Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



Oeuvres posthume de A. Rochat
Ministre du Saint Évangile

LETTRE XVI
1830.

Quel ennemi que Satan ! Mais aussi quel Sauveur que Jésus !

Dieu le voulant, quelques frères se réuniront ici jeudi prochain pour prier et s'entretenir ensemble. Pourriez-vous vous y rendre ?
Ne venez que précédé et accompagné d'un bon cortège de prières. Dieu seul est notre aide, notre direction et notre sauvegarde. Qu'Il nous tienne dans le creux de sa main !

Quel monde que celui-ci ! Quel coeur que le nôtre ! Quelle peste que le péché ! Quel ennemi que Satan ! Mais aussi quel Sauveur que Jésus ! Qu'il nous soit donné de l'avoir pour appui !
C'est une bonne parole que celle de David vers la fin de sa vie : L'Éternel qui a délivré mon âme de toute angoisse, est vivant !

Il ne faut pas nous y tromper, les peuples font un apprentissage de ce que peut la force physique, par laquelle Satan les exerce à la grande révolte contre Dieu. Mais Dieu est là, et Il fera tout concourir à notre plus grand bien. Le péché seul est un mal. Il y en a beaucoup dans mon âme, et je n'en gémis pas assez. Mais la grâce surabonde là où le péché a abondé ; il n'y a de consolation pour moi que là.
Puissé-je puiser toujours plus à celle source rafraîchissante !

Que vos mains s'élèvent en ma faveur vers le trône de grâce. C'est un verre d'eau fraîche dont Dieu vous tiendra compte !

LETTRE XVII
1831.

Je ne voulais pas vous glacer de ma glace, mais me réchauffer de votre chaleur

J'avoue, cher frère, que votre lettre, quoique bien édifiante, m'a fait éprouver un sentiment pénible. Je me suis dit : Aurais-tu ajouté à tous les autres malheurs, celui d'avoir fait passer ta glace, ta dureté et tes combats dans le coeur du cher frère .... et de lui avoir ôté la joie et la douce onction qu'il avait reçues ? Dieu m'est témoin, cependant, que je ne vous avais pas fait venir pour vous glacer de ma glace, mais pour me réchauffer de votre chaleur.

Ma consolation est de penser que, si de certaines misères que vous avez cru voir en vous ne sont qu'imaginaires, vous serez bientôt détrompé, et que si elles sont réelles, il n'est pas mauvais, après tout, que vous les ayez vues. Comme vous êtes droit de coeur, vous aurez bientôt retrouvé la joie.
Je suis bien persuadé, qu'il n'y a qu'une seule et unique issue pour sortir de ce labyrinthe, c'est d'aller tel quel à Jésus, hors de qui nous ne pouvons rien, absolument rien. Il me semble que j'y vais ; mais il faut que je n'y aille pas d'un tout-à-fait vrai coeur (Hébr. X, 22), puisque je ne reçois que peu de soulagement.

Ma consolation est : « S'il tarde, attends-le, car Il viendra assurément et Il ne tardera point), (Hab. II, 3). Qu'il me soit donné de m'attendre à l'Éternel et de demeurer ferme, et Il fortifiera mon coeur !

Heureusement Il a encore une parole à dire à ceux qui ont le coeur dur (Es. XLVI, 12, 13) ; et il y a une prière pour eux (Deut. IX, 27) ; et une promesse (Ezéch. XXXVI, 26).

J'ai reçu quelquefois du bien de me représenter vis-à-vis du Seigneur, comme un ennemi qui se rend à discrétion, s'en remettant à la générosité du vainqueur à qui il dit : « De peur que je ne fasse un coup de traître et que je ne reprenne les armes contre toi, prends soin de te faire aimer de moi. »

Hâtez-vous, cher frère, de me tirer de peine en m'apprenant que votre combat a en une bonne issue. Peut-être Dieu a-t-Il voulu que vous connussiez un moment par expérience mes combats, pour vous mettre mieux à même de me conseiller quand vous en serez sorti.

Adieu, cher frère, continuons à nous communiquer nos expériences, mais que l'Esprit de Dieu nous garde d'y mettre de la recherche ou du mérite. Si ces communications viennent de bonne source, elles doivent nous humilier et nous rendre ce passage plus vivant et plus précieux : « Christ est tout et en tous. »
Priez pour qu'il me soit donné d'attendre de Christ et en Christ des choses impossibles à l'homme ; de ne pas devancer l'oeuvre de son Esprit ; de l'attendre en paix, en veillant et en priant ; de ne pas avoir une humilité orgueilleuse, et de consentir à l'humiliation jusqu'à ce que le Seigneur m'élève quand il en sera temps. Je sens que je dois dire comme l'ancien peuple dans Michée VII, 9 : Je porterai l'indignation de l'Éternel, parce que j'ai péché contre Lui, jusqu'à ce qu'Il ait défendu ma cause, et qu'Il m'ait fait justice ; Il me conduira à la lumière ; je verrai sa justice.

Paix vous soit au nom du Seigneur.

Votre :

LETTRE XVIII
1833.

Les églises existent avant le pasteur

Quant à votre scrupule de vous unir à une église qui n'a pas de conducteur, il est évidemment mal fondé, contraire à la Parole, contraire au simple raisonnement. La Parole nous montre évidemment Act. XIV, 21-23 ; et Tite I, 5, 6, que les églises existent avant le pasteur. Et le simple bon sens dit qu'il faut un troupeau avant que de chercher un berger. Si l'on admettait le principe que les enfants de Dieu ne doivent pas se réunir en église avant d'avoir un pasteur, ce serait dire qu'il n'y aurait jamais d'église ; car avant de s'occuper de la question du pasteur, il faut déjà être décidé à se réunir et à former l'église.

Je vous salue avec affection.

LETTRE XIX
1833.

La crainte d'être ne doit pas rendre infidèle.

Chère soeur,
Il me paraît que deux choses vous arrêtent dans votre décision par rapport à l'église, dont la première est le sentiment de la peine que vous feriez à votre famille. Je comprends bien ce qu'il y a là de pénible à la chair : « Mais nous ne sommes pas redevables à la chair pour vivre selon la chair. » D'ailleurs Celui qui « sait de quoi nous sommes faits, » rend les déchirements moins pénibles qu'ils ne le paraissent vus de loin. Notre chair peureuse voit tout ce qu'il y a à craindre, et l'incrédulité nous cache tout ce que le Seigneur fera pour nous. Il est trop bon et trop fidèle pour nous affliger au-delà de nos forces, et ne pas nous donner l'issue avec l'épreuve. Veuillez lire pour votre direction les passages suivants : Deut. XXXIII, 9-11. - Matth. X, 35-39. - Luc XVIII, 28-31. - Hébr. XI, 7, 8 ; XIII, 13, 14. 2 Cor. V, 16.

Que le Seigneur, accomplissant sa force dans votre faiblesse, vous fasse accomplir sa volonté à cet égard comme à tout autre, vous rendant son joug aisé et son fardeau léger, et vous faisant faire ce qu'il vous commande (Ezéch. XXXVI, 27).

Je comprends, sans l'approuver, votre second scrupule fondé sur ce que, dans votre état de faiblesse spirituelle, vous craignez de faire un acte d'hypocrisie en vous donnant l'air, par votre séparation, d'être plus avancée que vous ne l'êtes.
Ce sentiment est bon en lui-même, remerciez-en le Seigneur, et gardez-le ; mais par crainte de vous donner pour ce que vous n'êtes pas, ne négligez pas de faire ce que le Seigneur vous commande et dont vous sentez la nécessité.
La crainte d'être ne doit pas rendre infidèle.

Ne vous donnez que pour ce que vous êtes, en vous joignant à l'église. Dites : « Je suis faible, recevez - moi comme telle. » - D'ailleurs, c'est parce qu'on est faible qu'il faut un appui de plus en suivant les ordonnances que le Seigneur a établies pour l'édification de son corps (Ephés. IV, 11-17).
Il est bon d'entrer dans une église avec le sentiment que vous avez ; il nous garde contre la pensée de nous faire un mérite de la séparation, et d'être tranchant ou méprisant vis-à-vis de ceux qui n'ont pas cette lumière,
Si quelqu'un prend votre démarche pour un acte d'orgueil, tant pis pour celui qui en jugerait ainsi : il vous suffit de savoir que le Seigneur qui vous connaît, en juge autrement. On serait souvent arrêté, si l'on ne voulait jamais faire de démarche qui pût être mal interprétée.

Dieu veuille, si, comme je le crois, mes réflexions sont selon la Parole, vous les rendre utiles par son Esprit. Je ne crois pas que j'eusse autre chose à vous dire si j'avais le plaisir de vous voir. Je ne pourrais que prier avec vous, mais ici je puis prier pour vous, si le Seigneur me le donne. - J'ai des enfants un peu languissants dans ce moment, ce qui serait encore une raison pour ne pas entreprendre un voyage qui n'est pas d'absolue nécessité. -

Si je me sentais rempli de zèle, je serais porté à aller réchauffer les autres. Mais il me parait si triste de porter ailleurs ma froideur, lorsque d'autres que moi peuvent aller.
Je me sens de plus en plus porté à rester dans mon petit coin, attendant que le Seigneur veuille m'y bénir, ou me remplacer par quelqu'un d'autre.
Saluez affectueusement ceux qui vous entourent.

Paix vous soit au Seigneur.

LETTRE XX
1833.

Aller de jour en jour les yeux fermés, sans prévoir le lendemain

J'ai assisté, il y a peu de jours, à un repas fraternel. J'y ai trouvé de l'édification, mais ce qui m'a été le plus utile, c'est le passage qui m'est échu par le sort (Esaïe XLII, 16) : « Je conduirai les aveugles par un chemin qu'ils ne connaissent point ; je les ferai marcher par des sentiers qu'ils ne connaissent point ; je réduirai devant eux les ténèbres en lumière, et les choses tortues en choses droites ; je leur ferai de telles choses et je ne les abandonnerai point. »

Vraiment il m'est tombé du ciel ; il est tout-à-fait pour moi. Je le prendrai pour appui. Je veux tacher d'aller de jour en jour les yeux fermés, sans prévoir le lendemain. Je ne puis méconnaître par ce qui se passe en moi que je suis un malade en crise. Cela ne peut pas aller ainsi. Il faut guérir ou mourir, et comme j'espère guérir, je laisse au Seigneur le soin de me faire prendre le remède.
Il sera peut-être amer à la bouche, comme il l'a déjà été ; mais pourvu qu'il soit doux aux entrailles, qu'importe le goût ?
Redoublez de prières pour moi. Demandez que, mon orgueil soit écrasé intérieurement et mon coeur brisé.

Paix vous est en la foi !

Votre affectionné frère.

LETTRE XXI
1834.

Une épée sans un homme qui sait s'en servir n'est rien

Ce n'est pas tant l'abondance des paroles qu'elles entendent, qui nourrit les âmes, comme l'abondance des bénédictions du saint-Esprit qui fait que ce qu'on a entendu devient vie dans l'âme. C'est un piège que de trop courir après la variété des moyens extérieurs d'édification. On se jette par là trop au-dehors et l'on ne s'accoutume pas assez à recevoir sa nourriture du Seigneur en droite ligne. La Parole est l'épée de l'Esprit, et quelquefois on s'attache plus à avoir l'épée que Celui qui la manie, et cependant une épée sans un homme qui sait s'en servir n'est rien. Beaucoup d'âmes profiteraient plus en lisant peu et méditant davantage par le saint-Esprit sur ce qu'elles lisent.

Je suis réjoui que les frères se constituent en église. Les membres d'un corps sont faits pour être réunis ; Dieu l'a entendu ainsi dans sa Parole, et ce n'est sûrement pas pour rien que nous y trouvons les éléments de la constitution des églises et de la surveillance mutuelle si clairement établis.

Je crains bien moins pour les enfants de Dieu les persécutions que les tentations du dedans. Satan est moins à craindre hors de la maison que dans la maison. L'église est un arbre qui s'enracine au milieu de l'orage.
Mais quand l'ennemi n'a pas vaincu par les persécutions, souvent il donne du relâche au-dehors et attaque par les tentations du dedans. Il excite l'orgueil spirituel qui est la source des subtilités, des divisions et des disputes.

O chers frères et amis en notre Seigneur, demandez-lui, à ce Maître « doux et humble de coeur, » d'être humbles comme Lui ; ce sera votre bonheur et votre sûreté.
Souvenez-vous que c'est la pure grâce de Dieu qui « met de la différence entre vous et un autre, et que, n'ayant rien que vous ne l'ayez reçu, vous n'avez pas de quoi vous glorifier. » Que rien ne se fasse par esprit de contestation ou par vaine gloire, mais que chacun, par humilité de coeur, estime l'autre plus excellent que lui. Qu'il y ait en vous un même sentiment qui a été en Jésus-Christ, qui a mis son bonheur et sa gloire à s'anéantir pour nous.
Allez à sa crèche, allez à sa croix, quand vous sentirez l'orgueil s'élever au-dedans de vous, et priez Celui qui s'est tant humilié, de vous apprendre à vous humilier comme Lui. « Soyez soigneux de conserver l'unité de l'Esprit par le lien de la paix, » et souvenez-vous que là où l'on est humble, on est toujours en paix.
Les Corinthiens étaient enflés d'orgueil, et ils étaient en proie aux divisions, et il y avait parmi eux un incestueux et des gens dont l'apôtre dit, qu'ils faisaient « de leur ventre leur Dieu. »

Ne parlez jamais pour vous montrer, et pour n'avoir pas l'air de rester au-dessous de frères que Dieu remplit d'onction dans tel ou tel moment. Si ce n'est pas là un moment d'onction pour vous, si votre âme est sèche ou abattue, sachez avoir l'humilité de ne pas paraître dans un autre état que celui où vous êtes réellement, consentez alors à recevoir des autres, et à ne rien avoir à leur donner. Alors leur conversation pourra être le moyen de vous relever, car Dieu relève ceux qui s'abaissent. Mais si vous vous forcez pour parler au-delà de votre sentiment, vous vous dessécherez toujours plus, et peut-être vous parlerez en manifestant quelque orgueil, quelque médisance ou quelque amertume.

Si un frère que vous croyez moins avancé que vous, reçoit quelque grâce signalée qui fait qu'il vous devance, réprimez un mouvement affreux de jalousie qui s'élève souvent dans l'âme en pareil cas ; bénissez le Seigneur de ce qu'il a fait pour votre frère, et concevez-en bonne espérance pour vous, car ce que Dieu a fait pour l'un, il peut le faire pour l'autre. Évitez les rapports, les fréquentes et longues conversations sur les personnes. « Le Seigneur est près, le Juge est à la porte. » Ne cherchez pas à être un chrétien dont on parle, mais un chrétien que le Seigneur approuve. Le vrai disciple, le coeur droit et sincère, cherche à être et non à paraître. Soyez humbles aussi avec les personnes du monde ; ne les enseignez et ne les reprenez pas avec hauteur ou rudesse, mais avec douceur et compassion enseignant avec douceur, dit l'apôtre, « ceux qui sont d'un sentiment contraire, pour voir si Dieu ne leur donnera point la repentance. » La vérité dite avec franchise blesse déjà assez l'amour-propre naturel au coeur humain, sans qu'on blesse encore par le ton avec lequel on la dit, ou par des manières de faire qui ont l'air du dédain ou de la supériorité. Un chirurgien compatissant va bien jusqu'au fond de la plaie, malgré les cris du malade, mais il ne déchire pas sans nécessité les chairs là droite et à gauche. Lorsque vous êtes forcés de blesser par la vérité, il faut que le ton (le la charité force le malade à sentir que vous l'avez blessé pour lui faire du bien, et non pis pour le plaisir de le blesser.

« Soyez parés au-dedans d'humilité » Ce ne sont pas les grands discours sur l'humilité qui prouvent qu'on est humble. Il est plus facile de parler de cette vertu que de l'avoir. C'est dans l'orgueil qu'il y a de ces profondeurs de méchanceté et de ruses de notre coeur qui sont effrayantes. C'est abîme sur abîme. La seule consolation du fidèle est de penser que l'Esprit de Dieu, qui sonde toutes choses, petit sonder tous ces abîmes, les combler et nous rendre vraiment humbles de coeur. Il y aura à combattre jusqu'à la fin, mais c'est un bon combat où nous sommes plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés.

Quand nous avons un mouvement d'orgueil, tirons-en parti pour nous humilier de cela même, comme Ézéchias, dont il est dit qu'il s'humilia de ce qu'il avait élevé son coeur. Par ce moyen, vos défaites même serviront à votre avancement et à votre triomphe. Souvenez-vous, enfin, que Jésus est toujours là, bon, compatissant, secourable pour vous relever de vos chutes et pour vous tout pardonner. « Si nous Lui confessons nos péchés, Il est fidèle et juste pour nous les pardonner et nous purifier de toute iniquité. »

Notre orgueil a été expié comme tout le reste par son extrême abaissement, et il nous en a aussi obtenu le remède en nous obtenant son Esprit qui peut faire pour nous au-delà de ce que nous désirons et pensons. À mesure que nous croîtrons en vraie humilité, nous croîtrons dans les autres grâces que Dieu donne à ses enfants ; nous croîtrons en vrai repos d'âme ; nous croîtrons en communion avec le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
Les eaux de la grâce comme celles de la nature inondent les lieux bas, et laissent à sec les lieux élevés. « L'Éternel, » est-il dit au Ps. CIV, « fait couler les fontaines dans les vallées, et les fait promener entre les monts. » Jean-Baptiste disait : « Toute vallée sera comblée. » Et comme les eaux se creusent un lit avant que de couler librement, de même la Grâce se fait un chemin libre dans le coeur de l'homme en commençant par l'humilier et le vider de toute enflure. « Dieu vivifie ceux qui sont humbles de coeur : » c'est avec eux qu'il a promis d'habiter. Il remplit de ses biens ceux qui ont faim, et Il élève quand il en est temps tous ceux qui s'humilient sous sa main puissante.

Or, que le Dieu de paix veuille vous sanctifier entièrement, et faire que votre esprit entier, que l'âme et le corps soient conservés sans reproche jusqu'à la venue de notre Seigneur Jésus-Christ. Celui qui vous a appelés est fidèle, c'est pourquoi il fera ces choses en vous.

Mes frères, priez pour mous. Saluez tous les frères. Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous !


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