Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



Fleuves d'eau vive


V
CHRIST NOTRE VIE

 

Christ veut être, non seulement notre Sauveur et notre Seigneur, mais notre vie même. Dieu a rendu cela possible par la résurrection et l'ascension de Jésus-Christ.

1. Un homme nouveau. La résurrection avec Christ.

La vie naît de la mort. La crucifixion avec Christ nous conduit à la résurrection avec Christ. Notre identification avec Jésus dans Sa mort et Son ensevelissement, n'est que le début de notre union avec Lui pour l'éternité.

En effet, si nous sommes devenus une même plante avec Lui, par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection. - ROM. 6 :5.

Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec Lui. - ROM. 6 : 8.

 L'identification du croyant avec Christ dans sa résurrection et Son ascension marque une étape nouvelle de la vie chrétienne.

Mais Dieu qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c'est par grâce que vous êtes sauvés) il nous a ressuscités ensemble et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en Jésus-Christ. - EPH. 2 : 4-6.

... Et à revêtir l'homme nouveau créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité. - EPH- 4 : 24.

« Ensemble avec Christ », sur la croix, dans le tombeau, et dans les lieux célestes ! Ainsi, le Seigneur glorifié peut partager avec tous les croyants la victoire de Sa croix la puissance de Sa résurrection, et la plénitude de Sa vie glorieuse.

2. Un état nouveau. Le croyant en Christ.

Dès l'instant où le pécheur repentant met sa confiance dans le Christ Sauveur, il sort de la vie « en Adam » et entre dans la vie « en Christ ». Dans les siècles à venir, il sera « en Christ ». Nous ne comprendrons jamais les épîtres de Paul si nous ne savons ce que l'apôtre entend par cette expression « en Christ ». Elle est la clef du Nouveau-Testament tout entier. Nous trouvons cette expression, ou des termes équivalents, plus de cent trente fois dans les épîtres. C'est l'expression la plus significative qui ait jamais été employée pour décrire les relations qui existent entre Christ et le chrétien.

Le terme « en Christ » met en relief la position, les privilèges, les richesses du chrétien. Être « en Christ », c'est être là où Christ se trouve, c'est être ce qu'Il est, c'est partager ce qu'Il possède.

Etre « en Christ », c'est être auprès de Christ. Mais Christ est dans les lieux célestes ; ce n'est donc que dans les lieux célestes que le chrétien est vraiment chez lui. Il est pèlerin sur la terre, sa patrie, c'est le ciel.

Mais notre cité à nous est dans les cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ. - PHIL. 3 : 20.

Car nous n'avons point ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir. - HEB. 13 : 14.

Votre demeure actuelle n'est qu'une halte provisoire dans ce grand voyage qu'est la vie. Pourtant, il y a beaucoup de chrétiens qui considèrent leur demeure terrestre comme s'ils devaient y vivre toujours. Leur coeur est affectionné aux choses de la terre plutôt qu'à celles du ciel.

Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d'En-haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d'En-haut, et non à celles qui sont sur la terre. - COL. 3 :1-2.

Quelqu'un dira peut-être : « C'est une vie bien trop élevée pour moi. Non seulement, elle est irréalisable, mais elle ne m'attire même pas. je suis sur cette terre et dans ce monde ; pourquoi ne vivrais-je pas comme les gens du monde ? je goûterai ainsi les plaisirs de la terre et je jouirai plus tard des joies du ciel. » Ainsi parlent un grand nombre de chrétiens, et leur vie s'accorde parfaitement avec leur langage.
Mais nous devons nous acclimater dès maintenant à notre demeure éternelle. Si l'atmosphère céleste nous étouffe ici-bas, que sera-ce là-haut ? Si nous trouvons les joies et les occupations du ciel sans attrait maintenant, comment nous plairont-elles alors ? Il y a de la musique dans le ciel., mais ce ne sont pas des airs de jazz-band ; il y a des plaisirs, mais ce ne sont pas ceux du bal ou du cinéma ; il y a des aspirations, mais on ne cherche pas à amasser de l'argent ni à se faire une réputation. Si l'on ne peut supporter l'air des hautes cimes spirituelles maintenant, comment le pourra-t-on plus tard ? Dieu veut que, dès ici-bas, nous commencions à vivre dans le ciel.

Être « en Christ », c'est être ce qu'est Christ. Christ est la tête, le chrétien est un des membres du corps ; tête et corps ont une seule et même vie. Le sang est la vie du corps. Le sang qui est en ce moment dans ma tête sera bientôt dans mon bras. C'est le même sang. Ainsi, la même vie anime Christ dans les lieux célestes et le chrétien sur la terre.

Tel il est, tels nous sommes aussi dans ce monde. C'est en cela que l'amour est parfait en nous, afin que nous ayons de l'assurance au jour du jugement. - 1 JEAN 4 : 17.

Nous sommes tellement enveloppés par la personne du Seigneur Jésus que Dieu ne peut voir Jésus. sans nous voir. En ce moment, tandis que Dieu regarde son Fils, Il nous voit les uns et les autres. Et c'est la nature de son Fils qu'il voit en nous.

Être « en Christ », c'est avoir part aux richesses de Christ. Tout ce qu'Il possède, nous le possédons aussi. Toutes les bénédictions spirituelles, la joie, la paix, la victoire, la puissance, la sainteté sont à nous, en Christ, dès cet instant. Si nous sommes les enfants de Dieu, nous sommes Ses héritiers, co-héritiers avec Christ, de sorte que tout ce que le Père a donné au Fils, le Fils le partage avec nous.

Béni soit Dieu le Père de Notre Seigneur Jésus-Christ qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ. - EPH. 1 : 3

Lui qui n'a point épargné son propre Fils mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ? - Rom. 8 : 32.

Croyez-vous qu'au point de vue spirituel, vous êtes millionnaire ? Vivez-vous comme si vous l'étiez ? Peut-être connaissez-vous des millionnaires : tout, en eux, révèle qu'ils sont riches. Vivez-vous de telle sorte que tous ceux qui vous voient envient vos richesses spirituelles ? La plupart d'entre nous vivent, au point de vue spirituel, comme des miséreux.

3. Une vie nouvelle. Christ dans le croyant.

Quand le Saint-Esprit a créé, dans le croyant, une nature nouvelle, il a rendu possible une union vivante et organique entre le chrétien et Christ.
Christ et le chrétien sont éternellement un. Qu'est-ce donc que d'être chrétien ? C'est avoir en nous la présence réelle et la puissance du Christ glorifié.

J'ai été crucifié avec Christ et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, mais c'est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m'a aimé et qui s'est donné lui-même pour moi. - GAL. 2 : 20.

Christ vit en moi.

Pouvez-vous dire cela ? Paul l'a dit. Mais remarquez l'ordre, de ses paroles. D'abord, « j'ai été crucifié avec Christ », puis « Christ vit en moi ». C'est sur un trône dont le « Moi » a été chassé que le Christ veut monter.

Être chrétien, c'est faire de Christ le centre de sa vie ; à tel point qu'on puisse dire avec Paul : « Pour moi, vivre, c'est Christ. » Cela implique que Christ vit aussi réellement en vous, là où vous êtes maintenant, qu'Il a vécu à Capernaüm ou à Cana. En est-il ainsi pour vous ?

Être chrétien signifie que la semence divine déposée en nous à la nouvelle naissance se développe jusqu'à la pleine conformité avec Christ. C'est être transformé à l'image de Christ, de gloire en gloire et de jour en jour. Cette transformation s'opère-t-elle en vous ?

Être chrétien signifie que Christ anime notre esprit, notre coeur, notre volonté, de telle sorte qu'Il pense par notre esprit, qu'Il aime par notre coeur, qu'Il exprime Sa volonté par la nôtre. C'est laisser Christ occuper tant de place en nous, que nous n'ayons plus aucune vie en dehors de Lui. Prend-Il cette place en vous ?
J'entends quelque Nicodème moderne me dire:
« Comment cela peut-il se faire ? Comment pourrais-je vivre une telle vie chez moi où je ne rencontre ni aide, ni sympathie, mais des sarcasmes, et où, pendant si longtemps, j'ai mené une vie de défaites ? Comment puis-je vivre en harmonie avec mes principes dans mon milieu où règnent la mondanité et le péché, où l'on ne parle jamais de Christ et où l'on ne pense même pas à Lui ? Comment pourrais-je avoir une vie spirituelle au bureau, où tous ceux qui m'entourent ne vivent que pour la terre ? Comment pourrais-je vivre sur un plan supérieur dans mon église, si elle est mondaine, et si je n'y reçois ni la nourriture, ni l'enseignement dont j'ai besoin ?

Évidemment vous ne pouvez pas vivre cette vie, mais Christ le peut. « Christ en nous » peut vivre cette vie toujours et n'importe où.
Il a vécu sur terre dans sa famille, qui ne le comprenait pas et le faisait souffrir ; parmi des gens qui l'ont bafoué, tourné en ridicule, attaqué, et qui, finalement, l'ont crucifié. Ce que je voudrais souligner surtout, c'est que nous n'avons pas à vivre cette vie par nous-mêmes, mais que Christ peut et veut la vivre en nous.

Cette vérité était en germe dans la dernière conversation que Jésus eut avec Ses disciples. Il leur avait dit qu'Il allait les quitter, et ils se demandaient comment ils arriveraient à vivre sans Lui. Il leur affirma que la présence spirituelle qu'Il leur promettait serait beaucoup plus réelle et vivante que Sa présence matérielle. La vie du cep allait devenir la vie des sarments.

Je suis le cep, vous êtes les sarments, celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruits, car sans moi vous ne pouvez rien faire. - JEAN 15 : 5.

Après avoir enseigné cette vérité, Jésus en fit un sujet de prière. Ce fut l'objet essentiel de Sa prière sacerdotale :

Je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux, et que je sois en eux. - JEAN 17 : 26.

Avez-vous jamais médité les derniers mots de cette prière ? « Que je sois en eux. » Ces mots si simples, mais si riches de sens, expriment le plus profond désir du Seigneur à l'égard des Siens. Il veut, par-dessus tout, se réincarner dans le chrétien.

Paul saisit cette vérité merveilleuse et s'est laissé saisir par elle. Elle fait corps avec son expérience, sa prédication et son activité missionnaire,
« Christ vit en moi » et « Pour moi, vivre, c'est Christ » : c'était là le summum de son expérience personnelle. Pour Paul, il n'y avait rien au-delà. C'était la vie à son niveau le plus élevé.
« Christ en vous » était le centre de son message pour les églises. Cette note domine dans toutes ses prédications et dans tout son enseignement.

Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, savoir Christ en vous, l'espérance de la Gloire. - COL. 1: 27.

« Christ en vous », ces mots exprimaient l'ambition ardente de Paul dans son activité missionnaire.
Il n'avait qu'un objectif, quel que fût son travail:
- Que Christ fût formé en chaque croyant.

Mes petits enfants, pour qui j'éprouve de nouveau les douleurs de l'enfantement, jusqu'à ce que Christ soit formé en vous. - GAL.4 : 19.

Pour le chrétien, Christ est le centre, Christ est la circonférence et Christ est tout l'entre-deux. Suivant la parole de Paul : « Christ est tout et en tous. » Christ est la vie de notre vie.

Quand Christ notre vie paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire. » - COL. 3 :4

Christ est-il votre vie ?

4. Une Unité parfaite.

La biographie de tout chrétien pourrait se résumer en deux phrases : « Vous en Moi » et « Moi en vous ». Dans la pensée de Dieu, Christ et le chrétien sont tellement unis que Christ est à la fois dans les lieux célestes et sur la terre, et que le chrétien est à la fois sur la terre et dans les lieux célestes.

Le chrétien sur la terre, c'est Christ rendu visible. Quelle chose extraordinaire ! Cela veut dire que, par notre moyen, Christ se manifeste ; les hommes voient qui Il est et ce qu'Il peut faire dans une vie humaine. Nous devons donc avoir une telle plénitude de la vie de Christ que ceux qui Le discernent en nous se sentent attirés à Lui.

Un lecteur perplexe dira peut-être, comme Thomas . « Si je ne vois quelqu'un vivre cette vie de Christ, je ne croirai point. » Quant à moi, je crois, parce que j'ai vu. Pendant plusieurs semaines, j'ai vécu dans une pension tenue par une pauvre femme extrêmement débile, qu'une maladie de l'épine dorsale obligeait à porter un appareil orthopédique, sans lequel elle n'aurait pu se tenir debout. Depuis deux ans, elle habitait un troisième étage ; elle n'apercevait rien d'autre que le ciel bleu et un petit carré d'herbe ; mais ses yeux brillaient comme des étoiles. Sur son visage, il y avait un sourire, que ni la souffrance, ni l'adversité n'avaient pu effacer. Ses traits reflétaient un rayonnement qu'on ne voit nulle part, sauf là où règne Christ, la Lumière du Monde. Christ était le centre de sa vie.

Un jeune Chinois, qui avait vécu dans l'impiété et dans le péché, et qui s'était converti depuis deux ans, vint me trouver. Quand il fut sorti, un monsieur, qui l'avait vu pendant quelques instants seulement, me dit : « Qui est ce jeune homme ? je n'ai jamais vu personne qui m'ait rappelé Jésus d'une façon si frappante. » Christ était devenu le centre de sa vie.

Est-Il le centre de votre vie ? Pouvez-vous dire :
« Christ vit en moi » « Pour moi, vivre, c'est Christ » ?


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