Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
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(Jean 17.17)
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LE PÈLERINAGE DOULOUREUX
de
L'ÉGLISE A TRAVERS LES ÂGES




 CHAPITRE XIII

Mouvements méthodistes et missionnaire

(1638-1820)

Condition de l'Angleterre au dix-huitième siècle. - Réveils au Pays de Galles. Écoles temporaires. Formation de sociétés. - Le «Holy-Club» à Oxford. Madame Wesley. John et Charles Wesley s'embarquent pour la Géorgie. - John Wesley revient et rencontre Peter Boehler. - Il accepte Christ par la foi. - Il visite Herrnhut. - George Whitefield. - Il prêche aux mineurs de Kingswood. - John Wesley commence aussi à prêcher en plein air. - Prédicateurs laïques. - Étranges manifestations. - Grands réveils. - Charles Wesley compose des cantiques. - Séparation entre les sociétés morave et méthodiste. - Divergence doctrinale entre Wesley et Whitefield. - Conférence. Les sociétés méthodistes se séparent de l'Église anglicane. - Divisions. Bien général résultant du mouvement. - Besoin d'une oeuvre missionnaire. - William Carey. - Andrew Fuller. - Formation de sociétés missionnaires. - Différence entre les stations missionnaires et les églises. - Les frères Haldane. - James Haldane prêche en Ecosse. - Opposition des Synodes. Des multitudes entendent l'Evangile. - Une église se forme à Edimbourg. Liberté de ministère. - La question du baptême. - Robert Haldane visite Genève. Études bibliques sur l'Épître aux Romains. - La Ste-Cène à Genève. Formation d'une église.



1. L'Angleterre au début du 18e siècle

Au dix-huitième siècle, l'infidélité et l'indifférence, quant à la religion et à la morale, avaient atteint un tel point en Angleterre et entraîné de si sérieuses conséquences que tout observateur sérieux en était frappé. Dans les classes supérieures, il était de mise d'être irréligieux et immoral, tandis que les classes ouvrières vivaient dans la plus grossière ignorance et dans le péché. A part quelques exceptions, le clergé ne valait pas mieux que le peuple. La littérature était athée et impure, l'ivrognerie était à l'ordre du jour; le crime et la violence se voyaient partout. Les efforts faits pour réprimer le mal par des châtiments cruels n'avaient fait qu'augmenter le cynisme. La condition des prisons était abominable. Le pauvre et le faible étaient opprimés sans merci. Le sentiment religieux et la foi existaient encore à l'état latent, mais étaient totalement impuissants en face du relâche. ment moral général et de la dérision à l'égard de tout bien. Les groupes de croyants étaient en faible minorité et beaucoup s'étaient laissé gagner par une certaine passivité qui prouvait qu'ils avaient grand besoin d'un réveil.

Ce fut dans ces circonstances qu'éclata un réveil spirituel très étendu et très fructueux (99). Le Pays de Galles était dans le même état que l'Angleterre et souffrait en outre du grand désavantage d'avoir des pasteurs pour la plupart anglais, ce qui les empêchait d'avoir réellement contact avec le peuple. Cependant quelques pasteurs gallois de l'Église anglicane présentaient d'heureuses exceptions. William Wroth, recteur de Llanvaches, s'étant converti, attira par son message vivant des foules que l'église ne pouvait contenir. Il prêcha alors en plein air, même en dehors de sa paroisse, et lorsqu'il en fut puni par la perte de ses fonctions, il fonda, en 1638, une église indépendante de croyants à Llanvachery. Son influence amena Walter Cradock, dépossédé de son vicariat à Cardiff, à faire des tournées de prédication. Des foules se pressaient pour l'entendre. Il se joignit aux églises congrégationalistes. Rees Pritchard proclama aussi le message du salut à des auditoires si considérables qu'il dut prêcher en plein air. Traduit devant la Cour ecclésiastique, il bénéficia de certaines influences favorables et put poursuivre ses prédications, tout en restant dans l'Église anglicane.

Il y eut encore un pasteur gallois, Griffith Jones, qui, au début du dix-huitième siècle, prépara son pays pour la grande oeuvre future. Prêchant et enseignant dans sa paroisse, il comprit que le plus grand empêchement venait de ce que ses paroissiens ne savaient pas lire leur Bible. Aidé de quelques amis, il employa des maîtres qui se rendaient de localité en localité pour y tenir des classes temporaires. Plus tard, la pénurie d'instituteurs qualifiés le décida à ouvrir une école préparatoire, où l'on n'acceptait que des personnes ayant des principes religieux, en majorité des non-conformistes. En dépit de l'opposition du clergé, des gens de tout âge fréquentaient ces écoles, profitant ainsi d'une occasion qui ne s'était encore jamais présentée. Il en résulta une grande transformation dans le caractère et la condition de la nation. À la mort de Griffith Jones, vingt ans après la fondation des écoles, il s'était ouvert environ 3500 de ces centres d'instruction, et un tiers de la population du Pays de Galles en avait bénéficié.

Vers la même époque, l'Église refusa la consécration à un jeune homme, nommé Howel Harris, sous prétexte qu'il avait commencé à prêcher avant d'avoir été consacré. Mais ceci ne le rebuta pas. Il resta membre de l'Église anglicane, et prêcha, soit en plein air, soit dans les locaux qu'il pouvait obtenir. L'évangile porta des fruits, il y eut beaucoup de conversions et, partant, de vies transformées. Des familles, jusqu'alors sans Dieu, instituaient le culte dans leurs foyers. D'autres, pasteurs ou laïques, se joignirent à Harris. Il se forma des sociétés de gens pieux pour encourager ceux que la Parole avait touchés. Naturellement, l'opposition ne tarda pas à se manifester. Excitée par les autorités civiles et ecclésiastiques, une populace turbulente fit subir aux prédicateurs toutes sortes d'outrages et de violences. Daniel Rowlands, l'un des plus doués de ces pasteurs, dut abandonner son poste pour avoir prêché au delà des limites de sa paroisse. Il attirait à Llangeitho des milliers de personnes, venues de tous les coins de la principauté pour l'entendre; car il y avait dans son ministère une puissance indéfinissable. Ce mouvement gallois vint bientôt en contact avec un mouvement similaire anglais. Le caractère du peuple en fut transformé. Et ce ne fut pas un changement éphémère, car, aujourd'hui encore, le Pays de Galles autrefois irréligieux et mort spirituellement, est connu pour la profondeur de sa vie spirituelle.


2. Les Wesley et G. Whitefield

En 1729, un petit groupe d'étudiants d'Oxford, commencèrent à se réunir dans le but de se fortifier les uns les autres en vue de leur tâche future, sauver leurs âmes et vivre à la gloire de Dieu (100). Ils ne fardèrent pas à être en butte aux railleries de leurs condisciples et de quelques-uns de leurs professeurs, car leur manière de vivre différait entièrement de celle des autres étudiants. Ils avaient adopté des règles austères, quelque peu ascétiques. Ils visitaient les prisonniers et les malades et secouraient les pauvres. On les appelait «le saint club», «le club des dévots», les «enthousiastes», ou «méthodistes». Parmi eux se trouvaient John et Charles Wesley, qui furent bientôt rejoints par George Whitefield.

La mère des Wesley était une femme de caractère et de capacités si rares, que l'éducation donnée à ses fils a évidemment beaucoup contribué au succès de leur carrière si exceptionnelle. Son mari était pasteur. Ils avaient une grande famille et une nombreuse domesticité. Non seulement, elle élevait soigneusement chacun de ses enfants, mais, durant les fréquentes absences de son époux, nécessitées par les devoirs du ministère, elle réunissait toute la maison, à heures fixes, pour la lecture des Écritures et la prière. Les serviteurs ayant parlé de ces cultes, d'autres personnes désirèrent vivement y être admises, si bien que, parfois, deux cents auditeurs s'entassaient dans la chambre et que d'autres devaient se retirer faute de place. On se plaignit à son mari de ce qu'une femme fasse chose si inconvenante.

Lorsqu'il lui écrivit à ce sujet, elle répondit - «Comme femme, je suis à la tête d'une nombreuse famille; ... en votre absence, je considère chaque âme laissée à mes soins comme un talent à faire valoir, mis entre mes mains par le Seigneur de toutes les familles, dans les cieux et sur la terre... je ne puis comprendre que l'on vous blâme parce que votre femme s'efforce d'attirer les gens à l'église et de les empêcher de profaner le jour du Seigneur, par des lectures et autres moyens. Pour ma part, je ne fais aucun cas de cette censure. Il y a longtemps que j'ai dit adieu au monde, et J'aimerais bien n'avoir jamais provoqué de blâme plus mérité que celui-ci. Quant à paraître étrange, j'en conviens. Mais c'est le cas de presque tout effort sérieux, cherchant à glorifier Dieu ou à sauver des âmes... Il y a pourtant une chose qui me déplaît beaucoup, la présence de ces personnes au culte de famille. Ce qui me trouble n'est pas simplement le grand nombre d'auditeurs, car ceux qui ont l'honneur de parler au Dieu Très-Haut, ne doivent pas avoir honte de le faire devant le monde entier. Mais, en tant que femme, je me demande s'il convient que je présente les prières du peuple de Dieu. Dimanche dernier, j'aurais bien aimé congédier l'auditoire avant les prières; mais je n'ai pas osé repousser leur instante requête de rester avec nous.»

Après leur consécration, et cherchant encore le salut de leurs âmes, les frères Wesley et deux autres partirent pour la Géorgie. A bord du vaisseau, ils rencontrèrent un groupe de Frères moraves et John Wesley décrit la profonde impression, que lui laissèrent l'esprit doux, paisible, et le cou. rage que les voyageurs montrèrent en toutes circonstances. Son séjour en Géorgie lui causa un vif désappointement, en dépit d'un sévère renoncement à lui-même et d'un travail consciencieux. Il revint bientôt en Angleterre, dans un état de grande détresse spirituelle. «Je suis allé en Amérique - s'écriait-il - pour convertir les Indiens, mais qui donc me convertira?» Arrivant à Londres (1738), il entra de nouveau en contact avec des Moraves et, «en un jour mémorable», rencontra Peter Boehler, qui venait d'arriver d'Allemagne. Il eut de longs entretiens avec lui et, par son moyen, dit-il, «le Dieu saint y mettant sa bonne main... Je fus nettement convaincu d'incrédulité, de ce manque de la foi par laquelle seule nous sommes sauvés». Il demanda à Boehler s'il devait cesser ses prédications. «Non - lui fut-il répondu - prêchez la foi jusqu'à ce que vous la possédiez; ensuite, vous la prêcherez parce que vous la possédez». Wesley parla donc du salut par la foi à tous ceux qu'il rencontrait. mais il n'avait pas encore compris que la conversion pouvait être immédiate. Examinant les Actes des Apôtres pour savoir s'il s'y trouvait des cas de ce genre, il fut fort étonné de constater que presque toutes les conversions étaient soudaines. Il pensa alors que ce qui s'était passé aux premiers jours du christianisme ne pouvait se produire maintenant. Chassé de ce dernier retranchement par le témoignage de plusieurs personnes de son entourage, qui avaient fait l'expérience d'un salut immédiat par la foi, il accepta enfin Christ pour son Sauveur.

Son frère Charles et d'autres furent indignés de ce qu'après avoir tant travaillé pour le Seigneur, John déclarait qu'il venait seulement d'être sauvé. Peu après, cependant, John écrit: «Mon frère a eu une longue conversation intime avec Peter Boehler. Il a plu à Dieu de lui ouvrir les yeux et il a compris qu'elle est la nature de la vraie foi vivante, par laquelle seule nous sommes sauvés par grâce».

On forma une société avec de petits groupes de membres qui se réunissaient chaque semaine pour se confesser mutuellement leurs fautes et pour s'adonner à l'intercession. Comme John Wesley prêchait avec persévérance, en plusieurs églises de Londres, «le salut gratuit par la foi au sang de Christ», il fut informé officiellement, en chacune d'elles, que c'était là sa dernière prédication.

Il alla alors visiter la colonie morave de Herrnhut et y rencontra le comte Zinzendorf. Il en retira beaucoup de bien. De retour en Angleterre, il recommença visites et prédications et, se trouvant à Bristol, y retrouva son vieil ami, George Whitefield (101).

Ce dernier était né en 1714, à Bell Inn, Gloucester. Quelque temps après, sa mère, étant devenue veuve, se trouva fort gênée. L'ambition de son fils cadet était d'étudier la théologie; mais la chose n'aurait pu se faire sans le secours de quelques amis qui lui procurèrent un poste de répétiteur au collège de Pembroke, où il continua ses études. Il y passa par une expérience de grande angoisse spirituelle au sujet du salut de son âme. Il se joignit au «saint club» et, par des jeûnes et d'autres actes die mortification, tomba dans un état de sérieuse faiblesse physique. Il se mit alors à étudier la Bible. «Je reçus plus de connaissances réelles - dit-il - en un mois, par la lecture du Livre de Dieu, que je n'aurais pu en acquérir en étudiant tous les écrits des hommes». Étant assuré de son salut, par la foi, Whitefield désira vivement prêcher; ce qu'il fit dès qu'il fut admis au pastorat. Ses appels furent si puissants, que le bruit courut que son premier sermon avait fait perdre la tête à quinze personnes! Dès le début, son don extraordinaire de prédicateur lui attira la foule. Le grand réveil qui secoua Gloucester, Bristol et Londres fut le résultat d'un sermon prononcé à Bristol, «Sur la nature et la nécessité de notre ré. génération, ou nouvelle naissance en Jésus-Christ». - Il passa quelque temps en Géorgie où il fonda un orphelinat.

Revenu en Angleterre, il s'aperçut qu'allant de maison en maison pour expliquer les Écritures à ceux qui le demandaient, il s'était si bien aliéné le clergé que presque toutes les chaires lui étaient fermées. Quelques amis lui suggérèrent alors, qu'ayant déjà évangélisé les Indiens de l'Amérique, il saurait prêcher aux mineurs grossiers et négligés de Kingswood, près Bristol. «Comme les chaires m'étaient fermées - dit-il - et que les pauvres mineurs se mouraient faute de lumière spirituelle, J'allai vers eux et prêchai, sur une colline, à plus de deux cents d'entre eux. Dieu soit béni, J'ai rompu la glace; la lutte est commencée... je Pensai que cela pouvait être agréable à mon Créateur, qui choisit pour chaire une montagne et prêcha sous la voûte des cieux: Lui qui, lorsque les juifs repoussèrent l'Evangile, envoya ses serviteurs dans les chemins et le long des haies». La seconde fois qu'il prêcha, dix mille personnes s'assemblèrent et sa puissante voix fut entendue de tous, pendant une heure. Il raconte qu'il s'aperçut d'abord de l'émotion causée par ses paroles en voyant les petits sillons blancs que traçaient leurs abondantes larmes sur leurs joues noircies par le travail au fond de la mine. Plusieurs centaines de ces hommes furent bientôt amenés à une profonde conviction de péché et prouvèrent, par la suite, qu'ils avaient passé par une conversion réelle et définitive.

Ce fut à ce moment-là que Whitefield fit chercher John Wesley pour l'assister dans l'oeuvre. Wesley, qui était avant tout homme d'église, dit ceci: «Le soir, J'arrivai à Bristol, où je rencontrai M. Whitefield. Au premier abord, je ne pouvais m'accoutumer à cette étrange façon de prêcher en plein champ, comme il le fit le dimanche. Ayant toujours été exact en matière d'ordre et de convenance, il me semblait qu'amener des âmes à Christ hors d'une église était presque un péché. Le soir (M. Whitefield étant absent) je commençai à expliquer le Sermon sur la Montagne (un remarquable précédent de prédication en plein air, bien qu'il y eût sans doute alors des temples) à un petit groupe de gens se rencontrant habituellement une ou deux fois par semaine à la rue Nicolas. A quatre heures de l'après-midi, je consentis à m'abaisser en proclamant la bonne nouvelle du salut, du haut d'une petite éminence, non loin de la ville, à environ trois mille auditeurs».

Les barrières furent ainsi renversées et l'Evangile put être prêché sans réserve dans tout le pays. Le message était accompagné d'une irrésistible puissance de l'Esprit. Les foules qui accouraient s'élevaient parfois à plus de dix mille personnes. Non seulement les hommes les plus bas tombés se convertirent dans de sordides prisons et bas-fonds, mais, lorsque la comtesse de Huntingdon s'associa à l'oeuvre, son influence gagna l'aristocratie dont un bon nombre devinrent des disciples du Christ. L'oeuvre manquant de pasteurs, John Wesley abandonna ses scrupules et dut reconnaître que le St-Esprit avait envoyé de nombreux laïques pour prêcher l'évangile. Quelques-uns, comme John Nelson, étaient même illettrés, mais ils possédaient cette expérience spirituelle, cette puissance, qui faisaient d'eux des témoins bénis du Christ. Au commencement, il y eut d'étranges manifestations dans les réunions. Les auditeurs, pris de convulsions, tombaient à terre; ils poussaient des cris, dans une agonie de repentance ou de crainte, ou encore blasphémaient, avant d'obtenir la délivrance du corps et de l'âme. Les prédicateurs rencontrèrent de toutes parts la plus violente opposition. Des foules excitées les attaquaient, ainsi que les nouveaux convertis. On les frappait et on endommageait leurs biens. Mais ces mauvais traitements furent endurés avec tant de courage et de douceur, que les adversaires finirent par se calmer.

Wesley, Whitefield et d'autres étaient toujours en voyage, généralement à cheval et par tous les temps. Ils parcoururent ainsi toute l'Angleterre et le Pays de Galles. Un des plus grands réveils résulta des prédications de Whitefield ,en Ecosse. Il en fut de même au nord et au sud de l'Irlande. Il visita à plusieurs reprises l'Amérique, où se manifesta également la même puissance. Ce fut là qu'il mourut, en pleine activité (1770). John Wesley continua son rude ministère jusqu'à 88 ans, ne ressentant, presque jusqu'à la fin, «aucune des infirmités de la vieillesse» (1790). Avant de mourir, il leva les bras dans un suprême effort et dit deux fois, d'une voix forte, à ceux qui l'entouraient: «Le meilleur de tout, c'est que Dieu est avec nous».

Charles Wesley (102), inférieur à son frère comme prédicateur, participa pourtant pleinement à tous ses labeurs. Par la composition de ses hymnes, il rendit à l'Église un très grand et durable service. Il en écrivit plus de six mille et beaucoup d'entre eux sont à compter parmi les meilleurs qui aient jamais été écrits. Sous une forme saisissante, ils renferment des exposés corrects des principales doctrines. Ils expriment aussi l'adoration et les expériences intimes de l'esprit de telle façon qu'ils traduisent, aujourd'hui comme alors, les aspirations profondes et les louanges de tous les coeurs touchés par le St-Esprit. Les Wesley s'apercevant que la plupart des gens apprennent la théologie par les cantiques plus encore que par la Bible, composèrent donc des hymnes dans le but bien défini d'enseigner les doctrines scripturaires par leur moyen.



Table des matières

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99 «A History of the Free Churches of England», Herbert S. Skeats.

100 «John Weeley's Journal».

101 «George Whitefield. A light rising in obscurity», J. R. Andrews.

102 «The Poetical Works of John and Charles Wesley». Réimprimé d'après les originaux, avec les dernières corrections des auteurs; renferme la première publication des poèmes de Charles Wesley. - Recueillis et arrangés par G. Osborne D. D.

 

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