Oeuvres posthume de A.
Rochat
Ministre du
Saint Évangile
LETTRE XVI
1830.
Quel ennemi que Satan ! Mais aussi
quel Sauveur que Jésus !
Dieu le voulant, quelques frères
se réuniront ici jeudi prochain pour prier
et s'entretenir ensemble. Pourriez-vous vous y
rendre ?
Ne venez que
précédé et accompagné
d'un bon cortège de prières. Dieu
seul est notre aide, notre direction et
notre sauvegarde. Qu'Il nous
tienne dans le creux de sa main !
Quel monde que celui-ci ! Quel
coeur que le nôtre ! Quelle peste que le
péché ! Quel ennemi que
Satan ! Mais aussi quel Sauveur que
Jésus ! Qu'il nous soit donné de
l'avoir pour appui !
C'est une bonne parole que celle de
David vers la fin de sa vie : L'Éternel
qui a délivré mon âme de toute
angoisse, est vivant !
Il ne faut pas nous y tromper, les peuples font
un apprentissage de ce que peut la force physique,
par laquelle Satan les exerce à la grande
révolte contre Dieu. Mais Dieu est
là, et Il fera tout concourir à notre
plus grand bien. Le péché seul est un
mal. Il y en a beaucoup dans mon âme, et je
n'en gémis pas assez. Mais la grâce
surabonde là où le
péché a abondé ; il n'y a
de consolation pour moi que là.
Puissé-je puiser toujours plus
à celle source
rafraîchissante !
Que vos mains s'élèvent en
ma faveur vers le trône de grâce. C'est
un verre d'eau fraîche dont Dieu vous tiendra
compte !
LETTRE XVII
1831.
Je ne voulais pas vous glacer de ma glace,
mais me réchauffer de votre chaleur
J'avoue, cher frère, que votre
lettre, quoique bien édifiante, m'a fait
éprouver un sentiment pénible. Je me
suis dit : Aurais-tu ajouté à
tous les autres malheurs, celui d'avoir fait passer
ta glace, ta dureté et tes combats dans le
coeur du cher frère .... et de lui avoir
ôté la joie et la douce onction qu'il
avait reçues ? Dieu m'est
témoin, cependant, que je
ne vous avais pas fait venir pour vous glacer de ma
glace, mais pour me réchauffer de votre
chaleur.
Ma consolation est de penser que, si de
certaines misères que vous avez cru voir en
vous ne sont qu'imaginaires, vous serez
bientôt détrompé, et que si
elles sont réelles, il n'est pas mauvais,
après tout, que vous les ayez vues. Comme
vous êtes droit de coeur, vous aurez
bientôt retrouvé la joie.
Je suis bien persuadé, qu'il n'y
a qu'une seule et unique issue pour sortir de ce
labyrinthe, c'est d'aller tel quel à
Jésus, hors de qui nous ne pouvons rien,
absolument rien. Il me semble que j'y vais ;
mais il faut que je n'y aille pas d'un
tout-à-fait vrai coeur (Hébr. X, 22),
puisque je ne reçois que peu de soulagement.
Ma consolation est :
« S'il tarde, attends-le, car Il viendra
assurément et Il ne tardera point),
(Hab. II, 3). Qu'il me soit
donné de m'attendre à
l'Éternel et de demeurer ferme, et Il
fortifiera mon coeur !
Heureusement Il a encore une parole
à dire à ceux qui ont le coeur dur
(Es. XLVI, 12, 13) ; et il y a
une prière pour eux
(Deut. IX, 27) ; et une promesse
(Ezéch. XXXVI, 26).
J'ai reçu quelquefois du bien de
me représenter vis-à-vis du Seigneur,
comme un ennemi qui se rend à
discrétion, s'en remettant à la
générosité du vainqueur
à qui il dit : « De peur que
je ne fasse un coup de traître et que je ne
reprenne les armes contre toi, prends soin de te
faire aimer de moi. »
Hâtez-vous, cher frère, de
me tirer de peine en m'apprenant que votre combat a
en une bonne issue. Peut-être Dieu a-t-Il
voulu que vous connussiez un moment par
expérience mes combats, pour vous mettre
mieux à même de me conseiller quand
vous en serez sorti.
Adieu, cher frère, continuons
à nous communiquer nos expériences,
mais que l'Esprit de Dieu nous garde d'y mettre de
la recherche ou du mérite. Si ces
communications viennent de bonne source, elles
doivent nous humilier et nous
rendre ce passage plus vivant et
plus précieux : « Christ est
tout et en tous. »
Priez pour qu'il me soit donné
d'attendre de Christ et en Christ des choses
impossibles à l'homme ; de ne pas
devancer l'oeuvre de son Esprit ; de
l'attendre en paix, en veillant et en priant ;
de ne pas avoir une humilité orgueilleuse,
et de consentir à l'humiliation
jusqu'à ce que le Seigneur
m'élève quand il en sera temps. Je
sens que je dois dire comme l'ancien peuple dans
Michée VII, 9 : Je porterai
l'indignation de l'Éternel, parce que j'ai
péché contre Lui, jusqu'à ce
qu'Il ait défendu ma cause, et qu'Il m'ait
fait justice ; Il me conduira à la
lumière ; je verrai sa justice.
Paix vous soit au nom du Seigneur.
Votre :
LETTRE XVIII
1833.
Les églises existent avant le
pasteur
Quant à votre scrupule de vous
unir à une église qui n'a pas de
conducteur, il est évidemment mal
fondé, contraire à la Parole,
contraire au simple raisonnement. La Parole nous
montre évidemment
Act. XIV, 21-23 ; et
Tite I, 5, 6, que les églises
existent avant le pasteur. Et le simple bon sens
dit qu'il faut un troupeau avant que de chercher un
berger. Si l'on admettait le principe que les
enfants de Dieu ne doivent pas se réunir en
église avant d'avoir un pasteur, ce serait
dire qu'il n'y aurait jamais d'église ;
car avant de s'occuper de la question du pasteur,
il faut déjà être
décidé à se réunir et
à former l'église.
Je vous salue avec affection.
LETTRE XIX
1833.
La crainte d'être ne doit pas rendre
infidèle.
Chère soeur,
Il me paraît que deux choses vous
arrêtent dans votre décision par
rapport à l'église, dont la
première est le sentiment de la peine que
vous feriez à votre famille. Je comprends
bien ce qu'il y a là de pénible
à la chair : « Mais nous ne
sommes pas redevables à la chair pour vivre
selon la chair. » D'ailleurs Celui qui
« sait de quoi nous sommes
faits, » rend les déchirements
moins pénibles qu'ils ne le paraissent vus
de loin. Notre chair peureuse voit tout ce qu'il y
a à craindre, et l'incrédulité
nous cache tout ce que le Seigneur fera pour nous.
Il est trop bon et trop fidèle pour nous
affliger au-delà de nos forces, et ne pas
nous donner l'issue avec l'épreuve. Veuillez
lire pour votre direction les passages
suivants :
Deut. XXXIII, 9-11. -
Matth. X, 35-39. -
Luc XVIII, 28-31. -
Hébr. XI, 7, 8 ;
XIII, 13, 14.
2 Cor. V, 16.
Que le Seigneur, accomplissant sa force
dans votre faiblesse, vous fasse accomplir sa
volonté à cet égard comme
à tout autre, vous rendant son joug
aisé et son fardeau léger, et vous
faisant faire ce qu'il vous commande
(Ezéch. XXXVI, 27).
Je comprends, sans l'approuver, votre
second scrupule fondé sur ce que, dans votre
état de faiblesse spirituelle, vous craignez
de faire un acte d'hypocrisie en vous donnant
l'air, par votre séparation, d'être
plus avancée que vous ne l'êtes.
Ce sentiment est bon en lui-même,
remerciez-en le Seigneur, et gardez-le ; mais
par crainte de vous donner pour ce que vous
n'êtes pas, ne négligez pas de faire
ce que le Seigneur vous commande et dont vous
sentez la nécessité.
La crainte d'être ne doit pas
rendre infidèle.
Ne vous donnez que pour ce que vous
êtes, en vous joignant à
l'église. Dites : « Je suis
faible, recevez - moi comme telle. » -
D'ailleurs, c'est parce qu'on est faible qu'il faut
un appui de plus en suivant les ordonnances que le
Seigneur a établies pour
l'édification de son corps
(Ephés. IV, 11-17).
Il est bon d'entrer dans une
église avec le sentiment que vous
avez ; il nous garde contre la pensée
de nous faire un mérite de la
séparation, et d'être tranchant ou
méprisant vis-à-vis de ceux qui n'ont
pas cette lumière,
Si quelqu'un prend votre démarche
pour un acte d'orgueil, tant pis pour celui qui en
jugerait ainsi : il vous suffit de savoir que
le Seigneur qui vous connaît, en juge
autrement. On serait souvent arrêté,
si l'on ne voulait jamais faire de démarche
qui pût être mal
interprétée.
Dieu veuille, si, comme je le crois, mes
réflexions sont selon la Parole, vous les
rendre utiles par son Esprit. Je ne crois pas que
j'eusse autre chose à vous dire si j'avais
le plaisir de vous voir. Je ne pourrais que prier
avec vous, mais ici je puis prier pour vous, si le
Seigneur me le donne. - J'ai des enfants un peu
languissants dans ce moment, ce qui serait encore
une raison pour ne pas entreprendre un voyage qui
n'est pas d'absolue nécessité. -
Si je me sentais rempli de zèle,
je serais porté à aller
réchauffer les autres. Mais il me parait si
triste de porter ailleurs ma froideur, lorsque
d'autres que moi peuvent aller.
Je me sens de plus en plus porté
à rester dans mon petit coin, attendant que
le Seigneur veuille m'y bénir, ou me
remplacer par quelqu'un d'autre.
Saluez affectueusement ceux qui vous
entourent.
Paix vous soit au Seigneur.
LETTRE XX
1833.
Aller de jour en jour les yeux
fermés, sans prévoir le
lendemain
J'ai assisté, il y a peu de jours,
à un repas fraternel. J'y ai trouvé
de l'édification, mais ce qui m'a
été le plus utile, c'est le passage
qui m'est échu par le sort
(Esaïe XLII, 16) :
« Je conduirai les aveugles par un chemin
qu'ils ne connaissent point ; je les ferai
marcher par des sentiers qu'ils ne connaissent
point ; je réduirai devant eux les
ténèbres en lumière, et les
choses tortues en choses droites ; je leur
ferai de telles choses et je ne les abandonnerai
point. »
Vraiment il m'est tombé du
ciel ; il est tout-à-fait pour moi. Je
le prendrai pour appui. Je veux tacher d'aller de
jour en jour les yeux fermés, sans
prévoir le lendemain. Je ne puis
méconnaître par ce qui se passe en moi
que je suis un malade en crise. Cela ne peut pas
aller ainsi. Il faut guérir ou mourir, et
comme j'espère guérir, je laisse au
Seigneur le soin de me faire prendre le
remède.
Il sera peut-être amer à la
bouche, comme il l'a déjà
été ; mais pourvu qu'il soit
doux aux entrailles, qu'importe le
goût ?
Redoublez de prières pour moi.
Demandez que, mon orgueil soit écrasé
intérieurement et mon coeur
brisé.
Paix vous est en la foi !
Votre
affectionné frère.
LETTRE XXI
1834.
Une épée sans un homme qui
sait s'en servir n'est rien
Ce n'est pas tant l'abondance des paroles
qu'elles entendent, qui nourrit les âmes,
comme l'abondance des bénédictions du
saint-Esprit qui fait que ce qu'on a entendu
devient vie dans l'âme. C'est un piège
que de trop courir après la
variété des moyens extérieurs
d'édification. On se jette par là
trop au-dehors et l'on ne s'accoutume pas assez
à recevoir sa nourriture du Seigneur en
droite ligne. La Parole est l'épée de
l'Esprit, et quelquefois on s'attache plus à
avoir l'épée que Celui qui la manie,
et cependant une épée sans un homme
qui sait s'en servir n'est rien. Beaucoup
d'âmes profiteraient plus en lisant peu et
méditant davantage par le saint-Esprit sur
ce qu'elles lisent.
Je suis réjoui que les
frères se constituent en église. Les
membres d'un corps sont faits pour être
réunis ; Dieu l'a entendu ainsi dans sa
Parole, et ce n'est sûrement pas pour rien
que nous y trouvons les éléments de
la constitution des églises et de la
surveillance mutuelle si clairement établis.
Je crains bien moins pour les enfants de Dieu
les persécutions que les tentations du
dedans. Satan est moins à craindre hors de
la maison que dans la maison. L'église est
un arbre qui s'enracine au milieu de
l'orage.
Mais quand l'ennemi n'a pas vaincu par
les persécutions, souvent il donne du
relâche au-dehors et attaque par les
tentations du dedans. Il excite l'orgueil spirituel
qui est la source des subtilités, des
divisions et des disputes.
O chers frères et amis en notre
Seigneur, demandez-lui, à ce Maître
« doux et humble de coeur, »
d'être humbles comme Lui ; ce sera votre
bonheur et votre sûreté.
Souvenez-vous que c'est la pure
grâce de Dieu qui « met de la
différence entre vous et un autre, et que,
n'ayant rien que vous ne l'ayez reçu, vous
n'avez pas de quoi vous glorifier. » Que
rien ne se fasse par esprit de contestation ou par
vaine gloire, mais que chacun, par humilité
de coeur, estime l'autre plus excellent que lui.
Qu'il y ait en vous un même sentiment qui a
été en Jésus-Christ, qui a mis
son bonheur et sa gloire à s'anéantir
pour nous.
Allez à sa crèche, allez
à sa croix, quand vous sentirez l'orgueil
s'élever au-dedans de vous, et priez Celui
qui s'est tant humilié, de vous apprendre
à vous humilier comme Lui. « Soyez
soigneux de conserver l'unité de l'Esprit
par le lien de la paix, » et
souvenez-vous que là où l'on est
humble, on est toujours en paix.
Les Corinthiens étaient
enflés d'orgueil, et ils étaient en
proie aux divisions, et il y avait parmi eux un
incestueux et des gens dont l'apôtre dit,
qu'ils faisaient « de leur ventre leur
Dieu. »
Ne parlez jamais pour vous montrer, et
pour n'avoir pas l'air de rester au-dessous de
frères que Dieu remplit d'onction dans tel
ou tel moment. Si ce n'est pas là un moment
d'onction pour vous, si votre âme est
sèche ou abattue, sachez avoir
l'humilité de ne pas paraître dans un
autre état que celui où vous
êtes réellement, consentez alors
à recevoir des autres, et à ne rien
avoir à leur donner. Alors leur conversation
pourra être le moyen de vous relever, car
Dieu relève ceux qui s'abaissent. Mais si
vous vous forcez pour parler au-delà de
votre sentiment, vous vous dessécherez
toujours plus, et peut-être vous parlerez en
manifestant quelque orgueil, quelque
médisance ou quelque amertume.
Si un frère que vous croyez moins
avancé que vous, reçoit quelque
grâce signalée qui fait qu'il vous
devance, réprimez un
mouvement affreux de jalousie qui
s'élève souvent dans l'âme en
pareil cas ; bénissez le Seigneur de ce
qu'il a fait pour votre frère, et
concevez-en bonne espérance pour vous, car
ce que Dieu a fait pour l'un, il peut le faire pour
l'autre. Évitez les rapports, les
fréquentes et longues conversations sur les
personnes. « Le Seigneur est près,
le Juge est à la porte. » Ne
cherchez pas à être un chrétien
dont on parle, mais un chrétien que le
Seigneur approuve. Le vrai disciple, le coeur droit
et sincère, cherche à être et
non à paraître. Soyez humbles aussi
avec les personnes du monde ; ne les enseignez
et ne les reprenez pas avec hauteur ou rudesse,
mais avec douceur et compassion enseignant avec
douceur, dit l'apôtre, « ceux qui
sont d'un sentiment contraire, pour voir si Dieu ne
leur donnera point la repentance. » La
vérité dite avec franchise blesse
déjà assez l'amour-propre naturel au
coeur humain, sans qu'on blesse encore par le ton
avec lequel on la dit, ou par des manières
de faire qui ont l'air du dédain ou de la
supériorité. Un chirurgien
compatissant va bien jusqu'au fond de la plaie,
malgré les cris du malade, mais il ne
déchire pas sans nécessité les
chairs là droite et à gauche. Lorsque
vous êtes forcés de blesser par la
vérité, il faut que le ton (le la
charité force le malade à sentir que
vous l'avez blessé pour lui faire du bien,
et non pis pour le plaisir de le blesser.
« Soyez parés au-dedans
d'humilité » Ce ne sont pas les
grands discours sur l'humilité qui prouvent
qu'on est humble. Il est plus facile de parler de
cette vertu que de l'avoir. C'est dans l'orgueil
qu'il y a de ces profondeurs de
méchanceté et de ruses de notre coeur
qui sont effrayantes. C'est abîme sur
abîme. La seule consolation du fidèle
est de penser que l'Esprit de Dieu, qui sonde
toutes choses, petit sonder tous ces abîmes,
les combler et nous rendre vraiment
humbles de coeur. Il y aura
à combattre jusqu'à la fin, mais
c'est un bon combat où nous sommes plus que
vainqueurs par Celui qui nous a aimés.
Quand nous avons un mouvement d'orgueil,
tirons-en parti pour nous humilier de cela
même, comme Ézéchias, dont il
est dit qu'il s'humilia de ce qu'il avait
élevé son coeur. Par ce moyen, vos
défaites même serviront à votre
avancement et à votre triomphe.
Souvenez-vous, enfin, que Jésus est toujours
là, bon, compatissant, secourable pour vous
relever de vos chutes et pour vous tout pardonner.
« Si nous Lui confessons nos
péchés, Il est fidèle et juste
pour nous les pardonner et nous purifier de toute
iniquité. »
Notre orgueil a été
expié comme tout le reste par son
extrême abaissement, et il nous en a aussi
obtenu le remède en nous obtenant son Esprit
qui peut faire pour nous au-delà de ce que
nous désirons et pensons. À mesure
que nous croîtrons en vraie humilité,
nous croîtrons dans les autres grâces
que Dieu donne à ses enfants ; nous
croîtrons en vrai repos d'âme ;
nous croîtrons en communion avec le
Père, le Fils et le Saint-Esprit.
Les eaux de la grâce comme celles
de la nature inondent les lieux bas, et laissent
à sec les lieux élevés.
« L'Éternel, » est-il
dit au Ps. CIV, « fait couler les
fontaines dans les vallées, et les fait
promener entre les monts. » Jean-Baptiste
disait : « Toute vallée sera
comblée. » Et comme les eaux se
creusent un lit avant que de couler librement, de
même la Grâce se fait un chemin libre
dans le coeur de l'homme en commençant par
l'humilier et le vider de toute enflure.
« Dieu vivifie ceux qui sont humbles de
coeur : » c'est avec eux qu'il a
promis d'habiter. Il remplit de ses biens ceux qui
ont faim, et Il élève quand il en est
temps tous ceux qui s'humilient sous sa main
puissante.
Or, que le Dieu de paix veuille vous
sanctifier entièrement, et faire que votre
esprit entier, que l'âme et le corps
soient conservés sans
reproche jusqu'à la venue de notre Seigneur
Jésus-Christ. Celui qui vous a
appelés est fidèle, c'est pourquoi il
fera ces choses en vous.
Mes frères, priez pour mous.
Saluez tous les frères. Que la grâce
de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec
vous !
|