Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
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TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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DOROTHÉE TRUDEL

TROISIÈME PARTIE



Dernière Année

Dorothée Trudel n'avait plus qu'une année à vivre.
Déjà, - c'était vers la fin de 1860 - elle avait éprouvé le besoin de se voir soutenue par des aides que Dieu avait pris soin de placer aussitôt à ses côtés. Mais l'immensité de la tâche qu'elle avait acceptée, l'avait usée avant l'âge. Il allait suffire de quelques souffrances personnelles, d'un procès de sept mois et d'une épidémie pour précipiter sa fin et hâter le jour où elle quitterait la terre pour se reposer de ses travaux.

Jusqu'à la fin, Mütterli resta confiante et charitable. C'est d'ailleurs là le trait principal de sa vie.
Amour et confiance, voilà quelles furent ses armes de combat lorsque, pendant sa jeunesse et dans son oeuvre, elle eut à lutter contre le péché, le doute ou la souffrance.
Amour et confiance, c'est avec ces mêmes armes que nous allons maintenant la voir triompher de la calomnie et des angoisses de la mort.

I

Oppositions et critiques

La grande influence de Dorothée Trudel ne pouvait s'exercer sans provoquer d'opposition ; nous l'avons déjà fait remarquer (1). Nous y revenons, car c'est surtout vers la fin de sa vie que les persécutions ne furent pas épargnées à Mütterli.

Un ouvrier forgeron, vexé de voir plusieurs de ses camarades gagnés par le mouvement, projeta d'y mettre ordre ; et dans ce but, un soir qu'on était réuni pour le culte, il s'approcha de la maison, les poches garnies de cailloux, décidé à casser les vitres et à tout disperser. Mais c'était l'été, les fenêtres étaient grandes ouvertes et il n'y avait par conséquent rien à briser ; en revanche, on entendait du dehors chaque mot ; et tandis que notre homme cherchait un nouveau moyen d'en venir à ses fins, les paroles de Dorothée pénétrèrent son coeur comme des traits brûlants. Il fut saisi comme par une force invisible, ses yeux s'ouvrirent sur son état moral, et, sur l'heure, il sentit qu'il était un misérable pécheur. Peu à peu, laissant tomber à terre ses cailloux, il écouta le discours presque jusqu'au bout. Puis il entra dans la salle, confessa à Dorothée son péché et sa folie, se déclarant résolu à commencer une nouvelle vie. Rayonnante de joie, elle pria aussitôt avec le jeune homme, qui ne tarda pas à devenir un disciple zélé de Jésus-Christ, et, par la suite, missionnaire en Afrique.

Un jour, Dorothée fut la victime d'une odieuse calomnie qu'un jeune homme s'était amusé à répandre. Le village fut en émoi ; le monde s'empara avec avidité de cette arme, et la pauvre femme, qui alors n'avait pas encore tous les amis qu'elle eut quelques mois plus tard, fut pendant quelque temps l'objet des imputations les plus blessantes. Dans sa perplexité, elle s'adressa à son Dieu et passa des heures, parfois la moitié de la nuit, à prier pour le salut du malheureux calomniateur. Quelle surprise, lorsqu'un soir, peu de temps après, elle vit arriver chez elle un jeune homme en proie à une grande angoisse, lui déclarant qu'il était l'auteur des bruits calomnieux et la suppliant d'avoir pitié de lui et de lui pardonner ! Elle l'eut bientôt consolé et rendit grâces à Dieu qui avait exaucé sa prière en lui accordant cette âme.

Les critiques ne firent naturellement pas défaut, et Dorothée dut entendre plusieurs fois des remontrances très sévères sur la liberté qu'elle prenait d'éluder la défense formelle que saint Paul fait aux femmes d'annoncer l'Évangile dans sa maison, devant un auditoire devenu de plus en plus nombreux et qui, le dimanche après-midi surtout, montait à quelques centaines de personnes Elle répondait à ces observations, tirées de l'Écriture, en racontant comment peu à peu, elle avait été amenée a en agir ainsi, et en montrant les bénédictions que Dieu avait accordées en maintes occasions à cette partie de son activité.

Un soir, après avoir discuté de nouveau la chose tout au long avec un pasteur allemand, elle se coucha inquiète et, au milieu de la nuit, se réveilla préoccupée par ce passage : « L'obéissance vaut mieux que le sacrifice et la désobéissance est autant que le péché de divination (1 Samuel XV, v. 22 et 23.). » Elle se dit que si réellement elle désobéissait à Dieu en continuant ses cultes, elle était pire qu'une sorcière. Agitée par cette pensée, elle se leva immédiatement et, dans une prière ardente adressée à son Dieu, elle lui déclara sa décision de ne lui désobéir en aucun point, le suppliant de lui accorder un signe positif de sa volonté par le passage biblique qu'elle tirerait au sort dès le lendemain matin. Elle promit à Dieu que si ce passage contenait une seule allusion à la repentance ou un seul mot de désapprobation, elle cesserait incontinent de parler en public et d'accueillir des confessions.

Le lendemain matin, son premier soin à son réveil fut de prendre sa boîte de passages, où, bien des fois déjà, elle avait trouvé, en réponse à sa confiance naïve et absolue, une foule de consolations et de précieuses directions. Le premier qu'elle tira fut celui-ci : « Mais vous, vous serez appelés les sacrificateurs de l'Éternel ; on vous nommera les ministres de notre Dieu (Esaïe LXI, v. 6.). »

Priant encore une fois, elle demanda à Dieu de lui donner une seconde parole propre à lui communiquer une pleine clarté dans cette affaire si importante et si contestée. Cette parole fut : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis pour annoncer les vertus de Celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière (1 Pierre II, v. 9. ). »

Elle fit une troisième prière et demanda à Dieu une dernière confirmation de la parole qu'il lui avait donnée ; puis, mettant de nouveau la main dans la boite, elle en tira le passage suivant ou un autre ayant un sens tout à fait analogue : « Il ne tomba pas un seul mot de toutes les bonnes paroles que l'Éternel avait dites... (Josué XXI, V. 45.)
Dès ce jour-là elle fut entièrement tranquillisée à cet égard, estimant que tout en respectant la règle posée par saint Paul quant à la prédication des femmes, on pouvait admettre que Dieu trouvât bon de créer certaines exceptions.

À bout d'arguments, ses ennemis et parmi eux beaucoup de chrétiens déclarèrent que Dorothée Trudel était douée d'une force magnétique. Nous n'avons pas à répondre à cette critique vraiment étrange. Tout ce que nous avons dit de l'oeuvre, de la vie intime de Mütterli détruit, à notre avis, ce préjugé.

Non, sa puissance magnétique, c'était l'amour, l'amour qui ne repousse aucun pécheur, même le plus misérable, mais qui attire tout, pour conduire tout vers le véritable aimant, Jésus-Christ, notre Sauveur !

II

Le procès de Mütterli

Cependant un nouvel orage se formait. Un médecin de Maennedorf ayant demandé à l'inspecteur sanitaire du district si un établissement comme celui de Mlle Trudel pouvait être toléré dans le canton de Zurich, une ordonnance du préfet condamna Mlle Trudel à 150 francs d'amende et lui prescrivit de renvoyer tous ses malades. Ne pouvant se soumettre à une telle décision, elle eut recours au tribunal du district qui confirma la sentence. Elle en appela alors au tribunal suprême de Zurich.

Les circonstances ne paraissaient pas favorables, et peu de personnes espéraient un acquittement. Dorothée se retira dans sa chambre et dit au Seigneur : « Vois, ô mon Dieu, le conseil de santé et le préfet m'ordonnent de renvoyer mes malades, mais je sais qu'il ne faut obéir qu'à toi - montre-moi dans ta Parole ce que tu me commandes de faire. » Puis, pleine de foi, elle tira ce passage : « Un édit est fait de ma part que, dans toute l'étendue de mon royaume, on ait crainte et frayeur pour le Dieu de Daniel, car c'est le Dieu vivant, et qui demeure à toujours, et son royaume ne sera point dissipé et sa domination sera jusqu'à la fin. Il sauve et délivre, et il fait des prodiges et des merveilles dans les cieux et sur la terre, tellement qu'il délivré Daniel de la puissance des lions (Daniel VI, 26, 27.). »

Dès lors elle attendit avec courage le jour du jugement : « Si Dieu est pour nous, disait-elle, qui sera contre nous ? »

Elle écrivait aussi à ses amis : « Demandons à Dieu la foi d'Abraham et une résignation entière. Quand même le glaive est levé et qu'il n'y a plus de force pour lui échapper, il est possible que la voix du Seigneur le détourne encore. Les jours douloureux sont les plus bénis, quand on accepte l'amertume dans une obéissance enfantine. Il ne faut pas dire : Donne-moi ce bien, laisse-le moi, mais plutôt : Ne me le laisse pas, quoi qu'il en coûte, s'il est contraire au salut et à la vie de mon âme. Mon Dieu, je puis parfaitement me soumettre à quitter ceux avec lesquels j'avais l'habitude d'intercéder auprès de toi pour les âmes ; ils savent le chemin, ils ont le grand privilège de te connaître. Ce qui m'importe, tout l'objet de ma prière, c'est que tu ouvres les yeux aux juges ; quant aux malades, le chagrin de les voir tous partir, tu le sais, je l'ai surmonté. »
Dieu prit soin de montrer que cette oeuvre était la sienne.

L'enquête faite par le tribunal se résumait dans quelques témoignages, dont la majorité était favorable à Mütterli et deux seulement contraires (2).
Appelée à déposer elle-même devant le tribunal, malgré un mémoire écrit qu'elle avait précédemment envoyé, Dorothée Trudel répondit en substance : « Je ne guéris personne. Tous ceux qui entrent dans notre maison sont avertis qu'ils se trompent s'ils croient que je guérisse ; nous conduisons tous nos malades au seul vrai médecin, à Christ, et nous ne faisons rien qui ne soit commandé par la Parole de Dieu. Nous n'avons jamais renvoyé personne lorsque nous avions de la place. » Elle appuya particulièrement sur ces mots : « Le traitement des malades ne se fait que d'après la Parole de Dieu », et lorsqu'on la pria de s'expliquer, elle dit : « On pose la main sur la partie souffrante et dans les cas extrêmes on l'oint d'huile, d'une huile ordinaire à manger. Le but de l'établissement n'est point la guérison du corps, mais bien plutôt le complet affranchissement de l'âme. Lorsqu'un homme est dans la disposition qu'il faut, il n'a plus de volonté et se réjouit de tout ce que Dieu fait de lui (3). »

À la question : « Pourquoi imposez-vous les mains et oignez-vous d'huile ? » elle répondit : « Parce qu'en voyant que ces pratiques leur font du bien, les malades sont conduits à croire sérieusement à la Parole de Dieu et se convainquent bien que Christ, les prophètes et les apôtres témoignent la vérité. »

« Mon seul désir, continua-t-elle, est d'amener les âmes à cette foi vivante qui me rend parfaitement heureuse. Si je n'avais pas l'espérance de les y voir arriver, je ne recevrais pas de malades. » Elle appela son établissement une grande famille. Enfin elle repoussa péremptoirement l'idée que les guérisons s'opèrent chez elle par la force magnétique. « Cela n'est pas, dit-elle, je ne sais rien d'une force magnétique, je ne la connais pas. »

Après Dorothée Trudel, M. Samuel Zeller vint apporter son témoignage : « L'ordre de la maison, dit-il, n'est point celui d'un hôpital ; nous ne formons tous ensemble qu'une famille dans laquelle il y a journellement des arrivées et des départs, des malades et des bien-portants. Il n'y a point de médecin attaché à la maison, parce qu'on n'y cherche que le salut des âmes. Ce n'est que dans les cas extrêmes que nous appelons de nous-mêmes le médecin, parce que le certificat mortuaire doit être délivré par le docteur qui a soigné le malade. Du reste les pensionnaires ou leurs parents sont libres de faire chercher un médecin pour leur compte. » Il termina en déclarant que le but de l'établissement était de montrer aux âmes le droit chemin, et de les exciter à l'obéissance à l'égard de la Parole de Dieu.

Puis M. Spoendlin, avocat à Zurich, qui s'était offert avec empressement pour plaider la cause de Mütterli, produisit en sa faveur environ 90 témoignages écrits, comme preuve du genre d'influence exercée par l'établissement. La plupart déclarent témoigner pour « la gloire de Dieu ». Un grand nombre reconnaissent « l'influence bénie » de Dorothée, « l'influence profonde de ses oeuvres de charité », cette « charité de bon Samaritain ». Quelques-uns appellent Mütterli une « âme juste », une « vraie croyante », « qu'on méprise à cause de sa sainteté » ou « qui appartient à ces hommes dont le monde n'est pas digne ». D'autres relèvent la méthode employée pour la guérison, « guérison tout apostolique, par l'imposition des mains et par la prière ». D'autres encore sont frappés de « l'esprit d'amour qui règne dans cette maison de bénédiction ». « Tous s'accordent à exprimer à l'égard de la prévenue une admiration passionnée, souvent enthousiaste, pour le dévouement infatigable avec lequel elle soigne les malades jour et nuit, pour la charité sans exemple avec laquelle elle accomplit son oeuvre et qui lui fait recevoir des pauvres sans aucune rétribution, tandis qu'elle ne demande des gens plus aisés que la moindre pension possible. »

Avant de conclure, M. Spoendlin insista sur les témoignages du pasteur Kapff de Stuttgard, des docteurs Marriot de Bâle, Widenmann de TeInach, d'Orelli et Müller de Zurich, enfin des professeurs comme MM. Monnard, de Bonn ; Ch. Secrétan, de Neuchâtel ; Tholuck, de Halle qui, après avoir visité Mlle Trudel, dirent : « Ici le vrai christianisme est mis en pratique. »

Enfin le tribunal conclut comme suit son verdict dans l'affaire : (13 novembre 1861).
« Considérant l'extrême difficulté qu'éprouvent dans le temps présent les pauvres et les gens peu fortunés pour placer les aliénés à leur charge, dans des hospices ou chez des médecins patentés, et qu'à ce point de vue l'établissement de la demoiselle Trudel a certainement son côté avantageux, les malades pauvres y étant reçus soit à des prix excessivement bas, soit même gratuitement, et y trouvant nourriture, soins et accueil bienveillants ; considérant d'autre part qu'il est extrêmement douteux que le législateur ait entendu frapper d'une pénalité des faits comme ceux dont, il s'agit ; le tribunal à l'unanimité prononce : La demoiselle Trudel n'est pas coupable d'une contravention de police, et, en conséquence, décide à l'unanimité :

1° Que la demoiselle Trudel est acquittée
2° Que les émoluments de première et seconde instances seront restitués par l'État. »

Dorothée Trudel écrivit à ce propos à ses amis :

« Mes enfants bien-aimés,

« La voilà donc passée cette journée, objet de tant de supplications. Oui, nous avons tous de quoi nous écrier : Mon âme, loue l'Éternel ! car il a exaucé les requêtes unanimes des enfants et de la mère ; il a incliné les coeurs à la vérité comme des ruisseaux d'eau, et quoiqu'il y eût un médecin au nombre des juges, c'est à l'unanimité qu'ils ont reconnu mon innocence.

« Pendant la nuit que nous passâmes tout entière en prières, J'eus aussi la joie extrême d'entendre dire aux enfants (4) qu'ils faisaient au Seigneur l'entier sacrifice, de leur mère, de ce foyer domestique et de leurs frères et soeurs, ne demandant qu'une chose, c'est que les ennemis de notre oeuvre parvinssent au même bonheur que nous. Alors j'ai senti au fond du coeur que, sans un entier renoncement à soi, il n'y a pas de victoire. À deux heures, nous tirâmes des passages. Nous étions tous ensemble pleins de joie. Sur le matin, j'avais quelque peine à contenir cette allégresse intérieure. Je me retirai seule à quatre heures et je lus les chapitres dont nous avions reçu des passages ; auparavant j'avais encore lutté, priant pour les ennemis, tout particulièrement aussi pour que cette affaire fût en bénédiction à tous mes enfants, et que, quoi qu'il arrivât, ceux qui n'étaient pas encore bien avancés dans la foi, n'en reçussent pas de scandale. En me relevant, j'étais sûre que cette cause servirait à glorifier Dieu, quoique nous ne pussions voir encore de quelle manière.

« Et maintenant, ne m'a-t-il pas miséricordieusement exaucée ? Ainsi donc, mes bien-aimés, me voici déclarée non coupable à l'unanimité ; on prononce que je n'ai pas enfreint la loi médicale par le fait qu'on prend soin des âmes dans notre maison, selon la Parole de Dieu. C'est magnifique, mes chers enfants ; mais pour moi et pour vous tous, c'est une nouvelle tâche et un nouveau stimulant. Il ne faut pas que les âmes puissent nous accuser, si elles n'obtiennent pas d'affranchissement par la force de Christ ! De même que nous avons prié le Seigneur de fléchir le coeur des juges, il nous faut prier maintenant d'être en bénédiction à nos juges, à nos adversaires, à tout le monde, et que nos maisons deviennent un asile de paix pour beaucoup.

« L'amour de Christ dans cette circonstance m'a tellement humiliée que je ne l'aurais pas été autant si nous avions tout perdu. Je me sens complètement indigne d'un tel amour. Le Seigneur bénisse toutes les âmes. Recevez les salutations cordiales d'une mère qui vous aime tous tendrement. »

« Dorothée TRUDEL. »

Le procès de Mütterli avait duré sept mois.
On peut juger, d'après la lettre précédente, quel soulagement le verdict d'acquittement apporta aux habitants et à la pieuse directrice des trois maisons de Maennedorf. De plus, les journaux, en parlant du procès, attirèrent de nouveaux visiteurs chez Dorothée Trudel, qui devinrent naturellement de nouveaux amis. Ce fut là un puissant stimulant ; et tous, avec une ardeur nouvelle, reprirent leur tâche de dévouement et d'amour.


Table des matières

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(1) Voir pages 65 et 66.

(2) On n'eut pas de peine à démontrer que ces deux témoignages contraires ne prouvaient rien. La folle ne s'était suicidée que 5 mois 1/2 après avoir quitté l'établissement de Dorothée Trudel ; et le traitement subi par une autre personne et relevé comme chef d'accusation, avait été approuvé par le médecin dénonciateur lui-même.

(3) Ces détails sont empruntés au compte-rendu judiciaire paru dans la nouvelle Gazette de Zurich (1861).

(4) Dorothée avait l'habitude de nommer ses enfants ceux qui après avoir été guéris ou convertis, étaient devenus ses compagnons d'oeuvre.

 

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