Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
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TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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L'ÉGLISE DE L'UNITÉ DES FRÈRES


CHAPITRE XVIII

LE RÉVEIL DE 1841

 

Le 13 novembre 1841, le pasteur de la communauté morave de Gnadenfrei, douloureusement préoccupé de l'état spirituel de l'Eglise de l'Unité qu'il servait avec beaucoup de fidélité, dit à un collègue: « je pense que le Seigneur, abondant, jusqu'ici, en grâce et en miséricorde pour notre Eglise, devra se servir, pour la réveiller de son sommeil spirituel, de jugements sévères ,et terribles. »

Au moment où se prononçaient ces paroles, l'aurore ,d'un nouveau jour s'était déjà levée sur l'Eglise. L'heure de la visitation avait sonné. Dieu était venu, non pas dans le vent qui brise les rochers, ni dans le tremblement, ni dans le feu, mais dans le son doux et subtil. Son Esprit avait commencé une oeuvre de réveil et de renouvellement de vie aussi merveilleuse que puissante.

Le terrain d'action que s'était choisi le Saint-Esprit, qui souffle où il veut, fut le collège latin ou pédagogium de Niesky. C'était le lieu où les futurs pasteurs de l'Eglise, avant d'entrer en théologie, recevaient leur culture classique. Transformer les coeurs de cette jeunesse, c'était féconder la fleur de l'Eglise et la rendre capable de jeter au près et an loin une semence impérissable de vie.

Moralement et spirituellement le pédagogium ressemblait à la campagne d'ossements de mort fort secs. Plus de prière, plus d'amour de la Parole de Dieu, peu de soumission, beaucoup de légèreté, domination tyrannique des plus âgés sur les plus jeunes. Les études se faisaient, mais sans Dieu. On fréquentait régulièrement les cultes publics, mais sans s'y rencontrer avec le Seigneur. L'Evangile semblait avoir perdu toute sa puissance sur cette jeunesse qui, en grande partie au moins, était appelée à l'annoncer plus tard.

Quelques hommes excellents, employés à des titres divers au service du pédagogium, s'émurent à la vue de cet état de choses. L'économe de la maison, J.-G. Class, simple laïque, plein de charité autant que d'humilité, n'avait pas cessé d'intercéder, neuf ans durant, pour les indifférents et les égarés. Aux supplications de ce chrétien pieux vinrent se joindre, peu avant l'heure de l'intervention divine, celles des surveillants du pédagogium, hommes illettrés et souvent orgueilleusement dédaignés par les jeunes gens dont ils avaient à s'occuper. Et comme si Dieu avait tenu à prouver qu'il aime, quelquefois, à se servir des tout petits de ce monde, de préférence aux grands, l'infirmier Köhler, brûlant d'amour pour le Sauveur, passant par-dessus toutes les objections de la raison et la crainte des hommes, commença, parmi ceux que lui amenait l'indisposition ou la maladie, une oeuvre d'évangélisation qui ne demeura pas sans effet.

A côté de cette activité laïque, se poursuivait, depuis 1832, celle du chapelain de l'institut, F. Kleinschmidt. Energique, très sérieux, il soutenait une lutte vaillante contre le mauvais esprit qui dominait dans la maison, cherchant les élèves un à un, agissant sur leur conscience, réussissant quelquefois, rencontrant plus souvent une résistance opiniâtre, près de désespérer souvent, mais continuant toujours avec prière et avec larmes son rude labeur.

En 1839, lui succéda Ernest Reichel, homme d'un rare dévouement, d'une grande humilité, aussi fervent d'esprit que puissant. L'oubli complet de soi-même dont il faisait preuve, subjugua quelques âmes, mais l'ensemble de la maison ne se transforma point. Le coeur navré et cependant plein de foi, ce serviteur de Christ, appelé ailleurs, remplacé parle ministre Tietzen, quitta, en 1841, son poste, sans avoir vu les fruits dont chacun aurait jugé digne son fidèle travail.

Ainsi s'écoulaient les années. L'oeil de l'homme ne remarquait pas de réel progrès. L'oeil de Dieu apercevait, chez plusieurs, la conviction de la nécessité d'un changement, les premiers mouvements d'un coeur appelant de tous ses voeux une vie nouvelle, mais sans force pour la réaliser, la faim et la soif de la justice, naissant dans le désert.

Telle était la situation, quand la libre et souveraine action de l'Esprit de Dieu, par le moyen d'un détail, se fit sentir, inattendue et puissante. Au milieu d'une nuit ,de septembre (1841), on vint chercher en toute hâte quatre élèves des institutions de Niesky, fils du vénérable prince de Reuss-Stonsdorf, qui se trouvait à l'extrémité. Leurs amis, s'associant à leur douleur, se sentaient frappés avec eux. L'un d'eux dit à un camarade: « Si, au moins, nous pouvions faire quelque chose pour ,eux». Et l'autre de répondre: « Ce que nous pourrions faire, c'est de demander au Sauveur de les consoler. »

Qui aurait vu le commencement d'une grande oeuvre dans ces premiers accents d'une piété à laquelle personne ne s'attendait, mais qui jaillissait, simple et dépourvue de toute prétention, d'un coeur ému de la souffrance d'autrui ? Qui y aurait reconnu la petite pierre, soudain détachée de la montagne de Dieu et entraînant dans sa chute tout un colosse d'impiété et de péché ? Le fait est que ces simples mots jetèrent celui dont ils étaient venus frapper les oreilles, dans de sérieuses réflexions sur lui-même. Le jeune homme chercha et trouva le Seigneur avec son pardon et sa grâce ; après lui, un, deux, trois de ses camarades se sentirent saisis, eux aussi; ils se réunirent pour la prière, les coeurs s'humilièrent et s'enflammèrent tour à tour et, de jour en jour, le mouvement alla en augmentant.

Sur ces entrefaites, les princes de Reuss revinrent à Niesky. Au chevet de leur père mourant, le pieux roi Frédéric-Guillaume IV avait prononcé une prière qui les avait profondément remués. Dieu, qui n'avait pas méprisé l'humble ministère de l'infirmier Köhler, se servit aussi d'un témoignage rendu par des lèvres royales, pour préparer et pour avancer l'oeuvre de sa grâce au milieu de la jeunesse de Niesky.

Au commencement du mois de novembre, la victoire de l'Esprit divin était à peu près complète dans deux classes du pédagogium. L'aspect de la maison avait changé à vue d'oeil, et de toutes parts s'élevaient au Seigneur des mains suppliantes. Le 13, jour commémoratif pour l'Eglise, centenaire de l'expérience bénie qu'elle avait faite à Londres, en 1741, Dieu répondit aux cris qu'il avait formés lui-même dans les consciences et dans les coeurs. A l'occasion de la Cène, qui fut célébrée le soir de la fête, il versa avec abondance, sur la jeunesse de Niesky, son Esprit de grâce et de vie. La joie déborda dans les coeurs. Les forces du monde à venir se firent sentir. Plusieurs, sans pouvoir se rendre compte de ce qui s'était passé, s'écrièrent: je ne sais qu'une chose, c'est que j'ai été aveugle et que je vois. Encore deux semaines, et les cinquante-sept élèves du pédagogium s'étaient donnés à Christ!

Quelques jours après cette Cène mémorable, moyen, entre les mains de Dieu, pour nourrir et augmenter toute cette vie nouvelle et puissante, l'économe de la maison, M. Class, traça les lignes suivantes qui nous permettent d'apprécier ce qui s'était passé : « Nous sommes dans l'étonnement et dans l'adoration. Il n'y a eu aucun effort, aucune pression de la part de l'homme, et cependant nous voyons se produire de vrais miracles auxquels la raison ne comprend rien. Nous ne savons pas non plus ce qui résultera de tout cela; mais, convaincus que nous sommes, de nous trouver en face d'une oeuvre de Dieu, nous sommes certains aussi qu'il l'achèvera. Personne n'ose protester; personne n'a le courage d'éteindre l'Esprit. Le Seigneur n'a presque pas besoin non plus du secours de l'homme; nous le regardons faire, lui, qui accomplit de si grandes choses .... Quelques élèves semblent encore lui résister, mais on voit facilement qu'ils sont préoccupés, eux aussi, de leur salut et très travaillés. Toutefois, personne n'essaie de forcer quoi que ce soit; nous attendons qu'ils viennent chercher la paix. Nul ne saurait compter les larmes, les soupirs et les prières que nos jeunes gens ont répandus, ces jours-ci, devant le Seigneur; mais nul ne saurait mesurer non plus le fleuve de paix et de bonheur qui s'est déversé sur eux.

Le Royaume de Dieu est forcé et ce sont les violents qui le ravissent .... Ce qui restera de toutes ces grandes grâces, ce qui disparaîtra de nouveau, Dieu seul le sait. C'est son affaire. Nous autres, nous comprenons à peine ce qui nous arrive. Aussi n'ai-je pas dit, dans ces pauvres lignes, la centième partie de ce que le Seigneur a fait. - Le feu commence à se communiquer aussi aux élèves de la pension. Nos frères n'ont absolument rien voulu provoquer parmi cette jeunesse; ils se sont même gardés de l'entretenir, plus que d'habitude, des affaires du coeur. Mais qu'en est-il résulté ? Plusieurs enfants se sont adressés aux élèves du pédagogium et les ont priés de leur parler du Sauveur. C'en fut fait alors, le mouvement ne s'arrêta plus, et les frères se virent obligés de s'occuper spirituellement aussi des petits .... En un mot, le bonheur et l'amour débordent de tous côtés, chez les jeunes comme chez les plus âgés, chez les petits et chez les grands. C'est inexprimable! » - « La puissance divine nous entourait comme l'air », ajoute à ces lignes un autre témoin de ces jours de grâce. « Trop jeune encore pour pouvoir comprendre ce qui se passait, je ne l'ai su que plus tard. Mais l'amour divin était répandu dans mon coeur, à moi aussi; trop plein, il allait se rompre. O mon Sauveur, m'écriai-je, combien ta bonté envers moi est grande! »

Il importe de relever encore quelques détails caractérisant le mouvement de 1841- On observait, chez les réveillés, une grande délicatesse de conscience; preuve en soit ce seul trait qu'ils ne se permettaient pas de ,sacrifier les heures destinées au travail à des conversations intimes dont ils éprouvaient un irrésistible besoin. Pleins du désir de plaire à Dieu, ils allaient chacun jusqu'au fond de son coeur. Les amis se rendaient attentifs les uns les autres à ce qui déshonorait le Seigneur; plus de fausse honte, ni de crainte de provoquer des susceptibilités! Guerre à outrance au mal, autrefois protégé sous toutes ses formes !

On observait également d'ardents désirs d'instructions et de directions chrétiennes. Les réveillés se groupaient autour de leur chapelain, comme autour de tel simple laïque, père en Christ, pour recevoir de ces lèvres autorisées les grandes leçons du royaume de Dieu que les coeurs comprenaient au premier mot.

On observait des exaucements de prières frappants, beaucoup de grandes grâces accordées à droite et à gauche, mais on ne trouvait aucune manifestation malsaine ni extravagance religieuse.

Foncièrement sain, parce que essentiellement l'oeuvre de Dieu et non pas celle de l'homme, le réveil ne dégénéra pas en aberrations spirituelles. Pendant que les saintes eaux du Seigneur soulevaient avec une irrésistible puissance la barque du pédagogium, la marche habituelle de la maison continuait à peu près comme si rien ne s'était passé. Pas d'interruption pour les leçons, ni les heures d'études, ni les jeux, ni les promenades. La vie nouvelle, loin de couper court à la gaieté de la jeunesse, semblait l'augmenter en la sanctifiant.

Le directeur Schordan, en donnant, le 16 novembre, la leçon de grec de la première classe, trouva ses élèves si bien préparés et si attentifs qu'il ne lui resta rien à désirer. Le même jour, M. Lonzer, professeur de mathématiques, ouvrit sa leçon par ces mots: « Nous traversons un temps extraordinaire où se passent des choses extraordinaires. Aussi ai-je pu constater un fait tout exceptionnel, c'est que tous vos problèmes sont aujourd'hui sans fautes. Donnons-nous la main pour continuer à faire preuve du même zèle pour le travail. » Les examens, à Noël, furent brillants. L'Evangile, au lieu de paralyser les élans de l'esprit humain, les avait remplis d'une nouvelle vigueur. La terre, dans quelques-unes de ses plus nobles et plus grandes aspirations, bénéficiait de la rosée céleste.

Grande fut, durant le temps que nous venons d'esquisser rapidement, la dette de reconnaissance que la jeunesse du pédagogium contracta envers son conducteur spirituel, Tietzen. Sobre, tremblant, redoutant plus que jamais les ruses de l'ennemi, les exaltations et l'orgueil spirituel, il dirigea, avec autant de fermeté que de sagesse le mouvement éclaté sous ses yeux. Son discours du 15 novembre demeura gravé dans tous les coeurs. La joie et la reconnaissance s'y mêlaient à la crainte de compromettre par quoi que ce soit l'oeuvre de l'Esprit, de s'avancer sans en avoir reçu le signal d'En Haut, de négliger ce que Dieu demandait. Celui qui avait lui-même pris soin de ses brebis, leur avait aussi donné le berger terrestre qu'il leur fallait.

Les conséquences de l'admirable transformation qui venait de s'accomplir dans la jeunesse étudiante à Niesky, ne tardèrent pas à se manifester pour l'Eglise de l'Unité tout entière. De beaucoup le plus grand nombre des réveillés de 1841, après avoir conservé, à travers des luttes et des épreuves inévitables, le précieux dépôt qui leur avait été confié, portèrent, plus tard, dans les chaires de l'Eglise leur richesse spirituelle, une théologie pénétrée de l'Esprit divin, les conseils de l'expérience chrétienne et la chaleur d'un coeur qui, après avoir goûté la grâce divine, demande de la faire goûter à d'autres. Les communautés de Niesky, de Gnadenfrei, de Gnadenfeld et de Neusalz furent les premières à moissonner les fruits du réveil. D'autres les suivirent, trouvant chacune sa part de bénédiction.

Il est incontestable aussi, que les pasteurs, issus de l'époque du réveil, eurent, de préférence à leurs devanciers de la fin du XVIII ème et du commencement du XIX ème siècle, la conviction de se devoir au Seigneur dans n'importe quel champ d'activité de l'Eglise. Les vocations missionnaires se dessinèrent parmi eux avec plus de netteté. L'esprit de sacrifice et de renoncement augmenta.

De là ce fait qu'un nombre toujours croissant de ministres, ayant fait des études complètes de théologie, allèrent se placer, dans les Missions, à côté de leurs frères laïques, sans que jamais la différence de culture intellectuelle ait dressé, entre eux, de barrière gênant le travail en commun.

De là encore cette circonstance, que l'Eglise de l'Unité, comprenant son devoir et les besoins des temps, prêtant l'oreille aux puissants appels qui lui arrivèrent, en 1848 surtout, voua une plus grande et plus fidèle attention à la Mission intérieure. Son oeuvre des diaconesses, en premier lieu, plonge ses racines dans la remarquable année 1841.

Enfin, nous ne nous tromperons pas, en soutenant, qu'il résulta, de l'époque du réveil, une conception plus profonde et plus énergique de la vocation de l'Eglise de l'Unité en général. A la lumière d'études historiques sur les temps passés (1), vers lesquels s'étaient tournés beaucoup de regards, on comprit ce que les dernières générations semblaient avoir oublié, c'est que cette Eglise, loin d'être une association religieuse quelconque, ne devait, en principe, renfermer que des chrétiens ayant trouvé leur pardon dans le sacrifice de Christ ou bien cherchant avec ardeur cette grâce insigne. C'est dans cette conviction que naquirent les efforts les plus variés pour vivifier ou modifier selon les besoins spirituels du moment, telles formes que s'étaient transmises les années et qui, insensiblement, s'étaient changées en lettres mortes. La lettre qui tue, céda la place à l'Esprit qui donne la vie.

Pleine du désir de voir l'Eglise dotée d'un clergé qui fût à même de s'occuper de son avenir avec succès et de la guider à travers les jours nouveaux qui s'annonçaient gros de tâches à accomplir, la direction du séminaire, appuyée dans sa démarche par une trentaine de candidats en théologie, demanda au synode de 1848 le rétablissement des six semestres d'études théologiques.

Ainsi, le réveil, au lieu de proclamer l'inutilité de la. science, vint la remettre en possession des droits qu'elle avait perdus, le jour où elle s'était égarée loin de l'obéissance de Christ.

Nous tirons de l'histoire du réveil de 1841, à Niesky, les conclusions suivantes:

Que Dieu, pour ramener une Eglise de la mort à la vie, dispose d'une action puissante et irrésistible par son Saint-Esprit.

Que l'Esprit souffle où il veut, que l'homme en entend le bruit, mais qu'il ne sait ni d'où il vient ni où va.

Que Dieu, quand il lui plaît de donner les heures de grâce que nous appelons des réveils, n'a pas besoin de réveilleurs attitrés.

Qu'il a égard aux supplications, comme à l'humble et fidèle accomplissement des devoirs journaliers de ses serviteurs, aux douleurs et aux larmes des ministères accomplis, année après année, par la foi qui espère tout et qui ne voit rien.

Qu'il sait préserver d'aberrations et de scandales toute oeuvre de réveil dans la mesure où l'homme a renoncé à vouloir faire ce qui n'appartient qu'à Dieu seul.

Que le réveil, accompli dans des conditions normales, loin de déclarer la guerre à la pensée, et de rabaisser le niveau de la connaissance religieuse, développe celle-ci en même temps que la vie du coeur et de l'âme,

L'on se souvient qu'à l'heure solennelle où l'Eglise de Herrnhut, le 13 novembre 1741, s'était placée, avec des transports d'allégresse, sous le seul sceptre de Jésus-Christ, son divin Chef, quelques frères avaient observé un superbe arc-en-ciel, symbole de l'alliance traitée. Le 13 novembre 1841, à une heure inusitée, entre huit et neuf heures du matin, reparut le même signe aux regards étonnés de plusieurs, à Niesky, à Herrnhut et à Gnadenfeld, sur le ciel, à l'ouest. La foi, déchiffrant les caractères célestes, interprétant le message divin, y vit, proclamée pour l'Eglise de l'Unité infidèle et devenue fort misérable, la fidélité de Celui auquel les pères avaient juré obéissance et qui, se souvenant de son alliance, était venu ramener à lui les coeurs des enfants, par une nouvelle et puissante effusion de son Esprit sur la jeunesse de Niesky.



Table des matières

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1) Le synode de 1848 chargea le pasteur E. W. Cröger de la rédaction en allemand, d'une histoire de l'Eglise de l'Unité dont le troisième et dernier volume parut en 1854

 

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