La Bonne Nouvelle

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Unité ou séparation ?

Unité destructrice ou séparation constructive

Si le Seigneur use de grâce

- pour que d'une part, les croyants vivant encore au sein des églises de multitude et d'églises indépendantes attachées aux traditions plutôt qu'à l'enseignement biblique sur l'Eglise, reçoivent la force et le courage d'une séparation biblique,

- et pour que d'autre part, les croyants qui se sont séparés de leurs frères à cause d'une fausse doctrine, retrouvent une communion biblique avec d'autres croyants fidèles,

- alors il pourrait y avoir certains progrès en direction d'une unité authentique entre les croyants fidèles à la Bible. Dans tous les cas, chaque chrétien a le devoir d'oeuvrer dans la prière et l'action en vue d'une telle unité biblique, qui favorise la croissance commune vers Christ, la tête.

Par contre, concernant les appels à l'« unité » avec des groupes à l'esprit de parti qui professent des hérésies, comme certains mouvements charismatiques ou pentecôtistes, il faut dire clairement : Une « unité » aux dépens de la vérité, une unité qui ne repose pas sur le fondement de la foi transmise une fois pour toutes, sur la saine doctrine et la séparation biblique d'avec le mal, n'est pas une unité biblique; elle ne sert pas à l'édification du Corps, mais plutôt, en fin de compte, à la destruction et à la confusion.

La fausse unité en tant que méthode de séduction antichrétienne

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Un nouveau Luther? Non !

On fait beaucoup de cas d'un prêtre catholique et psychanalyste qui a été récemment frappé d'interdiction d'enseigner, de célébrer la messe et de prêcher. Il s'agit

d'Eugen Drewermann, théologien allemand de Paterborn qui a déjà écrit une quarantaine d'ouvrages, dont une dizaine ont été traduits en français, le dernier en date étant «Fonctionnaires de Dieu» (chez Albin Michel /1993). On l'a parfois présenté comme un nouveau Luther (dans «Libération... «Le Monde... «La Croix»), parce qu'il a rompu avec Rome en mettant en cause le pouvoir du pape et des évêques, mais il est allé plus loin, beaucoup trop loin, en mettant aussi en doute ce que dit l'Ecriture.

Apparemment plus disciple de Freud et de K. G. Jung que de Christ, il fait une lecture psychanalyste de la Bible en essayant de l'interpréter par la «psychologie des profondeurs» ce qui l'amène à s'attaquer aux fondements de la foi chrétienne. Il dit, par exemple: On ne saurait fonder le caractère historique de la naissance virginale sur les textes du Nouveau Testament; on ne doit pas la comprendre comme un événement biologique... Jésus a été engendré et est né comme les autres humains... Dans le N. T., nombre de récits de miracles donnent à priori à penser qu ils ne sont pas authentiques...

Le tombeau vide est aussi une image... Jésus ne voyait aucun sens à sa mort. Il parle de la mort de Jésus comme d'un reliquat de la plus haute antiquité («ein Überbleibsel der Vorzeit») et d'une rédemption barbare. De tels propos sont évidemment incompatibles avec ce que dit l'Ecriture et Drewermann ne peut donc pas être considéré comme un second Luther. Il a été néanmoins invité comme orateur au «Kirchentag,, protestant de Munich en juin 1993. Il prône la libération de tous les liens, aussi ceux de l'Eglise et de la religion. Dieu, dit-il, n'est pas un législateur. Le «tu ne dois pas» serait une violation de l'âme.

Drewermann a donné une conférence à la Sorbonne, une conférence de presse chez Albin Michel (son dernier éditeur français), et il a été interviewé à la T.V. Jusqu'ici, Rome ne l'a pas encore excommunié.

J. H.

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Jean Hoffmann

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Un nouvel ordre mondial chrétien ?

Dans un récent ouvrage il est question du mouvement «théonomiste», qui cherche à rétablir un nouvel ordre mondial appliquant dans tous les domaines: social, moral, judiciaire et politique les lois de l'Ancienne Alliance et de Christ. Ce courant s'appelle aussi «reconstructionisme chrétien». L'auteur de cet ouvrage, le professeur Pierre Courthial, n'envisage pas l'usage de la force pour y parvenir, il compte plutôt sur une progression supposée du nombre de chrétiens qui, devenus majoritaires dans le monde, devraient promouvoir l'extension et le respect de ces lois.

Toutes les nations des disciples?

Le professeur Pierre Courthial (par la suite nous ne mettrons plus que ses initiales: P.C.) interprète les textes bibliques en fonction d'une conception spécifique de l'Alliance de Grâce et de la fin des temps. Il voit dans Matthieu 28: 19 l'ordre de faire disciples toutes les nations, par le baptême (des enfants) et l'enseignement. Précisons qu'en grec nations est un neutre, alors que le pronom personnel eux (les) et disciples sont des masculins....

Nostalgie du Moyen Age

Apostasie ou théonomisme?

Mais Jésus serait-il déjà revenu ?

Conclusion

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Une commission évangélique sur la liberté religieuse

Monsieur Eric Maillefer, secrétaire général pour l'Europe de l'Alliance Evangélique Universelle, a répondu aux questions qui lui furent posées parla rédaction de «Document-Expériences" relatives aux persécutions religieuses. Nous publions ci-dessous l'essentiel de cet entretien avec l'aimable autorisation de «Document Expériences».

- En cette fin du 20e siècle, y a-t-il encore beaucoup de persécutions religieuses?

- «Grâce aux moyens modernes de communication, nous sommes plus rapidement au courant de ce qui se passe dans le monde... Il semble qu'il y ait réellement une augmentation des persécutions un peu partout. L'Alliance Evangélique Universelle va créer une commission sur la liberté religieuse.

Un livre paru en anglais affirme qu'il y aurait 300000 personnes qui meurent chaque année à cause de leur foi en Dieu. Ce chiffre me semble exagéré, mais il est vrai que si l'on additionne ce qui se passe aux différents endroits de la terre, cela fait beaucoup.

- Dans quels pays les chrétiens sont-ils persécutés?

Document «Expériences» No 85, ter trimestre 1992.

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Jean Hoffmann

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Une mise au point - Une tentative de récupération?

Un docteur en théologie et pasteur d 'une paroisse protestante Suisse-romande écrit une lettre ouverte aux «évangéliques».

Les pièges de la foi Jean-Denis Kraege

Labor et Fides

L'auteur s'adresse aux «évangéliques», appellation qu'il met entre guillemets à défaut d'avoir trouvé mieux parmi les nombreuses désignations qui lui sont venues à l'esprit: intégristes protestants, anabaptistes, dissidents, fondamentalistes, piétistes, revivalistes.... Il vise les Assemblées évangéliques, l'Armée du Salut, l'Eglise apostolique, la «Stadtmission» (Chrischona en Suisse romande), les Mennonites et en général toutes les églises libres, c'est-à-dire non officielles, ainsi que toutes les personnes, même celles rattachées aux églises réformées, qui ont été influencées par la Ligue pour la lecture de la Bible, Jeunesse en Mission, les «Rendez-vous avec la Bible», la Faculté de théologie de Vaux-sur-Seine et autres oeuvres et communautés similaires. J.-D. Kraege reproche à ces «évangéliques» leur foi quelque peu étriquée, leur tendance à l'exclusivisme, voire au totalitarisme, et qu'ils se prennent pour les seuls détenteurs de la vérité évangélique et la seule vraie église composée de «purs». Ces propos nous paraissent quand même quelque peu tendancieux, voire calomnieux, mais il vaut mieux ne pas s'en formaliser pour éviter de vaines polémiques. Il trouve aussi que les «évangéliques» ont un penchant trop prononcé pour une compréhension sentimentaliste et émotionnelle de la foi, ce qui peut être vrai pour certains. Mais il dit que le point principal de son désaccord avec eux, c'est leur trop grande accentuation de la foi au détriment de la grâce. Il pense que les «évangéliques» ont fait de la foi et de la décision personnelle une oeuvre méritoire, rendant ainsi l'homme responsable de son salut, ou de sa perdition.

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Appel de Minuit

Décembre 1997

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Vous les reconnaîtrez à leurs fruits!

 

Jésus-Christ est venu sur la terre et Il est né à Bethléhem pour sauver un monde perdu. Aux bergers, l'ange a dit «Ne craignez point; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d'une grande joie: c'est qu'aujourd'hui', dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur» (Luc 2, 10-11). Depuis lors, Jésus est devenu le Sauveur de millions et de millions de gens. D'innombrables communautés et oeuvres missionnaires ont vu le jour, toutes fondées sur Jésus et sur Sa Parole biblique. Les effets de Sa mort et de

Sa résurrection n'ont pas tardé à dépasser les frontières d'Israël, de l'Asie Mineure et de l'Europe, pour s'étendre au monde entier. Pendant 2000 ans, Son Eglise n'a cessé de grandir.

Toute la civilisation occidentale est pétrie de «christianisme». La plupart des fêtes célèbrent le souvenir du Christ: Noël, Pâques et la Pentecôte.

Et le fait que Jésus a apporté à de très nombreuses personnes le pardon de leurs péchés, le salut et la vie éternelle, est un fruit de Sa venue que l'on retrouve jusque dans le domaine social. Le commandement de la charité, tel que donné et vécu par Jésus même, a pris racine à tout endroit où le christianisme s'est installé. A ce propos, Kurt Hening a écrit le texte suivant dans «Die Wegweisung» No 7+8 /1997:


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A propos de l'Islam en France

Un texte publié dans «Réforme» (15-07-89) intitulé «Non à l'intronisation de l'Islam en France» et signé «Jacques Ellul » a retenu notre attention. (1)

L'auteur constate que l'islam est la seule religion au monde qui prétende imposer par la violence sa foi au monde entier. A ceux qui rétorquent que le christianisme a eu la même prétention et qui citent les croisades, les Saxons de Charlemagne, etc., Jacques Ellul répond: lorsque les chrétiens agissaient par la violence et convertissaient par force, ils allaient à l'inverse de toute la Bible, et particulièrement des Évangiles... alors que lorsque les musulmans conquièrent par la guerre les peuples qu'ils contraignent à l'islam sous peine de mort, ils obéissent à l'ordre de Mahomet. Le djihad (2) est la première obligation du croyant.

À l'objection mais ce ne sont que les intégristes qui veulent cette guerre Jacques Ellul réplique: Malheureusement au cours de l'histoire complexe de l'islam, ce sont toujours les intégristes, c'est-à-dire les fidèles du Coran, qui l'ont emporté sur les courants modérés, sur les mystiques, etc.

Jacques Ellul signale qu'une étude d'historiens arabes des VIlle et IXe siècles nous apprend que l'Islam s'est répandu en trois étapes dans les pays chrétiens d'Afrique du Nord et de l'Empire byzantin. D'abord ce fut l'infiltration pacifique de groupes isolés. Puis, suivait une sorte d'acclimatation religieuse faisant admettre la validité de la religion coranique. Enfin, lorsque l'opinion publique était bien accoutumée, arrivait l'armée qui installait le pouvoir islamique, qui aussitôt éliminait les Églises chrétiennes en employant la violence pour convertir.

Jacques Ellul fait aussi mention d'une charte de l'immigré, qu'a présentée, il y a quelques mois, Harlem Désir, et dans laquelle il est dit que l'immigré doit vivre selon la loi de son pays, et être jugé selon sa loi d'origine. Et J. Ellul d'ajouter: Allons-nous avoir deux lois en France, nos lois votées par les Chambres, et puis la Charia ? (3) et il poursuit en fin d'article: La seule mesure juridique valable - pour faire face à cette situation - c'est de passer avec tous les immigrés un contrat, comportant la reconnaissance de la laïcité du pouvoir, la promesse de ne jamais recourir au djihad (en particulier sous forme individuelle - terrorisme, etc.), le renoncement à la diffusion de l'islam en France. Et si un immigré désobéit à ces trois principes, qu'il soit immédiatement rapatrié dans son pays!

J. H.

La Bonne Nouvelle No 4 / 1990

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1 Il s'agit ici d'un résumé publié avec l'autorisation de Jacques Ellul, professeur émérite de l'Université de Bordeaux.

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2 Le djihad, c'est la guerre sainte des musulmans destinée à conquérir le monde à l'Islam.

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3 La Charia, c'est la loi canonique islamique qui régit la vie religieuse, politique, sociale et individuelle du musulman pratiquant.

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La position des Orthodoxes à la Vlle Assemblée du COE

Canberra (SOEPI) - « Le moment est-il venu, pour les Églises orthodoxes et d'autres Eglises membres, de revoir leurs relations avec le Conseil oecuménique des Églises?» Cette question conclut un document de réflexion adopté par les délégués et participants des diverses Eglises orthodoxes à la Vlle Assemblée du COE (7-20 février 1991). Ceux-ci détectent une déviation croissante du Conseil par rapport à sa base et manifestent un malaise face au dialogue interreligieux...

SOEPI

La Bonne Nouvelle No 3 / 1991

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