Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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LE RÉVEIL QU'IL NOUS FAUT

Sous-titre

CHAPITRE VI
OBSTACLES AU RÉVEIL

Il n'y a qu'un seul obstacle qui puisse boucher les canaux et étouffer la puissance de Dieu, c'est le PECHE. Le péché, c'est la suprême barrière, capable d'entraver l'action de l'Esprit et d'arrêter la marche du Réveil. « Si je considère l'iniquité dans mon coeur, dit le Psalmiste, l'Eternel ne m'écoutera pas . » (Psaume 66/18) Et, dans Esaïe 59/1-2, nous avons encore cette déclaration solennelle : « Non, la main de l'Eternel n'est pas trop courte pour sauver, ni son oreille trop dure pour entendre. Mais ce sont VOS CRIMES qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu ; ce sont VOS PECHES qui vous cachent sa face et l'empêchent de vous écouter. » C'est donc bien le péché qui constitue le suprême obstacle, et il faut qu'il soit ôté du chemin. Il n'y a pas d'autre solution et aucun compromis n'est possible dans ce domaine. Dieu ne saurait déployer Sa puissance tant qu'il existe parmi Son peuple quelque iniquité non dévoilée.

Dans Osée 10/12, nous lisons ces paroles : « Semez selon la justice, moissonnez selon la miséricorde, défrichez-vous un champ nouveau ! Il est temps de chercher l'Eternel, jusqu'à ce qu'il vienne, et répande pour vous la justice ! » Et dans 2 Chroniques 7/ 14, la promesse de bénédiction est assurée, fondée toutefois sur des conditions inaltérables : « Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s'humilie, prie, et cherche ma face, et s'il se détourne de ses mauvaises voies, ALORS, dit l'Eternel, je l'exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays. » Il est donc clair que seul un coeur brisé par la repentance, une confession totale, et la réparation des torts peut satisfaire Dieu. Oui, je le répète, frères et soeurs, LE PECHE DOIT ETRE TOTALEMENT ABANDONNE.

Il ne s'agit pas seulement d'une certaine tristesse résultant des conséquences du péché ou de son châtiment, mais d'une tristesse due à la peine que fait à Dieu notre péché. Le mauvais riche n'a pas une parole de regret pour les péchés qu'il a commis; mais David, bien que coupable de meurtre et d'adultère, voit son péché comme une atteinte à la gloire de Dieu. (Luc 16/ 29-30 et Psaume 51/ 4) Le remords n'est pas la tristesse selon Dieu, qui mène à la repentance. Judas malgré ses terribles remords ne s'est jamais repenti de son crime. Dieu seul peut donner un coeur contrit et brisé, produire en nous cette sainte tristesse qui entraîne la confession et l'abandon du péché. Ce la seul peut Le satisfaire. Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c'est un esprit brisé : « 0 Dieu ! Tu ne dédaignes pas un coeur brisé et contrit. » (Psaume 51/19) « Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde. » (Proverbes 28/13) « Reconnais seulement ton iniquité, reconnais que tu as été infidèle à l'Eternel, ton Dieu. » (Jérémie 3/13)

Considérons ici trois sortes de confessions :

1. La confession secrète. Là où le péché a été commis contre Dieu seul, il n'est besoin de le confesser à personne d'autre qu'à Lui. (1 Jean 1/9 ; Psaume 32/5)

2.La confession personnelle. S'il y a eu une faute commise contre le prochain, elle doit être confessée non seulement à Dieu, mais encore à la personne lésée ; et on ne peut obtenir la paix que quand le pardon a été demandé et obtenu. (Matthieu 5/23-24)

3. La confession publique. Si le péché a été commis contre l'église, l'assemblée ou l'organisation à laquelle on appartient, la confession doit être publique, comme le fut la transgression.
Aussi longtemps que l'iniquité parmi le peuple de Dieu n'est pas confessée, l'Esprit de Dieu ne peut produire de réveil.
Les hommes doivent se mettre en règle les uns avec les autres, s'ils veulent être en règle avec Dieu.

Un soir, après avoir entendu un message particulièrement solennel, un jeune homme s'avança vers l'estrade et fit à la congrégation une saisissante confession, avouant qu'il avait dilapidé les fonds de deux importantes organisations dont il était le trésorier. Alors seulement, il put se rendre dans la sacristie avec d'autres pénitents pour se mettre en règle avec Dieu.

Il est fréquent de voir des personnes tomber à genoux et invoquer le Seigneur, apparemment dans une grande angoisse, sans pourtant recevoir d'exaucement. De même, certains groupes de chrétiens peuvent se réunir dans la prière et y passer même des nuits entières sans voir le Réveil tant désiré. A qui la faute ? La Parole de Dieu nous fournit la réponse : « Mais ce sont VOS CRIMES qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu ; ce sont VOS PECHES qui vous cachent sa face et l'empêchent de vous écouter. » (Esaïe 59/2) C'est pourquoi, frères et soeurs, commençons par démasquer notre propre péché, par redresser nos sentiers tortueux, retirons en les pierres qui les encombrent, et nous pourrons alors demander avec foi les pluies de bénédiction promises et nous attendre à les recevoir.

Prenons la peine d'examiner nos péchés un par un. Ayons le courage de nous poser les questions suivantes. Et, si nous sommes coupables sur l'un ou l'autre de ces points, Dieu nous le révélera.

1. Avons nous vraiment PARDONNE à tout le monde ? Ou bien reste-t-il encore dans les replis secrets de notre coeur quelque malice, quelque dépit, quelque secrète inimitié contre quelqu'un ? Avons-nous la triste habitude de cultiver nos griefs et méconnaissons-nous le devoir de réconciliation ?

2
. Nous mettons-nous facilement EN COLERE ? Y a-t-il dans nos coeurs de l'irritation incontrôlée ? L'emportement nous tient-il parfois sous sa puissance ?

3
. Avons-nous des sentiments de JALOUSIE ? Sommes-nous envieux ou mécontents si quelqu'un nous est préféré ? Sommes-nous jaloux de ceux qui s'expriment mieux que nous dans le ministère de la parole ou dans la prière ?

4
. Sommes-nous IMPATIENTS et IRRITES ? Est-ce que les petits ennuis de la vie nous vexent et troublent notre paix ? Ou bien avons-nous l'âme en repos, dans un tel calme, une telle douceur que rien ne peut la troubler ?

5
. Sommes-nous facilement OFFENSES si l' on ne fait pas attention à nous ? Si on manque d'égard envers nous, cela nous fâche t-il ? Quelle est notre réaction quand d'autres sont élevés sur un piédestal, alors que nous sommes mis de côté et méprisés ?

6
. Y a t il encore de L'ORGUEIL dans nos coeurs ? Sommes-nous gonflés de vantardise ? Avons-nous une haute idée de nos qualités, de notre position sociale, etc. ?

7
. Avons-nous jamais été MALHONNETES ? Nos affaires commerciales supportent-elles le grand jour, sont-elles parfaitement honnêtes ? Avons-nous des poids et des mesures absolument justes ?

8
. Et que dire du BAVARDAGE parmi les saints ! Avons nous porté atteinte à la réputation de nos frères par nos médisances, par des histoires répétées à la légère ?

9
. Nous livrons-nous à la CRITIQUE ? Sommes-nous durs, sévères, implacables à l'égard du prochain, cherchant toujours à le trouver en faute ?

10
.VOLONS-nous DIEU ? Ne lui avons-nous pas souvent dérobé le temps qui lui appartient et gardé l'argent qui devait être consacré à Son oeuvre ?

11
. Sommes-nous encore MONDAINS ? Sommes-nous attachés à la pompe et aux vanités de la vie présente ?

12
. N'avons-nous jamais VOLE, nous emparant de choses qui ne nous appartiennent pas ?

13
. Conservons-nous au fond du coeur de L' AMERTUME à l'égard de notre prochain ? Y a-t-il encore de la haine en nous ?

14
. Notre vie est-elle entachée de LEGERETE et de FRIVOLITE ? Notre conduite est-elle inconvenante, de sorte que le monde, nous jugeant par nos actes, peut no us prendre pour l'un des siens ?

15
. Avons-nous fait tort à quel qu'un et négligé la RESTITUTION nécessaire ? Ou bien avons nous marché sur les traces de Zachée ? (Luc 19/8) Avons-nous mis en règle toutes les petites infidélités que Dieu a mises en lumière dans notre vie ?

16
. Sommes-nous INQUIETS et accablés par les SOUCIS ? Avons-nous manqué de confiance en Dieu pour nos besoins matériels et spirituels ? Sommes-nous sans cesse tourmentés par la crainte du lendemain ?

17
. Avons-nous des PENSEES IMPURES ? Notre imagination garde t-elle, cachée, des images souillées et coupables ?

18
. Sommes-nous absolument VRAIS dans tout es nos paroles, ou bien tombons-nous parfois dans l'exagération, donnant ainsi aux autres de fausses impressions ? Nous arrive t-il même parfois de MENTIR ?

19
. Sommes-nous coupables du péché d'INCREDULITE ? Après tout ce que Dieu a fait pour nous, refuserions-nous encore de CROIRE en ses promesses contenues dans Sa Parole ?

20
. Avons-nous commis le suprême péché de NEGLIGER LA PRIERE ? Sommes-nous de vrais INTERCESSEURS ? Combien de temps passons-nous chaque jour à genoux, dans la prière ? Notre vie est-elle si encombrée qu'il ne nous reste plus de temps pour PRIER ?

21
. Négligeons-nous la méditation de la PAROLE DE DIEU ? Combien de chapitres en lisons-nous chaque jour ? Sommes-nous des lecteurs zélés des Saintes Ecritures et en tirons nous toutes nos ressources jour par jour ?

22
. Avons-nous manqué au devoir de CONFESSER CHRIST ouvertement ? Avons-nous honte du NOM de Jésus ? Notre bouche reste-t-elle fermée quand nous nous trouvons en compagnie de gens du monde ? Lui rendons-nous témoignage en toute occasion ?

23
. Portons-nous vraiment le FARDEAU du salut des âmes ? Y a-t-il dans notre coeur de L'AMOUR pour les perdus ? Eprouvons-nous la compassion de Christ à l'égard de ceux qui périssent?

Ce sont là les éléments, à la fois négatifs et positifs, qui constituent une entrave à l'action divine parmi le peuple de Dieu. Soyons donc assez honnêtes pour les nommer par leur nom véritable : LE PECHE, car c'est ainsi que Dieu les considère. Dès que nous aurons ad mis notre culpabilité sur ces divers points, confessé et abandonné notre péché, nous pourrons nous attendre à ce que Dieu exauce nos prières et manifeste parmi nous Sa puissance. Pourquoi nous faire des illusions sur nous-mêmes ? Nous savons bien que nous ne pouvons pas tromper Dieu. Soyons donc décidés à ôter du chemin les obstacles qui peuvent entraver notre marche. « Si nous nous jugions nous-mêmes nous ne serions pas jugés. » Et n'oublions pas que « le jugement doit commencer par la maison de Dieu » (1 Corinthiens. 11/31 ; 1 Pierre. 4/17) Telle a été l'histoire des réveils au cours des siècles. Soir après soir, le message a été donné sans aucun résultat, jusqu'au moment où quelque diacre ou ancien éclatait soudain en une confession angoissée et allait de mander pardon à un frère auquel il avait fait du tort. Ou bien c'était une dame influente de la paroisse qui, tout en larmes, avouait qu'elle avait péché par sa langue, en médisant, et se trouvait en froid avec une autre soeur. Alors, une fois la confession faite, accompagnée s'il convient de restitution, une fois le dur terrain brisé par la charrue de l'Esprit, le péché reconnu et jugé, alors seulement l'Esprit de Dieu put descendre sur l'assemblée et le Réveil s'étendit à toute la communauté. Le plus souvent, il n'y a qu'un seul interdit, un seul obstacle à la bénédiction, comme ce fut le cas autrefois pour Acan . (Josué 6) Dieu met le doigt sur le point névralgique, et ne le retire pas avant que le mal ait été jugé et abandonné. Ainsi donc, frères et soeurs, sachons présenter à notre Dieu la supplication de David : « Sonde-moi, Ô Dieu, et regarde si je suis sur une mauvaise voie, et conduis-moi sur la voie de l'éternité ! » (Psaume 139/23-24) L'obstacle du péché ne sera pas plus tôt enlevé que Dieu se manifestera dans la puissance merveilleuse du Réveil.

Beaucoup de temples en ville,
Des prédicateurs érudits,
Des choeurs, des orgues, des cantiques,
Cela ne suffit-il donc pas ?
Des ouvriers remplis de zèle
Qui travaillent jour après jour ;
Mais où donc se trouve, mon frère,
Du Seigneur la Toute Puissance ?

Haute morale, éducation,
Tout ce qu'il y a de meilleur,
Des plans, de l'organisation,
Pas de repos dans leur labeur.
Tous les talents les plus brillants,
Les efforts les plus généreux,
Mais ce qui te manque, mon frère,
C'est l'Esprit Saint, l'Esprit de Dieu!

Que de temps, d'argent dépensés
A prêcher la sagesse humaine ;
Le fruit d'un tel enseignement,
C'est la disette pour l'Eglise.
Dieu hait la sagesse du monde,
Il ne veut pas de nos sourires ;
Mais ce qu'Il veut, frères et soeurs,
C'est l'abandon de tout péché !

C'est seulement le Saint-Esprit
Qui peut vivifier notre âme,
Car Dieu fait fi de tous nos cultes,
Il n'est pas notre serviteur.
Non, ce n'est pas l'art de ce monde,
Avec ses innovations,
Qui pourra donner au pécheur,
Le coeur brisé, la repentance.

Nous pouvons avoir le succès,
L'art, la musique, la sagesse,
Tous les moyens d'action modernes,
Mais sans la vraie bénédiction.
Dieu veut un vase vide et pur,
Des lèvres vraies, sous l'Onction,
L'homme rempli du Saint-Esprit,
Pour annoncer Son plein Salut.

Grand Dieu, oh! Viens, réveille-nous !
Garde-nous fidèles chaque jour,
Et que tous puissent reconnaître
Dans notre vie le témoignage.
Non, Son bras n'est pas raccourci,
Notre Dieu veut encor bénir,
Si nous nous détournons du mal
Et confessons notre péché.

(Traduit littéralement
de Samuel STEVENSON.)


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