Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Des pierres pour témoigner de la véracité de la Parole de Dieu

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LA BIBLE A QUAND MEME RAISON!

Ce sont principalement des personnes croyant en la Bible qui ont lancé l'archéologie dans les pays bibliques, dans le but de découvrir des preuves de l'authenticité de ses écrits. A mesure que cette discipline universitaire évoluait, on a vu se multiplier les scientifiques voulant démontrer exactement le contraire. Il est effectivement difficile de prouver, à l'aide de trouvailles archéologiques, des faits datant de plusieurs millénaires, mais aussi de les dater et d'attester leur âge de façon convaincante. Mais cela devient plus ardu encore lorsque l'on veut vérifier des faits pour lesquels il n'existe aucun témoignage tangible, comme la fuite hors d'Egypte, les 40 années dans le désert suivies de l'arrivée en Terre promise d'un peuple qui menait une existence nomade et n'a laissé pratiquement aucune trace sous forme de constructions permanentes.

Depuis les débuts de la critique biblique au 17ème siècle avec Spinoza et Hobbes, jusqu'à Wellhausen vers 1880 et même de nos jours, la désagrégation de la véracité des Saintes Ecritures a pris des proportions de plus en plus destructrices. Plusieurs théories alternatives quant à la conquête de la Terre promise ont été développées, ne considérant plus les écrits bibliques que comme des légendes mythologiques écrites a posteriori.

Ce n'est qu'après la conquête de la Cisjordanie, de la Judée et de la Samarie par Israël en 1967 qu'il a été possible de procéder à des fouilles systématiques des secteurs concernés, où les tribus d'Israël se sont d'abord implantées après être entrées dans le pays. Par la suite, on a découvert environ 200 sites habités ou entrepôts contenant des fragments de céramique qui dataient du 12ème ou du 13ème siècle avant Jésus Christ. Ces lieux, qui étaient généralement inconnus, se distinguent des sites cananéens.

Mais la découverte de l'autel de Josué sur le mont Ebal (Jos. 8,30-35) mis au jour grâce à huit chantiers entre 1982 et 1989, est révolutionnaire. Les dimensions de l'autel correspondent parfaitement à ce que l'on peut lire en Ezéchiel 43, et elles sont telles que les décrit la Mishna pour le second Temple. Cette exhumation a pour la première fois permis de démontrer que les autres découvertes étaient presque à coup sûr d'origine israélite. Pour le Dr Adam Zartal, qui dirige le service d'archéologie de l'université de Haïfa, «les résultats confirment l'immigration des tribus d'Israël et leur développement national et religieux dans le pays à une époque très reculée, comme le décrit la Bible. Nous devons réfuter les affirmations des négateurs de la Bible, qui prétendent que l'arrivée en Terre promise n'a eu lieu que plus tard et ne doit plus s'entendre que dans un sens mythologique et non réel. L'autel du mont Ebal prouve également que le Deutéronome et le Livre de Josué ont été écrits très tôt, ou comme je le crois, tout de suite après les événements réels.»

A part quelques débats, l'annonce de cette découverte en 1990 n'a guère soulevé de réaction au sein de la communauté scientifique. Au contraire, on a constaté un silence frappant de la part de ceux qui critiquent la fiabilité de la Bible. En 1991, le professeur Larry Steiger, de l'Université de Harvard, a rompu le silence en déclarant: «Si un autel sacrificiel s'est effectivement dressé sur le mont Ebal, cela a une influence révolutionnaire sur nos recherches. Tous les archéologues bibliques doivent retourner en première année et réapprendre le B-A-BA de l'archéologie biblique.» Ce mea culpa du professeur Steiger explique sans doute pourquoi les spécialistes ont préféré garder le silence.

Si les nouvelles découvertes sont effectivement fondées, elles seront à l'origine d'une nouvelle conception révolutionnaire admettant le caractère historique des écrits bibliques. Le professeur Zartal estime qu'il est temps d'ouvrir un débat public sur les nouvelles fouilles et découvertes antiques faites en Samarie. Une fois de plus, il se confirme que la Bible a bel et bien raison! Il ne serait donc pas étonnant que l'on finisse par constater que la différence d'environ 2000 ans entre les indications chronologiques de la Bible et la datation scientifique moderne de l'entrée au pays de Canaan est une erreur scientifique.

Quoi qu'il en soit, ces nouvelles découvertes nous confortent dans la foi en la crédibilité de la Bible! Et ainsi se confirme la parole de Jésus: «S'ils se taisent, les pierres crieront!» (Luc 19,40). C'est pourquoi rien ne doit nous faire taire, et nous devons annoncer la véracité de Sa Parole et la mettre en lumière!

FREDI WINKLER

Nouvelles d'Israël Janvier 2000

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