Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
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TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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Un Gagneur d'Âmes:
CÉSAR MALAN

PREMIÈRE PARTIE: CÉSAR MALAN ET L'EGLISE DU TÉMOIGNAGE

CHAPITRE V
ACTIVITÉ EXTRA-ÉCCLÉSIASTIQUE DE 1819 A 1830

 Malan, écrivain religieux
Les devoirs de sa charge pastorale n'avaient pas empêché Malan de déployer son activité en d'autres domaines. C'est ici qu'il convient de le considérer comme « écrivain religieux ».

Le zèle dans le témoignage est un des caractères essentiels d'une foi vivante. Lorsque Malan se vit interdire les chaires officielles, il chercha les moyens d'atteindre, par la plume, un peuple auquel il ne pouvait plus s'adresser directement.

Les traités
C'est en 1819 qu'il publia ses trois premiers Traités, bientôt traduits en anglais, en allemand et en italien. Ce sont : Germain le bûcheron, Les deux Vieillards, Les petits marchands de plâtre. Depuis lors, jusqu'en 1830, il en édita chaque année de nouveaux : 1821, Le pauvre horloger de Genève, La Valaisanne; 1823, Le Protestant vraiment catholique; 1825, L'Impie cessant de l'être; 1827, Le Nouveau Bartimée; 1829, La Bonne emplette, etc...

Malan fit, dans ses traités, ses débuts d'écrivain populaire. C'est dans la présentation serrée de ses arguments et l'affirmation répétée de sa pensée qu'il saisissait le lecteur plutôt que par cette éloquence persuasive qu'il déployait remarquablement dans la conversation et dans la chaire. Bien des traits trahissent la manière du prédicateur et ont provoqué le reproche de monotonie, parfois de verbosité, Néanmoins, il s'est fait lire. Et nombre de ses pages garderont leur irrésistible attrait, grâce au dynamisme d'une conviction toujours pleine de force, de fraîcheur et de jeunesse.

Quant à son style, là où il est le plus éclatant, c'est dans ce qui rappelle la conversation; dans le récit, dans le mot heureux, frappant. Les écrits abondent en morceaux qui, sous ce rapport, méritent d'être conservés.

Il écrivait beaucoup, facilement et vite. Il s'est, tour à tour, fait remarquer comme auteur de sermons et de traités religieux, comme controversiste, et surtout comme écrivain de circonstance.

Dans ses traités, il excelle souvent dans la peinture rapide des traits de moeurs et des anecdotes qui forment le cadre de ces petits récits. Doué d'une observation juste et prompte, il rapportait parfois, de ce qu'il avait vu dans une promenade, de telle conversation entendue au passage, un mot, un trait, une répartie dont il prenait note aussitôt et qu'il répétait fréquemment aux siens en disant : « Voila un traité à faire ». Il possédait une perception instantanée du contraste, et un sentiment très vif du comique : grâce à la parfaite bienveillance qui faisait le fond de sa nature, cette faculté se manifestait chez lui par ce sentiment du pittoresque qui grave dans la mémoire, en l'accentuant, le mot, le trait, le geste qui nous a frappés.
Dans l'écrit de circonstance, dans ces pages rapides qu'il lançait clans le public toutes les fois qu'il croyait voir une occasion de témoigner de sa foi devant le peuple, Malan savait être bref, sobre, concluant.
Dans les traités que nous avons cités, bien des pages se détachent, que leur simplicité et leur vérité de sentiment classent au rang des morceaux classiques de ce genre de littérature religieuse.

Parmi ceux qui furent publiés avant 1830, il faut mentionner : Le Fils aîné (1825), Ajoutez à votre foi la science (1826), Le sou bien employé (pour les missions étrangères), Les missions autour de nous (message précurseur en faveur de la mission intérieure), Les morts enterrant leurs morts, Les païens à notre porte, L'épiphanie sur une grande route, Ce que Dieu garde est bien gardé, Le nouveau Bartimée (explication familière de la doctrine biblique du salut gratuit). Ces traités se répandaient par milliers.

Là ne se bornait pas l'activité littéraire de Malan : à la même époque, il imprima son « Véritable ami des enfants » et plusieurs ouvrages de doctrine. C'est dans ces années en particulier qu'il fit paraître successivement, avec leurs mélodies, les diverses éditions de ses Cantiques et une traduction en vers des cinquante premiers psaumes. Ces cantiques se chantaient partout, en dehors des temples officiels, surtout à l'étranger.

L'atelier familial
Cette activité débordait presque sur la vie de famille. Écoutons son fils nous raconter ses souvenirs : « Quant à nous, enfants, nous mettions la main à la partie matérielle de la besogne. Quelques-unes de ces nombreuses éditions se brochaient à la maison. Mon père avait inventé et fabriqué lui-même une petite machine qui abrégeait l'ouvrage, et c'était une fête pour nous tous lorsque la salle à manger se trouvait tout à coup transformée en un atelier animé et joyeux. Tout en travaillant, on lisait quelque page du nouvel écrit, on se racontait comment il avait été reçu ici et là, on en discutait parfois le contenu, tandis que notre père, présent partout, voyant et entendant tout, activait l'ouvrage et entretenait l'animation, la bonne humeur et la gaîté. Des amis, des jeunes gens venaient prendre les brochures à peine pliées pour les distribuer ici et là; quant à nous, les fils, nous aidions notre père à faire les ballots qui s'expédiaient de tous côtés. »

Pendant longtemps, Malan assura, grâce à l'ordre et à l'économie la plus stricte, tous les frais de ces publications. Ce n'est qu'à partir de 1840 qu'il demanda de l'aide et reçut des secours pour cet objet spécial.

Les cantiques
Ses nombreux cantiques (plus d'un millier) lui méritent bien le titre de poète religieux.

Sans doute, il écrivit aussi des poèmes religieux, d'une versification facile et harmonieuse, qui renferment un bon nombre de vers heureux. Il avait un talent naturel de versification. Ses carnets de jeune homme sont remplis d'essais en ce genre; il mit ce talent exclusivement au service de sa foi. Mais ces poèmes, objets des soins minutieux de leur auteur, n'ont pas été lus. Il avait voulu s'en servir de moyen d'exposer sa foi: il réussit beaucoup mieux en la chantant.

Déjà en août 1837, un journal protestant de Paris, Le Semeur, terminait ainsi une série d'articles sur l'histoire du cantique en France : « De nos jours, aussitôt que la foi est redevenue vivante, le cantique nous a été rendu après plus de zoo ans ! Le Seigneur avait préparé des fidèles pour faire retentir ses louanges et sans tarder, il leur offrit, par ce poète, de nouveaux chants. M. César Malan a rouvert la voie; ses cantiques appartiennent déjà à l'histoire par ce qu'ils ont fait, et, sans aucun doute, pendant toute la durée du Réveil dont nous voyons l'aurore, leurs accords se feront entendre au milieu des joies et des douleurs de l'Eglise. Ces voeux ont été largement dépassés et plusieurs cantiques de Malan ont pris place aujourd'hui dans de nombreux Recueils officiels de toutes confessions.

C'est en 1823 que Malan publia ses premiers cantiques. Il ne destinait qu'à l'usage des familles les premiers recueils qu'il intitula « Cantiques chrétiens pour les dévotions domestiques » (35 hymnes). Bientôt, une édition de 60 chants parut sous le titre « Nouveaux cantiques chrétiens ». Une autre édition de toc morceaux s'intitula « Chants de Sion ». L'édition de 1836 comprenait 300 cantiques.

Malan composait des cantiques « par époques » : c'était dans les haltes reposantes qui suivaient quelque dur labeur. Il les écrivait alors presque au courant de la plume, assez souvent en promenade ou en voyage. Sur un carnet de poche, daté de 1822, on trouve, écrit au crayon très rapidement et sans rature, l'un des plus populaires : « Sur toi, Sauveur, qui se fonde... » Ce sont ceux qui ont été ainsi composés du premier jet qui ont dû être le moins, ou même jamais remaniés. L'original manuscrit porte souvent l'indication soit des endroits où ils avaient été composés, soit des occasions qui les suscitaient. Souvent, il les lithographiait lui-même, les ornant de vignettes de sa main.

Quant à la musique de ces Chants, bien qu'Il eût joué, dans sa jeunesse, du violon et de la flûte, et qu'il s'accompagnât lui-même sur l'orgue, Malan ne possédait pas de connaissances musicales approfondies. Il était obligé, avant de noter ses pensées musicales, d'en chercher à tâtons les notes sur le clavecin. Il emportait même en promenade, dans une boîte, une petite octave, en lames d'acier, par laquelle il repérait les mélodies qui lui survenaient tout à coup !

Une fois sa mélodie écrite, il la jouait lui-même, ou se la faisait jouer par une de ses filles, écoutant les remarques des siens, les provoquant lui-même et les recevant avec une inépuisable bonhomie. Mais, la musique n'était pas pour lui le but : elle n'était qu'un moyen de compléter l'expression des sentiments qu'il avait déjà traduits en vers. Les cantiques de Malan furent surtout les fruits de ses saisons de repos. Dans ses dernières années, la composition de cantiques finit par être la seule jouissance qui vint le distraire encore dans la longue solitude de ses journées de faiblesse et de souffrances.

Cette activité littéraire ne l'isolait pas de sa vie de famille sur laquelle il veillait avec un soin jaloux. D'ailleurs, dans les années qui précédèrent 1830, la maison de César Malan était presque toujours pleine de jeunes pensionnaires. La plupart de ces jeunes gens, de 18 à 20 ans, en majorité anglais, étaient envoyés à Genève pour être sous son influence, tout en apprenant chez lui le français. Il s'occupait d'eux assidûment. Le train de vie sévère, les habitudes simples et saines, n'excluaient pas une joie de bon aloi, un emploi du temps agréable, sans monotonie. Souvent Malan les accompagnait dans leurs promenades. Dans sa maison, comme dans ses goûts et ses aptitudes variées, il avait mille moyens d'intéresser et de distraire ces jeunes gens qu'il aimait comme un père et qu'il stimulait puissamment par son exemple. C'est de leur séjour dans ce foyer que plusieurs datèrent une ère nouvelle dans leur vie spirituelle : la foi, la piété de Malan étaient contagieuses.

L'instruction des catéchumènes
De même, avec beaucoup de zèle, Malan s'occupait de l'instruction des catéchumènes de son Eglise. Il préparait spécialement chacune des leçons et résumait des passages de l'Écriture sur des cartes qu'il lithographiait lui-même.

Appelé de bonne heure à l'enseignement, il ne cessa jamais, pendant toute sa vie, de s'intéresser vivement à L'enfance et à la jeunesse. Le jour même de la consécration de la chapelle, il décida, sous l'impulsion de sa femme, de fonder une école populaire où les enfants recevraient, avec les premiers éléments de l'instruction, les germes d'une direction pieuse et évangélique. Elle groupa dès l'abord 70 à 80 filles et subsista de longues années comme un modèle du genre.

Il eut moins de succès dans une entreprise semblable pour les garçons, qui ne dura que 3 ou 4 ans. Vers 1827 ou 1828, il s'occupait beaucoup d'une école de petits enfants, sorte d'école maternelle.

La littérature pour enfants
Cette affection, qu'il ne cessa de vouer à l'enfance, se retrouve de bonne heure dans ses écrits. Nous avons déjà cité les « Petits Catéchismes ». En 1824, il fit paraître le « Véritable Ami des enfants »; son but était « de mettre entre les mains des enfants une lecture qui, en les récréant, ne risquât pas de les engager dans le chemin d'une morale purement mondaine et sans fondement véritable ». Cet ouvrage est un recueil de petits récits, la plupart fondés en fait, qui contiennent l'enseignement d'une vérité ou d'un point de morale évangélique. Il a le mérite d'avoir été l'un des premiers essais dans cette littérature-là. Pendant de longues années, il en a été, avec « l'Ami de la jeunesse », le seul représentant.

Cet amour pour l'enfance, ces instincts paternels expliquent aussi, en grande partie, le zèle que déploya Malan, dès les premières années de son oeuvre, pour défendre la cause du baptême des petits enfants.

Le baptême des petits enfants
C'était en 1823, au moment où le « baptisme » anglais faisait son apparition dans l'Eglise du Bourg-de-Four. Sans réponse aux arguments de ses frères dissidents, séduit par le caractère absolu de cette doctrine, Malan se disposait à une manifestation éclatante : se faire rebaptiser. Il s'était rendu, dans ce but, à Sècheron, où devait avoir lieu la cérémonie et il repassait encore dans son esprit les textes de l'Écriture que l'on a coutume de citer dans cette controverse. Tout à coup, il est frappé de ce mot de l'apôtre à ses frères convertis du paganisme : « Vos enfants sont saints. » Il laisse là l'assistance, rentre chez lui, et se met à étudier le sujet. Le résultat de ce travail fut un volume de 200 pages qu'il publia en 1824 : « Dieu ordonne que, dans l'Eglise de Christ, les petits enfants lui soient consacrés par le Sceau du baptême. » Ces mêmes thèses furent à nouveau défendues par lui, sous une autre forme, dans son livre : « La famille baptisée », en 1835.

PORTRAIT DE MALAN, JEUNE PASTEUR
d'après un portrait à l'huile du peintre genevois HORNUNG

Le procès du Réveil et le rôle de Malan
La période que nous étudions fut encore marquée par le rôle que Malan assuma, en 1824, dans la défense publique de jeunes pasteurs de l'Eglise nationale du Canton de Vaud, poursuivis et persécutés pour avoir tenu des assemblées d'édification en dehors des heures réglementaires. Cette défense est exposée dans le traité « Le Témoin ».

En janvier 1826, avait lieu le procès du pasteur Ami Bost, un homme de réveil ; grand événement dans Genève qui allait décider des droits respectifs de l'ancien clergé protestant (la Compagnie des Pasteurs de Genève) et de la liberté de la presse. Passant par-dessus les considérations qui auraient pu, selon les craintes d'A. Bost lui-même, les tenir éloignés l'un de l'autre, Malan accourut se joindre aux amis qui entouraient l'accusé, et, de concert avec eux, ne le quitta que lorsqu'il le vit hors des atteintes de la populace qui le poursuivait de ses huées.

1827 la Société du Bon Dépôt
Au retour d'un voyage très encourageant en Angleterre et en Écosse, Malan reçut, de l'Université de Glasgow, le titre de Docteur en Théologie. À cette époque, il fonda « la Société du Bon Dépôt » (janvier 1827) « pour garder la foi dans toute son étendue, dans des Traités religieux comme dans la diffusion de la Bible et dans des Missions étrangères et domestiques ». Il en fut l'âme et l'agent principal : elle acquit bientôt une véritable importance qu'elle conserva jusqu'au moment où la « Société Évangélique » fût devenue, à Genève, le centre de toute activité de ce genre.

Une innondation au Pré-l'Evêque
Le 20 mai de cette même année, une terrible inondation dévasta la demeure qui abritait cette sympathique et nombreuse famille : une trombe d'une violence extraordinaire s'abattit sur le Pré-l'Évêque. L'eau envahit aussitôt le jardin et se précipita dans le bas de la maison, emportant meubles et objets. « La nuit était devenue obscure, raconte C. Malan fils, sans que l'on pût ni s'éclairer, ni rien préparer à manger pour les petits enfants, la cave et le rez-de-chaussée ayant été soudainement envahis. Comme la famille était réunie au premier étage dans l'obscurité la plus profonde, un des enfants, âgé de six ans, demanda à son père « de prier Dieu pour qu'Il arrêtât la pluie ». Celui-ci se mit à genoux avec nous tous, et, pendant qu'il parlait encore, la pluie et le fracas de la tempête cessèrent tout à coup, tandis qu'une voix appelait du dehors Malan par son nom. C'était un ami anglais qui arrivait moitié en nageant de chez nos voisins, poussant devant lui un panier rempli de provisions et renfermant quelques chandelles. »

Le lendemain matin, le jardin et le bas de la maison n'étaient que désolation. À ces malheurs venus des éléments, s'ajoutèrent les méchancetés des hommes. Une foule bruyante qui s'était amassée pour voir les dégâts, devint peu à peu menaçante. Un grossier individu, ayant pénétré dans la maison, vit sur la cheminée du salon ce passage de l'Écriture que Malan avait lui-même tracé en grands caractères plusieurs, années auparavant : « Si notre demeure terrestre, qui n'est qu'une tente, est détruite, nous avons dans le ciel un édifice de Dieu, une maison éternelle qui n'est point faite de main d'homme, » (2 Corinthiens 5 . 1). L'intrus, appelant ses compagnons, commença à haranguer la foule en disant « que ce misérable hypocrite, au lieu de travailler à sauver sa famille, s'était occupé à écrire ce passage ». Sur ce, la populace commença à se livrer à des voies de fait qu'arrêta l'intervention des gendarmes.

Loin de se décourager, Malan donna, dès ce jour, à son jardin le nom de Pré-Béni qu'il transporta plus tard à la nouvelle campagne que la famille occupa 3 ans après, tout près de celle-ci.

Contre J.-J. Rousseau
L'année 1828 le mit aux prises avec le Comité d'érection d'une statue à J.-J. Rousseau. Comme chrétien, il exprima, dans une brochure véhémente, son opposition à ce projet « sous le triple rapport de la religion, de la patrie, de la république ». Cette protestation souleva une telle irritation dans le public que les autorités prièrent Malan de s'abstenir pendant quelque temps de paraître en public. Malan n'était pas homme à se laisser paralyser par la crainte : heureusement un accident au pied le contraignit à l'immobilité et à la retraite. Il profita de cette réclusion forcée pour relire en entier les oeuvres de Rousseau et faire paraître, sous le titre « Rousseau et la religion de nos pères e ou « Folie d'un sage du monde », la critique la plus sérieuse et la plus incisive des tendances dangereuses du « philosophe genevois ».

En 1829, quelques écrits en faveur des dissidents persécutés soulevèrent contre lui les colères du parti des persécuteurs et celles de la populace excitée par ce parti,

Mais il fit aussi paraître, cette année-là, des écrits plus positifs, des traités où était exposé clairement le don gratuit du salut par l'expiation de Jésus-Christ (v. La Bonne Emplette) ; ou bien dénoncée l'attitude des profiteurs de la religion (v. L'Hypocrite).

Son douzième enfant
Cette revue de l'activité extra ecclésiastique de Malan nous conduit à l'année où se produisirent, dans son Eglise, les troubles racontés plus haut. Ceux-ci s'apaisèrent. Malan, entouré d'une famille nombreuse (il venait de baptiser son douzième et dernier enfant) et débarrassé des querelles d'Eglise, put se vouer tout entier à l'oeuvre missionnaire dans laquelle il excellait.


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