Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Archéologie

***


Nouvelles d'Israël

Janvier 1988


Texte intégral

 

.

Il y a 40 ans:

Le 29 novembre 1947, l'assemblée générale des Nations-Unies fonda par 33 voix contre 13 le plan de partage de la Palestine et par là d'établissement d'un état juif, qui fut voté le 14 mai 1948.

Votèrent oui: L'Australie, la Belgique, la Bolivie, le Brésil, le Belosussian, le Canada, le Costa Rica, le Danemark, la Tchécoslovaquie, la République dominicaine, l'Equateur, la France, le Guatemala, Haïti, le Libéria, le Luxembourg, la Hollande, la Nouvelle-Zélande, le Panama, le Nicaragua, la Norvège, le Paraguay, le Pérou, les Philippines, la Pologne, la Suède, l'Ukraine, l'Afrique du Sud, l'Union soviétique, les USA, l'Uruguay, le Vénézuela.

Votèrent non: l'Afghanistan, Cuba, l'Egypte, la Grèce, les Indes, l'Arabie Saoudite, l'Iran, l'Irak, le Liban, la Syrie, le Pakistan, la Turquie, le Yémen.

Abstentions: l'Argentine, le Chili, la Chine, la Colombie, le Salvador, l'Ethiopie, le Honduras, le Mexique, la Grande-Bretagne, la Yougoslavie.

Les Etats Arabes considèrent aujourd'hui encore le 29 novembre comme un «jour de tristesse».

© Nouvelles d'Israël


Nouvelles d'Israël

Janvier 1988


Texte intégral

.

Il y a 70 ans, le 8 décembre:

Le Général anglais Allenby faisait son entrée à Jérusalem et brisait par cet acte définitivement le pouvoir dominant des Turcs sur la Palestine, qui durait depuis 1517. Le Général Edmund Henry Hymann Allenby fait partie des personnalités les plus marquantes de l'histoire militaire anglaise. Au début de sa carrière, il avait encore des tendances anti-sionistes, influencé qu'il était par les écoles d'officiers britanniques. Plus tard cependant, il se rangea totalement derrière le contenu de la déclaration Balfour de son Ministre des affaires étrangères. En 1919, le roi Georges V le fit «Viscount of Meguiddo and Felikstone», eu égard à ses mérites. Plus tard il fut nommé maréchal. Aujourd'hui encore on trouve partout en Israël des rues, des places et des ponts qui portent le nom du Maréchal Allenby (1861-1936).

© Nouvelles d'Israël


En ce temps-là, la Bible

No 55 pages II-III.
P. Émile EDDE

Article entier ici

.

Il y a près de 3000 ans les navigateurs d'Hiram roi de Tyr, allié de Salomon, auraient découvert l'Amérique

Hiram (ou Ahiram) de Tyr est peut-être le mieux connu parmi les rois phéniciens, à cause de ses relations avec son voisin d'Israël, Salomon. On sait moins de ce roi pacifique (980-936 av. J.-C. environ) qu'il agrandit la cité phénicienne, restaura les temples anciens, en bâtit de nouveaux, et aménagea, selon la méthode stratégique des Phéniciens, deux grands ports pour ses navires, l'un au nord, l'autre au sud, reliés par un canal intérieur il développa aussi la commerce maritime avec Chypre, l'Espagne, l'Afrique qu'on appelait facilement la Libye, mais pourrait avoir lancé des expéditions beaucoup plus lointaines dont l'une aurait laissé un témoignage : ce qu'on en connaît est toujours discuté, mais bien étonnant.

Au terme des vingt années peut-être que dura la construction du Temple de Yahvé et du palais royal (1er ROIS, chap. 9, vers. 10), mais sans doute déjà au cours de cette période, Salomon avait demandé à son allié Hiram l'assistance de ses techniciens et de ses marins pour construire sa flotte d'Ézion-Gaber et la lancer sur les mors. La Bible mentionne les expéditions que les deux souverains envoyèrent ainsi à Ophir, qu'on cherche depuis les côtes d'Afrique jusqu'à celles de l'Inde, en passant par l'Arabie. Faut-il les suivre par delà le grand océan, sur la rive américaine de l'Atlantique sud ?


Nouvelles d'Israël

11 / 1983

Article entier ici

.

Il y a cinquante ans immigration illégale en Eretz-lsraël

de notre correspondant à Jérusalem

Dans les montagnes de la Galilée, c'est l'hiver, la nuit, la tempête. Le vent du nord fouette la pluie glaciale contre les visages des voyageurs épuisés qui avancent, trébuchants, sur le sentier rocailleux à travers les éboulis et les blocs de pierres. Le groupe est composé de cinq jeunes Juifs, dont une fille. Ce sont des immigrants sans visa.

Il n'y avait plus de permission d'immigration à l'administration palestinienne de Lemberg. Pendant trois ans, ces jeunes gens en route pour Sion avaient suivi une formation agricole à la «Haschara», après quoi ils se rendirent à Beyrouth où des contrebandiers leur promettaient, contre une forte somme d'argent, de les conduire au-delà de la frontière. Jusqu'à la frontière tout alla bien. A partir de là, un Arabe d'un village frontalier prit la responsabilité. Maintenant, ensemble, ils se battaient contre la pluie, la tempête, le froid et les ténèbres. Tout à coup le guide les arrêta, mit son doigt sur ses lèvres, serra sa fortune acquise contre lui et chuchota: «Voici la Palestine! Voici la frontière!» D'arrache-pied on se fraya un passage ... encore deux cents pas... une lumière apparut au loin. Quel agréable signe d'une présence humaine! Mieux encore: Ils étaient sur sol sioniste, oui, ces jeunes gens le savaient, cette lumière venait d'une implantation juive. ils le savaient depuis longtemps que, tout près de la frontière nord, à proximité de la Syrie (actuellement le Liban, la réd.), se trouvait la vieille colonie d'Ica, Metulla. Le guide leur fit comprendre que, dès à présent, ils pouvaient trouver le chemin tout seuls en observant cette lumière.

© Nouvelles d'Israël


Appel de Minuit

02 / 1999


Texte intégral

 

.

Israël a-t-il sa responsabilité engagée dans l'holocauste?

Question:

Matthieu 27, 25 me pose problème: «Et tout le peuple répondit. Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants!» Est-ce là la raison pour laquelle tant de Juifs ont péri dans des camps de concentration et ont, dans les siècles précédents, été persécutés par les croisés entre autres? Dieu a-t-Il rejeté Son peuple? Genèse 12, 3 garde-t-il toute sa valeur aujourd'hui encore: «Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi»? Si oui, quelles seront les conséquences pour les individus et les peuples qui se rendent coupables d'un comportement haineux à l'égard des Juifs?

Réponse:

Matthieu 27, 25 ne peut en aucun cas être isolé. A de multiples reprises, Dieu, par les prophètes, a menacé Israël de jugements s'il s'éloignait de Lui et tombait dans la désobéissance (cf. Deut. 28, 46 et suiv., par exemple). Les jugements divins ne consistèrent pas seulement en catastrophes naturelles, mais aussi en conflits armés imposés par d'autres nations. Mais ces dernières ont souvent outrepassé les bornes fixées par Dieu, ainsi qu'il est écrit en Zacharie 1, 15-16: «.. et je suis saisi d'une grande irritation contre les nations orgueilleuses; car je n'étais que peu irrité, mais elles ont contribué au mal. C'est pourquoi ainsi parle l'Eternel. Je reviens à Jérusalem avec compassion; ma maison y sera rebâtie, et le cordeau sera étendu sur Jérusalem.» Cette parole qui a trait à l'exil de 70 années infligé à Israël a aussi un caractère prophétique. Le prophète Esaïe parle également de la colère de Dieu contre Israël et du fait que Babylone, la nation chargée d'accomplir le jugement divin, a largement dépassé les limites qui lui avaient été imparties: «J'étais irrité contre mon peuple, j'avais profané mon héritage, et je les avais livrés entre tes mains: tu n'as pas eu pour eux de la compassion, tu as durement appesanti ton joug sur le vieillard» (Esaïe 47, 6).

Il est évident que Genèse 12, 3 garde aujourd'hui encore toute sa valeur. Ceci dit en passant, nous en avons fait personnellement l'expérience dans notre oeuvre. Depuis que nous avons lancé l'action «Aide immédiate à Israël» en vue de bénir et de soutenir ce peuple, nous avons été couverts de bénédictions en retour! Nous en rendons témoignage, tout en sachant que des expériences subjectives ne constituent jamais un critère infaillible de la vérité (!), seule l'Ecriture Sainte en étant un. Il est écrit en Romains 1 1, 29: «Car les dons et l'appel de Dieu sont irrévocables.» Et en Romains 3, 3: «Eh quoi! Si quelques-uns n'ont pas cru, leur incrédulité annulera-t-elle la fidélité de Dieu?» Aux chapitres 9 à 1 1 de cette Epître aux Romains, il est clairement exposé que Dieu n'a pas rejeté Son peuple. Au contraire! Lisez également Matthieu 25, 31 et suivants, mais spécialement le verset 45, ainsi que Zacharie 2, 8-12! Devant le trône de la gloire de Dieu, se posera à chaque peuple la question de savoir comment il a agi à l'égard d'Israël, les frères du Seigneur, avec, en conséquence, des récompenses ou des châtiments adéquats. De même, en tant qu'individus, nous aurons à répondre de nos gestes en bien ou en mal vis-à-vis du premier amour de l'Eternel, "la prunelle de Son oeil". Heureux celui dont les péchés sont effacés par le précieux sang de Christ même le péché d'antisémitisme!


Nouvelles d'Israël

Août 1988
Ludwig Schneider


Article entier ici

.

Israël et ses miracles depuis la fondation de l'Etat

Un regard sur les quarante premières années de l'Etat d'Israël éveille des souvenirs d'événements difficiles à saisir, voire d'événements inexplicables et si semblables aux miracles de la Bible qu'ils sont considérés comme des miracles authentiques («Ness» ou «Pele»). Si Faust, dans l'oeuvre de Goethe, s'écrie: «L'enfant chéri de la foi c'est le miracle», il serait mieux encore de dire: «... c'est l'enfant chéri de la naïveté», car même certains hommes modernes et rationalistes témoignent de faits qu'ils qualifient - pour éviter le terme biblique - de «rapports de causalité se rencontrant et déclenchant le miracle». Mais il ne faut pas appeler miracle tout ce qui est mystérieux, sinon certaines personnes ne verraient que des miracles, Ainsi, le véritable miracle se situe entre l'obsession et la fuite du miracle. Par ailleurs, il ne faut pas chercher le miracle pour lui-même, car dès l'instant où il est individualisé, il devient idole condamnable. Par contre, la clé pour comprendre le miracle se trouve dans la confession des trois hommes dans la fournaise ardente: «Voici notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux et que nous n'adorerons pas la statue d'or que tu as élevée» (Da. 3, 17-18).

© Nouvelles d'Israël


Nouvelles d'Israël

09 / 1983

Article entier ici

.

Jérusalem dans la politique - 16 réalités

Depuis trois mille ans, le peuple juif est inséparablement lié à Jérusalem, sa capitale. Ce lien subsiste malgré les guerres, les conflits, la persécution, la dispersion et l'holocauste. Dans les moments les plus difficiles, les Juifs, le visage tourné vers Jérusalem, priaient en demandant du secours et la délivrance. Le vingtième siècle est témoin du rétablissement de l'Etat juif comme de la réunification de sa capitale, Jérusalem.

La signification de ces deux événements n'a pas été suffisamment comprise, et Jérusalem est devenue une pomme de discorde militaire et politique pour certaines nations pourtant très éloignées de cette ville.

Il faut considérer les points suivants:

1. Jusqu'en 1948, Jérusalem était une ville NON DIVISÉE, avec son administration, bien que proclamée sainte par certaines religions.

2. Durant des siècles, la PROTECTION DES LIEUX SAINTS était un facteur plus important aux yeux des nations que la ville même de Jérusalem. Jamais on n'avait proposé l'internationalisation de Jérusalem. Cette pensée n'a surgi qu'à la fin du mandat britannique.

© Nouvelles d'Israël


Nouvelles d'Israël

07 / 1999
LE PROF. MARK ZONIS

Article entier ici

 

.

Les Juifs dans l'empire ottoman et en Turquie

Aucun peuple n'est plus difficile à cerner que celui des juifs. Ils se sont répandus sur la terre entière après avoir jadis perdu leur patrie. Ils ont transféré des langues et des cultures d'un pays à l'autre. Des anciens peuples, ils sont le seul à errer depuis si longtemps. Il aurait pu disparaître sans laisser de traces; pourtant, il est là bien présent aujourd'hui encore. Il ne disposait ni d'un pays ni d'une langue voici quelques décennies seulement.

C'est dans l'Espagne musulmane que la théologie, la poésie et les sciences juives ont connu leur plein essor. Les Arabes avaient envahi ce pays en 711 après Jésus-Christ. C'est particulièrement à Cordoba et à Grenade que les juifs jouirent de la faveur des potentats musulmans. Ils avaient des médecins très demandés, des astronomes fort considérés; et la rencontre de l'esprit arabe et de l'esprit juif amena un temps de prospérité et d'épanouissement qui élargit tous les horizons spirituels et ne manqua pas d'influencer le christianisme.

Les souffrances des marranes

C'est en Espagne seulement qu'il y eut, au 15, siècle, des baptêmes en masse. La chose était peut-être due au fait que les Juifs avaient longtemps vécu en paix avec les chrétiens de ce pays. La plupart des juifs avaient accepté la foi chrétienne non par conviction, mais plutôt par crainte.

500 ans d'asile et de cohabitation

Les Juifs d'Istanbul ...

© Nouvelles d'Israël