Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



ARGUMENS ET RÉFLEXIONS SUR LES LIVRES ET LES CHAPITRES DU NOUVEAU TESTAMENT

ÉVANGILE
SELON SAINT JEAN.

Cet Évangile a été écrit long-temps après les autres, par l'apôtre saint Jean, environ soixante ans comme l'on croit, après l'ascension de Jésus-Christ. On y trouve plusieurs discours de Notre Seigneur, et diverses particularités remarquables de sa vie, de sa passion et de sa résurrection, que les trois autres évangélistes ne rapportent pas.

 

CHAPITRE PREMIER.-

Ce chapitre a trois parties :

1. saint Jean enseigne que Jésus-Christ est Dieu, qu'il s'est fait homme, et qu'il est venu au monde pour sauver les hommes et pour rendre enfans de Dieu tous ceux qui croiraient en lui.
2. Il rapporte le témoignage que Jean-Baptiste rendit à Notre Seigneur, en faisant connaître aux Juifs la dignité de la personne de Jésus-Christ et la nature de son ministère;
3. Jésus se fait connaître à André, à Pierre, à Philippe, et à Nathanaël.

I. 1-19; Il. 20-36; III. 37-51.

RÉFLEXIONS.
LA première
partie de ce chapitre nous instruit de la dignité infinie de la personne de Jésus-Christ et du but de sa venue au monde. Pour ce qui est de sa personne, saint Jean nous enseigne que Jésus-Christ, qui est ici appelé la Parole, est Dieu, et que cette Parole a été faite chaire, c'est-à-dire que Jésus s'est fait homme et qu'il a pris notre nature.
Ainsi l'une des premières et des plus importantes vérités de la foi chrétienne est de croire que Jésus-Christ est Dieu et homme tout ensemble. La divinité de sa personne doit nous convaincre de la divinité de sa doctrine, et nous faire reconnaître combien Dieu nous a aimés de nous avoir donné son propre Fils pour nous racheter.

2.
Nous apprenons ici que le but pour lequel Jésus-Christ est venu au monde a été d'en être la lumière, d'éclairer les hommes de la connaissance de Dieu, et de donner à tous ceux qui le recevraient et qui croiraient véritablement en lui, le droit de devenir enfans de Dieu.
Par là nous voyons quelle est l'excellence de l'Évangile, combien nos privilèges sont glorieux, et l'obligation où nous sommes de recevoir avec foi et avec joie cette salutaire doctrine, qui a été annoncée par le Fils unique de Dieu, et de montrer par notre obéissance que nous sommes de ceux qui ont part à l'adoption divine.

3
. Saint Jean nous apprend que Dieu envoya Jean-Baptiste, pour faire connaître Jésus-Christ aux Juifs et pour les disposer à le regarder, non comme un roi temporel, mais comme un roi spirituel et un Sauveur, qui expierait leurs péchés et qui répandrait sur eux les dons de l'Esprit de Dieu.
C'est dans cette vue que Jean-Baptiste disait que Jésus-Christ était l'Agneau de Dieu, qui ôte les péchés du monde, et que ce serait lui qui baptiserait du Saint-Esprit.
Le pardon des péchés et la vertu de l'Esprit-Saint qui nous régénère et qui nous sanctifie sont donc les deux principales grâces que Jésus-Christ nous a acquises et auxquelles nous devons aspirer.

4
. Il faut faire attention à l'humilité, au zèle et à la fidélité que Jean-Baptiste fit paraître, en déclarant qu'il n'était pas le Messie, mais qu'il n'en était que le précurseur, et en s'abaissant si fort au-dessous de Jésus-Christ. C'est ainsi que nous devons avoir des sentimens humbles de nous-mêmes, ne chercher jamais notre propre gloire, mais chercher uniquement celle de Notre Seigneur, et travailler, chacun dans sa vocation, et de tout son pouvoir, à le faire connaître aux hommes et à les amener à lui.

5
. Jésus-Christ entrant dans son ministère, se choisit d'abord des disciples, parce qu'il voulait se servir d'eux dans la suite, pour annoncer l'Évangile par toute la terre, et pour rendre témoignage de sa vie, de sa doctrine, de ses miracles, de sa mort et de sa résurrection.
La grande joie que ces premiers apôtres ressentirent d'avoir trouvé le Messie, et l'empressement qu'ils eurent de le suivre, nous montrent que notre plus grand bonheur est de connaître Jésus-Christ et de nous attacher à lui. L'éloge que le Seigneur fit de Nathanaël, en disant que c'était un vrai Israélite, en qui il n'y avait point de fraude, nous apprend que Jésus-Christ a une parfaite connaissance de tous les hommes, et que la disposition à laquelle il regarde principalement, et qu'il demande de ses disciples, c'est la simplicité et la droiture du coeur, un grand éloignement pour l'hypocrisie, et un vrai amour pour la vérité et pour la piété.

CHAPITRE Il.-

Jésus-Christ

change de l'eau en vin aux noces de Cana. Ensuite il va à Jérusalem;
il chasse du temple ceux qui le profanaient, et il fait quelques miracles dans cette ville-là, à la fête de Pâques.

I. 1-11; Il. 12-25.

RÉFLEXIONS.
LE miracle
que Jésus fit, en changeant l'eau en vin aux noces de Cana, a ceci de remarquable que ce fut son premier miracle, et qu'il commença par là à manifester sa puissance et sa vocation divine, en présence de la Sainte Vierge, sa mère, de ses disciples, et de plusieurs autres personnes; ce qui fit que sa réputation se répandit dans toute la Galilée, et que ses disciples crurent en lui.

2
. Ce fut pour les mêmes raisons, qu'étant arrivé à Jérusalem, il chassa de l'enceinte du temple ceux qui y vendaient et qui y achetaient, ce qu'il fit encore environ trois ans après, peu avant sa mort. Jésus-Christ agissant ainsi dans le temple, qu'il appelait la maison de son père, voulut donner, dès le commencement de son ministère, des marques de son autorité divine aussi bien que de son grand zèle; ce que les apôtres reconnurent en lui appliquant ces paroles : Le zèle de la maison m'a dévoré.
Nous devons apprendre de là, d'un côté, à être animés d'un vrai zèle pour la gloire de Dieu, et à nous opposer à tout ce qui y est contraire; et de l'autre, à avoir un grand respect pour les lieux qui sont consacrés au service divin, et en général pour tout ce qui appartient à la religion.

3
. Il est à remarquer que les Juifs demandant à Jésus-Christ des preuves de son autorité, il leur dit: Abattez ce temple et je le relèverai dans trois jours. Il voulait dire par là que la preuve la plus illustre, par laquelle il ferait voir qu'il avait reçu de Dieu son autorité, serait qu'il ressusciterait au troisième jour; mais il dit cela en termes figurés et obscurs, parce qu'il n'était pas encore à propos qu'il parlât clairement de sa mort et de sa résurrection. La dernière chose que saint Jean rapporte ici, c'est que diverses personnes crurent en Jésus-Christ en voyant ces miracles; mais qu'il ne se fiait pas à eux, parce qu'il les connaissait tous, et parce qu'il savait ce qui était dans l'homme. Il faut bien remarquer cet endroit, et en tirer cette instruction: que Jésus-Christ connaît tout ce qui passe dans le coeur des hommes, qu'il ne regarde pas comme ses vrais disciples tous ceux qui en prennent le nom, et qu'ainsi nous ne devons pas prétendre être approuvés de lui, à moins que la profession que nous faisons de croire en lui ne soit sincère, et que nous n'en montrions la vérité par notre obéissance.

CHAPITRE III.-

Saint Jean rapporte

un entretien que Jésus-Christ eut avec Nicodème, dans lequel, sous la figure d'une seconde naissance et de l'eau, il montre que, pour devenir ses disciples et pour entrer au royaume de Dieu, il faut être renouvelé et sanctifié intérieurement par le Saint-Esprit.
2. Il lui parle ensuite d'une manière figurée de sa mort, il l'instruit du but de sa venue au monde, et il montre quelle est la cause de l'incrédulité et de la perdition des hommes.
3. Jean-Baptiste. étant informé par ses disciples qu'un grand nombre de personnes suivaient Notre Seigneur, il en témoigne une grande joie, et il déclare ouvertement que Jésus était plus excellent que lui, que c'était le Fils de Dieu, et qu'il n'y avait que ceux qui croyaient en lui qui pussent être sauvés.

I.1-13; II. 14-21; III. 22-36.

RÉFLEXIONS.
L'ENTRETIEN que Jésus-Christ eut avec Nicodème nous apprend,

1. que les hommes charnels ne sauraient entrer dans le royaume de Dieu, et que pour y être reçus, il faut devenir des hommes nouveaux et avoir des sentimens et des inclinations qui nous portent à la connaissance de la vérité et à la recherche des choses spirituelles et célestes;

2
. que ce n'est que par le moyen de l'esprit de Dieu que nous pouvons être ainsi régénérés; ce qui nous oblige à demander sans cesse et avec ardeur la grâce de cet Esprit Saint, et à en faire un bon usage, lorsque Dieu nous l'accorde.

3
. Jésus-Christ nous donne ici un abrégé de l'Évangile, en disant que Dieu a tellement aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. Ces paroles et celles que Jésus-Christ ajoute montrent clairement que le don que Dieu a fait aux hommes de son Fils est la plus grande marque qu'il leur ait jamais donnée de son amour. Elles nous apprennent que la foi en Jésus-Christ est l'unique moyen d'être sauvé, et que, s'il y a des personnes qui ne croient pas et qui rejettent la lumière de l'Évangile, cela vient de ce qu'elles aiment le péché et qu'elles ont le coeur gâté et corrompu par leurs passions; mais que ceux qui ont de l'amour pour la vertu goûtent infailliblement la doctrine de Notre Seigneur.
Ce discours du Fils de Dieu fait voir de quelle importance il est de se défaire de ses passions et de purifier son coeur, par un amour sincère de la vérité et de la vertu.

Le témoignage que Jean-Baptiste rendit â Notre Seigneur, en déclarant publiquement que Jésus était plus grand que lui, et la joie qu'il ressentit lorsqu'on vint lui dire que la gloire de Jésus-Christ commençait à se répandre, sont des preuves de la profonde humilité à du grand zèle de ce fidèle précurseur du Messie. C'est ainsi que nous devons toujours rendre témoignage à la vérité, et chercher, non notre propre gloire, mais celle de notre Sauveur, en sorte que l'avancement de son règne et le salut des hommes soit le principal objet de nos désirs et fasse notre plus grande joie.
Ce discours de Jean-Baptiste nous enseigne après cela que Jésus-Christ étant le Fils de Dieu, et ayant reçu de son père une puissance sans bornes, ce n'est que par la foi et par une sincère obéissance à sa doctrine qu'on peut obtenir le salut, et que ceux qui lui désobéissent demeurent dans la condamnation et dans la mort. C'est ce qui est exprimé, dans le dernier verset de ce chapitre, par ces mots qui contiennent la substance de la doctrine chrétienne: Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui ne croit point au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.

CHAPITRE IV. -

Jésus-Christ s'en allant de la Judée en Galilée et passant par la Samarie,

s'entretient avec une femme samaritaine; il se fait connaître à elle, et cette femme crut en lui de même que plusieurs samaritains.
Ensuite, étant arrivé dans la Galilée, il y guérit le fils d'un seigneur de ce pays-là. Pour entendre ce chapitre il faut savoir que les Samaritains étaient en partie israélites, et en partie payens d'origine, qu'ils adoraient le vrai Dieu dans un temple qui était bâti sur le mont de Garisim, mais qu'ils ne le servaient pas dans le temple de Jérusalem, ni de la manière que Dieu l'avait commandé, à cause de quoi il y avait une grande inimitié entr'eux et les Juifs.

I. 1-42; II. 43-54.

RÉFLEXIONS.
LA première
réflexion qu'il faut faire ici est que Jésus-Christ, par un effet de sa bonté et de sa sagesse, s'étant rencontré près d'un puits avec une femme samaritaine, se servit de cette occasion pour l'instruire et pour l'amener à sa connaissance, en lui parlant de soi-même et de sa doctrine sous l'image de l'eau.

La manière
dont Notre Seigneur parla à cette femme de cette eau spirituelle et des effets salutaires qu'elle produit, nous enseigne que la connaissance de Jésus-Christ et de sa grâce est le don le plus précieux que Dieu ait jamais fait aux hommes, et que c'est ce que nous devons désirer avec le plus d'ardeur.
Ce que Jésus-Christ dit à la samaritaine nous apprend que la grâce de Dieu et son alliance ne sont plus attachées à un peuple ou à un lieu particulier, comme les Juifs et les Samaritains le prétendaient, mais que tous les hommes sans distinction peuvent y avoir part.

La troisième
instruction que ce discours de Notre Seigneur nous donne, est que le vrai culte que Dieu demande n'est pas le culte qui n'est qu'extérieur et sensible, mais que c'est celui du coeur, et que comme Dieu est esprit, il veut que nous le servions en esprit et en vérité.

4
. Les disciples de Notre Seigneur le pressant de prendre de la nourriture, il leur répond que sa nourriture était défaire la volonté de son père, et qu'ils devaient se disposer à travailler eux-mêmes comme lui à la conversion des hommes; c'est ce qu'il voulait leur faire comprendre, par l'image de la moisson qui était prochaine.
Recueillons de là qu'il n'y a rien à quoi nous devions trouver plus de douceur et de satisfaction qu'à faire la volonté de Dieu et à édifier le prochain, et que c'est à quoi nous devons tous nous employer avec un grand zèle.

5
. La conversion de la samaritaine et de plusieurs habitans de la ville de Sichar, est un événement qui montrait que le Messie n'était pas venu pour les Juifs seuls, mais que les autres peuples allaient aussi être rendus participans des fruits de sa venue. Cette conversion et l'empressement que cette femme eut d'aller avertir les habitans de sa ville et de les amener à Jésus-Christ, nous montrent aussi que nous devons recevoir avec promptitude l'Évangile, lorsqu'il nous est annoncé, et attirer outre cela notre prochain à la foi, par nos exhortations et par nos bons exemples.

Enfin
saint Jean rapporte que Jésus étant de retour dans la Galilée, il y guérit le fils d'un seigneur de Capernaüm, et cela par sa seule parole, et quoiqu'il fût éloigné de ce jeune homme malade. Ce fut ainsi que le Sauveur voulut donner dans ce pays-là de nouvelles preuves de sa puissance et de sa bonté, afin d'engager les Juifs à croire en lui.

CHAPITRE V.-

Jésus-Christ

guérit un paralytique qui était malade depuis trente-huit ans. Et comme les Juifs le blâmaient d'avoir fait ce miracle un jour de sabbat, il leur représente qu'ils avaient tort de le condamner, et voici la substance de son discours: Il leur dit qu'il faisait ses miracles par la puissance de Dieu, qu'ils ne devaient pas s'étonner s'il s'attribuait tant d'autorité et S'il appelait Dieu son père; qu'il ferait dans la suite des merveilles encore plus grandes, que même il ressusciterait les morts, qu'il jugerait le monde, qu'il donnerait la vie éternelle à ceux qui croiraient en lui, et qu'il condamnerait ceux qui l'auraient rejeté.
Notre Seigneur ajoute qu'on ne devait pas croire sur sa simple parole qu'il était envoyé de Dieu, mais que les Juifs pouvaient s'en convaincre par le témoignage que Jean-Baptiste lui avait rendu, et qui était d'un grand poids sur leur esprit, par les miracles qu'il faisait, et par les oracles de Moïse et des prophètes.
Enfin, il se plaint de l'incrédulité des Juifs qui ne voulaient pas venir à lui pour avoir la vie, et il leur dit que cette incrédulité procédait de ce que leur coeur était vide de l'amour de Dieu, et plein de l'amour d'eux-mêmes et de la gloire du monde.

I. 1-14; Il. 15-29; III. 30-39; IV. 40-47.

RÉFLEXIONS.
ON voit
dans la guérison de ce paralytique, dont saint Jean fait ici l'histoire, l'admirable puissance de Notre Seigneur qui, par sa seule parole, rétablit parfaitement un homme qui était perclus de ses membres depuis trente-huit ans; ce qui était une merveille aussi grande que celle qui se faisait alors dans le lavoir de Béthesda. Jésus eut compassion de ce paralytique; il lui demanda s'il voulait être guéri, et il le guérit en effet d'une manière à laquelle il ne s'attendait pas. Par là, nous devons reconnaître que ce Sauveur charitable est toujours prêt à faire part aux hommes de sa grâce, et à les délivrer de leurs misères; il les prévient même, et il leur présente cette grâce; mais personne n'en est fait participant que ceux qui désirent de la recevoir, et qui, comme le paralytique, profitent des offres qu'il a la bonté de leur faire.

2
. Il faut bien remarquer ce que Jésus-Christ dit à ce paralytique: Tu as été guéri; ne pèche plus désormais, de peur qu'il ne l'arrive quelque chose de pis.
Cela avertit ceux que Dieu a retiré de quelque maladie, ou à qui il a accordé quelqu'autre délivrance, d'éviter à l'avenir de retomber dans le péché, de peur d'engager Dieu à les punir plus sévèrement. Le discours que Jésus-Christ fit aux Juifs, en leur prouvant par diverses considérations qu'il était envoyé de Dieu, nous montre que notre foi est fondée sur des raisons solides et sur des preuves convaincantes et incontestables. Ainsi, pour nous fortifier dans la foi, nous devons bien considérer les preuves que ce chapitre contient, et y ajouter celles que les Juifs n'avaient pas alors, qui se tirent de la résurrection de Jésus-Christ, de l'établissement de sa religion et du témoignage des apôtres.

Outre cette réflexion générale, il faut en faire ici trois particulières.

1. Que Dieu a donné à Notre Seigneur une puissance sans bornes, et que comme il la déployait autrefois en faisant des miracles, il la déploiera encore plus magnifiquement, lorsqu'il viendra ressusciter les morts et juger tous les hommes, tant les bons que les méchans. Nous devons donc révérer cette puissance du Fils de Dieu, lui obéir et l'honorer, comme nous honorons Dieu son père, afin que nous ressuscitions un jour pour la vie éternelle, et non pour être condamnés.
2. Puisque Jésus-Christ allègue le témoignage de l'Écriture sainte et de Moïse, et qu'il voulait que les Juifs sondassent et examinassent les Écritures, il s'ensuit que, pour être confirmés dans la foi et pour obtenir la vie éternelle, il faut lire souvent et méditer attentivement les écrits du Vieux Testament, aussi bien que ceux du Nouveau.
3. Ce que Jésus-Christ disait aux Juifs de leur incrédulité et de ses causes nous apprend que, s'il y a des gens qui ne veulent pas venir à Notre Seigneur pour avoir la vie, cela vient de ce qu'ils n'ont pas l'amour de Dieu en eux-mêmes, et de ce que leur coeur est possédé par leurs passions. Surtout Jésus-Christ déclare que l'amour du monde et de sa gloire, et le désir d'être approuvé et estimé par les hommes, est un des plus grands obstacles à la foi et au salut.

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