Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



Heures du soir
Méditations


PREMIÈRE PARTIE (suite)
UN HOMME QUI CHASSE LES DÉMONS

 

Jean lui dit : « Maître, nous avons vu un homme qui n'est Pas avec nous, chasser les démons en ton nom, et nous l'en avons empêché parce qu'il ne nous suit pas. » Mais Jésus dit : « Ne l'en empêchez pas car il n'est personne qui, après avoir fait un miracle en mon nom, puisse aussitôt après dire du mal de moi ».
MARC IX, 38 à 41.

Qui n'est pas avec moi est contre moi, et qui n'assemble pas disperse.
MATTHIEU XII, 30.

On a souvent remarqué qu'il y a dans les paroles de ces versets deux points qui ont l'air de se contredire mais qui se complètent. Ces paroles ont pour but de faire réfléchir, de faire creuser la pensée du Christ : dans l'une nous trouvons la largeur d'esprit, dans l'autre, la fidélité.

Un homme qui chasse les démons est un homme qui a une puissance que le Seigneur lui a donnée, celle qu'il donne à ses disciples authentiques. Le Seigneur appelle ceci une marque de puissance, un miracle. Cette puissance, l'homme qui l'exerce au nom du Seigneur est un chrétien authentique. Le fait seul que cet homme faisait des miracles au nom de Jésus-Christ aurait dû suffire à réjouir les disciples. Mais Jean n'est pas ainsi - Cet homme ne marche pas avec nous, ce qu'il fait ne compte pas. Jean n'était pas un fanatique, mais il aimait si passionnément le Seigneur qu'il ne comprenait pas que l'on ne marche pas avec Lui. Mais alors qu'ici Jean condamne par amour, d'autres condamneront par fanatisme.

Le Seigneur dit : « Ne l'empêche pas ». Il insiste sur cette idée. Il est arrivé dans bien des circonstances, que l'on ait mis un obstacle au bien en empêchant la réussite de ce qui n'est pas dans vos idées, et l'on a quelquefois marché sur une fleur que le Seigneur avait fait pousser.

Le Seigneur dit : « Ne l'empêche pas ». Il est impossible que celui qui a fait un miracle au nom du Seigneur, dise du mal de lui. Cet homme qui a fait le miracle, est plein d'amour, de reconnaissance, d'une joie infinie, parce qu'il a pu servir son Sauveur et son Maître, en servant son prochain. Mais empêcher de faire des miracles au nom du Seigneur, c'est se montrer son ennemi. Il faut alors rentrer en soi-même, s'humilier, se redire cette maxime Qui n'est pas contre nous est pour nous ».

Entre églises différentes, si l'on a devant soi des chrétiens qui pensent différemment, on est tenté de les croire inférieurs, ou de se disputer avec eux pour une petite différence de doctrine. je leur dirais volontiers que recevoir le Saint-Esprit est une si grande chose, qu'il faut le recevoir comme Dieu le donne.

Au Pays de Montbéliard, lors de l'introduction de la secte des Mennonites, on jugeait de la piété des gens d'après le fait qu'ils portaient à leurs habits des agrafes ou bien des boutons. Ceux-ci étaient les mondains par rapport aux autres. Ce que nous devons chercher c'est essentiellement l'amour de Christ, son action sur les âmes, la puissance avec laquelle il nous transforme. La petite différence n'est pas l'essentiel; nous devons être fidèles, exacts, rester dans la vérité; il ne faut épouser ni les grandes ni les petites erreurs; il faut être pleinement convaincu de la vérité que l'on a reçue, mais, par-dessus la barrière, tendre les mains qui unissent.

PRIÈRE

Seigneur notre Dieu, apprends-nous ce secret profond, divin, par lequel nous puissions être toujours près de notre Sauveur, jamais seuls. Apprends-nous à aimer, à avoir une foi qui ne mette pas une barrière entre nous et les autres, mais une foi qui mette entre nous et le Sauveur ce lien vivant qui engage toute notre personnalité. Que nous marchions unis par toutes sortes de liens invisibles avec la multitude des croyants. Qu'il y ait dans nos coeurs un rayon de sympathie qui puisse être une force. Nous te le demandons au nom de Jésus-Christ notre Sauveur. Amen.

 


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LES DISCIPLES DE JEAN QUI JEÛNAIENT

 

MARC II, 18 à 22.

Le Seigneur venait d'accepter un repas chez Lévi, fils d'Alphée, il y avait à ce repas un grand nombre de convives. Le Seigneur avait dit: « je viens pour ceux qui se portent mal ».

En Israël on multipliait les jeûnes, comme une pratique de piété un peu voyante, en se mettant de la cendre sur le visage, afin que chacun puisse savoir que l'on jeûnait. Quand on dit que les disciples de, Jésus ne jeûnaient pas, que veut-on dire ? Les disciples étaient la sobriété même : n'ayant pas mangé, ils froissaient des épis pour se nourrir; d'autres fois, le Seigneur doit multiplier les pains pour rassasier la multitude. Le Seigneur avait enseigné à ses disciples à ne pas se faire de souci : « à chaque jour suffit sa peine ». Il les avait amenés à un état d'esprit affranchi des difficultés matérielles.

A ceux qui lui demandent : « Pourquoi tes disciples ne jeûnent point Il répondra en donnant plusieurs raisons.

La piété, avec la Nouvelle Alliance, est transposée de l'extérieur de la vie à l'intérieur de l'âme du croyant. Les pratiques extérieures sont remplacées par les réalités spirituelles; au lieu du jeûne visible, il y a la piété profonde du coeur, le jeûne spirituel, l'âme tout entière en Dieu pour le servir selon l'Esprit. Il propose une parabole : le vin nouveau ne peut être mis dans de vieilles outres; la piété évangélique dépasse les formules matérielles. L'âme profonde, complètement gagnée, a beaucoup plus d'exigences; le coeur est pris, la règle est dépassée, car l'âme transformée par l'Esprit a les exigences que l'Esprit lui inspire. Trop souvent, ce que nous appelons la vie chrétienne, n'a pas beaucoup d'exigences. La piété selon l'Esprit n'est pas à la fantaisie de chacun : le coeur doit être entièrement pris par le service de Dieu, et ne se sentant jamais arrivé à la limite de son service.

Le Seigneur dit plus ; il introduit une nuance charmante : cette piété intérieure doit être une piété heureuse. Les disciples sont les amis de l'époux; comment s'affligeraient-ils tandis que l'époux est avec eux? En Israël, les noces étaient une chose charmante : les amis de l'époux, liés avec lui d'amitié, se réjouissent avec lui, et la joie est parfaite. L'allégresse est dans les coeurs et rayonne sur tout le village. Le Seigneur dit : « Les amis de l'époux peuvent-ils être affligés ? Or le jeûne était quelque chose de lugubre, un resserrement; tandis que le Seigneur apporte une piété qui est amitié et, comme l'amitié la poésie de la vie.

Est-ce à dire, qu'Il a supprimé le jeûne? Nous en sommes tout à fait affranchis en tant que manifestation qui éclate aux yeux. Mais le jeûne peut être, dans le domaine spirituel, quelque chose de bienfaisant fondu avec la prière, avec la communion avec Dieu, en vue d'un but spirituel.

Quand le Seigneur inaugure son ministère, il jeûne quarante jours. Il veille, soulevé par l'Esprit; Il a devant lui les grandes questions qu'il aura à résoudre; Il va avoir la tentation; Il se met dans l'intimité avec le Père. Il jeûne, Il se nourrit de la Parole.

Lorsque les disciples se préoccupent d'organiser leur mission (Actes XIII), l'Église assemblée jeûne en même temps qu'elle prie. L'Esprit saint dit : « Mettez à part Barnabas et Saul. Après avoir prié et jeûné, ils leur imposèrent les mains ». Pourquoi jeûnent-ils ? Pour avoir l'esprit entièrement libre. Il faut qu'ils se sentent comme affinés, il leur faut un de ces moments où, la prière étant à l'oeuvre, le corps accepte d'être un instant vide, afin que l'esprit ait toute sa force.

C'est là une réalité psychologique; il y a des moments où l'on aime à s'affranchir de la régularité des repas, afin que rien ne nous épaississe, que nous ayions une libération : le jeûne nous apporte cela. Nous pourrions faire une certaine place au jeûne : il y a là des réalités de l'esprit, tout à fait certaines, soyons-y attentifs.

Mais que nul ne s'en doute autour de nous « Quand tu jeûnes, oins ta tête, lave ton visage, ton Père te voit dans le secret ». Que cela ne devienne pas une pratique méritoire, que nul ne le sache, que ce soit un secret entre Dieu et nous. Dans Esaïe LVIII, il est parlé du jeûne qui avait été institué en Israël pour obtenir de Dieu une grâce : c'était comme une prière matérielle accompagnant la prière des coeurs. « Que nous sert de jeûner si tu ne le vois pas ? » Ils n'obtinrent pas ce qu'ils désiraient. C'est la condamnation du jeûne dans lequel le peuple met sa volonté propre en avant. Il existe un discours de Vinet intéressant à ce point de vue; il parle du « jeûne fédéral » en Suisse, qui était bien loin de figurer le jeûne pénétré par la prière et destiné à trouver Dieu.

Il faut briser sa volonté, comprendre ce que veut la charité, être fidèle à la pensée du Seigneur. Il ne s'agit pas d'établir des pratiques méritoires, un ritualisme; ce serait une erreur complète. Il faut que la réalité spirituelle devienne plus profonde, que les saintes exigences de la loi de Dieu deviennent plus profondes dans notre vie. Si nos privations matérielles augmentent, au lieu de nous plaindre, disons-nous que c'est peut-être pour un temps, un privilège qui nous amène à une piété plus profonde, plus exigeante et plus active.

PRIÈRE

0 Seigneur notre Dieu, daigne nous accorder d'être dans un sens profond, spirituel, des amis de l'Époux, du Seigneur Jésus-Christ. Ne nous laisse pas nous retirer, comme s'il s'agissait de quelque chose de trop haut, de trop grand. Que la charité de Christ nous saisisse; que nos vies soient changées, nos coeurs sanctifiés. Apprends-nous à faire ta volonté d'une façon nette, ferme. Donne à nos âmes le cachet de sérénité et la sagesse dans toute notre conduite. Nous t'en prions, au nom de Jésus-Christ. Amen.


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LA TRANSFIGURATION

 

MARC IX 1 à 13.

Je voudrais méditer et creuser avec vous aujourd'hui le récit de la transfiguration de Jésus-Christ, et dans ce monde de réflexions qu'il peut nous suggérer, faire trois remarques essentielles.

I -
Tout d'abord ce récit est un récit solide qui fait partie de la trame de l'Évangile d'une manière vivante. Il fait partie de sa contexture même et il se trouve à sa place précise, à l'endroit où nous le lisons. Il est dit, six jours pleins après la scène du chemin de Césarée de Philippe, où eut lieu la confession de Pierre. Ce récit se raccorde à ce qui précède; il a des témoins autorisés : le Seigneur prend avec lui Pierre, Jacques et Jean pour les amener sur la montagne. De plus ce récit se retrouve trois fois, dans les trois synoptiques Matthieu, Marc et Luc, inspirés par Pierre. Marc a écrit le récit que Pierre faisait à son disciple interprète. Dans Luc, tout en étant identique, le récit à une touche spéciale. Luc, le médecin, fait le récit avec une exacte psychologie; nous avons là une précieuse fiche de psychologie religieuse. Le récit n'a pas un caractère unique, mais il rentre dans une série de récits analogues.

Jésus se retire pour prier; Il emmène ses disciples. Ceci est répété en plusieurs points des Évangiles, lorsque nous voyons comment le Seigneur priait, se retirant à l'écart pour trouver le recueillement. Nous remarquons à quel point le Seigneur aimait à se retirer sur la montagne; cette impression d'isolement et d'altitude donne l'impression de monter vers le ciel, en même temps que l'horizon devient plus vaste. Les prières sur les montagnes pouvaient être prolongées et intenses. Quand Jésus choisit ses douze apôtres qui doivent former le noyau de l'Église de l'avenir, Il se recueille pendant la nuit, et, au matin Il les appelle et leur donne cette magnifique investiture qui fit d'eux « les Douze ». Ce récit est solide, fortement appuyé, c'est une base de laquelle nous regardons avec confiance à l'Éternel et à l'invisible.

Il. -
Ce récit a un caractère de mystère, c'est une transfiguration. Comment se présente-t-elle à nous? De quoi est-elle entourée? Et qu'est-ce qu'une transfiguration? C'est un changement non des traits, mais du rayonnement, du visage; les traits restent les mêmes, mais ils ont une beauté nouvelle, un état lumineux; ils revêtent en outre un caractère de mystère, d'éternel qui donne au visage transfiguré un caractère unique. Les disciples ont eu cette vision de Jésus-Christ; cette transfiguration s'est produite pendant que Jésus priait, ainsi ne sommes-nous pas en présence d'un fait d'un caractère singulier : c'est l'âme profonde, intense, fervente, qui, entrant dans une communion toute particulière avec le Père, avec l'invisible, transparaît sur les traits du Sauveur et le transfigure. Ses vêtements eux-mêmes sont devenus éclatants par une impression procédant de cette lumière merveilleuse qui rayonnait de Jésus-Christ. Nous voyons un, fait analogue dans Actes VI, lorsqu'Étienne paraît devant le Sanhédrin pour être jugé : « Son visage était comme celui d'un ange » (Verset 15).

Voyons-nous ici-bas des transfigurations sur des visages de vivants ? C'est assez rare. Mais dans la prière, un visage laid, peut devenir tout à coup. très beau. Certaines personnalités religieuses ont pu donner cette impression. On a dit qu'Adolphe Monod, dans la chaire de l'Oratoire, son sermon achevé, était si uniquement un instrument entre les mains de Dieu, il était tellement en Dieu, que son visage devenait lumineux et beau. À ce moment, son discours lui-même était transfiguré, et à ce moment précis on se sentait transporté dans le ciel.

Si nous contemplons le visage d'un mourant, quelques moments après la mort, nous voyons les traits éclairés d'une lumière toute spéciale, et comme rajeunis, ce qui donne une impression d'éternité. J'imagine que nous voyons alors apparaître l'âme telle qu'elle apparaîtra dans la vie éternelle, et que nous avons une vision anticipée de l'âme complète, intégrale, ayant toutes ses forces, avec la beauté qu'elle aura dans la vie éternelle.

III. -
Il faut aussi insister sur ce qui accompagne la transfiguration de Jésus : l'apparition de Moïse et d'Elie, puis la voix qui dit C'est ici mon fils bien-aimé, écoutez-le ».

Moïse, c'est-à-dire la loi dans sa grandeur, Elie l'homme de l'Ancienne Alliance. Lorsqu'il y a apparition, l'incrédule dit : « - C'est de la légende, je ne crois plus ». À la conférence des recherches psychiques, Bergson disait : « Nous ne sommes pas là devant un phénomène scientifique, mais historique.
Il s'agît de choses qui sont arrivées une fois, et il s'agit de savoir s'il y a des témoignages; alors, au lieu de dire, je ne crois pas, il faut dire je crois à cet ordre de faits, je peux garder ces témoignages ».

Nous voyons par ces témoignages des Évangiles, ce fait que le Seigneur a été en rapport avec de grandes âmes qui étaient dans la vie éternelle et qui ont pu se manifester à ceux qui étaient encore sur la terre. Dans l'Épître aux Hébreux (XII, 1), nous lisons : « Nous donc aussi puisque nous sommes environnés d'une si grande nuée de témoins ». Les témoins sont des gens qui regardent. Le fait que nous avons des témoins dans l'invisible (notre famille qui est aux cieux) nous laisse ça et là des portes entr'ouvertes. Dieu accorde des témoignages précis, à certains, par les visions qui leur sont données.

Puis la voix : « C'est ici mon fils bien-aimé, écoutez-le ». jadis on ne croyait pas aux voix; mais des hommes et des femmes d'élite « ont eu des voix ». Ils étaient pénétrés d'une certitude qui prenait la forme d'une voix entendue. Cela revêt un grand caractère de beauté et de mystère. Nous devons faire un rapprochement entre la scène de la transfiguration et celle de Gethsémané. Jacques et Jean étaient aussi avec le Christ et ils étaient à l'écart pour prier. Dans ces deux scènes il y a un contact avec l'invisible. Le Seigneur avait pris les trois disciples avec Lui pour les préparer à la grande épreuve de Gethsémané, alors que la Transfiguration devait être pour eux un écran lumineux qui tamise l'ombre redoutable et qui la pénètre de lumière, de certitude. Il n'y a pas là seulement du mystère, il y a de la grandeur. Jésus-Christ nous apparaît avec une puissance particulière, une grandeur unique, cette divinité devant laquelle l'Église chrétienne s'incline. Jésus-Christ est bien de plain-pied avec ses disciples pour gravir la montagne, il est avec eux dans la crainte, il les réveille, il s'entretient avec eux, il est le fils de l'homme qui prend les misères de l'humanité. Mais il est en même temps de plain-pied avec l'au-delà. Il est avec les disciples, mais il est avec Moïse et Elie , dans la lumière, et la voix retentit : « Écoutez-le ». Nous voyons bien en Lui un homme, mais nous voyons aussi en Lui ce qui est divin. Il nous apparaît comme le Fils, nous l'avons vu dans la grâce et dans la vérité. Il est lui-même la vérité vivante : « je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ». Il est parfaitement saint; il est la source de la sainteté, il est le maître des mystiques. Il a sauvé les hommes, il les a aimés, il est l'incarnation du coeur de Dieu : « Écoutez-le ! ».

Ô sainteté admirable et éternelle de notre Sauveur ! Quand nous aurons compris tout cela, nous pourrons nous mettre à l'école des apôtres.

À la fin du récit, il y a un mot assez frappant, lorsqu'on ne voit plus Moïse et Elie, lorsqu'il n'y a plus de lumière, ni autour, ni sur le visage, les disciples se trouvent avec Jésus seul. On risque d'imaginer que les disciples se trouvent devant une scène un peu diminuée comme auprès d'un grand feu qui s'éteint. Mais non ! Jésus seul est plus glorieux que tout. Il n'a plus sur le visage la lumière de la transfiguration, mais il a le rayonnement de sa charité ineffable. Il n'y a plus Moïse et Elie, mais il y a plus que Moïse et Elie. Jésus seul, ne veut pas dire : seulement Jésus, mais bien : Jésus au-dessus de tout. Seul, c'est-à-dire sur une cime, à une hauteur dont personne n'approche. « Seigneur, à qui irions-nous qu'à toi, tu as les paroles de la vie éternelle. »

Jésus seul. Cela nous donne la valeur du retour à l'Évangile. Il faut revenir à l'Évangile pour sauver notre peuple. On sauve un peuple en lui apportant le salut. L'Évangile nous donne des paroles, des devoirs, dont les racines profondes sont dans la foi chrétienne. Dans l'Évangile nous voyons le triomphe de ce qu'on appelle Jésus seul.

Que la fraternité chrétienne pénètre les coeurs, leur apprenne à s'aimer les uns les autres, ensemble, frères en Jésus-Christ. C'est cela qui rapprochera les classes, fera tomber les murs de séparation, fera un seul corps de ceux qui seront régénérés pour le salut du monde.

Jésus seul ! Cela doit être la devise du temps où nous sommes; que chacun de nous la garde précieusement.


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