Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
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TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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L'ÉGLISE DE L'UNITÉ DES FRÈRES


CHAPITRE XXII

L'ÉGLISE DE L'UNITÉ A LA VEILLE DU SYNODE GÉNÉRAL DE 1889

 

Une circulaire de sa direction centrale, du 14 mai 1887, vient d'inviter l'Eglise de l'Unité à préparer, par des synodes provinciaux, qui doivent être convoqués, pour 1888, en Allemagne, en Angleterre et dans l'Amérique du Nord, un synode général, qui s'ouvrira à Herrnhut, au printemps de l'année 1889. (1)

Ce grand synode, auquel chacun des trois synode~ préparatoires enverra neuf délégués et auquel assisteront , en outre, un certain nombre de frères choisis et appelés par la direction pour représenter les oeuvres de l'Eglise, sera le trentième de l'Eglise de l'Unité renouvelée.

A la veille de ces événements, nous jetterons un dernier coup d'oeil d'ensemble sur l'Eglise.

Celle-ci, à l'occasion des synodes généraux de 1857 et 1879, a complété son organisation. Chacune de ses trois grandes branches (2) a ses oeuvres particulières (éducation de la jeunesse, diaspora, Mission intérieure &c.) et gère ses propres affaires par un directoire choisi ad hoc par les synodes provinciaux, et responsable envers ceux-ci (3). Plus de fortune appartenant à l'Eglise, dans son ensemble. A chaque branche, maîtresse chez elle, ses biens à elle!

Au-dessus, toutefois, des directoires des trois provinces, mais joint, jusqu'ici, au directoire de la province allemande, et se composant de douze hommes siégeant également dans celui-ci, se trouve la direction centrale de l'Eglise tout entière. C'est à elle qu'incombe le devoir de convoquer, sur l'ordre d'un précédent synode général ou bien indépendamment de cette autorité, chaque nouveau synode général de l'Eglise et de veiller sur les oeuvres qui relèvent de l'Eglise dans son ensemble: Les Missions, l'oeuvre de Bohême et de Moravie, et la léproserie de Jérusalem. De là, ce nom, donné au directoire de la province allemande, en tant que celui-ci coïncide avec la direction centrale de l'Eglise: La Conférence des anciens de l'Unité.

Ce n'est pas cependant ce corps tout entier qui exerce sur les branches anglaise et américaine de l'Eglise la haute surveillance et auquel celles-ci peuvent en appeler, le cas échéant: Six frères seulement, sous le nom du département de l'Unité, sont chargés de ces fonctions. Quatre d'entre eux composent simultanément le département des Missions de la Conférence des anciens de l'Unité, tandis que les deux autres siègent en même temps dans les départements de l'instruction et des cultes d'une part, et des finances d'autre part. Ces six frères, après avoir rendu compte de leur gestion, ont à se démettre de leur charge entre les mains du synode général, soit pour être revêtus d'un nouveau mandat, soit pour se voir remplacés par d'autres.

Nonobstant le principe de décentralisation (4) qui apparaît à la base de cette dernière évolution dans l'organisation de l'Eglise, le lien fraternel n'a jamais cessé d'en unir les parties diverses en un seul et même corps. Témoin le synode général de 1879, tenu sous la présidence de l'Américain E. de Schweinitz et réunissant, dans son sein, les hommes d'action et de progrès d'au delà de l'Océan, les Anglais aux vues très arrêtées et enclins à l'opiniâtreté, et lés Frères allemands présentant le mélange de conservatisme et d'individualisme qu'on leur connaît. Néanmoins, le président, à la clôture des séances, put affirmer avec actions de grâce qu'à son souvenir, il n'avait pas été prononcé, pendant toute la session qui avait duré cinq semaines, une seule parole qui eût péché contre l'amour fraternel. Les décisions avaient été prises, presque toujours, à de très fortes majorités, sinon à l'unanimité des voix.

Il avait été constaté aussi, à l'heure solennelle où le synode avait passé en revue les déclarations des synodes précédents, quant à la doctrine prêchée au sein de l'Eglise, que l'accord le plus parfait régnait, à cet égard, parmi tous les membres de l'assemblée et que l'Eglise de l'Unité moderne, disséminée dans le monde entier et abritant, en plusieurs points d'un ordre secondaire, de grandes diversités de vue, n'avait pas dévié du témoignage rendu par elle, dès ses origines, à Jésus-Christ, vrai homme et vrai Dieu, mort pour nos péchés et ressuscité pour notre justification.

Ce fait nous semble d'autant plus digne d'attention, qu'il ne s'agissait point d'une confession de foi élaborée par les pères et fidèlement conservée par les enfants à travers les péripéties et les luttes de plus de cent cinquante ans. L'Eglise de l'Unité renouvelée, dès sa naissance jusqu'à nos jours, n'a jamais formulé aucune confession de foi obligatoire pour ses membres, ni même pour ses pasteurs. (5) Elle s'est souvent déclarée d'accord avec les vingt et un articles de la confession d'Augsbourg, mais elle n'a jamais prétendu vouloir y voir autre chose qu'un fidèle résumé des grands faits révélés dans la Bible pour le salut de l'homme. Elle a. eu soin d'insérer, dans les rapports de ses synodes généraux, dans des termes d'une simplicité frappante, les principaux points de doctrine sur lesquels se base la foi chrétienne. (6) Elle proclame ceux-ci, une fois par an, dans sa liturgie du matin de Pâques. Mais elle a ignoré jusqu'ici les chaînes des formules dogmatiques. Elle n'a jamais dressé autour d'elle-même quelque mur protégeant ce qu'elle eût appelé sa conception théologique à elle, et bannissant de son foyer tel enfant de Dieu sincèrement croyant, mais incapable de souscrire aux thèses d'une théologie morave. Elle n'a pas estimé qu'il suffit, pour qu'une Eglise demeurât fidèle à l'accomplissement de sa sainte mission dans le monde, d'être orthodoxe, ni selon la conception des uns, ni selon celle des autres. Elle s'est dit que toute confession de foi formulée, quelque excellente qu'elle paraisse, finira toujours par ébranler l'édifice ecclésiastique qu'elle devait appuyer du poids de son autorité.

Aussi, aux formules toujours imparfaites et étroites, toujours froides et mortes, toujours menaçantes pour la paix et l'unité de l'Eglise, a-t-elle opposé la confession vivante du coeur croyant au Sauveur du monde et désireux de le suivre avec fidélité. Prêcher et nourrir la foi au Christ des Evangiles, amener les consciences et les coeurs captifs aux pieds du seul Maître, insister sur la nécessité d'une communion personnelle du pécheur avec son Sauveur, puis abandonner à chacun le soin de trouver sa formule théologique à lui, voilà jusqu'à présent la grande ambition qu'elle a victorieusement maintenue ,envers et contre ceux mêmes qui, au milieu d'elle, avaient cru devoir la diriger sur une autre voie. C'est dire que, s'il y a eu et s'il y a encore lutte des opinions, souvent différentes, parmi ceux qui, le plus fidèlement, avaient et ont à coeur la prospérité de l'Eglise de l'Unité, le principe d'une grande largeur dogmatique, sur la base d'une piété vivante et personnelle et d'un profond respect de la Bible, n'a pas encore été sacrifié.

Nous demandera-t-on où sont, pour l'avenir, dans ce chemin, nos garanties d'orthodoxie, de doctrine toujours pure et conforme à la vérité révélée par Dieu ? Ces garanties qu'on cherche, se trouvent dans la personne du souverain Chef de l'Eglise d'une part et dans les membres fidèles et vivants de l'Eglise d'autre part. La divine puissance de l'un et l'humble foi des autres, remplaceront la formule. Ce que celle-ci est incapable de faire, celles-là, seules vraies gardiennes de la santé spirituelle et de l'existence de l'Eglise, le donneront et le conserveront.

Au jour même où l'Eglise, pour échapper au danger, réclamerait sa confession de foi spéciale et demanderait par là des dieux qui marchassent devant elle, elle rendrait contre elle-même ce témoignage qu'elle a perdu ses forces vitales, et le remède qu'elle aurait invoqué pour son salut, achèverait de la désunir et de la dissoudre.

On a reproché à l'Eglise de l'Unité de s'arroger une place privilégiée dans le cercle des Eglises protestantes, et de se comparer à l'Eglise de Philadelphie de l'Apocalypse. Nous ne nions pas que, dans le cours de sa merveilleuse histoire, des ambitions de ce genre ne se soient fait jour chez plusieurs. L'expérience du 16 septembre 1741, mal comprise et mal interprétée, ainsi que d'autres grands souvenirs appartenant à l'époque de Zinzendorf, ont quelquefois donné lieu à cette erreur.

Il y a longtemps, cependant, que l'Eglise, sous le lourd fardeau de ses fautes, et à la lumière de l'Ecriture sainte, a renoncé à vouloir être quelque chose et à aspirer à une position élevée dans le Royaume de Dieu sur la terre. A mesure que ses synodes se succèdent, nous y retrouvons, toujours plus marquée, la note de l'humiliation, à côté des accents de louange et d'actions de grâce pour les bontés gratuites du Seigneur. A l'ouverture de la session de 1879, l'évêque Tietzen prononça ces paroles : « Ouvrons les yeux, reconnaissons nos maux, ne couvrons ni n'excusons rien. Et quand Dieu nous aura montré, par son Esprit, nos aberrations et le danger où nous sommes de l'abandonner, lui, la source des eaux vives, et de servir d'autres dieux, répondons-lui: Nous avons péché, nous ne sommes plus dignes que ta face soit sur nous. Toutefois, ne nous rejette pas de devant toi, ne nous ôte pas l'Esprit de ta sainteté, n'arrache pas notre chandelier de sa place, souviens-toi de ton alliance, ramène et augmente en nous la vie, et renouvelle nos jours comme ils étaient autrefois. »

Dès lors, dix ans durant, les mêmes confessions et les mêmes prières n'ont cessé de se faire entendre au sein de l'Eglise. Celle-ci, par la bouche d'un nombre toujours croissant de laïques et de pasteurs, avoue ses faiblesses et soupire après des temps nouveaux. C'est dans ces dispositions-là, qu'elle prépare les grandes assises de son synode général de 1889. Elle se replace en face de la glorieuse vocation que Dieu lui a donnée dans le monde, et elle appelle ses membres à plonger le regard, chacun dans son coeur, pour examiner s'ils se trouvent, personnellement, en possession de la grâce de Dieu en Jésus -Christ. Elle prêche la repentance, seule condition d'un renouvellement de vie sous l'effet de l'Esprit.

Qu'on en juge par le paragraphe suivant de la circulaire officielle du 14 mai 1887, convoquant le synode de 1889.

« Tout synode général, qui se tient au milieu de notre Eglise dont les branches, dans le cours des temps, ont revêtu chacune son caractère à elle et sa forme individuelle, nous rappellera le fondement commun sur lequel Christ, du temps des pères, a bâti l'Eglise de l'Unité ».

« Reposons-nous encore sur la pierre de l'angle qui est Jésus-Christ, mort et ressuscité? L'Evangile du Sauveur et de la réconciliation du pécheur avec Dieu par lui, est-il toujours le centre de notre prédication et une force dans notre vie? Nous sentons-nous un dans cette grande vocation d'être une sacrificature royale, une nation sainte, un peuple acquis, afin de publier les vertus de Celui qui nous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ? Avons-nous le droit de nous, nommer des frères, parce que Christ est notre Maître à tous? »

« Si nous sommes devenus infidèles, si nous manquons de vie et de chaleur spirituelles et que nous ne soyons plus un sel de la terre, humilions-nous comme un seul homme. Et si Dieu, malgré tout, nous fait sentir qu'il n'a pas quitté son héritage, que sa Parole n'a point perdu sa force au milieu de nous, que son Esprit n'a pas cessé d'opérer dans nos Eglises et qu'il veut encore nous employer comme ouvriers dans son Royaume ici-bas, 'bénissons-le d'un commun accord de ses grâces gratuites, encourageons-nous les uns les autres à mettre en lui une plus ferme confiance, et à le suivre avec plus de fidélité. La main dans la main, engageons-nous à conserver l'unité de l'Esprit par le lien de la paix. »

« C'est dans ces dispositions que nous passerons en revue, sous le regard du Seigneur, les oeuvres qu'il nous a confiées, tout d'abord celles des Missions et de l'évangélisation de la Bohême. Nous le supplierons de diriger nos délibérations par son Saint-Esprit, de nous montrer, dans les questions difficiles, le bon chemin, d'éclairer ce qui est obscur, de nous faire voir en toutes choses sa volonté, et de remplir nos coeurs de cette charité qui est le lien de la perfection. En attendant, qu'il préside à nos travaux préparatoires! Qu'il dispose, pour les jours du synode, et nos Eglises et chacun de nos coeurs par la discipline de son Esprit! Qu'il fasse naître en nous les supplications qui ne lui donnent pas de repos, jusqu'à ce qu'il rétablisse et qu'il remette Jérusalem en un état renommé sur la terre (Es. 62, 7)! »

Plaira-t-il à Dieu de se servir, pendant longtemps encore, pour l'avancement de son Règne, de cette Eglise de l'Unité que sa main a formée, un jour, en dehors des combinaisons de la volonté humaine, pour la garder à travers les secousses morales et les complications multipliées de plus d'un siècle et demi ? Lui fera-t-il rencontrer, sur son chemin, des tâches nouvelles à accomplir au milieu des bouleversements violents qui semblent attendre les Eglises du protestantisme contemporain ?

Nous renonçons à vouloir le savoir. Que Dieu, quoi qu'il fasse et qu'il ordonne, nous trouve prêts à faire sa volonté.

Le grand Coménius a dit: « je consens à la disparition des Eglises, à celle de la nôtre aussi; mais ce qui doit demeurer, augmentant le commun trésor de l'Eglise de Christ, c'est ce que chacune d'elles a eu de bon. » (7)

Nous acceptons cette belle parole. Pas plus que l'évêque de l'ancienne Eglise de l'Unité de Bohème et de Moravie, nous ne protesterons quand Dieu trouvera bon de dire à l'Eglise de l'Unité renouvelée qu'elle a fait son temps. Nous ne désirons qu'une chose, c'est que les richesses d'expériences et de connaissances chrétiennes qui lui ont été confiées, survivent à celle qui les a possédées et continuent à édifier le Royaume de Dieu sur la terre.

Or, ce dont l'Eglise de l'Unité a appris à faire le centre de sa doctrine, c'est la foi du coeur au Crucifié, la communion du croyant avec son Sauveur, et la communion fraternelle en Jésus-Christ. La Parole de la croix, l'union du racheté avec Christ et avec les frères, voilà son trésor et son témoignage d'aujourd'hui. Ce sera aussi, à l'heure fixée par Dieu pour cela, le message qu'elle léguera à ceux qui prendront sa place dans le monde protestant.



Table des matières

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(1) Depuis 1789, tous les synodes généraux de l'Eglise se sont tenus dans cette localité.
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(2) La branche allemande de l'Eglise de l'Unité comptait, en 1886 : 8803 membres et 28 paroisses.
La branche anglaise : 5465 membres et 38 paroisses.
La branche américaine : 17264 membres et 89 paroisses.
Dans ces chiffres ne sont pas compris les 400 membres des familles missionnaires en service aux diverses stations.
A ces trois branches de l'Eglise va s'en ajouter une quatrième, celle des Indes occidentales. Il s'agit d'un nombreux groupe de stations missionnaires ayant atteint l'âge de leur majorité et entrant en possession de tous les droits comme de tous les devoirs d'un membre indépendant de l'Eglise.
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(3) C'est ce directoire aussi, qui fait pour la branche de l'Eglise à laquelle il préside, le choix des ministres et pasteurs.
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(4) Décentralisation qui, en suite du développement individuel qu'avaient pris les branches anglaise et américaine de l'Eglise, était devenue une nécessité à laquelle on n'aurait pu se refuser, sans que la concorde au sein de l'Eglise n'eût couru de graves dangers.
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(5) Nous ferons observer, toutefois, que la branche américaine de I'Eglise s'est crue obligée d'exiger de la part de ses pasteurs et professeurs de théologie un engagement de fidélité à l'enseignement biblique et que le synode général de 1879 a adopté la thèse suivante: « L'Eglise de l'Unité ne tolérera pas qu'on enseigne, au milieu d'elle, quoi que ce soit de contraire à la Bible, et spécialement aux faits dans lesquels l'Eglise déclare avoir reconnu le fond de l'enseignement scripturaire. Elle ne sautait confier, ni ses chaires, ni l'instruction religieuse de la jeunesse, à des frères qui, en contradiction réelle avec cet enseignement, refuseraient de se soumettre aux Saintes Ecritures et se trouveraient en opposition avec l'esprit de l'Eglise ».
« Par conséquent, la permission de l'enseignement religieux ne sera conférée aux candidats en théologie qu'en tant qu'ils en auront été jugés dignes par leurs convictions et leur piété, c'est-à-dire unis à l'Eglise dans une même foi ou bien sérieusement décidés à respecter et à honorer la foi de l'Eglise ».
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(6) « La Parole de la croix, le témoignage des souffrances et de la mort volontaires du Fils de Dieu, aussi bien que de tous les trésors qui nous ont été acquis par ce sacrifice, voilà le commencement, le centre et la fin de notre prédication. Nous regardons comme notre vocation essentielle, d'annoncer la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne (1 Cor. VI, 26).
De ce centre de l'Evangile découlent:
a) la doctrine de l'entière corruption de la nature humaine;
b) la doctrine de l'amour de Dieu le Père qui nous a élus en Christ avant que le fondement de la terre fut posé, et qui a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que tous ceux qui croiraient en lui ne fussent pas perdus, mais qu'ils eussent la vie éternelle :
c) la doctrine de la divinité et de l'humanité véritables de Jésus-Christ, c'est-à-dire que Dieu, manifesté en chair, a réconcilié le monde avec soi, qu'il était avant toutes choses et que toutes choses subsistent par lui ;
d) la doctrine de l'expiation par Jésus-Christ, à savoir qu'il s'est donné soi-même pour nos péchés et qu'il est ressuscité pour notre justification. C'est dans son sacrifice que nous trouvons le pardon de nos fautes et la paix avec Dieu;
e) la doctrine du Saint-Esprit et de son oeuvre, c'est-à-dire que c'est lui qui produit en nous la connaissance du péché, la foi en Jésus, la nouvelle naissance et le témoignage que nous sommes enfants de Dieu;
f) la doctrine des fruits de la foi, c'est-à-dire que la foi, si elle est véritable, produira une obéissance volontaire aux commandements de Dieu, obéissance qui a sa source dans l'amour et la reconnaissance. »
(Règlement pour les membres de l'Eglise des Frères dans la Suisse romande P. 7 et 8.)
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(7) Pereant sectae, nostra etiam; modo non pereat quod usquam boni est, sed collectum in communem ecclesiae thesaurum commune sit.

 

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