Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
REGARD
Bibliothèque chrétienne online
EXAMINEZ toutes choses... RETENEZ CE QUI EST BON
- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



Fleuves d'eau vive


VIII
LA PART DU CROYANT DANS SA SANCTIFICATION:
SE LIVRER

 

Lorsque Dieu donna à l'humanité Son Fils et Son Esprit, il lui donna ce qui lui était nécessaire pour vivre sur le plan le plus élevé, car Il lui avait donné tout ce qu'Il possédait.

Dieu a pourvu à tout, mais c'est à vous de savoir si vous voulez être remplis de l'Esprit ou non. La volonté de l'homme est une ligne frontière que Dieu s'est réservé de ne pas franchir. Dieu a préparé un festin pour vous, mais Il ne vous oblige pas à le manger. Il a ouvert la porte qui vous conduit à une vie plus abondante, mais Il ne vous oblige pas à la franchir. Il a déposé à sa banque une fortune qui vous rend millionnaire. Il ne peut pas tirer de chèques à votre place. Dieu a fait sa part, vous devez faire la vôtre désormais. Il dépend uniquement de vous de posséder ou non la puissance de l'Esprit. Dieu n'est entravé que par le peu de place que vous lui accordez. Nous considérerons un instant la part que vous avez à remplir pour devenir « spirituel ».

La vie spirituelle dépend du principe qui la contrôle. Le Saint-Esprit conduit le chrétien à se libérer de la suprématie du Moi et à accepter la souveraineté de Christ.

Ne savez-vous pas qu'en vous livrant à quelqu'un comme esclave pour lui obéir, vous êtes esclave de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l'obéissance qui conduit à la justice ? ROM. 6 : 16.

Livrer sa vie, sans condition à Christ, est le premier pas dans la marche selon l'Esprit.

1. La vie livrée. Pourquoi ?

Il y a une raison fondamentale à la vie livrée. Lorsqu'on l'a découverte, elle nous apparaît comme convaincante et impérieuse. Espérant que cela pourra être utile à quelqu'un de vous, permettez-moi de vous dire comment je l'ai découverte moi-même.

J'étais très jeune lorsque j'ai pris Christ comme mon Sauveur. je ressentis une joie profonde, réelle parce que mes péchés étaient pardonnés. Dès lors, je souhaitai que les membres de ma famille se convertissent aussi ; je priais beaucoup, mais sans résultat. J'en fus très troublée.

Quoique je fusse née de nouveau je commettais les mêmes péchés qu'autrefois. Ce qui m'attristait le plus était mon caractère violent. je n'oserais pas dire ce que je faisais ou disais lorsque j'étais en colère. Ces accès de violence étaient suivis souvent d'une crise de larmes et presque de désespoir, car, comme la plupart des gens violents, j'avais un coeur sensible. Je prenais la résolution de me conquérir, mais en vain. S'il y avait une chose que je haïssais, c'était l'hypocrisie. je la découvrais très facilement dans la vie des chrétiens, et je les critiquais ouvertement. Mais un jour, la lumière de Dieu inonda mon âme et me dévoila mon hypocrisie à moi. je me méprisais moi-même en constatant de quelle façon misérable je représentais Christ autour de moi, car mon amour pour Lui était sincère.
Complètement découragée, je me retirai un jour dans ma chambre, et je résolus d'y rester jusqu'à ce que Dieu m'ait répondu. je dis au Seigneur qu'Il devait me montrer ce qu'était la vie chrétienne, et comment la vivre , ou bien je demanderais à mon pasteur de rayer mon nom du registre de l'Église. Je ne voulais pas profaner plus longtemps le nom de chrétienne. Dieu vit que j'étais sincère ; Il va toujours au-devant des âmes droites.

Par le moyen de deux versets de Sa Parole, Il répondit à mes questions et libéra mon âme. Puissent ces deux versets apporter à une âme ce qu'ils m'apportèrent ce jour-là :

Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit qui appartiennent à Dieu. - I COR. 6 : 19-20.

Par trois affirmations contenues dans ces versets, Dieu me révéla la raison d'une vie livrée.

Premièrement : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui habite en vous ? » Non, je ne savais pas qu'il y eût aucun rapport entre mon être physique et mon être spirituel. Et je ne savais pas que le Saint-Esprit habitât dans mon corps. Dieu réclamait ce qui Lui appartenait, et ce fut pour moi une révélation saisissante d'apprendre que le Saint-Esprit avait déjà fait Sa demeure dans mon corps. Quelle triste demeure je Lui avais offerte !

Supposez qu'aujourd'hui vous appreniez qu'un des plus grands seigneurs de la terre doive venir dans votre ville et loger chez vous. Quel nettoyage, quels préparatifs seraient faits pour que tout soit digne d'un tel hôte ! Mais hélas, nous demandons au Roi des rois, au Seigneur des seigneurs, de venir habiter, non pas un jour, mais toute une vie dans une maison indigne et souillée !

Je lui dis : « Seigneur, je t'ai donné mon âme dois-je aussi te donner mon corps ? » J'aperçus indistinctement ce jour-là, mais de plus en plus clairement depuis, pourquoi Dieu réclame nos corps. Il a besoin de corps humains pour se révéler au monde. « La Parole a été faite chair et a habité parmi nous. » Les hommes ont vu le Père dans le Fils. Christ est maintenant au ciel, mais combien Sa présence est nécessaire sur la terre ! Ceux qui habitent votre ville, votre maison, qui vont à l'école ou au bureau avec vous, n'ont-ils pas besoin de Le voir ? Par quels moyens se révélera-t-Il aux hommes d'aujourd'hui ? Il a deux moyens à sa disposition. Tout d'abord par Sa Parole. Combien de millions d'hommes ne possèdent pas de Bible, et combien de millions ne sauraient pas la lire s'ils la possédaient. Mais, de plus, Christ se révèle aux hommes par nous, chrétiens, qui constituons Son corps sur la terre. Le grand besoin actuel n'est pas seulement de prêcher et d'enseigner l'Évangile, mais c'est de voir Jésus marchant dans nos rues, vivant dans nos foyers. Comment le fera-t-il ? Par vous. Ce jour-là, le Seigneur Jésus me montra qu'Il avait besoin de mon corps pour se révéler au monde.

Bien que cet appel fût extraordinairement convaincant, j'y résistai. Ma vie ne m'appartenait-elle pas ? N'étais-ce pas me demander trop que de m'obliger à en confier la direction à quelqu'un d'autre ? Était-ce sage ? Était-ce raisonnable ? Etait-ce nécessaire ? Mon « Moi » me présentait une foule d'arguments plausibles, pour ne pas être dépossédé.

Mon Sauveur avait prévu cela et réfuta ces arguments par cette deuxième affirmation : « Quoi, ne savez-vous pas que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? » Ce fut comme une épée à deux tranchants qui me transperça. Ces paroles me révélèrent mon hypocrisie, car, tandis que je prétendais appartenir à Christ, mon Moi avait encore en mains les rênes de ma vie.

Mais si je cédais, qu'allait me demander Christ ? Qu'allait-il m'enlever ? J'aurais été assez contente de Lui confier tout ce que je ne pouvais ni transformer, ni gouverner, et j'aurais gardé le reste pour moi. Pour conquérir ma volonté, Il dut briser mon coeur.

Et cette troisième affirmation m'atteignit. « Quoi! ne savez-vous pas que vous avez été achetés à grand prix ? Achetée ? Comment, je ne m'appartiens pas parce que j'ai été achetée ! J'avais pensé qu'en cédant, j'allais accorder à Dieu le privilège de diriger ma vie. Dieu me révéla ce jour-là que j'appartenais déjà à Christ, parce qu'Il m'avait achetée. Christ avait des droits légitimes sur ma vie, qu'Il pouvait diriger et contrôler à Son gré.

Je dus admettre ce droit, mais je ne voulais pas encore céder. De quelle patience Il usa envers moi ! Il ouvrit mes yeux, et tendrement, me fit voir Christ Crucifié. « Rachetée à grand à prix ! » Et quel prix ! Le sang précieux de Christ ! Voilà le prix qui fut payé pour moi. La vie sainte, pure, sans tache du Fils de Dieu, livrée en échange de ma vie coupable, égoïste. Ce jour-là, je vis le Seigneur mourant pour un pécheur ! Vie pour vie !
Jusque-là, j'avais dit : « Faut-il que je me donne à toi ? » Ce jour-là, je m'écriai : « Seigneur, puis-je me donner à toi ? » Je livrai à Christ tout ce que j'étais et tout ce que je possédais, pour le temps et pour l'éternité.

Quelle était la raison profonde de cet acte d'abandon ? C'est que j'avais compris combien justes et raisonnables étaient les droits de Christ sur ma vie : et j'avais répondu à Son amour par un amour joyeux. Puis-je définir ainsi ce que signifie l'expression : « se livrer » ? Se livrer, c'est la cession volontaire et définitive de l'être tout entier, esprit, âme et corps, du Moi à Christ, à qui il appartient de droit parce qu'Il l'a créé et racheté. Désormais, Christ a le droit d'employer et de contrôler cet être qui Lui appartient entièrement.

Ce n'est pas pour être à Lui, mais parce que nous sommes à Lui que nous Lui livrons notre vie. Par l'achat, le titre de propriété est acquis ; mais la possession n'est réelle que le jour de l'entrée en jouissance. Il y avait, à Pékin, une école de jeunes filles, dont les bâtiments étaient devenus trop exigus. Une propriété attenante fut achetée, après beaucoup de marchandages. Les titres furent établis et le prix d'achat versé. Mais en automne, l'école ne put employer les nouveaux bâtiments. Pourquoi ? Les anciens propriétaires chinois n'avaient pas déménagé. L'achat donnait bien le titre de propriété, mais la jouissance seule pouvait rendre la possession effective.
Sur la croix, au prix de son sang, Jésus a acquis le titre de propriété sur notre vie. Elle est sienne par droit d'achat. Lui avez-vous jamais livré ce qui Lui appartient ?
Christ a le droit de prendre de force ce qui est à Lui. Car Il est le Seigneur. Mais Il préfère nous contraindre par amour. Il nous sollicite de cette manière : « je vous exhorte, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant... »
Quelle est votre réponse

2. La vie livrée. À quel point ?

Nous pensons parfois que Dieu veut que nous Lui donnions quelque chose. Dieu est une Personne ; ce qu'Il désire le plus, c'est entrer en communion avec quelqu'un ; c'est pourquoi Il nous veut nous. Il demande d'abord que nous nous livrions nous-mêmes.

Ils se sont donnés d'abord eux-mêmes au Seigneur, puis à nous par la volonté de Dieu. - 2 COR. 8 : 5.

Dieu précise l'étendue de ce don plus explicitement, de crainte que nous nous arrêtions au « don de notre coeur au Seigneur » ou « au salut de notre âme ». Il est excessivement facile d'employer la phraséologie de la consécration sans en saisir le sens réel. Dieu veut notre corps aussi bien que notre âme et notre esprit.

Je vous exhorte donc, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. - ROM. 12 : 1.

Mais Dieu va plus loin encore, car Il ne laisse aucun échappatoire à l'âme. Il sait comment la beauté d'une vie peut être défigurée et le témoignage ruiné par une rébellion, même partielle. Lorsque les yeux, les oreilles, la langue, les mains n'ont pas été livrés à Dieu, quelle source de péché pour le corps tout entier ! La consécration s'étend à tous les membres de notre corps.

Ne livrez pas vos membres au péché comme des instruments d'iniquité, mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants, de morts que vous étiez, et offrez, vos membres comme des instruments de justice. - ROM. 6 :13.

« Vous-mêmes. »
« Votre corps. »
« Vos membres ».

Tout est compris ; rien n'est omis, ni exclu. Dieu a sanctifié notre personne entière.
Dieu a fait Sa part en nous sanctifiant ; nous devons faire la nôtre en nous consacrant.

Que le Dieu de paix vous sanctifie Lui-même tout entiers; et que tout votre être, l'esprit, l'âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ. - I THESS. 5 : 23

Le don de nous-mêmes à Christ comprend tout l'intelligence, le coeur, la volonté, aussi bien que le foyer, les enfants, les affaires, les biens, les plaisirs, les amitiés, le temps, l'argent. Cela comprend tout ce qui appartient à notre passé, à notre présent, à notre avenir. Parfois, il est facile de donner le passé, mais nous ne croyons pas que Christ puisse nous garder dans le présent, et notre coeur est rempli de crainte pour l'avenir. Ce don comprend aussi ce qu'il y a en nous de pire et de meilleur.

Comprenons bien que nous ne devons faire aucune réserve en ce qui concerne ce don de nous-même. La plus petite réserve serait considérée, par Dieu, comme un acte de rébellion. Si Christ doit être notre Maître, Il doit être le Maître de tout.

3. La vie livrée. Comment ?

Dieu, dans Sa grâce infinie, nous fait entrer en jouissance de notre héritage en Christ. Le Seigneur Jésus se tient à la porte de chacune des chambres qui, dans notre vie, Lui sont encore fermées. C'est du dedans que la porte doit être ouverte.

Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi. - Apoc. 3 - 20.

Il se tient à la porte et Il frappe - « Si quelqu'un entend ma voix. » L'avez-vous entendue ? « Et ouvre la porte. » Voilà comment il faut se livrer: il faut ouvrir la porte. L'avez-vous fait ? Indiquons clairement ce que cela, signifie.

Céder à Christ est un acte précis. Ce n'est pas un désir souvent répété qui n'aboutit à rien, mais un acte décisif de la volonté. Notre désir se transforme en décision et la décision en action. Vous devez dire : « À cette minute précise, je me donne à Christ, sans réserve. »

Céder à Christ est un acte volontaire. Il se tient à la porte, mais Il ne force pas la serrure ; Il attend que vous ouvriez. C'est par amour qu'Il veut entrer chez vous, et si la porte ne Lui est pas ouverte par amour, Sa venue apportera plus de désappointement que de joie. C'est de tout coeur qu'Il veut être reçu.

Céder à Christ est un acte définitif. Si votre don est tel qu'il doit être, il n'aura pas besoin d'être renouvelé. S'il est accompli sincèrement, il l'est pour le temps et pour l'éternité. En vous livrant, vous avez reconnu que vous n'êtes plus à vous-même, que vous avez abandonné votre vie à Christ, qu'Il est devenu votre Maître, et que vous vous êtes mis sous Sa dépendance absolue. Renouveler ce don initial impliquerait que, la première fois, il y a eu manque de sincérité de votre part.

Naturellement, au moment où nous nous donnons, nous ne savons pas tout ce qui nous sera demandé. Nous ne comprenons bien la puissance terrible du Moi que lorsque nous commençons à vivre entièrement pour Dieu. Que devons-nous faire lorsque le Saint-Esprit nous parle ? Devons-nous livrer de nouveau notre vie tout entière ? Non. Nous l'avons fait une fois pour toutes. Nous dirons seulement : « Seigneur, ceci est une partie du tout que je T'avais donné ; je ne m'étais pas aperçu, jusqu'à aujourd'hui que je ne Te l'avais pas encore livré. je le fais maintenant. » Ainsi, l'acte initial de soumission devient une attitude continue.

Pour vivre sur un plan supérieur, la première condition à remplir est de donner sa vie à Christ. L'avez-vous fait ? Toutes les portes de votre coeur sont-elles ouvertes pour que Christ, votre Seigneur puisse entrer ? Je devais faire des réunions dans une ville universitaire. La dame qui me recevait me fit entrer dans ma chambre par un escalier extérieur. Puis elle me quitta, me laissant seule toute la journée, Quelques instants après son départ, j'entendis sonner à la porte d'entrée. je pensais que ce devait être l'homme qui apportait mon bagage. je voulus descendre pour lui ouvrir. J'entrai dans le vestibule. Trois portes étaient devant moi, toutes fermées à clef. J'étais donc prisonnière dans ma chambre. je laissai l'homme déposer mon bagage sous la véranda et rentrai chez moi. je fus saisie par un sentiment d'amère solitude, car mon hôtesse m'avait fermé sa maison. je me jetai à genoux, et il me sembla entendre mon Sauveur me dire : « Sais-tu qu'il y a des milliers de gens qui Me traitent ainsi ? Ils M'invitent chez eux, Me logent dans une petite chambre, et s'attendent à ce que J'y reste. Et moi, je voudrais pénétrer dans toutes les pièces de leur maison et partager toute leur vie ! »

Mes amis, quelle chambre avez-vous donnée à Jésus ? Y a-t-il chez vous des portes fermées à clef ? Le Seigneur a-t-il essayé de pénétrer dans la chambre de votre vie réservée aux amusements, aux joies de la famille, et a-t-Il trouvé la porte verrouillée ? A-t-Il voulu entrer dans votre bureau pour s'intéresser à vos plans et partager vos bénéfices ? Lui avez-vous fermé la porte parce que vous aviez peur qu'Il ne mît à jour des procédés douteux, sinon coupables ? A-t-Il pu entrer dans ta chambre secrète où vous établissiez vos projets, afin de vous aider à les mettre en exécution ? Quand il a essayé, de Sa main percée, d'ouvrir toutes ces portes, sont-elles restées obstinément closes ? Et Celui qui désirait tant vous bénir, vous enrichir, a-t-Il dû rentrer, le coeur brisé, dans la chambre exiguë que vous Lui aviez réservée ?

De cette ville, j'allai dans une autre. Là, mon hôtesse était une pauvre veuve. Sa maison était très simple ; nous mangions dans la cuisine. Mais je fus rarement reçue avec une telle cordialité. Elle faisait son possible pour rendre mon séjour agréable. Le premier jour, elle me dit : « Miss Paxson, ma maison est bien simple, mais elle est toute à votre disposition. Allez où vous voulez, faites tout ce que vous voulez. Considérez-vous comme chez vous. » Et moi, qui voyageais constamment, qui n'avais plus de chez moi, combien j'appréciai cette invitation et l'acceptai de grand coeur !

Le Seigneur habite-t-Il chez vous ? Lui avez-vous jamais dit : « Seigneur, je n'ai qu'une demeure très simple à T'offrir. Pénètre partout où Tu voudras, fais ce qu'il Te plaira. Tu es ici chez Toi. » Il attend de vous une telle invitation. Faites-la-Lui sincèrement. Et vous verrez qu'Il l'acceptera sans tarder. Il entrera chez vous et pénétrera partout « Voici, je me tiens à la porte et je frappe ; si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui. »


Table des matières

 

- haut de page -