Vous les reconnaîtrez à leurs fruits!

 

Jésus-Christ est venu sur la terre et Il est né à Bethléhem pour sauver un monde perdu. Aux bergers, l'ange a dit «Ne craignez point; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d'une grande joie: c'est qu'aujourd'hui', dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur» (Luc 2, 10-11). Depuis lors, Jésus est devenu le Sauveur de millions et de millions de gens. D'innombrables communautés et oeuvres missionnaires ont vu le jour, toutes fondées sur Jésus et sur Sa Parole biblique. Les effets de Sa mort et de

Sa résurrection n'ont pas tardé à dépasser les frontières d'Israël, de l'Asie Mineure et de l'Europe, pour s'étendre au monde entier. Pendant 2000 ans, Son Eglise n'a cessé de grandir.

Toute la civilisation occidentale est pétrie de «christianisme». La plupart des fêtes célèbrent le souvenir du Christ: Noël, Pâques et la Pentecôte.

Et le fait que Jésus a apporté à de très nombreuses personnes le pardon de leurs péchés, le salut et la vie éternelle, est un fruit de Sa venue que l'on retrouve jusque dans le domaine social. Le commandement de la charité, tel que donné et vécu par Jésus même, a pris racine à tout endroit où le christianisme s'est installé. A ce propos, Kurt Hening a écrit le texte suivant dans «Die Wegweisung» No 7+8 /1997:

Malgré toutes les négligences coupables de l'Eglise et des chrétiens, on y a agi de manière sociale depuis les jours de Jésus, bien avant que quiconque d'autre n'y eût seulement pensé. Le monde refuse à présent de le reconnaître, mais il est certain que des instituts tels que les hôpitaux son[ essentiellement le fruit de la pensée chrétienne. Ainsi, l'habitude ecclésiastique de donner à manger aux affamés remonte jusqu'aux premiers chrétiens. Et les maisons des diaconesses, ainsi que les asiles de Stetten, de Béthel et bien d'autres existaient bien longtemps avant que le terme «social» ne fût seulement inventé. Et que dire du fait que les missionnaires blancs, si injustement méprisés à présent, étaient toujours accompagnés de médecins, d'infirmières et d'enseignants? Il est tout simplement faux de prétendre que d'autres aussi ont pratiqué la charité. A l'origine, personne n'agissait de la sorte, sauf quelques chrétiens convaincus.

Alors que d'autres «réclament» avec beaucoup de bruit et souvent à satiété de l'Etat, de la société - donc toujours des autres - de faire davantage preuve d'un comportement social en édictant des lois, les chrétiens,à l'instar de leur Seigneur, se soucient non seulement - et avant tout, bien sûr - de la santé des âmes, mais aussi de celle des corps. Ils se trompent manifestement de cible ceux qui au lieu d'adresser leurs demandes d'un comportement plus social aux syndicats, aux organisations d'agriculteurs, d'étudiants et autres, ainsi qu'aux partis politiques - les lancent uniquement comme autant de reproches à l'Eglise.

N'oublions pas que l'analphabétisme, lui aussi, a été vaincu en majeure partie grâce aux efforts du christianisme. La Bible a été rendue accessible au peuple par les réformateurs; des écoles ont été fondées, une littérature chrétienne est née et les gens ont été affranchis des croyances primitives. Nous ne devons jamais oublier ce que Dieu dit au Psaume 82, 2-4: <Jusqu'à quand jugerez-vous avec iniquité, et aurez-vous égard à la personne des méchants? Rendez justice au faible et à l'orphelin, faites droit au malheureux et au pauvre, sauvez le misérable et l'indigent, délivrez-les de la /nain des méchants.'» Le fruit du christianisme, qui a poussé grâce au Christ, n'est-il pas la preuve de la vérité de l'Evangile?

Nulle autre religion ne porte des fruits comparables. N.L.

Appel de Minuit Décembre 1997

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