Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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GLANURES (1)


13 - Travail.

Par le travail.

Ils sont nombreux, les hommes qui, nés dans une situation très humble, sont devenus, par leur travail fidèle, énergique et intelligent, des gloires ou des bienfaiteurs de l'humanité. En voici quelques-uns, d'entre les plus illustres :

Christophe Colomb le célèbre navigateur qui découvrit l'Amérique, était fils d'un pauvre cardeur de laine.

Nicolas Copernic (1473-1543), l'illustre astronome polonais, qui démontra dans un ouvrage célèbre le mouvement des planètes sur elles-mêmes et autour du Soleil, était fils d'un boulanger.

Son égal en science, l'astronome allemand Jean Kepler (1571-1630), le précurseur de Newton, naquit dans la famille d'un humble aubergiste.

Isaac Newton (1642-1527), mathématicien, physicien et astronome de génie, qui se rendit immortel entre autres par la découverte des lois de la gravitation universelle, vit le jour dans une pauvre ferme d'Angleterre.

L'illustre potier huguenot Bernard Palissy. le créateur de la céramique en France, a en pour père un pauvre ouvrier verrier.

Le père de Georges Stephenson (1781-1848), l'inventeur des locomotives, était un simple mineur, ignorant mais honnête.

Le grand naturaliste suédois Charles Linné (1707-1778), commença par faire un apprentissage de cordonnier.

Les deux célèbres explorateurs de l'Afrique David Livingstone (1813- 1873) et Stanley (1841-1904) naquirent tous deux dans des situations très précaires. Le petit David Livingstone gagnait sa vie à dix ans en travaillant dans une filature. Quant à Stanley, sa mère était si pauvre, si malheureuse, qu'elle dût le placer dans un hospice.

Louis Pasteur, le savant chimiste qui s'est acquis une célébrité universelle par sa découverte du sérum contre la rage, était fils d'un ouvrier tanneur.

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Luther tourneur.

Luther avait des revenus extrêmement modiques. Souvent sa libéralité envers les pauvres, son besoin de secourir les malheureux de tout genre et d'accueillir dans sa famille beaucoup de personnes qui demandaient au bon docteur soit des conseils spirituels, soit des secours en argent, le mettaient dans la nécessité de contracter des dettes. Dans les dernières années de sa vie seulement, il fut à l'abri de la pauvreté, car le prince de Saxe n'eut pas toujours soin des intérêts matériels du réformateur. Celui-ci songea même à apprendre un métier, pour pouvoir, le cas échéant, gagner son pain et celui de sa famille, en travaillant de ses mains. Mais jamais il ne perdit son inaltérable confiance en Dieu. «Si le monde ne veut plus nous nourrir pour la parole, disait-il, apprenons à vivre de nos mains. »

Il s'appliqua avec zèle au métier de tourneur. « Puisque, parmi nous autres barbares,, il n'y à point d'art ni d'esprit cultivé, Wolfgang, mon serviteur et moi, nous nous sommes mis à tourner. » - «J'ai planté, un jardin, écrit-il à Spalatin en décembre 1525 ; j'ai construit une fontaine, et j'ai assez bien réussi. Viens et tu seras couronné de lis et de roses. »

(HOFF, Vie de Luther.)

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Louise Scheppler, la domestique d'Oberlin.

Oberlin vécut encore quarante-trois ans après la mort de sa femme. La Providence lui fit trouver dans une simple paysanne, jeune orpheline de vingt-trois ans, qu'il avait prise pour servante, le secours le plus précieux et le plus inespéré.. Cette brave fille, sans autre instruction que celle de l'école primaire, révéla alors les aptitudes lés plus remarquables. Elle prit les rênes du ménage d'Oberlin auquel elle avait voué une affection filiale et une reconnaissance sans bornes, Elle fut une seconde mère pour les sept enfants de celui qui avait été pour elle un second père. Elle remplaça même la défunte dans la surveillance des écoles de filles, des asiles et dans la direction des soirées de travail au. presbytère. Elle ne tarda pas à être le bras droit du pasteur. par son dévouement intelligent et infatigable. «Louise », dit un des historiens les plus complets de la vie d'Oberlin, « accomplissait les miracles de la foi. dont parle l'Evangile. Si elle ne transportait pas matériellement des montagnes, elle soulevait du moins, elle portait légèrement un fardeau, dont la dixième partie eut écrasé tout être réduit. à ses propres forces et au seul témoignage de sa conscience.

« Lorsque Oberlin lui disait: «Louise, mon enfant, il me semble que tu dois être fatiguée; si nous essayions de prendre pour la maison. une aide de plus : tu suffirais plus facilement alors à tes courses pénibles à Belmont, à Fouday, Louise répondait : «Mon père Oberlin, je vous le dirai, le jour où je serai fatiguée. Continuez à m'accepter comme votre enfant; je ne demande rien de plus, rien de moins. Je vous dis tout, je vous demande tout comme à un père, vous le savez bien. Et ce que vous ne pouvez pas me donner, je le demande à notre Père qui est aux cieux. »

Lorsque Oberlin la questionnait sur l'intérieur de la maison : « Louise, es-tu contente des enfants ? » elle répondait - « Vous' savez que les aînés se conduisent eux-mêmes; les petits que Mme Salomé nous a laissés sont quelquefois bien remuants, bien revêches, car, comme vous dites, le vieil Adam est en nous tous et toutes et vent être chassé à grands coups de verge. Mais je les punis, les pauvres petits, bien rarement. Quand je leur, parle de leur mère, qui est maintenant une soeur des bons anges, et que je leur dis : «Votre bonne mère a des ailes toutes blanches, et elle est agenouillée devant le trône de Dieu Jéhovah: mais toutes. les fois que nous l'appelons, elle vole vers nous, invisible ; elle est près de vous, près de nous; elle nous aime, elle nous protège toujours... » quand je leur dis cela, ils me regardent avec leurs bons petits yeux bleus et ils m'obéissent comme si je les avais mis au monde. »

(ABELOUS, Bienfaiteurs de l'Humanité.)

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Les débuts d'un président des Etats-Unis.

(Abraham Lincoln)

Son père, Thomas Lincoln, qui, dans sa complète ignorance, ne pouvait se rendre compte du tort qu'il causait à son enfant, le reprenait de l'école pour se faire aider par lui dans ses travaux ou pour le louer comme petit domestique à des fermiers du voisinage. En sorte que, bien que la période des études d'Abraham embrassât neuf années de son enfance et de sa jeunesse, il n'avait réellement été en classe que douze mois en tout! Et quelle énergie, quelle volonté il lui fallut pour atteindre ce résultat ! Fréquemment le lieu où se tenait l'école était distant de quatorze ou quinze kilomètres, il devait marcher une demi-journée à l'aller, une demi-journée au retour pour y passer deux heures!

Mais Abraham était studieux dans l'âme ; ces fragments, ces bribes d'instruction, il savait les coordonner, les ajuster les uns aux autres, les compléter par son labeur solitaire, persévérant et acharné. Dès que soit travail manuel lui donnait un peu de répit, laissant hache, scie, bêche ou marteau, il lisait, étudiait, réfléchissait, avec une ardeur que nul obstacle ne parvenait, non pas même à abattre, mais à décourager.

N'ayant pas d'argent pour se procurer papier, plumes ou encre, il calculait et écrivait ses devoirs avec un morceau de charbon, soit sur les poutres de la hutte, soit sur des planches qu'il avait dégrossies lui-même. Le seul cahier qu'il possédait lui servait à recopier ou résumer, de sa jolie écriture fine et soignée, ce qu'il trouvait de plus intéressant dans les livres qu'il empruntait à droite et à gauche, - car, naturellement, il ne fallait pas songer à en acheter, - et qu'après son éreintante journée de charpentier ou de garçon de ferme, il lisait le soir, à la lueur du foyer lui tenant lieu de lampe.

Que de mal il eut à ses débuts, le brave garçon, et combien d'autres, moins tenaces, moins persévérants que lui, se seraient découragés au cours de tous les pénibles métiers qu'il exerça, de toutes les dures. expériences qu'il lui fallut faire! Tour à tour nous le voyons servir dans les fermes comme domestique, construire et piloter des radeaux, défricher des terres nouvelles, abattre des arbres, scier du bois, fabriquer des pieux pour les' clôtures, aller dans les villages offrir de la mercerie et des articles de pacotille, s'engager chez un épicier comme garçon de magasin...

Heureusement, l'entrain, la bonne humeur du jeune homme l'accompagnaient partout, lui rendaient la tâche plus facile, l'aidaient à surmonter ses nombreux déboires. Et, dans quelque milieu qu'il se trouvât, il se faisait aimer de chacun par la touchante bouté de son coeur, jointe à son caractère ouvert et sympathique, à ses manières cordiales, à son don inné, - qu'il conserva toute sa vie, - pour éclaircir, d'une plaisanterie, d'un bon mot d'une drôlerie irrésistible, les situations les plus ennuyeuses, voire même les plus désespérées!

(YVONNE PITROIS, Abraham Lincoln.)

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A quoi le reconnaîtrai-je ?

On raconte un trait touchant, relatif à Sir Bartle Frère, général et administrateur anglais de renom, mort il y a quelques années. Un jour qu'il devait rentrer de voyage,, sa femme voulut envoyer à la gare un domestique pour le recevoir. Le serviteur, nouveau dans la maison, ne connaissait pas encore son, maître.

Comment pourrai-je le reconnaître. demanda-t-il ?

Oh ! répondit Mme Frère, vous verrez un homme de haute taille, qui sera sans doute occupé, à rendre service à quelqu'un.

Le valet de chambre alla à l'arrivée du train, et vit un homme de haute taille, qui aidait une vieille dame à descendre du wagon. Il se présenta aussitôt à lui : c'était bien Sir Bartle.

Voilà un signe distinctif, qui vaut bien une épaulette et même un bout de ruban de couleur.

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La fausse honte.

Une jeune servante balayait en pleurant le vestibule de la maison et le seuil de la porte. Une dame l'aperçoit de la maison voisine; aussitôt elle descend, s'approche et la questionne avec intérêt, Elle apprend que cette jeune fille, née dans l'aisance et habituée à être servie, a perdu ses parents, ruinés par une banqueroute et a dû se placer comme servante, pour gagner sa vie.

Ce n'est pas le travail qui me peine, ajoutait-elle, j'aime le travail mais c'est la honte, Il faut que je balaye devant la maison, dans la rue, et tout le monde me voit!

La dame prend avec douceur le balai des mains de la jeune fille et se met à balayer à sa place.

Stupéfaite, cette dernière la regarde, et veut enfin l'empêcher.

Laissez, mon enfant, lui dit la dame, en continuant à balayer dans la rue. Il n'y a point de honte à faire un travail utile, surtout quand la volonté de Dieu nous y appelle. De plus grands que vous et que moi ont vaqué à d'humbles travaux, et le Fils de Dieu, qui s'est fait homme pour nous sauver, a vécu bien des années dans une humble condition. Il a voulu laver les pieds de ses disciples, et sans doute, il a souvent aidé sa mère dans la maison, car il était soumis à ses parents, doux et humble de coeur.




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