Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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ARGUMENS ET RÉFLEXIONS SUR LES LIVRES ET LES CHAPITRES DU NOUVEAU TESTAMENT

LES ACTES DES SAINTS APÔTRES.

CHAPITRE XVI.-
Saint Paul

appelle Timothée au ministère, et après avoir été en divers lieux, il va dans la Macédoine, et il arrive dans la ville de Philippes, où il prêche l'Évangile, et où une femme nommée Lydie embrassa la religion chrétienne.
Pendant que saint Paul était à Philippes, il se fit une émeute contre lui, parce qu'il avait délivré une servante d'un mauvais esprit dont elle était possédée; il fut fouetté avec et mis en prison; mais Dieu les délivra miraculeusement, le geôlier fut converti à la foi, et les magistrats de Philippes prièrent saint Paul et Sylas de se retirer, après leur avoir fait des excuses du mauvais traitement qu'ils avaient reçu.

I. 1-15; Il. 16-40.

RÉFLEXIONS.
IL y a deux choses à remarquer sur la vocation de Timothée au saint ministère.
La première, que Timothée, qui fut un si grand serviteur de Dieu, avait été élevé dans la piété, et que, bien qu'il fût jeune, tout le monde lui rendait un bon témoignage; par où l'on voit qu'il ne faut établir dans le ministère que des personnes qui craignent Dieu dès leur jeunesse, et qui aient le témoignage d'une bonne et sainte vie.
La seconde, que saint Paul, qui condamnait la circoncision lorsqu'on voulait l'imposer aux payens comme un devoir nécessaire, fit pourtant circoncire Timothée par des raisons de prudence, de peur que les Juifs ne rejetassent son ministère, sous prétexte qu'il était né d'un père payen.
C'est là un exemple de condescendance et de charité, qui nous apprend que dans les choses indifférentes il faut s'accorder autant qu'il est possible aux personnes faibles, éviter ce qui pourrait les scandaliser, et avoir toujours égard à ce qui peut le plus contribuer à la paix et à l'édification de l'Eglise.

2
. Sur ce que saint Luc dit que le Saint-Esprit ne permit pas à saint Paul d'aller en Asie et qu'il fut averti par une vision d'aller annoncer l'Évangile dans la Macédoine, nous devons considérer que c'était Dieu qui conduisait les apôtres dans les lieux où ils pouvaient faire le plus de fruit, et où leur présence était le plus nécessaire.
Dieu ne trouve pas toujours à propos que l'Évangile soit prêché en toutes sortes de lieux; mais il le fait annoncer à de certains peuples plutôt qu'à d'autres pour de justes raisons.

3
. Saint Luc rapporte qu'une femme nommée Lydie écouta saint Paul et que Dieu ouvrit le coeur de cette femme, pour croire ce que cet apôtre disait. Cela nous montre que la foi se produit par l'ouïe de la parole de Dieu et par l'efficace de la grâce, qui ouvre le coeur et qui le fléchit.

4
. Saint Paul ayant délivré une servante qui était possédée d'un mauvais esprit, les maîtres de cette servante, au lieu d'être touchés de ce miracle, soulevèrent le magistrat contre lui, parce qu'ils perdaient le profit qu'elle leur apportait en devinant. Cela fait voir combien l'intérêt a de pouvoir pour exciter les passions des hommes et pour les empêcher de connaître et de recevoir la vérité.
Saint Paul et Sylas furent fouettés et emprisonnés par ordre du magistrat de Philippes; mais ils firent paraître une constance admirable, en souffrant cette peine et cette ignominie, et en chantant les louanges de Dieu dans la prison; c'est ainsi que les chrétiens reçoivent, non-seulement avec patience, mais même avec joie, les maux auxquels ils sont exposés pour Jésus-Christ. Dieu ouvrit, par un tremblement de terre, les portes de la prison où Paul et Sylas étaient renfermés, et ils eurent même la joie de convertir le geôlier.
Cela marquait bien sensiblement que Dieu protégeait ses fidèles serviteurs et que tout ce que l'on faisait contre les apôtres tournait à la gloire de Dieu, à l'avancement de l'Évangile et à leur plus grande consolation.

Enfin
on doit remarquer que saint Paul allégua qu'il était bourgeois de Rome, pour obliger les magistrats de la ville de Philippes à reconnaître le tort qu'ils avaient eu de l'avoir fait fouetter et emprisonner, lui et Sylas, sans aucune forme de jugement. Il en usa ainsi, pour faire voir son innocence et pour l'honneur de l'Évangile qu'il annonçait; du reste, il paraît par cela même, que saint Paul ne craignait point les souffrances, puisque, s'il eût d'abord dit qu'il était bourgeois de Rome, il aurait évité le fouet et la prison. Ainsi l'on voit qu'il joignait une grande prudence à une patience admirable et à une profonde humilité.

CHAPITRE XVII.-

Saint Paul et Sylas

annoncent l'Évangile avec succès à Thessalonique; mais les Juifs ayant soulevé le magistrat et le peuple de cette ville contr'eux,
ils vont à Bérée et y convertissent plusieurs personnes. Y étant encore persécutés par les Juifs,
saint Paul se retira de Bérée et s'en alla à Athènes, qui était une ville célèbre de la Grèce. Il y annonça l'Évangile et il y convertit quelques personnes.

I. 1-15; II. 16-34.

RÉFLEXIONS.
L'ARRIVÉE de saint Paul et de Sylas à Thessalonique et à Bérée, leur prédication dans ces deux villes, et la sédition que les Juifs excitèrent contr'eux, nous montrent que saint Paul ne se relâchait point; que les Juifs, qui! étaient les plus ardens ennemis de l'Évangile, le persécutaient en tous lieux; mais qu'il avait aussi la consolation de gagner partout des âmes à Jésus-Christ.

2
. Ce qui est dit ici à la louange des Fidèles de Bérée est remarquable : c'est qu'ils reçurent promptement la parole de Dieu et qu'ils examinaient les Saintes Écritures, pour voir si ce que saint Paul leur annonçait y était conforme.
Nous devons apprendre de là qu'il faut recevoir la vérité avec docilité et avec promptitude, et en même temps avec confiance et discernement, et que tous les chrétiens ont le droit d'examiner par la parole de Dieu, la doctrine qu'on leur annonce, afin de ne rien croire qui ne s'accorde avec cette divine parole, qui est l'unique règle de la foi, et de se soumettre avec obéissance à tout ce qui y est conforme.

3
. On remarque dans ce chapitre le grand zèle de saint Paul. Affligé de voir la ville d'Athènes engagée dans l'idolâtrie, il prit la résolution d'y annoncer l'Évangile; et étant prié par quelques philosophes de les informer de la doctrine qu'il enseignait, il ne fit point difficulté de leur parler de la vraie religion.
À l'imitation de cet apôtre, nous devons être vivement touchés, lorsque nous voyous les hommes engagés dans l'erreur et dans l'égarement, et profiter de toutes les occasions qui se présentent de les en retirer.

On découvre dans le discours que saint Paul fit aux Athéniens, d'un côté, la sagesse et la prudence de cet apôtre, qui prit occasion des superstitions mêmes où ils étaient engagés, de leur parler du vrai Dieu; et de l'autre, l'évidence et la force avec laquelle il leur fit voir, par les raisons les plus convaincantes et par le témoignage de leurs propres poètes, qu'il y a un Dieu tout-puissant et tout bon qui a créé toutes choses, et que c'est une folie extrême et le dernier égarement, de servir des idoles d'or, d'argent ou de pierre, comme faisaient les payens.
Ce discours de saint Paul renferme les principaux articles de la religion : qu'il n'y a qu'un seul Dieu, créateur et conservateur du monde; que ce Dieu n'est pas loin de chacun de nous; qu'il n'a point besoin de notre service ni d'aucune chose, puisqu'il nous donne à tous la vie, le mouvement et l'être.
Mais nous devons surtout faire attention à ces paroles, qui sont l'abrégé de la doctrine et des devoirs de l'Évangile: Que Dieu fait annoncer maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu'ils se convertissent, et qu'il y a un jour auquel il doit juger le monde par Notre Seigneur Jésus-Christ.
Ces vérités, que saint Paul enseigna autrefois dans une ville idolâtre, sont celles que nous faisons profession de croire; mais elles ne peuvent nous devenir salutaires qu'autant qu'elles nous portent à servir Dieu, à le craindre et à obéir à l'Évangile.

Enfin
le discours de saint Paul fut suivi de la conversion de quelques personnes; mais la plupart de ceux qui l'avaient ouï demeurèrent dans l'incrédulité, et même il y en eut qui se moquèrent de la doctrine de cet apôtre. C'est ainsi que la prédication de la parole de Dieu opère la conversion des uns, pendant que les autres la rejettent avec fierté et avec mépris.

CHAPITRE XVIII.-

Saint Paul

demeure à Corinthe un an et demi, il y convertit un grand nombre de personnes, et il y est accusé par les Juifs devant le magistrat.
De là il s'en alla à Éphèse, à Jérusalem, à Antioche et en d'autres lieux, pour visiter les Églises et les confirmer dans la foi.
Il est parlé, sur la fin de ce chapitre, d'Apollos, qui était un ministre de l'Évangile, illustre par son zèle et par ses grands dons.

I. 1-17; Il. 18-23; III. 24-28.

RÉFLEXIONS.
DANS ce que saint Luc rapporte du séjour que saint Paul fit à Corinthe, nous avons à remarquer l'ardeur avec laquelle cet apôtre travaillait partout à l'avancement du règne de Jésus-Christ, son désintéressement et sa prudence, qui paraissent en ce qu'il aima mieux travailler de ses mains pour subsister que de vivre aux dépens de l'Eglise, les traverses que les Juifs lui suscitèrent, et enfin la protection dont Dieu le couvrit, et la consolation qu'il eut de convertir un grand peuple dans cette ville-là et d'y fonder une très-belle Eglise. Voilà comment la religion chrétienne s'établissait de plus en plus, par la prédication des apôtres, et malgré les oppositions des Juifs et des autres ennemis de la vérité.

2
. Les divers voyages de saint Paul, qui sont rapportés dans ce chapitre, font voir qu'il était continuellement occupé aux fonctions de sa charge, et qu'il travaillait avec une application infatigable à l'édification des Églises; c'est ainsi que tous les vrais et sincères chrétiens, mais particulièrement les fidèles ministres dé Jésus-Christ, s'emploient de toutes leurs forces pour la gloire de Dieu et pour le salut des hommes, et qu'ils y consacrent avec plaisir tout leur temps et toute leur vie.

3
. Le témoignage avantageux que saint Luc rend à Apollos et la manière dont il parle de son zèle, de son éloquence, de ses grands dons et des fruits admirables de son ministère, doit nous faire reconnaître que Dieu accorde une grâce très-précieuse aux Églises, lorsqu'il leur envoie des docteurs et des ministres zélés, habiles dans les divines Écritures, et revêtus des talens et des dons nécessaires pour instruire et pour édifier; et cela doit aussi nous engager à prier Dieu qu'il en suscite toujours de semblables.

CHAPITRE XIX.

Saint Paul annonce l'Évangile dans la ville d'Éphèse, et il y fait plusieurs miracles.
Certains Juifs voulant chasser les esprits mains au nom de Jésus, sont maltraités par ceux qui étaient possédés de ces esprits. Plusieurs personnes, qui s'étaient adonnées à la magie, se convertissent et donnent des marques publiques de leur repentance.
Saint Luc ajoute l'histoire d'une sédition qui fut excitée contre saint Paul, par un orfèvre nommé Démétrius. Cet homme gagnait beaucoup en vendant de petits temples d'argent, qui étaient faits sur le modèle d'un temple fameux qu'il y avait à Éphèse, et qui était consacré à une déesse des payens nommée Diane. Comme il vit que saint Paul, en prêchant contre l'idolâtrie, lui faisait perdre tout son profit, il souleva le peuple Contre lui; Mais cette émeute fût apaisée par le greffier de la ville.

I.1-12; Il. 13-17; III. 18-20; IV. 21-40.

RÉFLEXIONS.
CE chapitre nous met devant les yeux la continuation des merveilleux succès du ministère de saint Paul. Il baptisa à Éphèse certains disciples, qui jusqu'alors n'avaient été instruits que dans la doctrine de Jean-Baptiste ; et aussitôt qu'ils eurent été baptisés au nom de Jésus Christ et que saint Paul leur eut imposé les mains, ils reçurent les dons miraculeux du Saint-Esprit. Il y convertit outre cela un grand peuple, malgré les oppositions des Juifs; il y fit des miracles surprenans, et plusieurs personnes qui avaient été adonnées à la magie renoncèrent à leur superstition et à leur impiété. C'est ainsi que cet apôtre établissait partout le règne de Jésus-Christ et détruisait celui du diable.

2
. Ce qui arriva à ces exorcistes juifs qui, pensant chasser les démons au nom de Jésus, furent maltraités par ceux qui étaient possédés de ces esprits malins, tendait à montrer aux Juifs et à tout le monde, qu'il n'y avait que les apôtres et ceux qui croyaient en Jésus-Christ qui pussent véritablement faire des miracles et commander aux démons.
La vertu divine de la religion de Notre Seigneur ne se manifeste que par les gens de bien; mais il n'appartient pas aux méchans et aux hypocrites de prendre le nom du Seigneur dans leur bouche.

3
. Saint Luc rapporte que plusieurs habitans d'Éphèse, touchés de la prédication de saint Paul, vinrent confesser leurs péchés, et qu'il y en eut qui, ayant été adonnés à la magie et aux arts illicites, aimèrent mieux brûler publiquement leurs livres qui traitaient de ces arts-là que de les vendre, quoiqu'ils en eussent pu tirer des sommes très-considérables. Cet exemple est remarquable :
Il nous apprend que les vrais pénitens ne font point de difficulté de confesser leurs fautes, de donner des marques publiques de leur repentance, et de renoncer à tout ce qui a été pour eux ou qui pourrait être pour les autres, une occasion de péché et de scandale, quelque précieux et quelque cher qu'il leur pût être, et quelque profit qu'ils en pussent tirer.
Ce qu'il y a principalement à remarquer sur la sédition qui s'émut à Éphèse contre saint Paul, c'est qu'elle fut excitée par des ouvriers qui craignaient que, si l'on cessait d'adorer les idoles, leur métier ne fût décrié et que leur gain ne diminuât, et que ces gens-là, pour animer le peuple, se servirent d'un prétexte de religion et de zèle pour la déesse Diane.
Rien n'a plus de force sur l'esprit des hommes que l'amour du gain; c'est ce qui allume le plus leurs passions; ils ne peuvent souffrir la vérité lorsqu'elle est contraire à leurs intérêts, et ils couvrent cet intérêt, lorsqu'ils le peuvent, d'un zèle apparent pour la religion.
Au reste, ce tumulte qui s'était excité fut apaisé, quoiqu'avec peine, par le greffier de la ville, et par ce moyen saint Paul fut préservé du danger qui le menaçait. Cette histoire fait voir que les émeutes et les séditions sont très-dangereuses, qu'ainsi l'on doit éviter tout ce qui pourrait les exciter, et que les gens sages doivent les prévenir et les apaiser par tous les moyens possibles.

CHAPITRE XX.-

Saint Paul

part d'Éphèse et se rend à Troas, ou il annonce l'Évangile aux chrétiens de cette ville-là, et il ressuscite un mort.
De là il s'en va à Milet, où ayant fait venir les pasteurs de l'Eglise d'Éphèse, il leur adresse une grave exhortation, après quoi il prend congé d'eux.

I. 1-12; Il. 13-16; III. 17-38.

RÉFLEXIONS.
CE qu'il y a à observer ici, c'est,

I. que saint Paul étant arrivé à Troas, il se rendit dans le lieu où les chrétiens de cette ville-là étaient assemblés, le premier jour de la semaine, pour rompre le pain, c'est-à-dire pour célébrer la sainte Cène, et qu'il étendit son discours bien avant dans la nuit.
D'ici nous recueillons que les apôtres et les premiers chrétiens s'assemblaient pour servir Dieu et pour s'édifier, que le jour du dimanche était destiné à cela, qu'on célébrait la sainte Cène dans ces assemblées, et qu'on y faisait des discours pour instruire et pour exhorter les Fidèles, et qu'ainsi ces pratiques sont aussi anciennes que le Christianisme, et d'institution divine.

2
. Saint Paul rendit la vie à un jeune homme qui était tombé du haut de la maison où les Fidèles étaient assemblés. Ce fut là un miracle tout-à-fait remarquable, qui dut consoler les chrétiens de Troas et les affermir puissamment dans la religion de Jésus-Christ.
Mais ce qui doit surtout être considéré dans ce chapitre, c'est le discours que saint Paul fit aux pasteurs d'Éphèse, avant que de les quitter. On y remarque son intégrité, son zèle et son désintéressement dans l'exercice de son ministère, sa constance dans les afflictions, sa grande piété, le soin qu'il avait eu pendant trois ans d'exhorter et d'enseigner les Fidèles d'Éphèse, tant en public que dans les maisons, et la résolution ferme où il était de servir le Seigneur jusqu'à la fin, et même de donner sa vie avec joie pour l'Évangile.
On y voit encore les graves et touchantes exhortations qu'il adressa aux pasteurs de l'Eglise d'Éphèse, et les voeux ardens et tendres par lesquels il les recommanda à Dieu, eux et tout le troupeau sur lequel ils étaient établis.

Les ministres de l'Évangile
doivent apprendre d'ici à s'acquitter fidèlement de leur charge, à en remplir tous les devoirs avec diligence, avec zèle et avec sincérité; à veiller soigneusement sur les troupeaux du Seigneur; à prendre garde qu'il ne s'y glisse de fausses doctrines ou des scandales; à ne jamais rien taire de ce qui peut être utile à ceux qui sont commis à leurs soins, et à les avertir, non-seulement en public, mais aussi en particulier.
Ils doivent encore, à l'exemple de saint Paul, souffrir patiemment les traverses auxquelles ils sont exposés, prier continuellement pour leurs troupeaux, et enfin n'avoir point d'égard à eux-mêmes, à leur intérêt particulier, ni même à leur propre vie, pourvu qu'ils aient la joie d'achever leur course et de s'acquitter fidèlement du ministère qu'ils ont reçu du Seigneur Jésus. Ce que saint Paul dit dans cette occasion apprend aussi à tous les chrétiens que la charge du saint ministère est de la dernière importance, que Dieu accorde une grande grâce aux Églises lorsqu'il leur envoie de fidèles ministres, et que quand les pasteurs se seront acquittés de leur devoir, ils ne seront pas responsables du salut de ceux qui périront.
Les larmes que les pasteurs et les chrétiens d'Éphèse répandirent, en se séparant de saint Paul, montrent à quel point ils le chérissaient, et par là on voit combien l'amour qui unit les pasteurs avec leurs troupeaux est tendre, et combien les chrétiens doivent craindre d'être privés du ministère des fidèles serviteurs de Dieu.


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