Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



GLANURES (1)


3. Humilité

Toute grâce vient d'en haut.

La première fois qu'on exécuta le magnifique oratorio de Haydn, qu'on appelle La Création. toute l'assemblée était transportée d'admiration, et lui-même était ému jusqu'aux larmes. Après la séance, ou s'empressait autour de lui pour le féliciter et le louer, et le digne artiste répondait : «Non pas à moi, non pas à moi l'honneur; toute grâce vient d'en-haut.»

(MONTANDON, Oraison dominicale.)

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Sage réponse,

Le chevalier William Gooels, gouverneur de la Virginie, causait avec un négociant dans la rue. Il vit passer un nègre qui le salua ; il lui rendit son salut. « Comment, dit le négociant, vous saluez un nègre ? - Sans doute, répondit le gouverneur ; je serais bien fâché qu'un nègre se montrât plus poli que moi. »

Th. BARREAU.

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Un vainqueur.

L'esclavage des nègres ne fat supprimé aux Etats-Unis qu'au prix d'une guerre terrible, qui dura quatre années, entre les Etats du Nord, qui voulaient, le président Lincoln à leur tête, la suppression de l'esclavage, et les Etats du Sud. Ceux-ci fuirent enfin vaincus ; le 3 avril 1865, leur capitale, Richmond, capitula, et Abraham Lincoln, le libérateur des noirs, put y pénétrer.

Jamais, dans l'histoire du monde, le chef d'une nation puissante et le vainqueur d'une grande rébellion ne pénétra dans la capitale ennemie avec tant d'humilité et de simplicité. Il était escorté uniquement de dix marins, la carabine sur l'épaule, et d'un officier supérieur! Tandis que la petite troupe s'avançait dans les rues, la foule grossissait sur son passage ; aux blancs se mêlait des quantités de nègres sortis d'un peu partout, de ces nègres du Sud, esclaves la veille encore, et qui aujourd'hui seulement, de par la prise de la ville, entraient en possession de la liberté tant désirée dont leurs frères du Nord jouissaient depuis deux ans déjà!

Quand les pauvres noirs comprirent que cet homme aux épaules voûtées, qui dépassait de la tête tout ceux qui l'entouraient, était vraiment leur libérateur « Massa Lincoun, » il n'y eut plus moyen de les retenir. Pieds nus dans leurs misérables vêtements d'esclaves, ils s'élancèrent vers lui. cherchant à embrasser ses mains, ses vêtements., tombant à ses genoux et couvrant ses pieds de baisers et de larmes, avec des phrases entrecoupées de sanglots et de rires de bonheur. Lincoln, profondément touché. mais en même temps tout confus de pareils hommages, essayait de les relever : « Ne vous agenouillez pas devant moi, disait-il, ce n'est pas bien. Vous devez vous agenouiller seulement devant Dieu, c'est Lui qu'il faut remercier pour la liberté qu'il vous accorde... » Mais il ne pouvait échapper aux effusions de leur tendre gratitude. Finalement, pour les calmer, il leur fit un petit discours, se mettant à leur portée comme s'il eût parlé à des enfants. Un peu plus loin, le Président rencontra un vieux nègre qui le salua respectueusement; il lui rendit son salut; le pauvre noir se trouva émerveillé d'avoir vu un blanc se découvrir devant lui!

(YVONNE PITROIS, Abraham Lincoln.)

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C'est mon souper.

Vous connaissez le pieux et illustre pasteur J.-F. Oberlin ; il ne fut si admirable dans sa piété, que parce qu'il l'était dans la modération de ses désirs quant aux biens de ce monde, Quand on vint le voir, jeune homme, pour lui proposer la place de pasteur au Ban de la Roche, on le trouva étudiant le soir, a la lueur d'une lampe au-dessus de laquelle était suspendu, par un fil de fer, un gobelet de fer-blanc rempli d'eau où trempait un morceau de pain. - Qu'est-ce que cela ? lui dit le visiteur. - C'est mon souper qui chauffe dit-il. pendant que je travaille. » Son lit, près de là, avait des rideaux de papier. A ces marques d'ordre et de simplicité extrême, celui qui venait lui offrir la cure du Ban de la Roche, pays stérile et pauvre, en ce temps-là, se dit : C'est bien là l'homme qu'il nous faut! Oberlin accepta en effet cette place avec empressement et s'y attacha d'autant plus qu'on aurait difficilement trouvé quelqu'un qui voulût le remplacer. Et il y a fait des prodiges pour améliorer le pays et pour l'enrichir, soit par la culture des terres, soit par l'établissement de routes, soit par la création d'industries et de métiers lucratifs. Toutefois, ce qu'il y a semé et cultivé de plus précieux, c'est la foi, la piété, le contentement d'esprit qui y fleurissent encore, grâce à Dieu!

(MONTANDON, Oraison dominicale.)

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Sur une tombe.

On sait que Livingstone voulut faire graver sur la tombe de ses parents cette inscription : «Ici reposent (suivent les noms des défunts). Ils furent pauvres et pieux. » Il n'avait pas honte de proclamer devant le monde que ses parents avaient été pauvres. On lui demanda de retrancher ce mot dans l'épitaphe. Il le maintint. A ses yeux., le mot « pauvre » se trouvait ici ennobli par le mot «pieux» qui vient après.

(FUNCKE, Toi et ton âme.)

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Une épitaphe.

On lit à Philadelphie sur nue modeste tombe:

Le corps de Benjamin Franklin, imprimeur, semblable à la reliure d'un vieux livre dont l'intérieur a été enlevé, dont l'adresse et l'inscription sont effacées, repose ici, en pâture aux vers ; mais l'ouvrage ne sera pas détruit, car selon sa conviction, il doit reparaître en une nouvelle et belle édition, revue et corrigée par son auteur.

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Le général Washington.

A l'époque où l'immortel général Washington luttait pour l'indépendance des Etats-Unis, un caporal fut chargé de diriger quelques hommes qui portaient une énorme poutre au sommet d'une position militaire. Les soldats avec tous leurs efforts ne pouvaient que bien juste soutenir la

pièce de bois. Un petit secours leur eut été très nécessaire. Le caporal les aidait à sa manière, en leur criant :

Courage! up! elle y est!

Et tout en commandant ainsi, il allait, venait, majestueux comme un empereur, autour de ses hommes épuisés. Un officier en habit bourgeois, survient et lui demande pourquoi il ne donne pas un coup d'épaule à ces soldats.

- Moi ? reprend l'autre, je suis caporal!

- Caporal! dit l'officier incognito, oh ! je ne savais pas ! pardon, excuse !

Et ce disant, le nouveau venu se met au nombre des ouvriers, déploie son énergie au point que de grosses gouttes de sueur tombent de son front.

La poutre mise en place, notre homme dit au caporal :

- Quand vous aurez encore besoin de moi pour un coup de main, faites demander votre général en chef, je serai toujours à votre service.

C'était Washington!

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Le roi Saint-Louis.

Sous le règne de saint Louis, roi de France, on surprit un jour un personnage de la cour instruisant un jeune marmiton. On lui demanda comment il pouvait s'abaisser à une telle occupation ?

- Le plus humble des hommes, dit-il. a une âme aussi précieuse que la. mienne, une âme pour laquelle a coulé le sang de Jésus-Christ.

Or. savez-vous, mes amis, quel était ce grand personnage instruisant un marmiton ? C'était Sa Majesté Louis IX. Or, si le roi de France n'a pas juge indigne de lui d'enseigner un enfant, vous pouvez bien, vous qui n'êtes ni monarques, ni princes. vous contenter des mêmes fonctions, et. dans l'occasion, instruire même mi balayeur des rues.

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Le missionnaire Elliot.

Elliot, missionnaire dévoué, qui avait épuisé ses forces dans des voyages pénibles, des prédications incessantes au milieu des Indiens de l'Amérique, parvenu à l'âge de quatre-vingts ans, fut trouvé un jour, comme le roi de France enseignant l'alphabet à un jeune Indien. On lui demanda pourquoi, après tant de fatigues, il ne prenait pas quelque repos ?

- J'ai demandé à Dieu, répondit-il, de me rendre utile aussi longtemps que possible dans ma sphère de missionnaire. Aujourd'hui, je n'ai plus la force de prêcher, mais Dieu me laisse celle d'enseigner les lettres de l'alphabet à ce pauvre petit enfant. Cette faveur de sa part est donc une réponse à ma prière.

4. Soumission, obéissance.

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Le chien de Newton.

I. Newton avait un petit chien, appelé Diamant. qu'il aimait beaucoup. Un matin d'hiver, qu'il travaillait à là lumière d'une bougie dans son cabinet, il sortit et laissa Diamant dans la chambre. Son absence ne fut pas longue, mais elle dura trop encore, car, à son retour, il vit que son chien avait renversé la bougie sur ses papiers, qui avaient pris feu, et qui étaient tous consumés. Parmi ces papiers étaient des feuilles d'un ouvrage que Newton préparait depuis plusieurs années et qui contenait des calculs immenses. Le savant était trop âgé pour recommencer ce travail, qui, plus encore que tous ses autres écrits devait contribuer à sa gloire. Cependant, il ne s'emporta pas, il ne maltraita pas son chien, il se contenta de s'écrier : «Diamant Diamant! tu ne sais pas le mal que tu m'as fait »

Mal cruel, en effet, car Newton en tomba malade; il eut beaucoup de peine à se rétablir et ne se consola jamais de ce malheur.

(Musée des enfants.)

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Comme Dieu voudra !

Le troisième enfant de Luther, Madeleine, née le 4 mai 1529 mourut à l'âge de quatorze ans. Rien de plus touchant que la résignation du réformateur dans cette épreuve. «Je l'aime beaucoup, disait-il près du lit de douleur de la chère enfant; mais si c'est ta volonté, ô mon Dieu, qu'elle nous soit ravie, je me réjouirai de la savoir auprès de toi. - Madeleine, mon enfant, tu voudrais bien rester avec ton Père d'ici-bas. Mais si ton Père d'en-haut t'appelle, tu iras aussi avec joie, n'est-il pas vrai? - Oui, mon bon père (mein Herzvater), dit la mourante, ce sera comme Dieu voudra. - Se détournant du lit de la malade: «Ah! s'écria le père affligé, je l'aime beaucoup, je l'aime extrêmement, la chair est si faible! »

(HOFF. Vie de Luther.)

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Une main pour Dieu.

Mayhew, un des compagnons du missionnaire G. Elliot, avait parlé de l'Evangile à un jeune Indien qui venait souvent dans sa maison. Hiakumès, c'était son nom, montra bientôt que Mayhew n'avait pas parlé en vain. Frappé par un chef qui ne voulait pas permettre ses relations avec le chrétien anglais, le jeune Indien supporta ses coups avec joie. Etonnés de sa résignation, ses compatriotes le questionnèrent ; il répondait par ces belles paroles : J'ai une main pour les offenses, et une autre pour Dieu; quand je reçois avec l'une le mal qu'on me fait, je m'attache d'autant plus fortement avec l'autre à Dieu. Mayhew, encouragé, continua l'instruction du jeune Indien, et bientôt il put l'envoyer comme messager de la bonne nouvelle parmi les tribus païennes.

(La Vie chrétienne, 1857).

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Parmi les lépreux.

Une des îles Sandwich, Molokaï, est abandonnée aux lépreux. La lèpre est, dans ces parages, si fréquente et si dangereuse, que l'on s'est vu forcé de transporter ceux qui en sont atteints sur cette île, où ils doivent rester jusqu'à leur mort. Un jeune missionnaire américain, d'origine belge. Damian de Venster, s'est senti appelé à travailler au milieu de ces infortunés, et à renoncer par conséquent à toute relation avec le reste du monde. Sa santé s'est longtemps maintenue; mais finalement, il a été atteint, lui 'aussi, du terrible mal. « Je ne puis plus retourner à Honolulu, écrivait-il récemment, car la lèpre se montre sur mon corps. Les bacilles de cette maladie ont pris. possession de ma jambe et de mon oreille gauches ; une de mes paupières commence à tomber. Je m'attends à être bientôt tout défiguré. Mais je me sens tranquille, soumis à la volonté de Dieu et heureux au milieu de mon troupeau. Le Tout-Puissant sait ce qui m'est salutaire pour ma sanctification ; et, dans cette assurance, je redis chaque jour de tout mon coeur : Ta volonté soit faite! »

Voilà de l'héroïsme chrétien. Nous ne pouvons que nous incliner avec respect devant une telle foi, devant un tel sacrifice.

(Sonntagsblatt.)

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Le mauvais jour.

Le pasteur wurtembergeois, Jean-Frédéric Flattich (1713-1797), homme distingué par sa simplicité enfantine autant que par son courageux témoignage, avait été invité à un repas de noces. Le jeune couple avait reçu de nombreux cadeaux, lorsque le serviteur de Dieu se leva et lui dit

«J'ai mangé, j'ai 'bu. et je tiens à vous offrir, moi aussi, un présent. Je n'ai point d'argent ; néanmoins je vous apporte un souvenir qui vous sera utile, si vous avez soin de le conserver. Vous vous aimez beaucoup aujourd'hui. l'un l'autre, et vous dites avoir passé une belle journée. Vous désirez aussi, sans doute, que l'avenir ne change rien à votre bonheur. Eh bien! rappelez-vous ceci : tout homme a son bon, mais aussi, de temps à autre, son mauvais jour. Lors donc que viendra, dans votre vie conjugale, un jour où il vous sera difficile de vous supporter et d'être joyeux, faites cette réflexion : L'un de nous deux, bien évidemment, a aujourd'hui son mauvais jour. Puis passez outre, attendant le bon jour qui ne tardera pas à revenir. »

On riait, mais le cadeau du vieillard portait en lui-même une riche bénédiction. Toutes les fois que, dans la suite des temps, la mauvaise humeur venait envahir le foyer, l'un ou l'autre des époux prenait la parole pour dire: C'est toi ou bien c'est moi qui avons aujourd'hui notre mauvais jour. Mais passons outre, le bon jour reviendra. Il suffisait de cela pour ramener le sourire sur les lèvres et pour rapprocher les coeurs. Depuis longtemps, on avait enterré le vieux Flattich; depuis longtemps aussi, les cheveux de ceux auxquels il avait donné son excellent conseil étaient devenus gris, les époux se souvenaient encore du beau cadeau qui avait tant contribué à embellir leur vie à deux.

Et voilà, - à côté de la prière et de la Parole de Dieu. ces grands moyens de bonheur et de prospérité pour tout chrétien, - ce qui pourra rendre heureuse et bonne même telle union où se sont rencontrés des caractères fort différents.

(VON SCHUBERT, Altes und Nues).

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Monsieur Numéro douze.

Lorsque, étudiant en médecine, je fréquentais les hôpitaux, j'eus l'occasion d'y voir un pauvre vieux tout courbé par la souffrance. et qui se nommait, je crois., Pariset ; mais ou ne le nommait guère que par le numéro de son lit qui était douze.

Ce lit l'avait déjà reçu trois fois pour trois longues maladies; il était ainsi devenu, en quelque sorte, sa propriété : aussi M. Numéro douze était connu du médecin en chef, des élèves et des infirmiers.

Jamais plus douce créature ne marcha sous le ciel du bon Dieu ! Quand je dis marcher, ce n'était plus, hélas ! pour le brave homme qu'un vieux souvenir. Depuis bientôt deux ans, il avait perdu presque complètement le mouvement des jambes. Cependant, comme il vivait de copies pour le Palais>, il ne s'était pas trop déconcerté, ainsi qu'il le disait, et il avait continué à expédier ses rôles sur papier timbré. Un peu plus tard, la paralysie atteignit le bras droit, il s'exerça alors à écrire de la main gauche ; mais le mal grandissant, on avait dû le transporter à l'hôpital, où il avait eu le bonheur de retrouver libre son même lit, ce qui l'avait presque consolé.

- La mauvaise chance n'a qu'un temps, disait-il à cette occasion ; tous les jours ont un lendemain.

Le bonhomme Numéro douze avait pris possession de son lit avec attendrissement. L'hôpital. dont le séjour parait si dur à certaines gens, était pour lui une maison de plaisance. Il y trouvait tout à souhait. Son admiration pour les moindres commodités prouvait quelles privations il avait jusqu'alors supportées. Il s'extasiait sur la propreté du linge, sur la blancheur du pain. sur la succulence des potages et je ne m'en étonnai plus quand j'appris que, depuis vingt ans., il vivait de pain de munition, de bouillon d'herbes et de fromage blanc ; aussi ne pouvait-il assez vanter la munificence de la nation qui avait ouvert de pareilles retraites pour les pauvres malades.

An reste, sa reconnaissance ne s'arrêtait point la : à l'entendre, Dieu avait eu pour lui des faveurs particulières ; les hommes s'étaient montrés pleins de bienveillance, et les choses avaient tourné toujours à son avantage.

Je crois le voir encore assis sur son séant, avec son petit bonnet de soie noire, ses lunettes et le vieux volume qu'il ne cessait de relire. Son lit recevait, dès le matin, les premiers rayons du jour, et il ne les apercevait jamais sans se réjouir et sans remercier Dieu . A voir sa reconnaissance. on eut dit que le soleil se levait exprès pour lui.

Il s'informait régulièrement du progrès de la guérison de chaque malade, et trouvait toujours quelque chose à dire pour donner à tous patience et courage. Lui-même était un exemple vivant qui disait plus que les paroles. Quand on voyait ce pauvre corps sans mouvement, ces membres tournés, et cette figure souriante, personne n'avait le courage de s'emporter ou de se plaindre.

- C'est un mauvais moment à passer, disait-il à chaque crise ; bientôt le soulagement viendra : tous les jours ont un lendemain.

C'était le mot du père Numéro douze, et il le ramenait sans cesse.

Peu à peu, cependant, je m'aperçus que les forces du bonhomme diminuaient. Il perdit d'abord tout mouvement, puis la langue elle-même s'embarrassa. Il n'avait plus que les yeux qui nous riaient encore. t'in matin, pourtant, il me parut que le regard était plus éteint. Je m'approchai vivement de lui pour lui demander s'il voulait boire ; il fit un mouvement des paupières qui me remerciait, et, dans ce moment, un premier rayon de soleil brilla sur son lit. Alors son oeil se ranima comme une lumière qui pétille avant de s'éteindre ; il eut l'air de saluer ce dernier présent du bon Dieu, puis je vis sa tête retomber de côté. son brave coeur avait cessé de battre, et il n'y avait plus pour lui de jours : il venait de commencer l'éternel lendemain.

E. SOUVESTRE.

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Un malade impatient.

Un jour, un pasteur visitait un malade qui donnait beaucoup de signes de mécontentement et d'impatience sur la longueur de sa maladie. « Ah ! monsieur le pasteur, dit le malade, le bon Dieu ne nie veut pas encore. - Si j'étais le bon Dieu, je ne vous voudrais pas non plus! » Cette parole porta coup ; le malade répondit : « Oui, vous avez raison : il faut que j'apprenne la patience et la soumission à la volonté de Dieu. »

(Protestant rochefortais.)




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