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 CHAPITRE IV

SECTES ET RÉFORMATEURS

 

76. Sectes hérétiques. Suite des §§ 58 et 59.

Le catharisme, détruit en France, existait encore dans quelques provinces de l'Italie; un auteur moderne a même soutenu la thèse bizarre que le Dante a été un de ses prédicateurs (54). Refoulés par l'inquisition dans des vallées reculées des Alpes, les dernierscatharesitaliens furent découverts au commencement du quinzième siècle par le dominicain Vincent Ferrer. En Bosnie l'hérésie dualiste était professée par la grande majorité du peuple, quelquefois même par les princes. Malgré les efforts des moines mendiants, qui travaillaient comme missionnaires et comme inquisiteurs, et malgré l'appui que leur prêtaient les rois de Hongrie, elle resta debout, à travers les guerres et les persécutions, jusqu'à ce qu'au seizième siècle la Bosnie tombât sous la domination turque ; elle se perdit alors dans le mahométisme.

Au quatorzième siècle la doctrine desfrères du libre esprit, généralement appelés beghards, est toujours le panthéisme d'Amaury de Bennes, formulé plus nettement dans ses principes et dans ses conséquences : Dieu est tout ce qui est ; le but de l'homme est d'arriver à la conscience de cette unité ; par sa nature il est Dieu sans aucune différence. Quand il sait cela, il est immuable, rien ne peut plus ni le troubler ni le réjouir; il peut surpasser en perfection les saints, la Vierge et Jésus-Christ lui-même ; il ne lutte pas comme l'avait fait saint Paul, il est arrivé au terme, il n'avance ni ne recule plus. En tant qu'homme, Jésus n'a pas souffert pour nous, mais pour lui-même ; en tant que Dieu, il s'incarne en tout homme parfait, celui-ci n'a plus besoin de s'exercer ni aux vertus ni aux pratiques ascétiques. Libre spirituelle ne rit, il n'est soumis ni aux lois civiles ni aux préceptes de l'église, il est dégagé de l'obéissance ; pour bien faire il n'a qu'à suivre l'impulsion de l'esprit, qui le conduit plus sûrement que la Bible, laquelle n'est qu'une lettre morte ou un recueil de fables. Le péché n'existe que pour l'homme imparfait ; le parfait n'en commet plus quoi qu'il fasse. L'esprit étant le même en tous, tout doit être commun à tous ; chacun peut s'approprier ce dont il a besoin pour sa vie. Le mariage enfin. tend à séparer les hommes au lieu de les unir; l'idéal est la communauté des femmes. La théorie de la liberté de l'esprit, fondée sur l'erreur panthéiste, aboutit ainsi à l'indifférence morale et au communisme.

Les principaux sièges des beghards étaient les villes du Rhin et celles des Pays-Bas. En 1306 l'archevêque Henri de Cologne et en 1317 l'évêque Jean de Strasbourg publièrent contre eux des mandements, où ils énumérèrent la plupart de leurs principes. Au concile de Vienne de 1311 Clément V condamna plusieurs de leurs propositions. Le courant mystique qui traversait les contrées rhénanes ne fut pas étranger aux progrès de la secte ; croyant retrouver sa doctrine dans celle d'Eckart, elle s'appropria certaines paroles de ce maître. En 1330 Jean XXII rejeta des articles des frères, presque identiques à ceux que par sa bulle de 1329 il avait attribués à Eckart. Du temps de Ruysbroek on distinguait parmi eux plusieurs directions, différant moins quant au fond que dans l'expression et peut-être dans les conséquences pratiques; chacun de ces rêveurs expliquait ou modifiait à sa façon les données générales du système. Ils étaient répandus aussi en Suisse, en Italie, en France, et on les appelait par dérision turlupins. Partout où l'inquisition put les découvrir, ils furent condamnés au feu. Ils ont eu des traités en langue vulgaire ; plusieurs des plus « subtils » de ces livres avaient pour auteurs des femmes (55). En diverses contrées « le libre esprit » s'est conservé en secret jusqu'au seizième siècle.

Le chef desfrères apostoliques, Gérard Ségarelli , ayant été brûlé en 1300, son successeurDolcinose retira avec la plupart de ses partisans en Dalmatie. Ségarelli n'avait encore songé qu'à imiter les apôtres, en tant qu'ils ont été pauvres et qu'ils ont prêché l'Évangile. Dolcino, soit qu'il ait eu connaissance des écrits de Joachim de Flore, soit qu'il ait été en rapport avec des franciscains spirituels, mêla aux principes de son maître la doctrine, si répandue alors, des différents âges de l'humanité (56) Il distingue, non pas trois périodes, mais quatre ; chacune des trois premières a commencé par le bien et fini par le mal ; le bien a consisté dans la pauvreté, le mal dans les richesses. La première est celle de l'ancienne alliance, la seconde celle de Jésus et des apôtres ; la troisième date de Constantin et du pape Silvestre ; c'est l'époque où la masse des païens est entrée dans l'église et où celle-ci a dû accepter des biens terrestres, afin de montrer aux nouveaux convertis comment il faut employer ces biens au service de Dieu; ce but ayant été oublié et le zèle s'étant refroidi, saint Benoît donna sa règle monastique ; comme celle-ci n'empêcha pas une décadence nouvelle, saint François et saint Dominique firent des règles plus sévères, qui à leur tour se montrèrent impuissantes. La quatrième période, qui doit durer jusqu'à la fin du monde, s'ouvre par Ségarelli et Dolcino ; ce sera la restauration de la vie apostolique par la renonciation à toute propriété, par l'abolition des cérémonies, par l'amour qui dispense de l'observation des lois. L'avènement de cette période sera précédé d'un châtiment ; Boniface VIII , les cardinaux, les prélats, les moines seront tués, l'église sera privée de ses richesses et de sa puissance ; l'instrument de la vengeance divine sera le roi Frédéric de Sicile ; son règne durera jusqu'à l'arrivée de l'antéchrist, après lequel viendra un pape élu par Dieu lui-même et chargé d'établir la vie apostolique et la communauté des femmes.

Des doctrines aussi violentes n'étaient pas de nature à réformer la chrétienté. Quand de la Dalmatie Dolcino l'ut revenu en Italie à la tète d'une troupe de fanatiques, le pape lit prêcher une croisade contre lui ; en .1307 il fut battu, fait prisonnier et condamné à mort.

Des associations qui, sans être sectaires, sont tombées sous la censure de l'église, étaient celles des flagellants (57). A diverses reprises on avait vu en Italie des clercs et des laïques donner le spectacle public de la flagellation. La plus grande manifestation de ce genre de pénitence fut provoquée en 1349 par la mort noire. Cette peste apparut aux populations effrayées comme un châtiment de leurs péchés, comme un avertissement de revenir à Dieu; on crut qu'il fallait une expiation appropriée à la grandeur de la calamité. Il se forma des confréries deflagellants, parcourant les pays pour exciter les peuples à la repentance. On en rencontre d'abord en Pologne, puis dans toutes les contrées de l'Allemagne ; par la Flandre et la Picardie ces enthousiastes vinrent jusque dans le diocèse de Reims, que toutefois Ils ne dépassèrent point. Chaque confrérie avait un maître et un conseil dirigeant; on admettait les clercs, mais ils ne pouvaient être ni maîtres ni membres du conseil. Il fallait s'engager pour 34 jours, en mémoire des 34 ans de la vie de Jésus-Christ. Chaque membre devait être pourvu d'une somme suffisante, pour n'avoir pas besoin de demander l'aumône, mais on pouvait accepter l'hospitalité. Arrivés dans une ville, ils se rendaient, précédés de bannières et de croix, sur une prairie ou sur une place publique , là ils se mettaient en cercle et se flagellaient en chantant des cantiques. Puis un des frères donnait lecture d'une lettre déposée, disait-on, par un ange sur l'autel de l'église de Jérusalem ; dans celte lettre on annonçait que le Seigneur, irrité des péchés des hommes, avait résolu de détruire le monde, qu'il l'aurait déjà l'ait sans l'intercession de la Vierge, qu'il consentait à l'aire grâce, pourvu qu'on lui donnât satisfaction par une réparation éclatante (58). Ces scènes exaltaient les spectateurs; à Strasbourg par exemple plus de mille personnes se joignirent aux flagellants. Mais la première ferveur s'éteignit vite ; les frères se livrèrent à des désordres ; le peuple les abandonna ; Clément VI interdit leur pénitence non canonique. Plus tard on trouva en Thuringe des flagellants , enseignant que leur genre de vie suffisait pour rendre superflus le baptême, la confession, tout le ministère des prêtres.

A l'époque du schisme, des phénomènes semblables se produisirent en Italie. En 1389 la confrérie des bianchi, ainsi appelés à cause de leurs manteaux blancs, renouvela les mêmes scènes que les flagellants de 1349; ils chantaient le Stabat mater et des cantiques italiens. Quand ils s'approchèrent des états de l'église, le pape fit condamner leur chef au feu, sur quoi ils se dispersèrent. Le dominicain espagnolVincent Ferrer, qui prêchait la pénitence dans les pays méridionaux, conduisait également des processions de flagellants; il n'y renonça que quand le concile de Constance l'eut désapprouvé et que Gerson eut écrit un mémoire contre « la secte de ceux qui se flagellent » (59).

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77. Les vaudois. Suite du §56- Les précurseurs de Jean Hus en Bohême.

Au quatorzième siècle on trouve lesvaudoisplus répandus que dans la période précédente ; peu agressifs, ne cherchant à s'édifier sans attaquer l'église, ils s'isolent au milieu du monde catholique, mais ils ont des communautés constituées; dans les vallées piémontaises de Luserne et de Pérosa ils tiennent des synodes, composés de laïques et de ministres, et comptant parfois près de 500 membres. Malgré des persécutions réitérées, ils se maintiennent dans ces vallées, qui sont encore aujourd'hui leurs principaux centres. Ils étaient nombreux aussi en Lombardie, en Calabre, dans le Dauphiné, dans la Provence. Comme c'étaient des gens paisibles, artisans, pâtres, agriculteurs, les seigneurs les protégeaient, les évêques eux-mêmes les défendaient parfois contre les inquisiteurs. En 1375 Grégoire XI se plaignit des progrès de leur hérésie; il voulut qu'on prît contre eux des mesures plus efficaces; quelques années après, en 1380, éclata une des persécutions les plus violentes; des vaudois en grand nombre furent brûlés à Embrun et à Grenoble. Depuis cette époque on les laissa en repos dans ces contrées pendant près d'un siècle. Il y en avait en Suisse, en Allemagne, en Bohême, en Hongrie, en Pologne, en Poméranie; quand dans ces pays on sévissait contre eux, ils intimidaient souvent les juges par des menaces de représailles. Pendant le quatorzième siècle se poursuit chez eux le travail, lent mais régulier, du développement de leur doctrine ; on le verra s'achever dans la période suivante.

En Bohême il se manifesta un mouvement réformiste qu'on aurait tort de rattacher à une influence vaudoise; il fut l'oeuvre spontanée de quelques prédicateurs. Il n'est dirigé d'abord que contre les moines mendiants, mais ceux qui le provoquent sont conduits à annoncer la nécessité et l'imminence d'un renouvellement de toute l'église (60).

Conrad, de Waldhausen en Autriche, chanoine régulier de Saint-Augustin, depuis 1360 curé à Leitmeritz et bientôt après à Prague, prêchait contre les dominicains et les franciscains; la mendicité, disait-il, n'est qu'une fausse imitation de la vie pauvre de Jésus et des apôtres; il reprochait aux frères leur facilité dans le confessionnal, leur trafic de reliques et d'indulgences; comme d'autres de ses contemporains, il voyait dans ces abus des signes précurseurs de la venue prochaine de l'antéchrist. Un de ses amis et collègues alla plus loin; ce futMilicz, de Kremsier en Moravie, d'abord chanoine à Prague et pendant quelque temps secrétaire de Charles IV. En 1363 il renonça à ses fonctions et à ses prébendes, pour prêcher la pénitence à la population bohême de la capitale; c'était un mystique, croyant à des inspirations immédiates du Saint-Esprit; on peut le comparer au grand ami de Dieu de l'Oberland; il n'est pas impossible qu'il ait été en rapport avec lui. Il n'attendait plus l'antéchrist, il était persuadé que son règne avait commencé. En 1367 il se rendit avec deux amis à Rome; au portail de l'église de Saint-Pierre il afficha une pièce, dans laquelle il disait que l'antéchrist était venu et que les vrais chrétiens devaient prier pour l'église; l'inquisition le fit mettre en prison, et déjà les moines mendiants de Prague annonçaient dans leurs sermons que cet hérétique serait brûlé, quand Urbain V, rentré à Rome, le fit remettre en liberté. Il retourna à Prague où, après la mort deConrad de Waldhausenen 1369, il devint son successeur comme curé. Dans ses prédications il attaquait le clergé à cause de ses richesses; il voulait que les prêtres n'eussent pas de propriétés personnelles, mais vécussent en communauté de biens; il exhortait les fidèles à communier tous les jours ou au moins deux fois par semaine; il prétendait enfin que si le pape refusait de réformer l'église, c'était à l'empereur de s'en charger.Grégoire XIcondamna plusieurs de ses propositions; décrié comme beghard et menacé d'un procès, il en appela au siège apostolique et se rendit à Avignon; peu de temps après il y mourut en 1374.

Il eut un successeur qui marque un progrès nouveau,Mathias, fils d'un chevalier de Janow. Mathias commença ses études à l'université de Prague, où il s'attacha à Milicz, et les acheva à Paris. Depuis 1381 il est curé à Prague (61). La situation de l'église, troublée par le schisme, lui inspire à son tour la pensée que l'antéchrist est venu, mais par antéchrist il n'entend pas une personne, c'est selon lui la totalité de ceux qui sont infidèles à Jésus-Christ. L'abomination dans le lieu saint (Matth. XXIV, 15)

est caractérisée par une foule d'abus : la confusion du temporel et du spirituel, le grand nombre de lois ecclésiastiques qui restreignent la liberté chrétienne, l'autorité accordée aux traditions humaines, les cérémonies et les fêtes inutiles, le culte rendu aux saints, à leurs images et à leurs reliques, les indulgences, le schisme, la persécution des témoins de la vérité. A la fausse église, qui forme le corps de l'antéchrist et dont les membres sont les moines mendiants, les prélats, les papes simultanés, Matthias oppose l'église des élus, dont le chef est le Seigneur lui-même ; elle seule a l'unité réelle, et celle-ci existe malgré le schisme qui ne saurait diviser les vrais chrétiens. C'est là l'idée de l'église invisible, qui commence à se faire jour et qu'on retrouvera chez Wiclif et chez Hus, en opposition à l'église romaine. Matthias professe même la doctrine du sacerdoce universel; tout fidèle, dit-il, est consacré prêtre. Reprenant le principe de Milicz sur la communion fréquente, sans se prononcer contre la transsubstantiation, sans demander le calice pour les laïques, il introduisit dans sa paroisse la communion journalière; un concile de Prague, tenu en 1388, ayant désapprouvé cette coutume, il consentit à y renoncer; mais il ne renonça à aucune de ses doctrines; il continua d'annoncer que l'église des élus triompherait de celle de l'antéchrist, qu'il viendrait des prédicateurs qui, au lieu de traditions, ne prêcheraient que l'Évangile, et qui au lieu de flatter les grands, auraient pitié du peuple. Il croyait que ce renouvellement de l'église était proche; peut-être, disait-il, ne le verrait-il plus lui-même, mais à coup sûr il aurait lieu pour la génération venant après lui. C'est dans ces espérances qu'il mourut en 1395. Peu d'années plus tard elles semblaient devoir se réaliser par l'organe de Jean Hus.


Table des matières

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54 Aroux, Dante hérétique, révolutionnaire et socialiste, Paris 1854. La comédie du Dante, traduite en vers selon la lettre, et commentée selon l'esprit, Paris 1856, 2 vol. Le Paradis du Dante, dénouement tout maçonnique de la comédie albigeoise, Paris 1857, L'hérésie du Dante démontrée par Francesca de Rimini. Paris 1857. On serait tenté de croire que tout cela n'est pas pris au sérieux; mais le premier des ouvrages indiqués est dédié à Pie IX.

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55 ou cite comme auteurs de traités : Marguerite Porrette, du Brabant, brûlée à Paris en 1311 ; le Hollandais Walther, brûlé, à Cologne en 1319 ; Marie de Valenciennes; un certain Gérard. Mosheim, Institutiones historioe ecclesiast., , Helmstädt 1755, in-4°, p. 482 parle d'un livre de la secte, intitulé les neuf rochers et qu'il a eu encore entre les mains; il en communique quelques extraits, littéralement identiques à plusieurs des propositions d'Eckart mentionnées dans la bulle de 1329. Ce livre, qui ne s'est plus retrouvé et qu'il ne faut pas confondre avec celui de Rulmann Merswin, paraît avoir traité de neuf degrés de la vie spirituelle ; il doit avoir existé avant 1317, car dans son mandement de cette année l'évêque de Strasbourg, dit que les beghards se croient immutabiles in nona rupe. Mosheim, De beghardis, p. 256. On peut supposer que plus tard un des membres de la secte, a intercalé dans le traité les passages d'Eckart.

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56 Historia Dulcini cum additamento, chez Muratori, Scriptores rerum italicarum, T. 9, p. 425. - Dolcino avait énoncé ses idées dans trois épîtres prophétiques, dont une parait perdue; des extraits des deux autres, o. c., p. 450. - Baggiolini, Dolcino e i patareni. Novare 1838. - Krone , Fra Dolcino und die Patarener. Leipzig 1844.

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57 (Jac. Boileau), Historia flagellantium. Paris 1700. Trad. en français, Paris 1732. - Förstemann , Die christlichen Halle 1828. - Stumpff, Historia flagellantium, proecipue in Thuringia. ed. Förstemann. Halle 1835. - Röhricht, Bibliographische Beiträge zur Geschichte der Geissler Zeitschrift für Kirchengeschichte, 1876, 2e livr.

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58 Les cantiques et la lettre. suivie d'une sorte de prédication, dans la chronique strasbourgeoise de Fr. Closener. Strassburger Chroniken, herausgegeb. von Hegel. Leipzig 1870, T. 1, p. 105. - Deux cantiques des flagellants français, chez Leroux de Lincy , Recueil de chants historique, français. Paris 1841, T. 1, p. 237.

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59 Heller, Vincenz Ferrer nach seinem Leben und Wirken. Berlin 1830. - Hohenthal-Städeln, De Vicentio Ferrerio. Leipzig 1839, in-4°. - Gerson, Epistola ad Vincentium. Tractatus contra sectam flagellantium se. Opera, éd. Dupin, T. 2, p. 658, 660.

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60 Jordan, Die Vorläufer des Hussitenthums in Böhmen. Leipzig 1846. -Neander, Matthias von Janow. Berlin 1847, in-4°. - Böhringer, Dic Vorreformatoren. Zurich 1858, T. 2. - Palacky, Documenta magistri Joli. Hus vitam, doctrinam . . illustrantia. Prague 1869, p. 699. - Jundt, Les précurseurs de Hus au quatorzième siècle. Montauban 1877.

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61 Il est l'auteur d'un grand ouvrage en cinq livres, dont le manuscrit existe encore à Prague; Reguloe veteris et novi Testamenti. Jordan, Die Vorläufer, p. 59, en donne des extraits. Les écrits de Matthias mentionnés par Balbinus, Bohemia docta, ed. Ungar, Prague 1776, T. 2, p. 178, ne sont que (les parties de cet ouvrage. Quelques-unes de ces parties ont été attribuées plus tard à Hus et imprimées parmi ses oeuvres ; tels sont le traité de abominatione in ecclesia Dei, et les fragments de mysierio antichristi et de amitate ecclesioe et schismate.

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