LE
RÉVEIL QU'IL NOUS FAUT
CHAPITRE V
LA CONVICTION DE PÉCHÉ
Le trait caractéristique de tous les
grands réveils du passé, c'est la
CONVICTION DE PÉCHÉ. Et c'est
précisément cette profonde et
authentique conviction qui manque si lamentablement
aujourd'hui !
Combien décevantes sont la
plupart des méthodes employées de no
us jours dans l' évangélisation !
Comme elles sont superficielles et manquent de
réalité, de substance spirituelle, en
comparaison de l'oeuvre pure et véritable du
Saint-Esprit ! Cette façon de presser les
gens, de les supplier, de chercher à les
persuader de faire le pas décisif en se
levant ou en s'avançant vers l'estrade,
etc., ces démonstrations spectaculaires des
campagnes d'évangélisation modernes
peuvent être entièrement
charnelles.
Non pas, certes, que plaider avec
les pécheurs pour les amener à la
repentance soit contraire à la Parole. A
Dieu ne plaise ! Mais, si la conviction de l'Esprit
est absente, tout cela sera absolument vain et
stérile. L'évangélisation
moderne, avec son ton souvent
irrévérencieux, ses propos
émaillés de plaisanteries frivoles,
voire même par fois d'argot, sans parler de
son « professionnalisme », choses qui
attristent l'Esprit Saint, ne saurait produire une
réelle conviction de péché,
condition essentielle des résultats d'ordre
spirituel. Là où cette conviction
existe, inutile d'insister, de supplier par
l'énergie de la chair ; les pécheurs
viennent d'eux-mêmes ; ils se trouvent sous
la contrainte de l'Esprit et recherchent
spontanément le Sauveur. Ceux qui seront
rentrés chez eux, accablés par le
sentiment de leur misère au point d'en
perdre le sommeil et l'appétit,
ceux-là n'auront, certes, pas besoin qu'on
les invite à chercher en Christ le
soulagement de leur fardeau.
Dans nos campagnes
d'évangélisation modernes, c'est
l'évangéliste qui fait appel à
la congrégation, implorant les âmes
d'accepter Christ, et il a raison, bien sûr.
Mais c'est encore toute autre chose quand les
pécheurs crient à Dieu leur
détresse et Le supplient de les recevoir
dans Sa grâce ! Mais de nos jours, on
reçoit le salut d'une façon
désinvolte, le coeur froid, comme une simple
affaire à régler, certains
s'imaginent même honorer Dieu en consentant
à accepter Son offre gratuite de salut ! Les
yeux restent secs, aucun signe d'une réelle
contrition, d'une repentance profonde n'est
donné, le sentiment de la culpabilité
est absent. On pense que c'est une chose virile, un
exploit digne de l'homme moderne que de se
convertir. Oh ! Si seulement il y avait une
réelle conviction, des coeurs brisés
et contrits, s'approchant du Dieu saint en
tremblant, avec le cri du péager : «
sois apaisé envers moi, qui suis
pécheur ! » Si l'on pouvait
entendre à nouveau la question de vie ou de
mort du geôlier de Philippes « Que
faut-il que je fasse pour être sauvé
? » Combien les conversions seraient
différentes !
Hélas! Il n'en est pas ainsi
dans notre évangélisation du
XXème siècle. Les âmes sont
invitées à saisir le salut avant
même de se savoir perdues, pressées
d'exercer la foi sans être convaincues de
leur besoin d'un Sauveur. Le fruit est cueilli
avant sa maturité et, de ce fait,
voué à la destruction. Si nous
voulons voir le fruit du Saint-Esprit, mes
frère s, il faut que DIEU prépare
Lui-même le terrain ; il faut que l'Esprit
ait pu convaincre de péché avant que
les néophytes expérimentent la foi
qui sauve. Il est bon d'inviter les gens à
croire au Sauveur une fois que Dieu a fait Son
oeuvre dans leur coeur ; mais il faut tout d'abord
qu'ils soient rendus pleinement conscients de leur
besoin.
Sachons donc attendre que l'Esprit
de Dieu ait fait Sa part avant de dire à une
âme : « Crois au Seigneur
Jésus et tu seras sauvé ».
Veillons sur les signes d'une authentique
conviction de péché, comme ce fut le
cas pour le geôlier de Philippes. Quand
l'angoisse des gens sera si intense qu'ils en
viendront à s'écrier: « Que
faut-il que je fasse pour être sauvé ?
», alors et pas avant nous saurons qu'ils
sont prêts à recevoir notre
exhortation de croire en Christ.
~ « Il existe, de nos jours, un
« autre évangile », beaucoup trop
populaire, hélas, et qui exclut du plan
divin la conviction de péché et la
repentance, exigeant uniquement du pécheur
qu'il reconnaisse sa culpabilité, ainsi que
l'oeuvre parfaite et toute suffisante de Christ
dans la rédemption. Cette position une fois
prise, on dit au pécheur d'aller en paix et
de se réjouir dans l'assurance que tout est
désormais en règle entre lui et Dieu,
et l'on crie : « Paix ! Paix ! »
là où il n'y a point de paix
!
Ces fausses conversions, ou
conversions à fleur de peau, constituent
l'une des raisons pour lesquelles tant de
chrétiens professants déshonorent
Dieu par une vie inconsistante et jettent
l'opprobre sur l'Eglise, ou parfois même
retombent dans leurs anciennes habitudes de
mondanité et de péché. C'est
le conseil de Dieu tout entier qui doit être
proclamé aux hommes : « par la loi est
la connaissance du péché ». Et,
pour que le coupable ressente la douleur et la
honte de son péché, il faut qu'il en
prenne pleinement conscience. Alors seulement on
pourra lui parler de consolation. Des conversions
réelles et profondes, voilà le
suprême besoin de l'heure actuelle ; ces
conversions bouleversantes d'autrefois, celles que
l'Eglise pourrait voir encore aujourd'hui, à
condition de secouer sa coupable léthargie,
de s'emparer de la puissance d'En Haut, cette
puissance qui, aujourd'hui encore, fera trembler
les pécheurs devant la majesté de
l'Eternel. » (J.H. Lord.)
Aurions-nous l'idée d'appeler
le docteur avant d'être malade ? Le bon
nageur, tout à fait sûr de lui, crie
t-il au secours pour qu'on lui lance une
bouée de sauvetage ? Non, certes. Mais,
quand la maladie ou le péril sont là,
alors nous avons conscience qu'un remède,
qu'une délivrance s'imposent. Oh ! L'agonie
de l'homme qui se noie, qui se sent sombrer
irrémédiablement sous les flots,
à moins qu'une main secourable ne lui soit
tendue !
Il en est ainsi de l'âme qui
périt dans son péché. Quand un
homme est convaincu de son état de
perdition, il s'écrie, dans l'angoisse de
son âme : « Que dois-je faire pour
être sauvé ? » Il n'a pas besoin
qu'on l'invite, qu'on le presse d'accepter la
délivrance, car c'est pour lui une affaire
de vie ou de mort et il est prêt à
faire n'importe quoi pour échapper au
jugement divin.
Je ne parle pas ici d'une simple
campagne d'évangélisation, ce qui est
bien souvent l'oeuvre de l'homme et rien de plus.
Mais un Réveil authentique. Oh ! Quelle
chose glorieuse et bénie !
Là où tout, tout est
entièrement de DIEU ! Pas de place
désormais pour l'honneur humain. Alors que
dans bien des campagnes
d'évangélisation, il y a beaucoup
d'excitation, une joie purement extérieure,
de longues statistiques sur les conversions et
puis, bien souvent, des résultats minimes,
faux. Cette façon « d'accepter Christ
» sans conviction, par une simple
adhésion mentale à la
vérité, sans que le néophyte
ait passé par la « nouvelle naissance
», sans la régénération
de l'Esprit quelle lamentable caricature de la
conversion ! C'est cette absence de conviction de
péché qui aboutit à de faux
réveils et bien souvent au naufrage de
l'oeuvre entreprise. Car c'est une chose de lever
la main dans une réunion ou de signer une
carte de décision, mais c'en est une tout
autre que d'être sauvé.
Il faut que les âmes soient
amenées à une réelle et
permanente émancipation, si l'oeuvre est
destinée à soutenir l'épreuve
du temps. C'est une chose de voir des centaines de
convertis, tout joyeux sous l'influence stimulante
d'une campagne, mais c'en est une autre de revenir
cinq ans après et de les trouver encore
fidèles à leur poste !
John Bunyan (Auteur du «
Voyage du Pèlerin ») a bien
compris cette vérité lorsqu'il
décrit le chrétien, ployant sous
l'écrasant fardeau de son
péché, l'âme en proie à
une angoisse profonde, jusqu'au moment béni
où il le dépose enfin au pied de la
Croix.
Dieu a donné à Sa
Parole divine sa pleine valeur, et Il la
décrit comme étant un «
feu », un « marteau »
et enfin une « épée
». Or, le feu brûle tout ce qui
l'approche, un coup de marteau est douloureux, la
blessure d'une épée cause une
souffrance aiguë. Quand la Parole est
annoncée dans la puissance de l'onction,
elle produit exactement les mêmes effets :
elle brûle comme le feu, frappe comme le
marteau, transperce comme une épée
à deux tranchants, et les douleurs d'ordre
mental et spirituel qu'elle produit sont aussi
intenses, aussi réelles que celles du corps.
S'il ne se produit rien de semblable, c'est qu'il y
a un défaut dans le messager ou dans son
message.
Supposons un instant qu'un
meurtrier, coupable d'un affreux crime, soit
arrêté, et sa culpabilité
prouvée par le juge dans les termes
précis des Ecritures : « TU ES CET
HOMME ! » Nous verrions le coupable
pâlir soudain, trembler et avoir tous les
signes d'une profonde détresse. Quand
Belschatsar, l'orgueilleux monarque
chaldéen, vit la forme d'une main d'homme
écrivant sur la muraille de son palais,
« il changea de couleur et ses
pensées le troublèrent ; et les liens
de ses reins se délièrent et ses
genoux se heurtèrent l'un contre l'autre
».
(Daniel 5/6) De telles manifestations
sont naturelles après tout. Pourquoi trouver
étrange que des pécheurs
réveillés par l'Esprit de Dieu et
convaincus de l'énormité de leurs
transgressions, se sachant en danger de tomber d'un
moment à l'autre dans la perdition
éternelle, présentent des signes
identiques, trahissant leur agitation
intérieure et l'extrême
détresse de leur âme ? »
(Mémoires de W. Bramwell).
Telle a été
l'expérience des serviteurs de Dieu au cours
des siècles, et, lors de chaque
véritable réveil, on a pu constater
une profonde conviction de péché. Ces
faits peuvent paraître étranges,
certes, à ceux qui ne connaissent rien
d'autre que l'évangélisation à
la mode du XXème siècle. Des
incidents tels que les suivants étaient
fréquents autrefois :
~ « Vers le milieu de la
prédication, un homme se mit à crier
à haute voix. Je priai alors, sans pouvoir
continuer à prêcher, car ce
n'était que cris et larmes dans toute la
chapelle. » (Th. Collins.)
~ « Le sermon fut englouti dans
la victoire, tandis que les pécheurs
réveillés quittaient leurs bancs et
s'avançaient, sans qu'on les y eût
invités, pour tomber à genoux au tour
de la table de communion. » (Th.
Collins.)
~ « Un Quaker qui se trouvait
là paraissait très irrité de
ces manifestations qu'il prenait pour du bluff ; il
fronçait les sourcils et se mordait les
lèvres, quant tout à coup il
s'effondra comme frappé par la foudre. Son
agonie était douloureuse à voir. Nous
suppliâmes Dieu de ne pas lui imputer sa
folie. Bientôt il se releva en
s'écriant : « Maintenant je sais que tu
es un prophète de l'Eternel ! » (John
Wesley.)
~ « J. H. était un homme
à la vie réglée, d'une
parfaite moralité, assistant
régulièrement au culte et participant
à la Sainte Cène, très
zélé pour l'Eglise et opposé
à tout mouvement de dissidence. Ayant appris
qu'il se passait des choses anormales dans nos
réunions, il voulut s'en rendre compte par
lui-même. Ensuite, il se rendit chez tous ses
amis, jusqu'à une heure avancée de la
nuit, pour les convaincre qu'il s'agissait
là d'une contrefaçon
satanique.
Peu après nous apprîmes
que J. H. était devenu fou furieux. En
effet, après la lecture d'un sermon sur le
salut par la foi, il avait changé de
couleur, était tombé de sa chaise et
s'était mis à crier, se frappant la
tête contre le plancher.
Les voisins alarmés
s'étaient attroupés dans la maison,
et je les trouvai tous là, quand j'arrivai
vers 2 heures de l'après midi. Sa femme
aurait voulu les éloigner ; mais il
s'écriait : « Non, laisse-les tous voir
le juste jugement de Dieu ! » Deux ou trois
hommes essayaient de le tenir de leur mieux. En
m'apercevant il me fixa du regard et tendant ses
mains vers moi s'écria: « Ah,
voilà celui que j'ai accusé de
tromper le peuple mais Dieu m'a vaincu ! J'ai dit
que c'était de la comédie ; mais je
sais que ça n'en est pas une ! Puis il hurla
de toutes ses forces : « Satan, maudit,
légion de démons ! Tu ne resteras pas
là ! Christ te chassera ! Tu peux me mettre
en pièces si tu veux, mais tu ne pourras pas
me nuire ! » Et il continuait à se
frapper la tête contre le sol tandis que de
grosses gouttes de sueur coulaient de son
front.
Nous nous mîmes à
prier, les angoisses du malheureux ne
tardèrent pas à s'apaiser et il f ut
bientôt entièrement
délivré. » (John
Wesley.)
~ « La puissance de Dieu
était là. Les gens venaient pour
être sauvés et ils ne furent pas
déçus. Les cris et les sanglots
étaient merveilleux à entendre. Il
semblait que Dieu fût descendu parmi nous
avec les terreurs du jugement. L'Esprit
pénétrait dans toutes les
régions profondes de l'âme humaine,
mettant en lumière les recoins les plus
secrets et s'attaquant à toutes les
forteresses de péché dressées
dans les coeurs ; Il se révélait
comme le grand Ennemi du mal sous toutes ses
formes. Il accumulait sur chacun des auditeurs ses
condamnations, alors l'âme bouleversée
jetait un appel suprême pour obtenir
miséricorde et s'écriait : « 0
Dieu, sois apaisé envers moi qui suis
pécheur ! » Ou encore : « Que
faut-il que je fasse pour être sauvé ?
Sauve-moi, Seigneur, ou je péris !
Guéris mon âme, car j'ai
péché contre Toi ! » (James
Caughey.)
~ « La puissance de Dieu
semblait descendre sur l'assemblée, telle un
vent impétueux balayant tout sur son
passage. Je restai stupéfait devant elle qui
agissait sur presque tout l'auditoire. Elle
ressemblait à un torrent irrésistible
couvrant de ses flots tout ce qu'il rencontrait.
Presque tous les assistants, depuis les vieillards
endurcis dans le péché et
l'ivrognerie jusqu'à des enfants de 6
à 7 ans, semblaient dans la détresse
au sujet de leur âme. Les coeurs les plus
rebelles étaient obligés de
capituler. Entre autres, il se trouvait là
un chef indien, homme distingué et
très sûr de lui, du fait qu'il en
savait plus long que ses frères et qu'il se
disait chrétien déjà depuis
dix ans. Il fut profondément convaincu de
péché. Il se mit à pleurer
amèrement. Un homme âgé, ancien
meurtrier et ivrogne invétéré,
versait des larmes abondantes, conscient soudain du
péril qui le menaçait... De toutes
parts les gens criaient grâce, tant dans la
salle qu'au dehors, et chacun était
tellement préoccupé de son propre
état spirituel qu'il ne faisait pas
attention à ses voisins, mais priait pour
son propre salut. » (David
Brainerd.)
~ « La chapelle était
comble, la Parole de Dieu était
«puissante et efficace » de sorte que
beaucoup furent touchés et criaient à
Dieu dans leur agonie. Le sermon terminé,
une réunion de prière suivit, et,
à minuit, les pénitents
étaient encore à genoux, bien
décidés à plaider
jusqu'à la victoire. Tandis que l'un
après l'autre se retiraient en silence,
après avoir trouvé la paix, d'autres
venaient prendre leurs places. Si intense
était le réveil que, même
après le départ du
prédicateur, les âmes troublées
ne pouvaient se décider à quitter la
chapelle, de sorte que la réunion de
prière se prolongea toute la nuit et tout le
jour suivant sans interruption. Plus de cent
personnes furent converties et un chrétien
rétrograde fut ramené à Dieu
et renouvelé dans sa vie de
consécration. » (Mémoires de
Squire Brooke.)
~ « Tandis que je priais, la
puissance de Dieu descendit, et ces deux hommes
furent brisés, pleurant et sanglotant sur
leurs péchés... » (W.
Carvosso.)
~ « Pendant que je
m'entretenais avec une femme d'une soixantaine
d'années, elle fut comme frappée en
plein coeur et, en très peu de temps, le
Seigneur put affranchir son âme du
péché. » (W.
Carvosso.)
~ « Quand la conviction de
péché atteint son paroxysme, la
personne frappée ne peut rester debout ni
assise, mais tombe à genoux ou même se
couche par terre. Ainsi, un grand nombre de
pécheurs, dans toute la région
où s'étend le Réveil, sont
comme frappés par un coup de fusil et
tombent à terre avec un cri de
détresse et des gémissements. La
plupart s'écriaient: « Seigneur
Jésus, aie pitié de mon âme !
» Leur corps est agité par un grand
tremblement et l'angoisse qui les étreint ne
trouve de soulagement que lorsqu'ils parviennent
à mettre leur confiance dans le Sauveur.
Leur attitude se trouve alors tout à coup
transformée , l'expression d'angoisse et de
désespoir fait place à celle de la
reconnaissance, du triomphe et de l'adoration.
» (Le Réveil Irlandais de
1859.)
~ « Le Réveil implique
invariablement la conviction de péché
de la part de l'église. Les
rétrogrades ne sauraient se réveiller
et se remettre d'emblée au service du
Seigneur, sans être profondément
sondés par l'Esprit. Les sources
cachées de l'iniquité doivent
être dévoilées. Dans tout
réveil authentique, les chrétiens
sont appelés à passer par la
conviction de péché ; ils v oient
alors leurs manquements avec une telle
clarté qu'ils peuvent à peine
espérer que Dieu puisse encore leur faire
grâce. Il n'en est pas toujours ainsi au
même degré, mais c'est un fait que
dans tout véritable réveil, la
conviction de péché, allant parfois
jusqu'au désespoir, est un
élément primordial. » (Ch.
Finney.)
- Sauve, Seigneur, oh ! Sauve, je te prie !
Convaincs-les tous et sauve du
péché ;
Que le coeur le plus dur soit
enfin brisé,
Contrit et vaincu par l'Esprit de
Vie.
- Oui, répands Ton Esprit en abondance
!
Oh ! Qu'Il descende et sauve les
pécheurs !
Petits et grands qu'ils viennent
au Sauveur ;
Les voir sauvés,
voilà mon espérance !
- Que dans leur détresse et leur
agonie,
Ils tombent à Tes pieds,
Seigneur jésus,
Et que par Ton Sang pour eux
répandu,
Ils parviennent à
l'éternelle Vie.
- Sauve, Seigneur, sauve, je t'en supplie,
Beaucoup de pécheurs avant
Ton retour.
Esprit de Dieu, plaide encore en
ce jour,
Ce n'est jamais en vain que l'on
te prie.
- Ne t'enfuis pas, ô divine Colombe !
- Ne laisse pas tous ces pécheurs
mourir !
La nuit descend et va nous envahir,
Réponds avant que le jugement tombe !
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