Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



GLANURES (1)


9. - Parents et enfants.

Le but de la vie

Dans une maison vivait un couple très âgé et original. Le mari était encore vêtu comme les paysans au dix-huitième siècle. Aucune innovation

n'était admise. Il était défendu d'y introduire des allumettes chimiques. On allumait le feu avec le briquet, la, pierre à feu et l'amadou, comme l'avaient fait nos pères.

Le vieux ne s'inquiétait pas de nous, mais bien la vieille mère. Nous lui demandâmes un jour si elle n'avait pas une longue et forte corde à, nous prêter. « Oui, dit-elle, j'en ai bien une, mais vous ne l'aurez pas. - Et pourquoi pas ? - Parce que je sais que vous voudriez faire une escarpolette, et vous pourriez vous casser le cou. » Nous cherchâmes à la tranquilliser, l'assurant de notre, prudence. Mais elle nous répondait toujours : « Enfants, je ne vous la donne pas. » Enfin nous sortîmes notre dernier et plus sérieux argument : « Si vous ne nous donnez pas cette corde, nous n'aurons plus aucun plaisir chez vous. » - « Cela ne fait rien, nous répondit-elle froidement, l'homme n'est pas ici-bas pour son plaisir. »

Là-dessus, elle nous tourna le dos. nous abandonnant à nos réflexions. Quelles sottes paroles, nous disions-nous ! Comment, l'homme n'est pas sur la terre pour son plaisir ? En tout cas, nous, nous étions venus à la campagne pour nous amuser. Cela n'étant donc pas possible, notre décision fut bientôt prise, nous fîmes nos paquets, et partîmes ; non à vide, car la bonne vieille eut soin de bourrer nos poches de toutes sortes de bonnes choses pour le chemin. Quant à sa dernière parole, qui nous avait mis en colère, je l'emportai aussi avec moi. Nous ne sommes pas dans ce monde pour notre plaisir, me répétais-je.

(FUNCKE, L'empreinte des pas, etc.)

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Le docteur Samuel Johnson.

C'était eu novembre 1776, par un temps de froid, de givre et de pluie. Tout ce que la ville et les environs de Lichtfield, petite localité du comté de Warwich, en Angleterre, renfermait de plus noble et de plus distingué était réuni chez la comtesse de C***. Ce qui avait surtout attiré les invités, c'était l'agréable perspective de dîner avec un. célèbre écrivain, le docteur Samuel Johnson , qui visitait alors sa ville natale. Mais Johnson n'arrivait pas ; on attendit une heure ; on dîna sans lui. On avait pris le thé, la soirée s'avançait, et la compagnie allait se retirer quand on annonça le docteur. Il entra, et ]'on fut aussitôt frappé de l'étrangeté de son aspect. Il était pâle et abattu ses vêtements étaient en désordre et couverts de neige. On le regardait en silence. Il s'avança vers la comtesse.

- Madame, dit-il, je vous prie de m'excuser. Quand je nie suis engagé., je ne songeais pas que ce serait aujourd'hui le 21 novembre... Vous ne comprenez pas? vous ne savez pas ?.. je vais vous le dire ; ce sera une expiation de plus.

Les sanglots de Johnson redoublèrent, puis il releva la tête et dit avec un effrayant sourire :

- Mais à quoi me sert-il de pleurer ? Il est trop tard ! il est trop tard !

Personne n'essaya de consoler Johnson, et les larmes de la compagnie entière se mêlèrent longtemps aux larmes du vieillard.

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Ne trompez pas les enfants.

En sortant de chez lui, le général Napier (1) rencontra une petite fille qui sanglotait à fendre le coeur. Il s'arrêta et la questionna avec bonté. L'enfant raconta qu'elle venait de casser sa cruche d'eau, qu'elle la rapportait à la maison, et n'osait avouer ce méfait à sa mère. Le général chercha à consoler la fillette et mit la main à sa poche.

- Voici de l'argent pour acheter une cruche neuve, dit-il.

Mais la poche était vide ; la bourse ne s'y trouvait pas.

- Je te donnerai l'argent demain, reprit le général si tu veux venir ici à cette même heure. Tiendras-tu ta promesse ?

L'enfant fit un signe d'assentiment.

- C'est bien, je tiendrai aussi la mienne.

En rentrant chez lui, le général trouva une invitation pressante pour le lendemain, juste à la même heure ; elle venait d'un personnage très haut placé. Il réfléchit un instant, puis il écrivit un billet d'excuse, ajoutant qu'il devait se trouver au même moment à un endroit éloigné.

- Je n'aurais jamais eu le courage de tromper la confiance de cette petite fille, dit-il plus tard, car elle était certaine que je tiendrais ma parole.

Une promesse faite à un enfant doit être considérée comme chose sacrée. La mémoire des enfants est fidèle ; après bien des années, ils se souviendront s'ils ont été trompés.

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1 Sir Charles James-Napier, général anglais, 1782-1853.

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Pour son père.

Abraham Lincoln, par son travail personnel et ses lectures, avait acquis une culture qui lui permit, très jeune encore, de publier dans un journal quelques essais en vers et en prose. l'un de ces travaux fut remarqué par un avocat qui offrit au jeune homme une place dans ses bureaux. Chance inespérée pour le développement du jeune homme! Mais il n'y avait pas de gain immédiat, et Lincoln refusa, pour ne pas perdre la modeste somme de 1 fr. 50 qu'il gagnait alors chaque jour comme ouvrier de campagne, et par laquelle il aidait son père chargé de famille.

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Lincoln et les enfants.

En février 1860, Lincoln accepta l'invitation d'une puissante société anti-esclavagiste de New-York à venir prononcer un discours sous ses auspices. Ce ne fût pas' cependant sans quelques hésitations, que, toujours intimidé par sa pauvre personne, il envisageait l'idée de parler dans cette grande ville, dans ce milieu si nouveau, si supérieur...

Arrivé à New-York le matin de la conférence, il se promenait sans but par les rues, lorsqu'il entendit une suave musique venir jusqu'à lui. Il s'arrêta, prêta l'oreille... C'étaient les élèves d'une école du dimanche, qui chantaient un de ces simples cantiques qui vous prennent l'âme, - peut-être un (le ceux-là dont sa mère l'avait bercé dans la forêt natale. L'hymne terminé, ait lieu de reprendre sa route, ce grand ami des petits entra, s'assit à l'écart, écouta la leçon et se mêla aux prières avec autant de simplicité que les enfants qui l'entouraient. Un moniteur remarqua cet étranger un peu bizarre, mais à l'air si triste et si bon, vint à lui et lui demanda s'il voudrait dire quelque chose aux élèves. Lincoln se leva avec son délicieux sourire, se plaça devant les bambins et commença à leur raconter des histoires... Il aurait fallu voir toutes ces petites figures radieuses tournées vers lui, tous ces yeux brillants, toutes ces lèvres roses qui, dès qu'il faisait mine de s'arrêter, suppliaient avec ardeur: «Encore, Monsieur! Encore! » Ce fut un des triomphes oratoires qui dut lui causer le, plus de joie! Comme enfin, il allait s'esquiver, le moniteur reconnaissant l'arrêta, et le pria de bien vouloir lui dire son nom : « Abraham Lincoln, de l'Illinois », répondit-il modestement. Quelques heures plus tard, le président de la Société abolitionniste l'introduisait en ces termes devant les hommes distingués qui se pressaient dans l'immense salle de conférences :

«Messieurs de New-York, c'est pour moi un très grand honneur de vous présenter le futur président des Etats-Unis, M. Abraham Lincoln. »

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Véracité.

Abdood Ranger, Persan, s'était décidé dans sa jeunesse à embrasser la vie de derviche ou moine. Au moment où il allait se séparer de sa mère, elle prit quatre-vingts sequins, lui en donna quarante, qui devaient composer toute sa fortune, et réserva le reste pour son frère. « Lorsque ma mère m'eût remis cet argent, raconte Fauteur persan, elle me fit jurer de ne jamais dire un mensonge, et s'écria: - Va. mon fils, je te donne à Dieu, nous ne nous reverrons plus qu'au jour du jugement !

Il ne nous arriva rien de remarquable jusqu'à Hamadan, où notre caravane fut pillée par soixante cavaliers. L'un d'eux me demanda ce que j'avais sur moi ? - Quarante sequins,- répondis-je, ifs sont sous mon vêtement. - Cet homme se mit à pire, croyant sans doute que je voulais plaisanter. - Combien as-tu d'argent ? me dit un autre cavalier : je lui répondis comme au premier.

Lorsqu'ils se mirent à partager le butin, je fus appelé sur une éminence où se tenait le chef. - .Que possèdes-tu, mon petit camarade ? me dit-il. - J'ai déjà dit à vos gens que j'avais quarante sequins soigneusement cousus dans mes habits.Il ordonna qu'on les visitât et trouvât mon argent. Alors il s'écria d'un air surpris : - Pourquoi as-tu déclaré si ouvertement un trésor bien caché ? - Parce que je ne veux pas désobéir à ma mère, à qui j'ai promis de ne jamais cacher la vérité. - Enfant, dit le voleur, est-il possible que tu sentes si bien, à un âge si tendre, ce que tu dois à ta mère, et que moi, qui suis parvenu à un âge avancé, je sente si peu ce que je dois à mon Dieu ? Donne-moi ta main, continua-t-il, afin que je jure sur cette main de me repentir.

Il prononça - un serment solennel, et ses cavaliers qui paraissaient aussi émus que lui, lui dirent : Vous avez été notre guide dans le crime, soyez aussi notre guide dans le sentier de la vertu. - Il leur ordonna à l'instant de nous rendre tout ce qu'ils nous avaient pris, et tous jurèrent sur ma tête de se repentir et de changer de conduite. »

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Un épisode de la Terreur.

Au temps de la Révolution française, le jeune Loizerolles comparut devant le tribunal et fut condamné à mort.

Son père, vieillard à cheveux blancs, ne voulut pas se séparer de lui et le suivit dans sa prison. Le jour de l'exécution, le jeune homme, accablé, dormait dans son cachot, et le père veillait près de lui.

Bientôt le geôlier, accompagné de soldats, se présente, une liste à la main, et appelle les malheureux dont le dernier jour est venu.

« Loizerolles ! » personne ne répond.

Une pensée soudaine surgit dans l'esprit du vieillard. C'est lui qui répondra !

Il se présente au second appel, et se met à la file des condamnés qui vont partir pour l'échafaud.

Il n'ose embrasser son fils, de peur de le réveiller ou d'exciter les soupçons des gardes ; mais, s'adressant à voix basse à l'un de ses compagnons de captivité, qui le considère, les yeux pleins de larmes, il lui dit : « Quand il s'éveillera, oh ! je vous en conjure, calmez-le ; empêchez que son désespoir imprudent ne rende mon sacrifice inutile. J'ai le droit d'être obéi. Dites-lui que je lui défends de compromettre cette vie qu'il me doit pour la seconde fois.»

Il sort avec la foule des condamnés, et, en courbant sa tête sur l'échafaud, il murmure ces derniers mots : « Seigneur, veille sur mon fils !

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Partant pour la Maison Blanche.

Lorsque Washington eut été nommé président des Etats-Unis, il vint voir sa mère.

- Le peuple, lui dit-il, m'a choisi pour premier magistrat des Etats-Unis, et je viens vous faire mes adieux; dès que le temps de mes fonctions sera achevé, vous me reverrez dans la Virginie.

- Tu ne m'y trouveras plus répondit sa mère ; mais va, mon cher George, accomplis ta destinée, et que la grâce de Dieu ne t'abandonne pas ! A ces mots, elle ouvrit ses bras ; le président demeura longtemps la tète appuyée sur l'épaule de la vieille malade, dont les mains affaiblies caressaient ses cheveux. Il versait d'abondantes larmes, et ne pouvait s'arracher à ce suprême embrassement ; ce fut l'héroïque mère qui reprit la première son calme, et qui le congédia doucement.

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Mes parents.

C'était la joie de mon père, le soir, après son dîner, de prendre longuement sa tasse de café.

Un jour, revenant du lycée, aux fêtes de Pâques, je vis qu'on ne servait pas de café comme à l'ordinaire. Je fus intrigué et je m'informai.

J'appris alors que mon père avait supprimé cette dépense quotidienne afin de payer mieux ma pension ; et ma mère s'était associée à ce dévouement en renonçant à son café au lait du matin, la seule chose qu'elle aimât.

Non, les enfants ont beau faire, il y a des choses qu'ils ne peuvent pas payer.

FRANCISQUE SARCZY.

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Les cantiques de ma mère.

Le soir, quand nous étions réunis autour de nos parents, on se mettait souvent à chanter. Notre père nous faisait entonner d'habitude des chants qui furent pour nous une vraie école de patriotisme. A la fin, notre mère disait: «Chantons maintenant quelques cantiques, » et l'on chantait des cantiques pour terminer la soirée.

Ces chants sacrés, notre mère nous les apprenait soit à la maison en faisant son travail, soit en promenade. Jamais manière d'enseigner ne m'a paru plus intéressante et plus efficace. Nous apprîmes ainsi avec elle une foule de cantiques, qui sont demeurés gravés dans ma mémoire, et dont je pourrais former un volume. Combien ces cantiques m'ont été salutaires au cours de mon pèlerinage! Ils m'ont suivi comme un ange tutélaire, m'exhortant, m'illuminant, me consolant.

Dans les sombres vallées que j'ai eu à traverser, dans la tristesse et la maladie, et durant mes insomnies, ils ont été pour moi l'échelle de Jacob, qui m'a élevé jusqu'au ciel. Stimulé par l'exemple de ma mère, je me suis mis à apprendre aussi des cantiques à mes enfants, quand je suis avec eux dans la belle nature, loin du bruit des humains.

(FUNCKE, L'empreinte des pas, etc.)

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Le pain de la maison.

On sait que l'armée de l'Est, commandée par le général Bourbaki, dut passer la frontière suisse, pour éviter la destruction ou la capitulation. On vit arriver, par l'hiver le plus rigoureux, dans toutes les villes et dans tous les villages de la Suisse française, des milliers et des milliers de pauvres jeunes gens malades, affamés et transis.

Parmi ceux qui furent recueillis à Genève, se trouvait un jeune Breton, affaibli déjà par les privations et les souffrances de la guerre; le jeune homme tomba malade d'une sorte de langueur que rien ne pouvait guérir. A l'hôpital, où on l'avait placé, les soeurs étaient pleines d'attention pour lui. On lui préparait des mets spéciaux pour tenter son appétit; rien n'y faisait, ni aliments, ni remèdes : les docteurs y perdaient leur science, et le pauvre garçon sien. allait tout doucement. Il restait de longues heures immobile et silencieux, les yeux perdus dans le vague comme s'il entendait au loin les rumeurs de la mer bretonne ou respirait les parfums de la lande natale.

Frappés de la gravité de son mal, des amis qui le soignaient pensèrent qu'il était temps d'avertir sa famille. On obtint de lui l'adresse, à laquelle il fallait écrire, et quelques jours plus tard, on vit arriver le père du jeune Breton.

Le bonhomme portait le costume si pittoresque de son pays : la culotte courte, le gilet rouge, la petite veste aux multiples boutons, et le chapeau noir à larges bords. Il avait en sautoir une musette dans laquelle étaient contenues, ses provisions de route. Malgré son ignorance de la langue, le vieux Breton trouva le chemin de l'hôpital, et fut mis en présence de son fils, qui ne s'attendait guère à cette visite.

Le jeune homme souleva faiblement la tête pour répondre à l'étreinte passionnée de son père. Mais il se laissa bientôt retomber sur son lit comme si cet effort l'avait épuisé.

- Mon pauvre gas ! te voilà donc malade ? Mais ce ne sera rien, va; je suis venu te chercher, et quand tu seras guéri, nous partirons ensemble pour la maison.

Le petit soldat eut un pâle sourire.

Ah ! la maison, je ne la reverrai plus ; je vas mourir, mon père...

- Non, tu ne mourras pas... je suis là maintenant... Et là-bas, ta mère prie pour toi.»

Les assistants écoutaient, émus, ce dialogue auquel ils ne comprenaient rien, mais dont ils saisissaient le sens par les gestes du père et du fils. La première visite ayant assez duré au gré du médecin, on fit signe au père qu'il était temps de partir.

- Je reviendrai demain, mon gas. Tiens, je vas te laisser ma musette; il y reste du pain que j'ai emporté tout chaud de chez nous, voilà quatre jours. C'est ta mère qui l'a fait cuire...

Les yeux du jeune homme brillèrent soudain d'un éclat extraordinaire. Il se souleva avec énergie.

- Du pain que ma mère a fait cuire ! du pain de la maison ! Donne-m'en un morceau, père, je veux en manger tout de suite!

~ Mais il est sec, mon fieu ; tu ne pourras jamais le manger!

Déjà, cependant, le petit Breton s'était emparé de la miche entamée dans laquelle il mordait à belles dents, avec une avidité dont les soeurs, qui lui avaient préparé inutilement tant de mets délicats, ne l'auraient jamais cru capable. Et tandis qu'il mangeait, on l'entendait redire, la bouche pleine:

« Le pain de la maison! Le pain de la maison! »

Quelques jours après, le jeune homme était guéri, et assez fort déjà pour entreprendre avec son père le long voyage du retour.

Cet incident touchant et authentique montre quelle est la puissance des affections, et combien dans ce monde, le coeur gouverne toutes choses.

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Bonjour à tous !

C'était un samedi après-midi. Mon frère Bernard et moi allions chercher du beurre à Kocherscheid. En route, nous rencontrâmes un homme qui chassait devant lui une dizaine d'ânes. Nous crûmes faire une bonne plaisanterie en le saluant par ces mots: «Bonjour à tous ! »

L'ânier qui était plus susceptible que nous le pensions, prit notre salut en mauvaise part, et nous administra avec son gros fouet une vigoureuse correction. Comme nous étions en habits d'été, ses coups nous blessèrent peut-être plus fortement qu'il ne l'aurait voulu. Quoi qu'il en soit, le soir, comme nous étions dans la baignoire pour nous laver, mon père entra, et, surpris de nous voir la peau zébrée, nous demanda d'où cela provenait. Quand nous lui eûmes raconté l'aventure, il se mit à rire en se moquant de nous, et nous donna deux groschen à porter à l'ânier, comme témoignage de notre reconnaissance.

(FUNCKE, L'empreinte des pas, etc.)



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