Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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ARGUMENS ET RÉFLEXIONS SUR LES LIVRES ET LES CHAPITRES DU NOUVEAU TESTAMENT

ÉVANGILE
SELON SAINT JEAN.

CHAPITRE XI. -

Ce chapitre contient l'histoire de la résurrection de Lazare.

RÉFLEXIONS.
Voici les principales réflexions qu'il faut faire sur cette histoire, qui est l'une des plus remarquables de tout cet Évangile.

1
. Quoique Notre Seigneur aimât beaucoup Lazare, il n'alla cependant à Béthanie qu'après que Lazare fut mort, afin de faire un miracle plus éclatant, en lui rendant la vie, qu'il n'aurait fait en le guérissant. Ceux que Dieu aime peuvent être exposés à divers maux; il diffère même de venir à leur secours; mais il en use ainsi, afin que sa puissance et son amour paraissent avec plus d'éclat dans leur délivrance.

2
. On voit, dans ce que les soeurs de Lazare dirent à Notre Seigneur, leur piété, leur amour et leur attachement pour Jésus-Christ, aussi bien que la haute opinion qu'elles avaient de sa puissance. On y remarque surtout qu'elles étaient fermement persuadées que leur frère ressusciterait au dernier jour.
Nous avons encore plus de sujet que ces deux femmes pieuses n'en avaient d'aimer Notre Sauveur, d'avoir une parfaite confiance en lui, d'attendre tout de sa puissance, et en particulier de croire que les morts ressusciteront à la fin du monde.

3
. La bonté avec laquelle Jésus-Christ parla aux soeurs de Lazare, pour les consoler et pour les préparer au miracle qu'il se proposait de faire, l'émotion qu'il ressentit, et les larmes qu'il répandit, prouvent bien sensiblement à quel point il aimait ces deux femmes et leur frère, et combien il était charitable et plein de compassion.

On est animé de l'Esprit de Jésus-Christ à proportion qu'on est touché des maux d'autrui et disposé à consoler les malheureux. Mais ce qu'il y a de principal à remarquer ici, c'est que Notre Seigneur rendit la vie à Lazare, qui était depuis quatre jours dans le tombeau. Ce grand miracle, que Jésus-Christ fit peu de jours avant sa mort, et à la vue d'un grand nombre de Juifs dont plusieurs crurent même en lui, est l'une des preuves les plus illustres qu'il ait données pendant sa vie, pour montrer qu'il était le Fils de Dieu.
Cette résurrection de Lazare confirme surtout pleinement la doctrine de la résurrection des morts, et la vérité de ce que Notre Seigneur dit dans ce chapitre : Je suis la résurrection et la vie; celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort.

Enfin
saint Jean nous dit que les pharisiens, au lieu de se rendre à un miracle si éclatant, conçurent tant de dépit de voir que le peuple se déclarait pour Jésus-Christ, qu'ils résolurent alors de le faire mourir, ce qui l'obligea à se retirer dans un lieu écarté jusqu'à la fête de Pâques. C'est ainsi que les ennemis de Notre Seigneur s'obstinaient toujours davantage; ils résistèrent jusqu'à la fin à ses miracles; et tout ce que ce Sauveur charitable fit pour les gagner et pour les adoucir ne servit qu'à les irriter de plus en plus contre lui. Dieu permit cependant qu'ils prissent la résolution dans leur conseil de faire mourir Jésus-Christ, afin que contre leur dessein il souffrît la mort, non-seulement pour la nation des Juifs, mais aussi pour rassembler en un corps tous les enfans de Dieu, et pour établir par ce moyen dans le monde sa doctrine et son règne.

CHAPITRE XII.-

Marie

oint les pieds de Notre Seigneur.
2. Plusieurs personnes viennent à Béthanie, pour voir Jésus-Christ et Lazare qui était ressuscité.
3. Notre Seigneur fait son entrée à Jérusalem.

I. 1-8; II. 9-11; III. 12-19.

RÉFLEXIONS.
IL y a trois choses à considérer dans le premier article de cette lecture : savoir, l'action de Marie, qui oignit les pieds de Jésus-Christ, le jugement que Judas fit de cette action, et ce que Notre Seigneur dit pour la défendre.

Marie oignit Notre Seigneur avec un parfum précieux, suivant la coutume de ce temps-là, pour lui marquer son respect et son amour. À l'exemple de cette femme pieuse, nous devons aussi témoigner à Jésus-Christ notre zèle, par tous les moyens qui dépendent de nous et qui lui sont les plus agréables.
Les murmures de Judas qui, étant larron et avare, se plaignait de ce qu'on n'avait pas donné aux pauvres le prix de ce parfum font bien voir que le coeur de ce faux disciple était entièrement corrompu. On voit aussi en cela combien l'avarice a de force sur ceux qu'elle possède, et comment les méchans couvrent quelquefois leurs passions du prétexte de la religion et de la piété.
Et ce que Jésus-Christ dit pour la défense de Marie nous montre qu'il reçoit favorablement tout ce qu'on fait en vue de l'honorer, et particulièrement les oeuvres de charité.


2
. L'arrivée du peuple qui vint à Béthanie, pour voir Lazare que Notre Seigneur avait ressuscité, et le dessein que les sacrificateurs formèrent de faire mourir Lazare aussi bien que Jésus-Christ, prouvent, d'un côté, la vérité de ce miracle, et font voir de l'autre que la méchanceté des principaux des Juifs était à son comble et qu'il n'y avait plus rien à espérer d'eux.

3
. On a une autre preuve de cette résurrection de Lazare dans les acclamations du peuple qui alla au-devant de Jésus-Christ lorsqu'il entra à Jérusalem, puisque saint Jean remarque que cette troupe rendait témoignage qu'il avait tiré Lazare du tombeau. Notre Seigneur voulut alors recevoir des hommages qu'il avait refusés auparavant, et il souffrit qu'on le reconnût publiquement pour le Messie. Mais il parut dans cette occasion dans une grande simplicité, n'ayant à sa suite que des personnes du commun, et étant monté sur un âne, selon que Zacharie l'avait prédit. Il en usa de la sorte afin qu'aucune des marques que les prophètes avaient données au Messie ne lui manquât, et pour faire voir que l'humilité et la douceur étaient son caractère, et que le règne qu'il allait établir serait spirituel et céleste.

Au reste, si les disciples de Jésus-Christ et le peuple firent éclater leur joie et leur reconnaissance en l'accompagnant à Jérusalem, nous sommes encore plus obligés à adorer ce grand Rédempteur et à bénir Dieu continuellement, à la vue de tant de merveilles qu'il a faites, et de tant de preuves qu'il nous a données de sa puissance et de son amour.

CHAPITRE XII. 20-50.-

Saint Jean rapporte ici quatre choses :

1. Ce que Jésus-Christ dit, lorsque de certains étrangers, qui étaient venus à Jérusalem pour la fête de Pâques, demandèrent à le voir.
2. Que Dieu, fit entendre alors une voix du ciel, et qu'à cette occasion Notre Seigneur parla de sa mort et de l'établissement de son règne; mais que les Juifs ne comprirent pas ses discours.
3. Saint Jean remarque que, bien que Notre Seigneur eût fait tant de miracles, les Juifs ne crurent point en lui, et que cette incrédulité avait été prédite par le prophète Esaïe.
4. Enfin l'évangéliste rapporte quelques exhortations que Jésus-Christ adressa aux Juifs avant sa mort, dans lesquelles il marque ce qui arriverait à ceux qui recevraient sa doctrine et à ceux qui la rejetteraient.

I. 20-26; Il. 27-36; III. 37-43; IV. 44-50.

RÉFLEXIONS.
LE sens
de ce que Jésus-Christ répondit, lorsque des étrangers demandèrent à le voir, était qu'il se ferait bientôt connaître à tous les hommes, mais qu'auparavant il devait mourir, comme le froment doit être mis dans la terre et y germer, avant qu'il puisse pousser et produire du grain en abondance. Le Seigneur ajouta qu'il en serait de ses disciples comme de lui-même, et que tous ceux qui voulaient le suivre devaient se disposer aux souffrances et à la mort; mais il promet aussi d'élever ceux qui croiraient en lui et qui le serviraient fidèlement, à la même gloire où il allait être élevé. Les Juifs ne comprirent pas bien ce discours de Notre Seigneur mais il n'a rien d'obscur pour nous.

2
. En ce temps là Jésus, frappé de l'horreur de la mort qu'il était sur le point d'endurer, pria Dieu son père de faire voir sa gloire d'une manière éclatante, et de montrer qu'il était son Fils. Sur quoi Dieu fit entendre une voix du ciel qui déclara que ce que Jésus venait de demander s'accomplirait. Ce prodige arriva dans le temps que Notre Seigneur allait être crucifié, pour lever le scandale de sa croix et pour faire connaître qu'il était véritablement le Fils de Dieu.
C'est pourquoi aussi Jésus-Christ dit alors que le règne de satan allait être détruit, qu'il attirerait bientôt tous les hommes à lui, et que ce serait là un des fruits de sa mort. L'évènement ne tarda pas à vérifier la divinité de cette prédiction.

3
. Saint Jean, faisant réflexion sur l'incrédulité des Juifs, remarque que la plupart ne crurent point en Jésus-Christ, et que clé ceux qui le regardaient comme le Messie, il y en eut plusieurs qui n'osèrent pas le témoigner ouvertement, parce qu'ils craignaient les pharisiens et qu'ils aimaient mieux la gloire des hommes que celle de Dieu. C'est là ce qui arrive ordinairement, lorsque l'Évangile est annoncé aux hommes. Il y en a qui le rejettent; d'autres sont touchés en quelque manière de son excellence, mais ils n'osent pas faire une profession ouverte de la vérité et de la piété, étant retenus par la crainte, par une mauvaise honte, ou par d'autres passions.

Enfin
nous devons faire bien de l'attention à ce que Jésus-Christ déclara aux Juifs sur la fin de sa vie et dans le temps qu'ils allaient être privés de sa présence. Il leur dit qu'il était venu, pour les éclairer et pour les conduire à la vie, qu'ils devaient marcher dans la lumière avant que les ténèbres les surprissent, et que ceux qui n'écouteraient pas sa parole seraient jugés par cette même parole qu'ils auraient rejetée.
C'est là une déclaration qui s'adresse à tous ceux à qui Jésus-Christ a donné la connaissance de son Évangile, et qui nous avertit de profiter de cette divine lumière pendant qu'elle nous éclaire, de peur que nous ne soyons surpris par les ténèbres, et que l'Évangile, qui nous est annoncé, ne soit un jour le fondement de notre condamnation.

CHAPITRE XIII.-

Jésus-Christ

lave les pieds à ses apôtres, et il les exhorte à l'humilité et à la charité.
Il déclare que Judas le livrerait aux Juifs.
Il parle à ses disciples de son départ;
il leur recommande de s'aimer les uns les autres, et il prédit que saint Pierre le renierait.

I. 1-17; Il. 18-30; III. 31-35; IV. 36-38.

RÉFLEXIONS.
LORSQUE
le Fils de Dieu lava les pieds à ses apôtres, peu avant sa mort, le but de cette action, si extraordinaire et si surprenante, était de leur montrer combien il les aimait et de leur donner un exemple d'humilité, afin de leur apprendre à s'aimer mutuellement, à se regarder tous comme égaux, et à ôter de leurs esprits toutes les pensées d'un règne temporel et de la gloire du monde.
C'est là un exemple de charité et d'humilité que nous devons bien considérer, et qui est d'une grande efficace pour nous rendre véritablement humbles et pour nous inciter à nous aimer sincèrement les uns les autres.
Si Jésus-Christ, qui est le maître et le Seigneur, s'est abaissé jusqu'à laver les pieds à ses disciples, ce qui était l'office des serviteurs et des esclaves, il n'y a rien que nous devions estimer trop bas, lorsqu'il s'agit de s'acquitter des devoirs de la charité et d'édifier le prochain. C'est à quoi le Sauveur du monde nous appelle, par ces paroles qu'il prononça dans cette occasion : Je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait; si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les fassiez.

2
. Notre Seigneur trouva à propos de déclarer, en présence des apôtres, que l'un d'eux le livrerait aux Juifs, afin que, lorsque Judas le trahirait, ils reconnussent que cela devait arriver pour accomplir les desseins de la Providence. Cependant Jésus-Christ ne donna pas à connaître Judas à tous les apôtres, parce qu'il ne voulait pas qu'on l'empêchât d'exécuter son entreprise.
De là il paraît clairement que Jésus-Christ n'ignorait rien de ce qui devait lui arriver, et qu'il connaissait les pensées des hommes les plus secrètes. Il prévoit la trahison de Judas, mais il n'en est point l'auteur; c'est l'avarice de ce disciple infidèle qui le pousse a une action si noire; et il ne laisse pas d'achever ce qu'il avait résolu, quoique Jésus l'eût averti et lui eut fait comprendre qu'il connaissait son dessein. C'est ainsi que Dieu prévoit les péchés que les hommes sont sur le point de commettre, sans que pourtant Il en soit la cause, il les avertit, mais quand ils s'obstinent, il les laisse faire.

3
. Nous voyons ici que Jésus-Christ, étant sur le point de quitter ses disciples, leur recommanda sur toutes choses de s'aimer les uns les autres; il leur dit que c'était là son grand commandement, qu'il allait leur donner l'exemple de cet amour, en souffrant la mort pour eux, et que la charité serait la marque à laquelle on les reconnaîtrait pour ses disciples.
Notre principal devoir est donc de nous aimer cordialement et de vivre dans la paix et dans la concorde, sans quoi il ne nous appartient pas de porter le glorieux nom de chrétiens.

Enfin
la prédiction que Jésus-Christ fit du reniement de saint Pierre est une nouvelle preuve qui fait voir que rien n'est caché à Notre Seigneur, et qu'il connaît mieux les hommes qu'ils ne se connaissent eux-mêmes. Saint Pierre ne se croyait pas capable de cette infidélité; il y tomba pourtant cette même nuit-là. Après un tel exemple, il n'y a personne qui ne doive être dans une continuelle défiance de soi-même et dans les sentimens d'une profonde humilité.

CHAPITRE XIV.-

Ce chapitre et les deux suivans contiennent l'entretien que Jésus-Christ eut avec ses disciples, le soir avant sa passion. Son but. dans ces discours, était de les consoler, d'affermir leur foi, et de les remplir de courage et de zèle, afin qu'ils ne fussent pas scandalisés de sa mort, et que dans la suite ils fussent en état d'annoncer l'Évangile sans craindre la haine du monde.

Dans le chapitre XIV Jésus-Christ

parle aux apôtres de la gloire où il allait être élevé et où il les élèverait un jour.
2. Il leur dit que ses miracles devaient les convaincre que Dieu l'avait envoyé et qu'ils feraient eux-mêmes des miracles aussi grands que les siens. Il les exhorte à garder ses commandemens ;
il leur promet de leur envoyer le Saint-Esprit; il les assure qu'ils le reverraient bientôt, et il leur parle du bonheur de ceux qui persévéreront dans son amour et qui garderont sa parole.
Enfin il leur donne sa bénédiction et sa paix, et il les exhorte à se réjouir de son départ. Ce discours étant achevé, il sortit de Jérusalem et il s'en alla avec les apôtres vers le mont des Oliviers.

I. 1-6; Il. 7-14; III. 15-26; IV. 27-31.

RÉFLEXIONS.
ON voit en général, dans ce chapitre et dans les suivans, le grand amour que Jésus-Christ avait pour ses disciples, et dont il était aussi animé envers tous ceux qui l'aiment et qui croient en lui. Voici les devoirs à quoi ce discours de Notre Sauveur nous engage : C'est

1
. de penser sans cesse à la gloire où il a été élevé dans le ciel et où il a déclaré qu'il voulait nous recevoir; d'aspirer à cette gloire en suivant le chemin qui y conduit, et de nous attacher inviolablement à lui, puisqu'il est lui-même le vrai chemin qui mène à la vie.

Le second
devoir, qui est aussi l'abrégé de toute la religion, est d'aimer ardemment Notre Seigneur et de montrer la sincérité de cet amour en gardant ses commandemens.

3
. La promesse, que Jésus-Christ faisait, d'envoyer son Esprit après son départ, ne regardait pas les seuls apôtres à qui cet Esprit Saint devait communiquer le don de faire des miracles; elle regarde aussi tous les Fidèles, dans le coeur desquels Notre Seigneur envoie son Esprit de sainteté et de consolation. Ainsi nous devons implorer l'assistance et la conduite de cet Esprit, et afin que nous puissions l'obtenir, purifier nos coeurs de l'amour du monde, Jésus-Christ ayant déclaré que le monde ne peut connaître ni recevoir l'Esprit de Dieu.

4
. Il faut considérer que, comme Notre Seigneur promettait à ses disciples de leur revenir à eux après sa résurrection, il reviendra aussi au dernier jour, qu'alors ses élus seront remplis de consolation et de joie, et qu'en attendant ce retour glorieux, notre grand soin doit être de persévérer dans son amour et dans l'obéissance à ses divins préceptes. Jésus-Christ nous apprend, sur la fin de ce chapitre, qu'il se communique et qu'il s'unit d'une manière tout-à-fait intime et salutaire à tous ceux qui l'aiment et qui gardent sa parole; qu'il les comble de ses grâces, et qu'il leur accorde sa bénédiction et sa paix. La considération de tous ces précieux avantages doit nous enflammer d'amour pour ce Rédempteur charitable, et nous persuader que tout notre bonheur dépend de lui être fidèles, de l'aimer, et de demeurer à jamais dans sa communion.

CHAPITRE XV.-

Notre Seigneur fait quatre choses dans ce chapitre.

1. Il représente, par la comparaison d'un cep et des sarmens, la communion qu'il y a entre lui et ses disciples.
2. Il les exhorte à persévérer dans cette communion et dans son amour, et à garder ses commandemens, particulièrement à s'aimer les uns les autres.
3. Il leur dit qu'il les avait choisis pour aller annoncer l'Évangile par toute la terre avec un merveilleux succès.
4. Il les avertit qu'ils seraient exposés à la persécution et à la haine du monde; mais pour les encourager, il leur représente qu'il avait lui-même éprouvé cette haine, et il leur promet l'assistance du Saint-Esprit qu'il voulait leur envoyer après son départ.

I. 18; II. 9-15; III. 16-17; IV. 18-27.

RÉFLEXIONS.
Voici les réflexions qu'il y a à faire sur les quatre parties de ce chapitre.

La première
, qui contient la similitude du cep et des sarmens, tend à nous apprendre combien l'union que les Fidèles ont avec Jésus-Christ est étroite et avantageuse; elle marque que tout notre bonheur dépend de cette union; qu'il faut avoir part à l'esprit et à la vie de Jésus, pour porter des fruits qui tendent à la gloire de Dieu et qui répondent à l'avantage que nous avons d'être ses disciples, et que ceux qui ne lui sont pas unis par la foi et qui ne portent point de fruit seront retranchés et jetés au feu, comme des sarmens inutiles.

La seconde
partie de ce chapitre nous enseigne que notre grand et principal devoir est de demeurer dans l'amour de Jésus-Christ, de garder ses commandemens, et surtout de nous aimer les uns les autres, nous proposant pour cet effet sans cesse l'exemple du grand amour qu'il nous a porté et qui l'a engagé à donner sa vie pour nous.

3
. Ce que Jésus-Christ disait aux apôtres, qu'il les avait choisis pour aller établir son règne dans tout le monde, est une preuve bien claire de la conversion de tant de peuples. Mais nous devons aussi considérer que Jésus-Christ nous a élus et appelés, afin que nous travaillions chacun de nous de tout notre pouvoir à avancer sa connaissance et son règne.

4
. La dernière partie de ce chapitre nous apprend deux choses : l'une, que le monde hait souvent ceux qui aiment Jésus-Christ et qui vivent selon la piété, mais qu'il ne faut pas le trouver étrange, puisque Notre Seigneur a aussi été exposé à cette haine du monde; l'autre, qu'après que Jésus-Christ a parlé et que l'Évangile a été annoncé aux hommes, ceux qui demeurent dans l'incrédulité et dans la corruption n'ont aucune excuse, puisqu'ils rejettent le témoignage, du Fils de Dieu, celui du Saint-Esprit et celui des apôtres, et qu'ils ferment volontairement les yeux à la vérité.


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