Il est
écrit: TA PAROLE EST LA VERITE (Jean 17.17) Cela me suffit... |
REGARD
Bibliothèque chrétienne online EXAMINEZ toutes choses... RETENEZ CE QUI EST BON - 1Thess. 5: 21 - (Notre confession de foi: ici) |
Il est
écrit: TA PAROLE EST LA VERITE (Jean 17.17) Cela me suffit... |
Heures du soir
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Ô Seigneur notre Dieu, enseigne-nous à regarder non pas aux choses visibles mais aux invisibles qui sont éternelles, et que nous sachions reconnaître en toutes choses ta présence vivante paternelle, qui nous sauve, ton amour qui nous cherche. Que nous sachions reconnaître les marques de ta sagesse, que nous sachions reconnaître tes paroles qui sont en nous, et que nous soyons vraiment, là où tu nous as placés, les vrais représentants de ton royaume. Aide-nous; Tu sais combien nous sommes faibles, combien nous sommes loin de réaliser un idéal semblable. Donne-nous de nous attacher tellement à toi, à la personne de notre Sauveur, que nous ayons à tout moment le sentiment du monde renouvelé qui conduit à devenir des âmes de foi, de prière et de charité, au nom de ton grand amour. Amen. |
ROMAINS V, 1 à 5 ;
XII, 9 à 15.
ROMAINS XII, v. 12.
Au moment où l'hiver approche et
où le travail recommence, il faut chercher
des mots d'ordre pour ce travail qui vient.
Ce verset contient un mot d'ordre qui
s'adapte à tous les temps et
spécialement aux besoins du temps
présent.
Joyeux, patients,
persévérants. Ces trois termes ont
quelque chose en commun : c'est la force que Dieu
donne pour y atteindre, au croyant qui s'attend
à Lui. Dans chacun des termes de ce verset
il y a des rayons lumineux et chauds provenant de
la même source. Voici des rayons pour
éclairer votre obscurité.
Joie. - L'apôtre, parlait à
des gens qui avaient des difficultés, aussi
grandes que les nôtres. Il vient s'asseoir au
milieu de nous pour écarter la tristesse
dont nous nous laissons envahir. Cette
dépression, cette tristesse qui ronge,
pénètre, dissout les énergies,
le Christianisme cherche à la dissiper pour
la remplacer par la joie chrétienne qui nous
épanouit, nous met en communion avec ce qui
existe de plus grand, et nous grandit
nous-mêmes en nous donnant des
énergies nouvelles.
Après tout ce que nous avons
reçu, comment ne serions-nous pas joyeux ?
Si nous avons Dieu, sa
présence en nous doit
avoir quelque chose d'exaltant. Si nous avions pour
ami un homme de génie, nous serions
élevés au-dessus de nous-mêmes;
et c'est Dieu Lui-même qui s'est donné
à nous, nous apportant son Saint-Esprit,
force de la Nouvelle Alliance. Si donc nous n'avons
pas de joie, qui pourrait nous en donner ?
La joie est en rapport avec
l'espérance, qui donne des raisons toutes
particulières d'être joyeux. Nous
avons une glorieuse certitude au bout de notre
voyage terrestre, avec l'expérience radieuse
d'une vie de gloire où nous serons dans
l'héritage des Saints, dans la
lumière.
Nous vivons dans une légitime
espérance. En ouvrant notre fenêtre
nous voyons l'aube dorée qui nous apporte
l'espérance d'un beau jour. Ainsi la
présence de Dieu transfigure tout et nous
donne l'espérance parce que nous avons la
Foi.
Patience. - L'épreuve avec la Foi
produit quelque chose de divin : la patience, mot
d'ordre de l'apôtre. Comment arrivons-nous
à la patience ? C'est une vertu
chrétienne et humaine qui peut être
produite par l'amour, l'amour maternel, par
exemple, l'amour de la patrie. L'énergie est
une ressource que Dieu a mise dans la nature
humaine; elle peut amener à la patience
chrétienne qui est ouverte à
tous.
Dans une période
particulière de notre vie, elle peut devenir
une force permanente par laquelle le
chrétien possédera son âme.
Ceux qui souffrent peuvent acquérir des
âmes de patience et cet héroïsme
tranquille que Dieu donne à ceux qui ont la
foi, jusqu'au jour où Il leur dira , «
Cela va bien, bon et fidèle serviteur
».
La persévérance. - Cette
vertu explique les deux premières. La
prière qui est la respiration de
l'âme, doit être
persévérante. Il ne faut pas se
contenter de prier de temps en temps, il faut avoir
l'amour de la prière. Prier par devoir,
c'est bien, mais il faut prier par amour, attendre
avec frémissement le moment de la
prière. Et de plus, il faut avoir la
discipline de la prière, cet ordre sans
lequel rien ne se fait et qui est l'ossature de la
morale et de la vie. Si nous avons méthode,
sérieux, ténacité, confiance
filiale dans la prière, nous avons alors la
joie, la patience, et, « Celui qui
persévère jusqu'à la fin sera
sauvé » (Matthieu X 22).
Le cantique : |
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