Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Jérusalem dans la politique - 16 réalités

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Depuis trois mille ans, le peuple juif est inséparablement lié à Jérusalem, sa capitale. Ce lien subsiste malgré les guerres, les conflits, la persécution, la dispersion et l'holocauste. Dans les moments les plus difficiles, les Juifs, le visage tourné vers Jérusalem, priaient en demandant du secours et la délivrance. Le vingtième siècle est témoin du rétablissement de l'Etat juif comme de la réunification de sa capitale, Jérusalem.

La signification de ces deux événements n'a pas été suffisamment comprise, et Jérusalem est devenue une pomme de discorde militaire et politique pour certaines nations pourtant très éloignées de cette ville.

Il faut considérer les points suivants:

1. Jusqu'en 1948, Jérusalem était une ville NON DIVISÉE, avec son administration, bien que proclamée sainte par certaines religions.

2. Durant des siècles, la PROTECTION DES LIEUX SAINTS était un facteur plus important aux yeux des nations que la ville même de Jérusalem. Jamais on n'avait proposé l'internationalisation de Jérusalem. Cette pensée n'a surgi qu'à la fin du mandat britannique.

3. Sous la domination ottomane et britannique, toutes les religions avaient un accès relativement facile aux Lieux saints. Mais par la suite, le régime arabe avait pris des mesures discriminatoires contre les Juifs, les chrétiens et les musulmans de nationalité israélienne.

4. En ce qui concerne l'éventuelle solution multinationale ou internationale pour Jérusalem, aucune instruction ni aucune allusion ne figurent dans les décisions de la Grande-Bretagne transmises au mandat palestinien.Par contre, ce mandat avait pour but une PATRIE NATIONALE POUR LE PEUPLE JUIF EN ERETZ ISRAËL.

5. Quand bien même le plan de partage de 1947 avait prévu un gouvernement international à Jérusalem, il ne serait resté que 10 ans, après quoi il aurait dû être soumis à un contrôle.

Pendant ce temps d'examination, la population, DONT LA MAJORITÉ ÉTAIT JUIVE, aurait eu le droit d'exprimer, par le moyen d'un référendum, ce qu'elle préférait comme solution.

6. Les Etats arabes s'opposèrent violemment à l'application du plan de partage. Il chassèrent les Juifs de la vieille ville et cherchèrent à s'emparer de tout Jérusalem.

7. La Jordanie renonça à une pratique centenaire et, de plus, rompit sa promesse, faite dans l'article 8 de l'accord d'un cessez-le-feu avec Israël, en refusant aux adhérants de certaines religions un libre accès aux Lieux saints respectifs.

8. Les Nations Unies ne se souciaient guère de cette discrimination à l'égard des Juifs.

9. Selon le principe juridique «ex injuria jus non oritur» - la justice ne peut naître de l'injustice - il est clair que les exigences de la Jordanie quant aux régions à l'ouest du Jourdain sont dépourvues de tout fondement juridique. Malgré l'occupation illégale de Jérusalem-Est par la Jordanie, l'ONU semblait avoir jugé tolérable le régime jordanien et ne souhaitait nullement le droit de surveillance. Pour répondre aux agressions arabes, en 1948, contre l'Etat hébreu pourtant sous le protectorat de l'ONU, Israël a dû prendre des mesures de défense ce qui lui permit d'acquérir le contrôle sur Jérusalem-Ouest. De ce fait, le vacuum de la souveraineté était légitimement comblé, alors que le contrôle arabe à Jérusalem-Est resta illégal.

10. Dans les années 1949-1952, la plupart des pays occidentaux suspendirent leur soutien en faveur du projet d'internationalisation de Jérusalem. Ils Craignirent plutôt l'internationalisation des Lieux saints. Entre 1952 et 1967, les Nations Unies se renfermaient dans un silence complet en ce qui concerne Jérusalem.

11. Au mois de juin 1967, la Jordanie trahit unilatéralement l'accord du cessez-le-feu et passa à l'attaque armée contre Israël, ce qui représenta UN ACTE D'AGRESSION SANS ÉQUIVOQUE.

12. L'action de défense israélienne permit à Israël de prendre possession de tout Jérusalem Qui, maintenant, est réunifiée. La Jordanie, l'occupant illégal de Jérusalem-Est, fut battu et Israël, dont les mesures de défense étaient absolument légitimes, combla la vacuum de la souveraineté à Jérusalem-Est, méconnue en 1948.

13. LES LOIS DE L'ETAT D'ISRAEL GARANTISSENT UNE PLEINE LIBERTE RELIGIEUSE ET UN LIBRE ACCÈS A TOUS LES LIEUX SAINTS.

L'expérience et les faits enregistrés ces 16 dernières années ont prouvé qu'Israël tient ses promesses. Sous le gouvernement israélien, les musulmans jouissent d'une pleine liberté religieuse ce qui n'était pas le cas pour les Juifs sous la domination jordanienne.

14. Quant à l'avenir de Jérusalem et des Lieux saints, les Nations Unies jouent un rôle très limité du point de vue juridique. L'assemblée plénière de l'ONU n'est pas autorisée à prendre des dispositions en ce qui concerne la ville de Jérusalem et elle ne peut donner aucun ordre par rapport aux Lieux saints. Le conseil de sécurité n'est pas compétent dans ces choses, car la paix n'a été ni compromise ni menacée et la réunification de Jérusalem ne représente aucun acte d'agression du côté d'Israël.

15. TOUTES LES ACTIONS DU GOUVERNEMENT ISRAÉLIEN TOUCHANT JÉRUSALEM ÉTAIENT PARFAITEMENT LÉGALES ET SONT, DE CE FAIT, VALABLES.

16. En attendant qu'Israël trouve, selon ce qu'il désire depuis longtemps, une solution détaillée à la question des Lieux saints dans le cadre d'un traité de paix global, l'accès à ces endroits reste libre pour tous.

 

En conclusion on peut dire que Jérusalem est la capitale du peuple juif depuis 3000 ans, depuis le règne du roi David.

De tout temps, des Juifs ont habité à Jérusalem, cette ville qui a toujours été au centre de la vie spirituelle, culturelle et nationale juive. Il est vrai que l'on y trouve des Lieux saints de grande importance pour l'islam et le christianisme, mais pour le judaïsme, elle représente la substance même de son histoire.

Le rétablissement de l'Etat juif et la réunification de sa capitale ont été conforme au droit international. En Israël, les minorités sont libres de pratiquer leurs religions dans les lieux considérés comme saints. LA JUSTICE ET LA MORALITÉ FONDAMENTALE D'ISRAEL DANS CES QUESTIONS MÉRITENT LE SOUTIEN DES AUTRES PEUPLES. Les démocraties occidentales, qui tiennent en haute estime les mêmes valeurs, pourraient véritablement contribuer à la cause de la paix, si elles se réjouissaient des initiatives d'Israël et si elles admettaient simplement que la ville de Jérusalem est la capitale d'Israël.

Nouvelles d'Israël 09 / 1983

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