Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
REGARD
Bibliothèque chrétienne online
EXAMINEZ toutes choses... RETENEZ CE QUI EST BON
- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



LES HEUREUX


VIII

LES PACIFIQUES

Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu.
MATTHIEU V, 9.

Représentez-vous ce que serait la gloire d'un homme qui à l'heure actuelle se lèverait en face des nations belligérantes pour leur proposer la paix et qui aurait assez d'autorité pour la faire accepter. On peut dire sans hésitation qu'il deviendrait pour notre époque comme pour les siècles à venir l'un des plus grands hommes de l'histoire. Il y eut une heure où cet homme aurait pu apparaître, c'était quelque temps avant la guerre, à l'heure psychologique où la catastrophe allait se produire : des millions et des millions d'êtres humains ont alors regardé vers l'un des souverains qui portait la plus lourde part de la responsabilité du cataclysme; ils espéraient que par un geste, par une parole, par un acte de cette autorité dont il est si fier, il allait intervenir, se mettre en travers du courant et dire non à ceux qui voulaient la guerre et qui furent assez insensés pour allumer l'incendie. Cet acte, il ne l'a pas accompli ; ce geste, il ne l'a pas fait ; cette parole, il ne l'a pas prononcée et il a renoncé à ce titre de pacificateur de la terre que les générations lui auraient décerné et qui lui aurait acquis une éternelle gloire en le faisant ressembler an Prince de la paix, dont il se déclare disciple.

L'homme pacificateur qui n'a pas paru dans le passé paraîtra-t-il dans l'avenir? Va-t-il bientôt se montrer ? On voudrait pouvoir l'espérer, mais hélas ! il faut perdre cette illusion, car il s'agit là d'une oeuvre gigantesque, bien au-dessus des forces humaines, puisqu'il faudrait trouver une paix qui soit fondée sur la justice et sur le droit, sur le respect des individus et des peuples, des plus petits, des plus insignifiants comme des plus puissants. Qui ne voit que c'est chose impossible, impossible aux hommes, et j'ajoute impossible à Dieu, si du moins nous voyons en Dieu un être moral qui ne peut pas se contredire, et qui, après avoir créé des êtres libres, respecte-leur liberté, fût-ce au prix des plus lourds sacrifices. Il y a des impossibilités même pour Dieu, impossibilités morales, sans doute, dont il faut tenir compte au risque de nier Dieu. Il est bon de le rappeler à tant d'excellentes gens, qui, tout en niant Dieu, sont très forts pour le critiquer et qui ne comprennent pas que Dieu laisse aller les choses comme si elles lui étaient indifférentes.

Et pourtant, on peut affirmer sans risquer de se tromper que le nombre de ceux qui soupirent après la paix va grandissant ; il y a toujours eu une élite au sein de l'humanité qui l'a voulue et qui l'a poursuivie avec persévérance, mais ce n'était qu'une minorité, il faut hélas ! le reconnaître, la majorité des hommes n'étant pas assez évoluée pour apprécier à sa juste valeur le privilège de la paix. Aujourd'hui cette minorité va grandissant à l'école de la souffrance, à mesure que la douleur fait son oeuvre solennelle et profonde, ils sont de plus en plus nombreux ceux qui comprennent que la guerre est folie et que la paix doit à tout prix venir la remplacer. On l'a dit très justement : avant la guerre les pacifistes n'étaient que quelques milliers ; quand la guerre sera finie, ils seront des millions, et nous voulons croire que, secouant le joug des hommes et des gouvernements de proie, ils leur diront : Jusqu'ici mais pas plus loin !

Mes frères, nous n'y sommes pas encore, et en attendant, ce serait à désespérer si la béatitude que nous examinons aujourd'hui n'était pas là pour nous dire et nous crier à tous et à chacun : « Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu. » L'homme rêvé tout à l'heure ne peut pas exister, il nous est impossible d'arrêter la guerre, c'est entendu, eh bien, l'Évangile, qui, malgré tout, est chose pratique, plus pratique qu'aucune autre, est là qui nous dit, et cela nous console, que nous pouvons tous faire quelque chose en vue de la paix, et que, si nous le faisons, non seulement nous serons fils de Dieu, mais encore nous serons reconnus tels, nous serons appelés fils de Dieu.

Dans la béatitude précédente: «Heureux ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu », nous avons vu comment ceux qui possèdent ce coeur pur peuvent entrer en contact si étroit avec Dieu qu'ils en ont comme une vision directe. Introduits dans le sanctuaire de Dieu, montant toujours plus haut, ils ont découvert Dieu dans toute sa beauté, et ce qui les a frappés, c'est la paix, l'harmonie qui règne dans l'être divin. Comme lorsque nous gravissons les hautes sommités de nos Alpes, il nous est arrivé plus d'une fois de parvenir à des régions silencieuses si hautes que nous en oubliions tous les bruits et toutes les agitations de la terre; là nous pouvions nous ressaisir dans une paix profonde qui avait quelque chose d'impressionnant, même les cloches des vaches, même le grondement des torrents s'était tu et cette absolue tranquillité nous a rempli d'une émotion profonde.

Telle est l'expérience de ceux qui, grâce à la pureté de leur coeur, ont eu la vision de Dieu. Alors, subitement, ils ont été pris de l'ardent désir de ressembler à ce Dieu, de posséder sa paix, d'entrer dans son harmonie, de devenir en un mot des fils de Dieu capables de refléter quelque rayon de son harmonieuse beauté. Ayant appris à voir les choses à leur juste valeur, ayant découvert par-delà les apparences les réalités éternelles, ils ont été pris d'une sainte ambition : faire descendre sur la terre la paix des sommets, répandre ici-bas l'harmonie divine, faire rayonner tout autour d'eux la beauté dont ils avaient eu tout à coup l'éblouissante vision. Désormais leur grande tâche, leur sainte vocation fut, non plus avant tout d'acquérir des connaissances nouvelles ou des biens matériels, mais de répandre la paix de Dieu autour d'eux, d'en devenir les messager s fidèles, d'en être comme les rayons à la fois chauds et lumineux dont le monde a tellement besoin. L'enfant qui chérit son père n'éprouve-t-il pas dans son coeur le besoin ardent de lui ressembler, et ne fera-t-il pas tout ce qui est en son pouvoir pour parvenir à cette ressemblance dans la mesure même où il le chérit ? C'est parce qu'il l'aime qu'il veut lui ressembler, et plus il lui ressemble, plus il apparaît bien comme son enfant. C'est là la preuve de sa filiation, bien plus encore que le registre de l'état-civil.

Il ne suffit pas que nous soyons enfants de Dieu, il faut que nous soyons aussi appelés tels: « Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu ». Il y a là un témoignage à rendre devant le monde qui l'amènera à nous rendre à nous-mêmes témoignage, et c'est de cette façon et de cette façon seulement que nous apparaîtrons aux yeux de ceux qui nous observent comme des fils et des filles, dignes de porter ici-bas le nom béni de leur père bien-aimé.
Mais ici se pose la grande question: Comment faire pour procurer la paix à ceux que nous rencontrons, pour répandre autour de nous toujours la paix et jamais la guerre? Il nous faut à tout prix remplir certaines conditions dont voici les trois principales:

1° Nous efforcer de la posséder nous-mêmes, et cela avant tout avec Dieu.
2° La faire pénétrer au-dedans de nous jusque dans les dernières profondeurs de notre être.
3° La répandre tout autour de nous sur les hommes que nous rencontrons.

1° Il nous faut tout d'abord, avons-nous dit, donner à la possession de la paix, de la paix avec Dieu, une importance capitale, comprendre que c'est là l'un de nos premiers devoirs et qu'il importe de le remplir avant les autres devoirs. Or si nous rentrons en nous-mêmes dans notre état de déchéance, nous sommes obligés de reconnaître que nous n'avons pas la paix avec Dieu, nous nous sommes séparés de lui, nous avons violé sa loi, et notre conscience n'est pas tranquille, car elle nous accuse de l'avoir foulée aux pieds. Alors si nous sommes intelligents, nous n'essaierons pas de lui échapper ou de la faire taire, nous nous mettrons bien plutôt en face d'elle, nous l'écouterons avec sérieux et nous nous efforcerons de nous réconcilier avec Dieu. « Étant justifiés par la foi, dit l'apôtre Paul aux Romains, nous avons, ou plutôt : ayons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ » (V, 1), c'est-à-dire saisissons-la par un acte de foi, cette paix qui nous est proposée comme un don gratuit, et qui, pour être gratuite, a coûté cher au Fils de Dieu : son sacrifice sur la croix. Ne rendons plus inutile ce sacrifice, mais saisissons-en, tout simplement, comme des enfants, le fruit béni, en nous humiliant au pied de la croix devant celui que nous avons offensé et en le bénissant de ce qu'il veut bien nous faire grâce malgré notre culpabilité.

Soyez-en sûrs, ce qui empêche l'homme d'avoir la paix avec lui-même et avec les autres, c'est qu'il ne l'a pas avec Dieu. Comme le cambrioleur a peur de tout et de rien, parce que sa conscience l'accuse, tous ceux qui ont mauvaise conscience ont peur et sont agités, inquiets par le fait même de cette peur, et ils répandent nécessairement l'agitation et la guerre autour d'eux. Il en est tout autrement quand la peur de Dieu a disparu et qu'elle a fait place à une confiance entière et filiale au Dieu qui est devenu un père et qui n'est plus un juge.

Une fois cette paix avec Dieu saisie, conservons-la avec soin, défendons-la comme notre plus précieux trésor, en ne laissant jamais le péché s'introduire en interdit, soyons assurés jour après jour que nous sommes bien et que nous restons toujours en paix avec Dieu et que rien ne vienne interrompre cette paix. Il faudra pour cela que par un examen de conscience quotidien, par un tête-à-tête renouvelé jour après jour avec Dieu; nous maintenions à tout prix notre relation avec lui. Nous avons la paix avec Dieu, gardons-la envers et contre tout, en étant prêts à faire les sacrifices qui pourront être nécessaires pour la conserver.

2° Alors, mais alors seulement la paix avec nous-mêmes deviendra une réalité bénie. Cette paix n'est pas si facile à posséder, il y a tant de choses, même très légitimes, qui risquent de la troubler, surtout si nous prenons à coeur l'accomplissement de nos devoirs et notre sanctification. Plus nous sommes ambitieux, d'une sainte ambition, devant Dieu et devant les hommes, plus nous souffrons de constater tout ce qui manque encore à notre vie spirituelle, et le cri de Romains VII n'est que trop souvent l'expression d'une douloureuse réalité : « Je ne sais pas ce que je fais, je ne fais point ce que je veux, et je ce que je hais, ce n'est plus moi qui le fais, mais c'est le péché qui habite en moi. Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair : j'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. Car je ne fais pas le bien que je veux et je fais le mal que je ne veux pas. Je trouve donc en moi cette loi : quand je veux faire le bien, le mai est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu selon l'homme intérieur; mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon intelligence, et qui me rend captif de la loi du péché qui est dans mes membres. Malheureux homme que je suis ! Qui me délivrera de ce corps de mort ? » (v. 15 à 24.)

Il est de toute importance que ce conflit cesse et que par la discipline du Saint-Esprit nous arrivions à un repos intérieur, à une harmonie entre le vouloir et le faire que Dieu seul peut produire en nous et qu'il produit dans la mesure où nous avons confiance, pleine confiance en lui, et en nous sommes sûrs que « celui qui a commencé en nous cette bonne oeuvre la rendra parfaite pour le jour de Christ » (Philippiens 1, 6).

Comment être encore inquiet ou agité, quand on se sent dans la main d'un père, qui est en même temps le plus tendre et le plus puissant de tous, quand on sait qu'il dirige nos vies et que nous n'avons plus de soucis à nous faire ni pour le passé ni pour le présent, ni pour l'avenir, maintenant que nous sommes sur le chemin de l'obéissance.

Il faut reconnaître que la piété d'autrefois produisait plus souvent qu'aujourd'hui des vies paisibles, faites de sérénité et de calme parfait. On voit encore aujourd'hui des personnes âgées qui respirent cette sérénité et près desquelles il fait bon venir se réfugier loin des agitations de la vie moderne. Sans s'en douter, ces personnes d'un autre âge réussissent à calmer les plus agités, à tranquilliser les plus inquiets. J'ai l'impression qu'il devrait en être ainsi de tous les vrais chrétiens, car c'est à cette condition et à cette condition seulement qu'ils pourront procurer la paix, puisque pour la donner il faut commencer par la posséder.

3° Alors, et alors seulement nous serons en état de répandre la paix autour de nous, de la procurer aux autres et d'être appelés enfants de Dieu. Mais encore est-il qu'il faudra pour cela veiller sur nos paroles, nos actes et toute notre conduite, car il est si facile de provoquer la guerre par des paroles imprudentes, en décochant des flèches qui font des blessures et des blessures douloureuses, en lançant des pointes qui excitent et irritent notre prochain. On connaît le proverbe : Qui répond apond, or apondre, c'est continuer le débat après l'avoir provoqué. On connaît aussi le mot de ce prédicateur de campagne qui recommandait du haut de la chaire à ses paroissiens de ne pas être « comme ces ménages qui sont zélés à l'attaque et prompts à la riposte». Évidemment il faudra parfois, souvent même, renoncer à avoir de l'esprit et quand on en a et qu'on est sur le point de lâcher quelque bonne plaisanterie à l'adresse du prochain, il faut de la volonté pour ne pas le faire, il faut du renoncement à soi-même, il faut consentir à ne plus être brillant, drôle, comme on l'était jadis. Il faut aussi savoir à l'occasion, souvent même, renoncer à ses droits, et cela encore n'est pas facile, surtout quand ces droits sont évidents et que les défendre est une question de justice, de justice élémentaire.

Nous avons dans l'Ancien Testament un exemple singulièrement instructif à cet égard : celui du patriarche Abraham qui, voyant ses bergers se disputer avec ceux de son neveu Lot, n'hésita pas, lui l'oncle bien plus âgé que son neveu, à lui dire : « Qu'il n'y ait point, je te prie, de dispute entre moi et toi, et entre mes bergers et tes bergers ; car nous sommes frères. Tout le pays n'est-il pas devant toi ? Sépare-toi donc de moi : si tu vas à gauche, j'irai à droite ; si tu vas à droite j'irai à gauche » (Genèse XIII, 8 et 9). On sait ce que fit le neveu, il choisit toute la plaine du Jourdain qui était entièrement arrosée et « qui ressemblait à un jardin de l'Éternel comme le pays d'Égypte » (v. 10).

C'était évidemment à ses yeux et aux yeux du monde la bonne part. En réalité c'était la mauvaise, puisque ce pays si beau et si fertile avait pour habitants les gens de Sodome, que le texte sacré décrit comme « des méchants et de grands pécheurs contre l'Éternel » (v. 13). À vues humaines, Abraham avait agi contre ses intérêts, en réalité il ne pouvait pas mieux agir, d'abord parce qu'il eut ainsi la paix, la paix avec Lot et avec ses bergers, ce qui était de toute importance devant les Cananéens et les Phérésiens qui habitaient le pays, ensuite et surtout la paix avec Dieu et la paix intérieure qui surpassent toute intelligence. Même si, au point de vue matériel, Abraham eût été lésé, il eût possédé un trésor qui valait mieux que tous les biens matériels, il eût été plus riche que le plus riche personnage de son temps, riche en Dieu, riche de la paix que Dieu donne aux siens, et ce n'est pas pour rien qu'il est resté aux yeux de l'histoire comme l'ami de Dieu et le père des croyants.

Mes frères, si les hommes agissaient toujours ainsi au sein de la famille comme au sein de la patrie, dans leurs rapports les uns avec les autres, qui ne voit que ce serait tout simplement la suppression de la guerre et de toutes ses horreurs. Cet ornement que l'apôtre Pierre recommande à la femme et qu'il appelle « la parure incorruptible d'un esprit doux et paisible, qui est d'un grand prix devant Dieu » (I Pierre III, 4), est le secret de la suppression des guerres. Le jour où les souverains et leurs peuples l'auront compris, le jour où chacun s'efforcera de posséder cet esprit et de le faire triompher dans sa vie quotidienne, la guerre aura cessé, le combat cessera faute de combattants.
Hélas, nous n'y sommes pas encore, l'homme est trop préoccupé de ses droits pour bien comprendre ses devoirs, il est trop exigeant avec les autres pour l'être avec lui-même, il est trop persuadé de sa haute valeur pour être disposé à céder devant les autres. Voilà pourquoi le monde va si mal, voilà pourquoi nous souffrons tellement après avoir cru trouver le bonheur. Il est temps que nous réagissions et que nous en revenions à la parole de Jésus pour la prendre comme devise: « Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu ».

Pour y arriver ce ne sont pas tant les congrès ou les palais de la paix qui importent, mais bien plutôt la victoire en nous et autour de nous de celui qui a été annoncé comme le « prince de la paix » et qui a pu être appelé par l'apôtre Paul « notre paix parce qu'il a établi la paix en réconciliant les hommes en un seul corps avec Dieu par la foi, en détruisant par elle l'inimitié, et qu'il est venu annoncer la paix à ceux qui étaient loin comme à ceux qui étaient près, nous ayant ouvert à tous un libre accès auprès du Père dans un même esprit» (Éphésiens II, 14 à 18). Oh! pourquoi, en lisant ces lignes, ne le saisirions-nous pas, lui, le grand pacifique, lui que les anges ont annoncé la nuit de Noël en disant: « Paix sur la terre ? » Pourquoi ne nous laisserions-nous pas transformer par son Esprit en lui donnant la direction de nos vies et en lui confiant la discipline de nos êtres ?

L'Éternel est ma part, mon salut, mon breuvage,
Il a fixé mon lot dans un bel héritage.
Ma langue égaie-toi, réjouis-toi mon coeur!
Entonne un chant d'amour, Jésus est ton Sauveur.
 
Qu'il est bon de t'avoir Jésus pour sacrifice,
Pour bouclier, pour roi, pour soleil, pour justice !
Qu'elle est douce la paix dont tu remplis le coeur !
Mon âme, égaie-toi, Jésus est ton Sauveur !

Table des matières

Page précédente:
Page suivante:
 

- haut de page -