ARGUMENS ET
RÉFLEXIONS SUR LES LIVRES ET LES CHAPITRES
DU NOUVEAU TESTAMENT
PREMIÈRE ÉPÎTRE DE
SAINT PAUL AUX CORINTHIENS.
CHAPITRE
XI.
Ce chapitre, dans lequel saint
Paul reprend les Corinthiens des désordres
qui se commettaient dans leurs assemblées
religieuses, a deux parties.
- Dans la première, il prescrit la
manière dont les hommes et les femmes
devaient assister dans l'église, sur quoi
il avait été sans doute
consulté par les Corinthiens. Il ordonne
que les hommes aient la tête
découverte lorsqu'ils parlaient des
choses divines, mais il veut que les femmes se
couvrent la tête ; et ce qu'il dit
à cet égard est fondé sur
ce que la bienséance voulait que les
femmes ne parussent pas en public sans
être voilées ; ce qui
était aussi, de ce temps-là,
l'usage des Juifs et de plusieurs autres
peuples.
- Dans la seconde partie, il censure les
Corinthiens de l'irrévérence et de
la confusion avec laquelle ils
célébraient la
sainte Cène, et pour les engager à
corriger ces abus, il rapporte l'institution de
ce sacrement ; il marque l'usage qu'on en
doit faire, et il dit aux Corinthiens que
c'était pour les punir de la
manière dont ils y participaient, que
plusieurs d'entr'eux étaient
affligés par les maladies, et que
même quelques-uns étaient morts.
I. 1-16 ; II. 17-34.
RÉFLEXIONS.
LES avertissemens que saint Paul
donnait aux Corinthiens sur ce qui se passait dans
leurs assemblées nous apprennent que
l'ordre, la gravité et la bienséance,
doivent être observées dans les
assemblées de l'Eglise, et qu'en particulier
les femmes doivent y paraître avec respect et
d'une manière qui marque la soumission,
l'humilité, et la modestie qui conviennent
à leur sexe.
Nous devons faire, après
cela, les réflexions les plus
sérieuses sur ce que saint Paul dit ici de
la sainte Cène et de son usage. Il parait de
ce chapitre,
1. que ce saint sacrement est une
institution Solennelle de notre bienheureux
Rédempteur, et que du temps de saint Paul il
était célébré dans les
Églises chrétiennes ;
2. que le but pour lequel
Jésus-Christ l'a établi a
été que l'on annonçât la
mémoire de sa mort jusqu'à ce qu'il
revienne au dernier jour ;
3. que l'on doit participer à
l'Eucharistie avec une grande
révérence, s'éprouver
soi-même avant que de s'y présenter,
et se mettre dans un état où l'on
puisse être approuvé de Dieu et des
hommes ; et que ceux qui ne le font pas et qui
y participent indignement, se rendent coupables
d'un mépris très-criminel contre
Jésus-Christ lui-même, et mangent et
boivent leur condamnation.
Enfin il est à remarquer que
Dieu punissait, du temps des apôtres, l'abus
de la sainte Cène par des maladies et par la
mort. Par où il a fait connaître bien
clairement que ce sacrement est une
cérémonie toute sainte, et qu'il ne
laissera pas impunie l'irrévérence de
ceux qui le profanent par un usage
téméraire et hypocrite,
CHAPITRE
XII.
La vue de saint Paul, dans ce
chapitre, est d'instruire les Corinthiens sur les
dons du Saint-Esprit et sur l'usage qu'il en faut
faire, et d'empêcher qu'il n'y eût des
divisions dans l'Eglise à ce sujet. Dans ce
dessein il fait deux choses.
- 1. Il leur fait remarquer
que depuis qu'ils avaient renoncé
à l'idolâtrie, Dieu avait
répandu sur eux les dons du
Saint-Esprit ; que Dieu accordait aux
ministres de l'Eglise et même à
plusieurs Fidèles de ce temps-là,
divers dons extraordinaires, comme le don
d'instruire, celui de guérir les
maladies, celui de parler et
d'interpréter diverses langues, celui de
la prophétie, et d'autres
semblables ; il remarque que tous ces dons
venaient d'une même source, mais qu'ils
étaient différens, en sorte que
tous ceux qui avaient reçu l'Esprit de
Dieu ne possédaient pas les mêmes
dons, ni dans la même mesure.
- 2. Il montre que ces dons procédant
tous du même Esprit, et que les
Fidèles ne composant tous ensemble qu'un
seul corps, ils devaient employer les divers
dons de Dieu à l'utilité des
autres et à l'édification de
l'Eglise. C'est ce qu'il éclaircit par la
comparaison du corps humain, en remarquant que
quoique tous les membres n'aient pas les
mêmes fonctions ni la même
dignité, ils ne laissent pas d'être
tous nécessaires et de contribuer au bien
du corps. Par là saint Paul veut faire
voir aux Corinthiens qu'il ne fallait pas que
ces dons du saint-Esprit, qui leur avaient
été accordés pour leur
utilité commune et pour les unir les uns
avec les autres, servissent à les
diviser.
I. 1-12 ; II. 13-31.
RÉFLEXIONS.
POUR profiter de cette lecture, il
faut remarquer,
1. que les dons miraculeux qu'il y
avait autrefois dans l'Eglise étaient une
preuve incontestable de la divinité de la
religion chrétienne, et un moyen
très-efficace dont Dieu se servit, dans les
commencemens du christianisme, pour affermir les
chrétiens dans la foi, et surtout pour y
amener les Juifs et les payens.
Au reste, quoique ces dons
extraordinaires ne se voient pas aujourd'hui, il
parait, de ce chapitre, que Dieu les accordait aux
chrétiens du temps des apôtres,
puisque saint Paul parle de ces dons-là
comme d'une chose qui était alors connue de
tout le monde, et qui était même fort
commune dans l'Eglise.
2. Nous devons appliquer aux dons
ordinaires de l'Esprit de Dieu ce que saint Paul
dit des dons miraculeux, et apprendre d'ici que
tous les dons et toutes les grâce
spirituelles viennent du Saint-Esprit, que Dieu les
accorde aux hommes dans un degré
différent, tant pour leur propre salut que
pour le bien de leurs frères, et que comme
nous ne composons tous ensemble qu'un même
corps, nous devons aussi rapporter tous les dons
que nous avons reçus au même but, qui
est l'utilité et l'édification de
l'Eglise, et vivre entre nous dans une parfaite
union, nous contentant, chacun
de nous, de la mesure de la grâce qu'il a plu
à Dieu de nous départir, et la
possédant avec humilité.
Enfin saint Paul marque qu'il y a
des dons, plus. excellens et plus salutaires que
les dons miraculeux, savoir, ceux de la vraie foi
et de la charité, dont il sera parlé
dans le chapitre suivant. Ainsi ce sont
principalement ces dons-là que nous devons
rechercher avec toute l'ardeur dont nous sommes
capables.
CHAPITRE
XIII.
Saint Paul,
- après avoir parlé des dons
miraculeux, enseigne que ces dons, quelque
excellens qu'ils soient, ne servent de rien sans
la charité.
- Ensuite il décrit la nature et les
caractères de cette vertu ; il
montre qu'elle bannit les divisions, la
jalousie, l'orgueil, l'irritation, les
soupçons ; et il dit cela parce que
ces défauts-là régnaient
parmi les Corinthiens.
- Enfin il prouve que la charité est la
principale des vertus, par cette
considération que les dons miraculeux ne
devaient pas toujours durer dans l'Eglise, au
lieu que la charité y doit régner
à jamais, et qu'elle aura même lieu
dans le ciel.
I. 1-3 ; Il. 4-7 ; III. 8-13.
RÉFLEXIONS.
CE chapitre, qui traite de la
charité, doit être sans cesse
médité par les chrétiens.
Saint Paul y marque l'excellence et la nature de
cette vertu. Il en montre l'excellence par ces deux
considérations.
L'une, que si on n'a pas la
charité, c'est-à-dire, si l'on n'aime
pas véritablement son prochain et si l'on
n'est pas animé d'un esprit de paix, d'union
et de douceur, tous les autres dons, même les
plus excellens, tel qu'était le don des
langues et celui de faire des miracles, sont
inutiles, et qu'on n'est rien devant Dieu.
L'autre, que les dons miraculeux
devaient cesser, au lieu que la charité est
une vertu qui subsistera toujours et qui fera notre
bonheur et notre perfection dans le ciel, comme
elle le fait sur la terre.
Après cela, l'apôtre
nous apprend, dans ce chapitre, qu'elle est la
nature de la charité. Il dit que les
personnes en qui cette vertu se trouve ne sont ni
envieuses, ni hautaines, ni soupçonneuses,
ni intéressées, ni aigres, ni
querelleuses, mais qu'elles sont patientes, douces,
paisibles, qu'elles jugent charitablement du
prochain, qu'elles l'ont du bien et qu'elles
supportent tout. Cette
description que saint Paul fait des
caractères de la charité et des
divers effets qu'elle produit, marque, d'une
manière bien claire, qu'elle comprend toutes
les autres vertus, et qu'ainsi le vrai moyen de
s'acquitter de tous les devoirs du Christianisme
est de s'attacher à la charité.
CHAPITRE
XIV.
Saint Paul continue à
parler des dons miraculeux, et en particulier du
don de parler diverses langues, et il dit qu'entre
tous les dons spirituels que Dieu accordait
à certaines personnes en particulier, celui
de la prophétie, c'est-à-dire le don
d'enseigner, d'expliquer l'Écriture et
d'exhorter, était le plus utile pour
l'édification de l'Eglise.
- Il confirme cela en remarquant qu'il
était inutile et même absurde de
parler des langues étrangères, si
l'on n'était pas entendu de ceux en
présence de qui on parlait.
- Il ordonne ensuite que ceux qui parlaient
ces langues, ou qui avaient quelque
révélation, le fissent avec ordre,
et l'un après l'autre, et qu'il y
eût toujours quelqu'un pour
interpréter ce qu'ils disaient.
- Il prescrit de plus que les femmes gardent
le silence dans l'église, et que tout s'y
fasse avec bienséance et avec ordre.
I. 1-25 ; Il. 26-40.
RÉFLEXIONS.
QUOIQUE le don de parler divers
langages ait cessé dans l'Eglise et qu'il
n'y ait pas aujourd'hui des
révélations comme il y en avait du
temps des apôtres, nous pouvons recueillir de
ce chapitre des instructions importantes.
1. Que ces dons extraordinaires
étaient, comme saint Paul le dit ici, une
forte preuve de la vérité de
l'Évangile.
2. Que quelque excellent que fut le
don des langues, il n'était pas salutaire,
à moins qu'on ne le rapportât à
l'instruction et à l'édification de
toute l'Eglise, qui est le grand but que l'on doit
toujours se proposer dans la religion.
3. Surtout saint Paul nous apprend
ici qu'il est de la dernière importance et
d'une absolue nécessite de donner au peuple
une connaissance claire des vérités
que Dieu nous a révélées, et
d'expliquer pour cet effet l'Écriture Sainte
familièrement et intelligiblement ;
qu'ainsi la lecture de l'Écriture, les
exhortations, les prières, les psaumes, la
célébration du service divin, et
généralement tout ce qui se dit dans
l'Eglise, doit se faire dans un langage
que le commun peuple entende, et
d'une manière claire, simple, et
accommodée à la portée de tout
le monde.
Enfin il faut faire une grande
attention à ce que saint Paul établit
dans tout ce chapitre et en particulier sur la fin,
en disant que Dieu n'est pas un Dieu de confusion
et de désordre, mais qu'il est un Dieu
d'ordre et de paix et que toutes choses doivent se
faire dans l'Eglise avec bienséance, avec
ordre et avec gravité. Il parait de
là que ce qui concerne l'extérieur de
la religion et du service divin n'est pas une chose
indifférente, et que l'intention de Dieu est
que l'ordre la bienséance et
l'uniformité soient observées dans
toutes les Églises chrétiennes.
CHAPITRE XV.
1-34.
Saint Paul
- prouve, dans ce chapitre, la
résurrection des morts contre certaines
personnes qui la niaient. Pour cet effet, il
établit, premièrement, que Notre
Seigneur Jésus-Christ est
ressuscité ; ce qu'il prouve par le
témoignage des apôtres et de
plusieurs autres personnes.
- Ensuite il conclut de là que les
morts ressusciteront ; ce qu'il
éclaircit et confirme par quelques autres
raisons.
I. 1-11 ; II. 12-34.
RÉFLEXIONS.
CE chapitre est un excellent
Traité, où la doctrine de la
résurrection est clairement
expliquée. Saint Paul y enseigne,
1. que toute la religion
chrétienne est fondée sur la
résurrection de Jésus-Christ, et que
cette résurrection est un fait certain et
indubitable, qui a été attesté
par les apôtres dont le témoignage ne
peut être révoqué, en doute.
2. Il montre que les morts
ressusciteront infailliblement, et les preuves
qu'il en allègue sont les suivantes :
que si les morts ne ressuscitaient
pas, Jésus-Christ ne serait pas
ressuscité, et que notre foi serait
vaine ;
que les Fidèles qui sont
morts au Seigneur seraient péris pour
toujours ;
que les chrétiens seraient
les plus misérables de tous les hommes,
puisqu'ils étaient sujets à la
persécution et que le mal qu'Adam nous a
fait en nous assujettissant à la mort ne
serait pas réparé.
Il dit encore que si
Jésus-Christ ne détruisait pas en
nous ressuscitant, la mort, qui est le dernier de
nos ennemis, il ne régnerait pas pleinement
sur toutes choses, et qu'enfin,
s'il n'y avait point de
résurrection, ce serait une grande folie aux
chrétiens de s'exposer volontairement
à tous les maux qu'ils souffraient. Toutes
ces considérations font voir qu'il est
très-certain que les morts ressusciteront au
dernier jour,
Nous devons rendre grâces
à Dieu de ce que l'espérance de notre
résurrection est établie sur des
fondemens aussi solides, et travailler au reste
à nous affermir toujours davantage dans
cette espérance, en prenant garde, comme
saint Paul nous y exhorte, que les discours et les
exemples des impies et des profanes
n'ébranlent notre foi, en nous
étudiant à vivre saintement, et en
nous éloignant du péché.
CHAPITRE XV.
35-58.
Saint Paul, après
avoir prouvé la résurrection,
- fait voir que quoique nos corps soient
détruits par la mort, ils doivent
être un jour rétablis en vie ;
mais il remarque qu'alors ils ne seront plus
corruptibles, faibles et mortels comme ils le
sont maintenant, mais qu'ils seront
incorruptibles, immortels et glorieux. C'est ce
qu'il explique par la comparaison du grain que
l'on sème et par quelques autres images.
- Il parle après cela du changement qui
se fera en ceux qui seront en vie au jour de la
résurrection,
- et il conclut en marquant les sentimens de
joie et de piété que la croyance
de cette doctrine doit inspirer aux
chrétiens.
I. 35-50 ; Il. 51-53 ; III. 54-58.
RÉFLEXIONS.
LE but de ce que saint Paul nous
enseigne ici est de nous apprendre que quoique la
mort détruise nos corps et les
réduise en poudre, ils ne laisseront pas de
ressusciter par un effet de la toute-puissance de
Notre Seigneur, et que ces corps ressuscités
seront incorruptibles et glorieux, en sorte que les
fidèles seront alors semblables à
Jésus-Christ.
L'apôtre nous apprend outre
cela, que ceux qui vivront à la fin du monde
seront changés subitement, et qu'ainsi tous
les fidèles deviendront immortels.
L'attente de cette grande gloire,
à laquelle nous sommes destinés, doit
nous remplir d'espérance et de joie,
dissiper pleinement les frayeurs de la mort, et
nous faire dire avec saint Paul : Où
est, ô mort ! ton aiguillon ;
où est, Ô sépulcre ! ta
victoire ; Grâces à Dieu qui nous
a donné la victoire par Notre Seigneur
Jésus-Christ ! Mais
l'espérance de cette
résurrection de nos corps nous oblige aussi
à les conserver dans une grande
pureté, et à pratiquer constamment
tous les devoirs du Christianisme, comme
l'apôtre nous y exhorte par ces paroles, qui
marquent l'usage auquel nous devons rapporter cette
doctrine : Soyez toujours fermes,
inébranlables, abondant toujours dans
l'oeuvre du Seigneur, sachant que votre travail ne
sera pas vain auprès du Seigneur.
CHAPITRE
XVI.
L'apôtre
- exhorte les Corinthiens à contribuer
pour une collecte que l'on faisait en faveur des
Églises de la Judée.
- 2. Il leur promet de les aller voir dans peu
de temps.
- 3. Il leur recommande Timothée et
quelques autres personnes.
- 4. il finit par des salutations et par des
voeux, et en déclarant que ceux qui
n'aimaient pas sincèrement
Jésus-Christ étaient sous le
jugement de Dieu, et que l'on ne devait point
les regarder comme membres de l'Eglise.
I. 1-4 ; II. 5-9 ; III. 10-18 ;
IV. 19-24.
RÉFLEXIONS.
CE qu'il faut remarquer dans la première
partie de ce chapitre, ce sont les exhortations que
saint Paul adresse aux Corinthiens pour les engager
à assister les Églises de la
Judée en faveur desquelles on faisait une
collecte, et l'ordre qu'il leur donne de mettre
quelque chose à part pour cela tous les
premiers jours de la semaine. On voit par
là,
1. que chacun doit exercer la
charité, selon son pouvoir, dans les
occasions qui s'en présentent ;
et en second lieu, que le premier
jour de la semaine, savoir le dimanche,
était consacré de ce temps-là
aux oeuvres de piété et de
charité. La manière dont saint Paul
recommande Timothée et quelques autres
serviteurs de Dieu zélés et pieux,
nous apprend que les chrétiens doivent avoir
en révérence les vrais ministres de
Jésus-Christ qui se sont
dévoués à son service, et se
soumettre à eux.
3. Les salutations qu'on lit sur la
fin de cette Épître, marquent qu'il y
doit avoir entr'elles Églises et les
chrétiens de tous les lieux une communion
très-étroite, qui les porte à
s'aimer affectueusement les uns les autres, et que
le devoir des ministres du Seigneur est de prier
sans cesse pour tous les fidèles, leur
souhaitant l'augmentation de la grâce de
Notre Seigneur
Jésus-Christ.
Enfin l'anathème que saint
Paul prononce contre tous ceux qui n'aimaient pas
sincèrement le Seigneur, mérite toute
notre attention.
L'apôtre leur dénonce
la malédiction divine, et il ne veut pas
qu'on les regarde comme chrétiens. Cela
marque clairement que l'Eglise ne doit pas souffrir
dans sa communion les profanes et les scandaleux,
et que tous ceux qui n'ont pas un vrai amour pour
notre Sauveur et qui violent ouvertement ses saints
commandemens, ne lui appartiennent en aucune
manière, et qu'ils sont sous la
malédiction de Dieu.
|