nom significatif de l'Eglise de l'Unité. Ce nom particulier, tout en faisant droit aux exigences que les circonstances avaient fait valoir, garantissait en même temps le caractère spécial que Zinzendorf aimait à laisser à l'Eglise des Frères. Il faisait comprendre qu'une nouvelle Eglise s'était formée, mais il donnait à entendre, tout autant, que l'essentiel, pour cette Eglise, n'était pas la séparation et l'indépendance. L'essentiel, pour elle, c'était l'union des coeurs en Jésus-Christ, à travers la diversité des confessions de foi spéciales.

Jusqu'à l'époque de la mort de Zinzendorf, les pensées que nous venons de développer rapidement, dominaient si bien, qu'elles empêchèrent la réalisation d'une constitution ecclésiastique qui était cependant devenue une nécessité. La puissante personnalité du comte rendait impossible ce progrès qui était dans la nature des choses.

On peut constater, toutefois, durant les dernières années de la vie de Zinzendorf, un acheminement vers la consolidation de l'Eglise de l'Unité par une forte et ferme organisation. Dieu se servit pour cela d'un moyen dont la nature terrestre saute aux yeux, savoir la question des finances.

Celle-ci, à mesure que les années se succédaient pour la jeune Eglise, s'imposait toujours plus menaçante. Aucun acte de générosité individuelle ne suffisait plus pour conjurer le danger d'une banqueroute imminente, soit ensuite des dépenses énormes qu'avait faites l'Eglise, soit par l'absence d'une administration financière sagement et fermement réglée. Il fallait, pour éviter une catastrophe, une association organisée de tous les membres de l'Unité, ainsi que la création d'un directoire gérant les finances de l'Eglise.

Zinzendorf, quoique assez clairvoyant pour émettre ces pensées, n'était pas fait pour les réaliser. Dieu donna à l'Eglise l'homme de la situation dans la personne de Jean-Frédéric Köber, docteur eu droit et membre de l'Eglise depuis 1747- Plein de coeur, profondément attaché à l'Eglise, ne reculant devant aucun sacrifice, cet homme éminent se mit à l'oeuvre avec un rare dévouement et beaucoup de sagesse. Il prépara la séparation des fonds de la famille Zinzendorf d'avec les fonds de l'Eglise, formés, ces derniers, par des legs quelquefois considérables, et représentés, soit par des immeubles et des domaines, soit par des capitaux. Il confia les biens de l'Eglise à un collège directorial, appelé à régler toutes les questions matérielles. Il imposa enfin aux deux provinces de l'Eglise d'alors, savoir l'Allemagne et l'Angleterre (2), et à chaque communauté en particulier, des contributions proportionnées à leur fortune et à leurs ressources, et destinées au paiement des intérêts que l'Eglise devait à ses nombreux créanciers. Grâce à cette institution, a laquelle vinrent se joindre les élans de la générosité privée, l'Eglise de l'Unité réussit, quoiqu'en 1801 seulement, à payer la dernière de ses dettes (voir Ch. XIII).

A l'époque, où nous nous sommes arrêtés, l'Eglise était encore à plus de quarante ans de distance de cet heureux résultat. Le collège directorial commençait seulement à fonctionner, gêné, plus d'une fois, par la personne du comte, dont l'idéalisme chrétien ne fut pas sans provoquer des frottements avec le réalisme que représentait l'autorité instituée. Et cependant Zinzendorf lui-même, au lieu de subir, en protestant, un développement ecclésiastique qu'il aurait préféré ne pas voir se produire, indiqua un second pas en avant dans le chemin nouveau. Ce fut lui qui proposa la représentation aux synodes de l'Unité, de toutes les Eglises des Frères par des délégués de leur choix. De cette manière celui qui, de nature, n'était autre chose qu'un monarque absolu, traça, en vrai républicain, les premières lignes de la constitution de l'Eglise de l'Unité. L'assemblée législative synodale et le pouvoir exécutif représenté par un collège de frères.

Quand le comte mourut, aucun synode de ce genre n'avait encore été convoqué. Cela ne se fit qu'en 1764, quatre ans après la disparition de cet homme puissant qui, sans toujours s'en rendre compte, arrêtait un progrès qu'il avait, lui-même, jugé nécessaire. Quelquefois, il semble avoir senti que le moment de faire place à d'autres, était venu pour lui. Pensée douloureuse et que cependant Zinzendorf n'eut pas honte de révéler! « Personne ne s'en va », s'écria-t-il un jour (1756), « que quand le Sauveur le veut et qu'on petit se passer de l'homme. Moi aussi, je vous quitterai et, après moi, cela ira mieux. Pour cela, il y a les collèges; les collèges demeurent». Ainsi, pendant que le comte était encore ait milieu de ceux auxquels Dieu l'avait donné, les temps nouveaux s'annonçaient de loin. On devinait la future constitution de l'Eglise de l'Unité. Le vase, destiné à abriter ce qu'il y avait eu d'immortel dans la pensée et dans les plans de Zinzendorf au sujet de l'Eglise de Christ et du Royaume de Dieu ici-bas, était en voie de prendre sa forme définitive.

A tout ce que nous venons de dire sur l'aspect qu'offrait, à la mort de Zinzendorf, l'Eglise de l'Unité, il nous faut ajouter un dernier mot. L'Eglise traversait, sur toute la ligne, une époque de restauration. Elle se dégageait des erreurs des années 1745-1750 et travaillait à retrouver sa piété saine et vigoureuse des vieux temps. On remarquait, à côté de la simplicité de la foi et du coeur qu'on tenait à conserver, le désir d'avoir une religion moins naïve, moins sentimentale, moins doucereuse, plus virile, plus conforme à l'Evangile que celle dans laquelle, naguère, on s'était plu au Herrnhaag et ailleurs. Zinzendorf lui-même avait désavoué un grand nombre de termes et même quelques-uns de ses discours du passé. D'autres le dépassaient encore dans cette voie. Ils allaient même si loin que le comte, qui ne craignait rien autant que l'absence du sentiment et la sécheresse d'une parole par trop mesurée, se heurta quelquefois contre les novateurs.

On pouvait constater, également, chez Zinzendorf et d'autres, mi retour signalé vers l'étude de la loi chrétienne et de ses exigences qui, au milieu des jubilations du Herrnhaag, avaient été mises de côté, avec une certaine ostentation. Le comte, pour réparer son ancienne erreur, composa un opuscule intitulé: La morale chrétienne.

Ce qui ne mérite pas moins d'être relevé, c'est qu'on éprouvait le besoin de posséder, soit un système de théologie quelque peu formulé, soit une histoire de l'Eglise. Zinzendorf travaillait à réunir des documents relatifs à l'ancienne Eglise de l'Unité et à l'Eglise des Frères renouvelée, tandis que David Cranz était chargé de composer le volume. Quant à la théologie, en revanche, aucun pas ne fut fait en avant, aussi longtemps que vécut le comte auquel tout ce qui, dans le domaine religieux,. rappelait le système, était profondément antipathique. Sur ce point, comme sur tant d'autres, le progrès ne devait se réaliser qu'après sa mort.

On le voit, la main du Seigneur, avec une infinie sagesse et une miséricorde qui nous jettent dans l'étonnement, avait, jusque dans tous les détails de la vie de l'Eglise, préparé le moment où celle-ci devait voir enlevé de son milieu l'homme auquel, après Dieu, elle devait son existence. La disparition de Zinzendorf n'a pas amené de crise pour l'Eglise de l'Unité. Quand tomba pour elle l'appui humain, elle était assez forte pour marcher seule avec son Dieu. Elle éprouvait même que celui, sans lequel autrefois elle n'aurait pas manqué de succomber, était devenu pour elle, à plus d'un égard, un obstacle s'opposant à son développement normal et sain. Cela lui apprenait à joindre au tribut de vénération et de reconnaissance qu'elle devait à cet instrument choisi de Dieu, la conviction intime que l'Eternel l'avait rappelé à ]ni au bon moment.

Quant à Zinzendorf lui-même, il avait le sentiment que les choses avaient pris, sur un grand nombre de points, une tournure qu'il n'avait ni prévue ni voulue. Il avait rêvé non pas une Eglise nouvelle ou renouvelée, mais une association profondément chrétienne dont les forces vitales seraient au bénéfice des Eglises établies. Au sein de l'Eglise de l'Unité aussi, une fois que celle-ci se fut constituée, beaucoup de détails ne lui plaisaient pas. Les rênes qu'il aurait aimé tenir fermes, commençaient à échapper de ses mains, bien avant que la mort les eût paralysées. Mais il accepta ces choses, nous avons eu l'occasion de le constater, et nous le constaterons encore en assistant à ses derniers moments.

Où trouver, ailleurs que dans le concours de toutes ces circonstances, une preuve plus frappante à l'appui de cette thèse que l'Eglise de l'Unité renouvelée, loin d'être l'oeuvre préméditée d'un homme, doit son existence à un décret de la volonté divine, qui, à travers les moyens et les obstacles, les hommes et les choses, a fidèlement et fermement réalisé le plan qu'elle avait conçu ?



Table des matières

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(1) Nous mentionnerons, dans ce lieu, la destruction de l'Eglise de Neusalz par les Russes, en 1759, après la bataille de Kurmersdorf. Cette Eglise, selon toute probabilité, devint la victime de quelques officiers originaires des provinces baltiques, et remplis de bain, contre les Moraves et leur activité en Russie.
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(2) Provinces auxquelles s'est jointe, plus tard seulement, la province américaine.

 

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