Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Archéologie

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Nouvelles d'Israël

03 / 1999


Texte intégral

 

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"La barque de Jésus" au Vatican

Tempête d'indignation en Israël

Quand, voici 13 ans, une des plus graves périodes de sécheresse fit fortement baisser le niveau du lac de Génézareth, on découvrit une barque datant du temps de Jésus. Immédiatement après, on appela l'embarcation «la barque de Jésus». Chaque année, 70.000 touristes se rendent dans le Kibboutz Ginnosar pour la voir. Le Vatican manifeste un grand intérêt pour ce bateau dans la perspective de l'an 2000. L'Eglise catholique romaine a mené de longues négociations avec l'autorité des antiquités. La pression exercée par le Vatican a opéré: la barque devrait être prêtée au Musée du Vatican pour une période de trois mois. En contrepartie, le Vatican s'est engagé à dépenser 400-000 dollars US pour sa restauration. Cette information a déclenché une tempête d'indignation en Israël: tout d'abord, parce que la barque ne supporterait pas le transport en Italie; et ensuite, parce qu'Israël serait privé d'une de ses meilleures attractions. «Ce serait une grossière erreur de transférer cette barque justement en l'an 2000, l'année de la naissance de Jésus, alors que l'on attendra des milliers de pèlerins en Israël.», a déclaré un des responsables du ministère du Tourisme. Sous la pression de plusieurs cercles orthodoxes influents, le ministre de l'Education a recommandé à l'autorité chargée des antiquités de geler les négociations jusqu'à ce que soit prise une décision définitive en cette affaire.

© Nouvelles d'Israël


En ce temps-là, la Bible

No 72
M.-C. HALPERN

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Béthel "Haut lieu" des patriarches maudit par les prophètes

Antique lieu biblique, puisqu'il doit son nom (Maison de Dieu) à Jacob (GENESE, chap. 28, vers. 12-17), qui y vit en songe Yahvé appuyé au sommet d'une échelle « dont le sommet atteignait le ciel », Béthel est devenu l'objet de la réprobation des prophètes. Depuis que Jéroboam y a dressé un veau d'or pour détourner du Temple de Jérusalem les habitants du nouveau royaume du nord, il concrétise en effet à la fois le schisme d'Israël et l'infidélité à Yahvé,son Dieu.

Les archéologues américains s'attachent aujourd'hui à faire revivre Béthel, en partie recouverte par le village moderne de Beitin, à quelques kilomètres au nord de Jérusalem.

Des trouvailles éparses de silex microlithiques peuvent faire remonter les origines de cette cité à un lointain passé préhistorique. Mais c'est de 2500 environ av. J.-C. que date le premier sanctuaire cananéen; à côté, rien d'autre qu'un campement de bergers autour d'une source; le coeur du haut lieu était une table rocheuse, surélevée d'environ un mètre par rapport à la roche environnante. Des taches sombres sur le rocher blanc attirèrent l'attention des chercheurs qui firent analyser dans un laboratoire des parcelles de pierres ainsi teintées. Aucun doute : C'était du sang, humain ou animal, qui avait giclé sur le rocher.

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Nouvelles d'Israël

02 / 1993
Texte intégral

 

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Le sarcophage du souverain sacrificateur Caïphe est exposé au musée d'Israël

Le sarcophage du souverain sacrificateur Joseph-Caïphe, dont la découverte il y a deux ans a fait sensation dans les milieux archéologiques, est à présent exposé au musée d'Israël. Le sarcophage a été découvert par hasard, lors de travaux de terrassement effectués pour la construction de la promenade Haas, à Jérusalem, et ce dans la zone d'où l'on voit le mont du Temple. On a trouvé à cet endroit tout un dispositif de cavités funéraires contenant de nombreux cercueils. L'un d'entre eux, particulièrement bien décoré, portait l'inscription en hébreu «Joseph-Caïphe». Le sarcophage en pierre d'une beauté rare a fait conclure aux chercheurs qu'il s'agit là du dernier lieu de repos de ce grand prêtre qui a livré Jésus aux Romains. Le sarcophage, qui passe pour l'une des découvertes archéologiques les plus importantes d'Israël, est exposé au musée dans la même salle que celle qui contient une partie d'une chaise en pierre que l'on a trouvée dans l'amphithéâtre de Césarée. Elle appartenait au procurateur romain Ponce Pilate. (ZL)

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En ce temps-là, la Bible No 76
M.-C. HALPERN

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CAPHARNAUM: Sa ville

Le voyageur pressé qui parcourt la Galilée risque de négliger ce petit port abandonné sur les rives tranquilles du lac de Tibériade : l'antique Capharnaüm n'est plus habitée aujourd'hui que par quelques pères franciscains qui veillent sur les ruines de la cité évangélique où le Christ habita et que Matthieu (chap. 9, vers. 1 ) désigne comme « sa ville ».

voici quelque 2 000 ans, l'agglomération, peuplée surtout de pêcheurs, marquait une étape sur la « via maris », route de commerce reliant Damas à la Méditerranée, et se trouvait dotée d'une modeste garnison ainsi que d'un poste de douane, aux confins des États confiés par le protectorat de Rome à deux roitelets fils d'Hérode le Grand : Hérode Philippe II, tétrarque d'Iturée et Hérode Antipas, tétrarque de Galilée. Ce fut durant la plus grande part de sa vie publique la patrie d'adoption de Jésus qui logeait probablement dans la maison de Pierre et André, venus eux-mêmes de Bethsaïde, sur l'autre rive du Jourdain.

Dès le XIXe siècle, les archéologues s'attachèrent à retrouver les restes de la « cité du Christ ». En 1866, malgré l'hostilité de la population bédouine, les Anglais entreprennent de dégager les ruines.

La basilique voisine la synagogue

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NOUVELLES D'ISRAEL

Mai 1996 / P 21
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Combats de gladiateurs à Beth Govrin

Des fouilles faites à Beth Govrin ont livré la première preuve que des combats de gladiateurs avaient eu lieu en Israël parmi les Romains. Les archéologues ont mis au jour un amphithéâtre de 3 000 places assises. On a trouvé, à proximité de l'arène, des couloirs souterrains, par lesquels les fauves, des ours et des lions, étaient amenés en lice.

Les chercheurs posent le fait que, parmi les gladiateurs déchirés par les bêtes, il se trouvait aussi des juifs, qui avaient été fait prisonniers durant la révolte, durement réprimée, de Bar Kochba.

Beth Govrin avait été conquis en 132-135 après Jésus-Christ, lors de la répression de la révolte de Bar Kochba. Les conquérants romains et les prisonniers juifs ont construit là beaucoup d'édifices publics, notamment un magnifique établissement de bains et un amphithéâtre.

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Nouvelles d'Israël

12 / 1997
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Découvertes à Césarée

De vastes bâtiments datant de la domination des généraux romains viennent d'être mis à jour; parmi ceux-ci, le tribunal où l'apôtre Paul aurait été jugé. (Voir Actes 23,23 et suiv.; 26, 1 et suiv.)

Le complexe, de dimensions colossales, a été construit au premier siècle après Jésus-Christ et couvre une superficie de 15.000 mètres carrés. Il servait de quartier général aux généraux romains et se trouvait entre l'hippodrome et le théâtre de Césarée. Outre le tribunal, on y trouve un palais, des bureaux, des cours et de superbes bains.

Le chef des fouilles, le dr. Josef Porat, pense qu'à cause de leur lien avec Paul, ces lieux vont attirer de nombreux touristes étrangers et qu'ils pourraient même devenir un lieu de pèlerinage pour les chrétiens.

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Nouvelles d'Israël

06 1998
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Découverte de la plus ancienne synagogue d'Israël

La synagogue la plus ancienne d'Israël a été découverte par une équipe d'archéologues de l'Université hébraïque. Elle se trouve à côté du palais d'hiver hasmonéen de Jéricho dont la mise au jour est en passe de se terminer.

Sur la base des découvertes qui ont été faites, le chef de l'équipe de fouilles, le professeur Ehud Nezer, indique qu'il s'agit d'une synagogue datant de l'époque de la destruction du deuxième Temple, qui aurait été construit entre 50 et 75 avant J-C. L'édifice fut détruit par un tremblement de terre qui frappa la région en 31 avant J-C.

La synagogue fut érigée par la reine Shlomzion ou l'un de ses fils.

Le professeur Nezer considère cette découverte comme importante en raison de l'ancienneté du bâtiment et de son lien direct avec la dynastie hasmonéenne, mais aussi à cause des informations qu'il va fournir sur le caractère et la fonction des synagogues en Israël avant la destruction du Temple.

La synagogue avait une surface d'environ 187 m2. La salle était entourée des quatre côtés par des colonnes carrées. Le lieu de prière faisait partie d'une zone plus vaste où se trouvait également un bain rituel qui devait servir aux fidèles.

Après le tremblement de terre survenu en 31 avant J-C, l'ensemble du domaine fut cédé à Hérode, qui construisit son second palais sur les ruines de la synagogue. 

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Nouvelles d'Israël

10 / 1992
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Découverte de Jarmuth, capitale du royaume de Canaan

La ville cananéenne de Jarmuth (cf. Jos. 10, 3), vient d'être mise à jour par des archéologues. Cette ville, qui était la capitale du royaume de Canaan, était connue il y a 5000 ans comme centre politique important.

La ville de Jarmuth a fait partie de la coalition des cinq rois dirigée par le roi de Jérusalem. Ces cinq rois voulaient partir en guerre contre le peuple de Gabaon et le punir d'avoir conclu une alliance avec Josué en dépit de la politique menée par tous les rois cananéens.

D'après le récit biblique (Josué 10), Josué s'est lancé dans une guerre éclair contre les cinq rois et les a vaincus. Mais à l'époque, la ville de Jarmuth n'a pas été conquise par les enfants d'Israël.

Jarmuth se trouve près de Beit Shemesh, à environ 30 km à l'ouest de Jérusalem. Jusqu'à présent, les archéologues ont mis à jour le temple, le quartier d'habitation, dont les sols sont recouverts de mosaïques primitives, et la «région industrielle». Les chercheurs ont également dégagé les dispositifs de défense et ont été impressionnes par leurs dimensions. Elles atteignent une largeur de 40 mètres et les murs et la porte de la ville font sept mètres de haut. Ces fouilles sont réalisées par une équipe d'archéologues français et financées par le gouvernement français. (ZL)

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Nouvelles d'Israël

05 Mai 1991
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Découverte d'un grand tunnel

Un tunnel gigantesque a été découvert le mois dernier. Il faisait partie du système d'approvisionnement en eau de Césarée, la ville d'Hérode. Ce tunnel, creusé au premier siècle après Jésus-Christ, fut utilisé jusqu'en l'an 640, c'est-à-dire jusqu'à la conquête de la ville par les Arabes. Il a été découvert sous le village arabe de Jasser-A-Sarka aux contreforts du Mont Carmel. Par ce tunnel, on amenait autrefois l'eau des montagnes Shuni jusqu'à Césarée au bord de la mer Méditerranée. Les archéologues qui l'ont découvert furent surpris par le caractère hautement technique de la construction. La longueur du tunnel qui a été dégagé est de 400 mètres, et il mesure 1,80 mètre de haut et 1,20 de large.

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Nouvelles d'Israël

09 / 1999
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Découverte d'une caverne de la période du deuxième Temple

Les autorités israéliennes pour les antiquités ont découvert à Jérusalem une caverne immense qui servait probablement de carrière et de lieu de taille de pierres, datant de l'époque du deuxième Temple. La caverne, mise au jour lors de terrassements pour une nouvelle route, se trouve dans les contreforts orientaux du mont Scopus. Selon des experts, il s'agit de la plus grande caverne de ce genre découverte à ce jour.

A l'intérieur, on a trouvé des milliers de morceaux de pots de pierre qui devaient probablement servir à des fins rituelles. Les archéologues pensent que certaines de ces pièces devaient être utilisées pour le service dans le Temple. D'après eux, étant donné la grandeur considérable de la caverne et le nombre des choses trouvées, il faudra un temps fort long pour que l'on puisse se prononcer avec exactitude sur la signification de cette découverte.

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En ce temps-là, la Bible

No 2 pages II- III.


M.C. HALPERN

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Les traces du déluge

Nos lecteurs savent que de nombreuses traditions, particulièrement denses et précises en Mésopotamie, sur les rives du Tigre et de l'Euphrate, retracent parfois en termes proches de ceux de la GENESE l'aventure exceptionnelle d'un homme qui sauve l'espèce humaine et même souvent les espèces animales, en les recueillant sur un gigantesque bateau, tandis que le monde habité est implacablement recouvert par les eaux.

Depuis longtemps historiens et géologues avaient multiplié les hypothèses pour expliquer ce cataclysme dont quelques survivants auraient pu transmettre le témoignage aux générations suivantes. Mais aucun homme de science vraiment sérieux ne prétendait apporter de preuves matérielles de telles inondations supposées dues, notamment, à la fonte brutale de la croûte glaciaire qui pouvait recouvrir alors des continents entiers.

Or, en 1928, un télégramme signé de Woolley, savant de réputation mondiale qui dirigeait les fouilles d'Ur, patrie de la famille d'Abraham en Chaldée, faisait sensation : « Nous avons découvert les traces du déluge... »

Une tentation bien séduisante

Les « vestiges » ont disparu

Chacun peut du moins en rêver

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Nouvelles d'Israël

Janvier 2000
FREDI WINKLER
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Des pierres pour témoigner de la véracité de la Parole de Dieu

LA BIBLE A QUAND MEME RAISON!

Ce sont principalement des personnes croyant en la Bible qui ont lancé l'archéologie dans les pays bibliques, dans le but de découvrir des preuves de l'authenticité de ses écrits. A mesure que cette discipline universitaire évoluait, on a vu se multiplier les scientifiques voulant démontrer exactement le contraire. Il est effectivement difficile de prouver, à l'aide de trouvailles archéologiques, des faits datant de plusieurs millénaires, mais aussi de les dater et d'attester leur âge de façon convaincante. Mais cela devient plus ardu encore lorsque l'on veut vérifier des faits pour lesquels il n'existe aucun témoignage tangible, comme la fuite hors d'Egypte, les 40 années dans le désert suivies de l'arrivée en Terre promise d'un peuple qui menait une existence nomade et n'a laissé pratiquement aucune trace sous forme de constructions permanentes.

Depuis les débuts de la critique biblique au 17ème siècle avec Spinoza et Hobbes, jusqu'à Wellhausen vers 1880 et même de nos jours, la désagrégation de la véracité des Saintes Ecritures a pris des proportions de plus en plus destructrices. Plusieurs théories alternatives quant à la conquête de la Terre promise ont été développées, ne considérant plus les écrits bibliques que comme des légendes mythologiques écrites a posteriori.

© Nouvelles d'Israël