Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
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LE PÈLERINAGE DOULOUREUX
de
L'ÉGLISE A TRAVERS LES ÂGES



 CHAPITRE XI

Les non-conformistes anglais (1525-1689)

Tyndale. - Défense de lire les Écritures. - Établissement de l'Église anglicane. - Persécution sous le règne de Marie. - Églises baptistes et indépendantes. - Robert Browne. - Barrowe, Greenwood, Penry. - Les dissidents persécutés sous le règne d'Elizabeth. - Église privée à Londres. - «Ecclesiastical Polity», par Hooker. - Église des exilés anglais à Amsterdam. - Arminius. - Émigration des frères d'Angleterre en Hollande. - John Robinson. - Leo Pères pèlerins se rendent en Amérique. - Diversité d'églises en Angleterre et en Ecosse. - Publication de la version autorisée de la Bible. - Guerre civile. - Nouvelle armée modèle de Cromwell. - Liberté religieuse. - Missions. - Georges Fox. - Caractère du Mouvement des Amis. - Actes contre les non-conformistes. - Littérature. - John Bunyan.



1. Tyndale; sa version des Écritures

Le mouvement lollard avait été étouffé en apparence; mais toute trace n'en avait pas disparu et, de temps à autre, on punissait des gens pour avoir médité les Écritures en commun. La Renaissance et la Réformation ravivèrent l'intérêt pour la Parole, et ce fut une nouvelle traduction de la Bible qui fut le plus puissant moyen pour susciter un réveil étendu parmi le peuple. William Tyndale (86) avait étudié à Oxford et à Cambridge et avait été fortement influencé par l'enseignement de Luther. Il avait l'habitude de discuter avec les membres du clergé qui visitaient la maison où il était précepteur et leur démontrait combien ils s'étaient éloignés des instructions de l'Écriture. Il s'ensuivit des persécutions qui l'obligèrent à quitter le pays. Il avait compris toutefois que le besoin le plus urgent pour le peuple était de connaître la Bible, et il se promit que «si Dieu lui prêtait vie, les valets de ferme, derrière leurs charrues, connaîtraient bientôt mieux la Bible que les théologiens qui les empêchaient de la lire». Étant en exil sur le Continent, «il brûlait de sollicitude et de zèle pour son pays et se demandait comment communiquer à ses compagnons ce goût et cet intérêt pour la sainte Parole et vérité de Dieu, qu'il avait reçus du Seigneur». En 1525, il publia la première édition de sa traduction du N. Testament, puis, en 1526, la seconde, qui s'imprima à Cologne. Vinrent ensuite le Pentateuque et d'autres parties de l'A. Testament, traduits à Anvers et à Hambourg, ainsi que de fréquentes rééditions du N. Testament. Les difficultés et les dangers accompagnant l'introduction de ces volumes en Angleterre égalaient presque ceux que provoquait leur distribution. Le clergé s'opposait de toutes ses forces à cette nouvelle traduction. Sir Thomas More la combattit violemment par la plume. Elle influença plus qu'aucune autre la Version Autorisée, largement basée sur l'oeuvre de Tyndale. Pourtant, lorsqu'elle parut, on déclara qu'elle était pleine d'erreurs. On se formalisa grandement de ce que Tyndale eût employé le mot «congrégation» au lieu de celui d'«église». More déclara que «citer toutes les erreurs équivaudrait à citer tout le livre» et que «chercher à découvrir une faute, ce serait s'efforcer de trouver de l'eau dans la mer.»

Les Testaments passaient la frontière anglaise en contrebande, et une association - les «Frères chrétiens» - se chargeait de les distribuer. Ils étaient achetés et lus avec avidité et pénétrèrent bientôt jusque dans les universités, où se formèrent des sociétés pour les lire en commun. L'évêque de Londres ne tarda pas à en défendre la lecture, en ces termes: «Nous apprenons, sur la foi de plusieurs personnes - et par l'évidence même - que beaucoup d'enfants d'iniquité... égarés par leur extrême corruption, se sont éloignés du chemin de la vérité et de la foi catholique et ont sournoisement traduit le N. Testament en notre langue anglaise... Un grand nombre d'exemplaires en ont été imprimés, avec ou sans gloses. Ils propagent en anglais un poison pestilentiel et pernicieux, car cette tradition a été largement répandue dans tout notre diocèse de Londres... Elle contaminera et infectera sûrement le troupeau qui nous a été confié par son hérésie destructrice. Nous ordonnons donc que, dans un délai de trente jours, sous peine d'excommunication, ou de soupçon d'hérésie, tous les livres contenant une traduction anglaise du N. Testament soient remis à notre vicaire-général.» L'évêque déclara que le Testament renfermait plus de deux mille hérésies.

Connaissant un marchand, nommé Packington, qui avait aidé à la distribution du livre, il espérait le lui faire détruire. On écrivit à ce sujet. «L'évêque croyait déjà s'être arrangé avec Dieu, mais il s'aperçut bientôt que le diable lui avait joué un tour: Bon maître Packington - avait-il écrit, faites diligemment saisir ces livres et je vous les payerai de grand coeur, quel que soit leur prix. Ils sont mauvais et pleins d'erreurs; mon intention est de les brûler à la Croix de St-Paul.» Le marché fut conclu, et la somme payée aida à l'impression d'un beaucoup plus grand nombre de Testaments. Comme on demandait à un prisonnier accusé d'hérésie qui avait subventionné Tyndale et ses amis, il répondit: «Mais c'est l'évêque de Londres; il nous a donné de fortes sommes pour brûler le N. Testament; lui seul nous a aidés et nous aide encore.» On rechercha activement les dépositaires des livres condamnés, et beaucoup de personnes furent punies d'emprisonnement ou de mort pour en avoir possédé. On rapporta: «Bien des personnes accusées d'avoir lu le N. Testament de Tyndale furent châtiées... mais leur nombre augmentait journellement.»

Grâce à un espion envoyé d'Angleterre, Tyndale fut finalement arrêté, à Vilvoord, en Belgique. Il fut condamné à la strangulation et l'on jeta son corps dans les flammes (1536). Mais sa tâche était accomplie. Il avait fait sa grande part, avec ceux qui, par la traduction et la diffusion de la Bible, par la pratique et l'enseignement des vérités révélées, ont contribué à faire connaître aux hommes Dieu et le chemin de la Vie.


2. Établissement de l'Église Anglicane

A cette époque, de grands changements prirent place en Angleterre. En 1531, le roi Henri VIII fut reconnu comme chef suprême de l'Église anglicane cette église remplaçant alors celle de Rome et le toi se substituant au pape. Le conflit entre le pape et le roi peut se résumer en ces termes : Église et État, d'une part; État et Église, d'autre part. Ce fut une lutte entre les vues papistes et les vues érastiennes. L'érastianisme voulait que le pouvoir civil se plaçât au-dessus du pouvoir ecclésiastique; il avait déjà été introduit dans les églises du Brandebourg et dans celles de Saxe. Cranmer estimait que ce système était le meilleur et Henri VIII l'adopta pour l'Angleterre.

L'année de la mort de Tyndale, sa traduction de la Bible, revue et éditée, sur l'ordre du roi, par Miles Coverdale, fut placée sous le patronage royal. Elle devait être acceptée comme le fondement de la foi nationale et placée dans toutes les églises du pays. Mais cette faveur fut de courte durée. En 1543, parut un acte intitulé: «Acte pour l'avancement de la vraie religion et pour l'abolition de la religion contraire». Il ordonnait que: «toute espèce de livres de l'Ancien et du Nouveau Testament en anglais, appartenant à la traduction suspecte, fausse et mensongère de Tyndale, soient entièrement supprimés et détruits; nul ne devait les garder ou les lire.» La désobéissance était punie de peines très sévères, allant parfois jusqu'à la prison perpétuelle. On pouvait lire d'autres livres, mais la lecture des Écritures n'était permise qu'aux juges, aux nobles, aux capitaines et aux magistrats qui pouvaient faire usage de la Bible dans leurs familles. «Les marchands étaient autorisés à lire l'Écriture pour leur propre compte, mais la chose était interdite aux femmes, aux artisans, apprentis et ouvriers, aux hommes d'armes, quel que soit leur grade, aux cultivateurs et aux domestiques de campagne; ils ne pouvaient ouvrir une Bible ou un N. Testament, chez eux ou en public.» Les femmes nobles ou cultivées étaient autorisées à cette lecture. Le roi déclara qu'il purgerait son royaume de tous ces livres par de terribles lois pénales. Mais, que la chose fût permise ou non, on ne pouvait plus empêcher le peuple de lire les Écritures. Des foules se pressaient dans les églises, où lecture en était faite. Quand vinrent les restrictions, on courait tous les risques pour les obtenir. Le peuple se familiarisa donc avec les écrits de Moïse et des prophètes. Il lut les Psaumes et les livres historiques; il apprit surtout par l'Evangile à connaître Jésus-Christ, et par les épîtres, les fruits de son oeuvre expiatoire. Et le caractère de la nation subit une transformation totale, car c'est toujours dans la mesure où ce Livre affecte les coeurs et les esprits des hommes que la justice et la compassion s'affirment.

Pendant les six ans du règne d'Edouard VI, les autorités donnèrent à l'Église anglicane une forme plus nettement protestante qu'auparavant. Le contraire se produisit durant les six années du règne de la reine Marie. L'Angleterre fut ramenée à la soumission au pape et reçut l'absolution pour son hérésie et son schisme. Mais, si le gouvernement plia, le peuple resta inébranlable. Rien ne put l'amener à se soumettre à des pratiques nettement contraires à la Parole de Dieu. Des centaines de gens, hommes et femmes, nobles et artisans, périrent sur les bûchers, dans les villes et villages d'Angleterre. Leurs souffrances firent plus pour briser le pouvoir de Rome que la politique des gouvernants, ou les arguments des théologiens. Ces feux brûlent encore dans la mémoire du peuple anglais, comme des phares signalant le danger de retourner à un système religieux qui peut porter de tels fruits.


3. Églises dissidentes. - Hooker

Sous le règne d'Edouard VI, Il y eut à Londres, une église fondée sur l'Écriture, composée de chrétiens français, hollandais et italiens. Des églises de ce type avaient existé longtemps avant cette date, même à l'époque reculée des Lollards. Car, en 1523, l'évêque de Londres écrivait que la grande bande des hérétiques wicleffites n'était pas chose nouvelle. En 1555, on mentionne en Angleterre des «congrégations», et il y eut des assemblées baptistes sous le règne d'Elizabeth, avant 1589. Ces églises indépendantes, congrégationalistes ou baptistes étaient composées de croyants in. dépendants de l'Église nationale. Seuls les baptistes pratiquaient le baptême des adultes (87).

Robert Browne fut si actif dans la proclamation de l'indépendance de ces congrégations que, selon la vieille coutume d'appliquer un nom sectaire aux dissidents, ces assemblées furent surnommées «Brownistes» (88). Sir Walter Raleigh déclara au Parlement qu'il y avait alors des milliers de Brownistes. Les livres de Browne eurent une grande influence. L'un était intitulé. «Un livre qui montre la vie et la conduite de tout vrai chrétien, et combien elles diffèrent de celles des Turcs, des Papistes et des peuples païens». Un autre avait pour titre: «Traité sur une réformation qui s'impose». Deux hommes qui avaient répandu ces ouvrages furent pendus à Bury St-Edmunds, en 1583, et l'on brûla tous les volumes que l'on put saisir. Browne lui-même fut poursuivi, emprisonné et persécuté. Brisé de corps et d'esprit, il finit par céder et rentra dans l'Église établie.

Toute forme de dissidence fut persécutée à outrance: les puritains, les presbytériens, mais surtout les baptistes et les indépendants. Les prisons en regorgeaient, et comme elles étaient d'une saleté indescriptible, un nombre inconnu de prisonniers moururent de maladie, de misère et de mauvais traitements.

Parmi les indépendants, les hommes les plus éminents furent Barrowe, Greenwood et Penry. Les deux premiers prouvèrent sans réplique qu'il n'y a qu'une ligne de conduite à suivre pour ceux qui voient que l'Église nationale ne repose pas sur une base scripturaire - s'en séparer. Il n'est pas honorable pour un homme de donner son assentiment à ce qu'il ne croit pas, ou à ce qu'il ne croit qu'à moitié et, chose pire, d'accepter une position et un paiement pour servir cette cause. Après des années de prison, ces deux hommes furent pendus. Penry fut si touché par la condition misérable des Gallois qu'il prêcha et travailla sans relâche parmi eux. En outre, il stimula d'autres croyants à l'action, ce qui déplut au clergé du pays, bien connu pour sa négligence et sa mauvaise vie, et éveilla leur haine jalouse. Penry était spécialement qualifié comme ministre de Christ, par ses dons comme ministre de Christ, comme par son caractère chrétien. Il menait une vit sainte, et abondait en amour pour les âmes. Il était instruit, sympathique, fortement attaché à sa famille et dévoué au service de l'Evangile. Il travailla avec succès à la conversion des pécheurs et à l'édification des saints surtout au Pays de Galles, aussi en Ecosse et en Angleterre. Il fut arrêté à Londres et pendu peu après ses deux collaborateurs dans l'oeuvre de l'Evangile.

Ces hommes appartenaient à «l'Église privée de Londres». Elle avait pour principe fondamental ces paroles du Seigneur: «Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux» (Matth. 18. 20). Elle ne se réunissait pas dans un local consacré, mais dans des maisons privées ou en pleine campagne. En 1567, l'une de ces réunions fut dispersée et quatorze ou quinze de ses principaux membres furent jetés en prison. En 1592, il y eut de nouveau cinquante-six arrestations, lors d'une réunion. Beaucoup d'entre eux languirent des années, chargés de chaînes, dans de misérables donjons. En six ans, dix-sept moururent en prison; plus tard, vingt-quatre périrent en une année.

A cette époque, Richard Hooker écrivit une défense de l'Église anglicane, intitulée «Ecclesiastical Polity» (89) (gouvernement ecclésiastique). Cet ouvrage fut, et est encore, grandement admiré. L'auteur contredit ceux qui maintenaient que l'Église anglicane avait encore des réformes à subir. Il s'efforce de prouver que l'Écriture seule ne suffit pas à la direction de l'Église. Il existait, dit-il, nombre de rites et de coutumes pratiqués par les apôtres et reconnus comme apostoliques sans avoir jamais été écrits. Plusieurs des lois de Dieu peuvent être changées; un grand nombre d'actions journellement accomplies ne sont pas indiquées dans l'Écriture, donc ce Livre ne peut servir de guide en toute occasion. Les actions de l'homme reposent sur la loi de la raison. La foi elle-même peut avoir d'autres fondements que les seules Écritures, car l'autorité de l'homme a grand poids. Tout ce qui est exposé dans la Bible n'est pas nécessairement commandement. Après avoir méthodiquement limité et sous-estimé l'autorité des Écritures, Hooker justifie certaines doctrines et pratiques anti-scripturaires, entre autres le baptême des enfants et la nécessité des sacrements pour le salut. «On nous blâme - écrit-il - de nous être écartés sur plusieurs points de la simplicité première de Christ et des apôtres, d'avoir adopté une certaine pompe extérieure, un ordre ecclésiastique que n'auraient jamais connu les serviteurs de Dieu les plus consacrés. Car il n'y a pas de doute que l'état de choses primitif était meilleur, que la foi était plus ferme à l'aurore du christianisme. Les Écritures étaient alors comprises par tous les hommes, la piété fleurissait sous tous ses aspects. Il faudrait donc en déduite que les coutumes, lois et ordonnances introduites depuis ne sont pas aussi bonnes pour l'Église de Christ. La meilleure méthode serait de supprimer les plus récentes inventions et de ramener les choses au point de départ.»

Hooker répond à ces objections que ceux qui parlent ainsi «doivent reconnaître qu'il est très difficile de savoir ce qu'était l'organisation de l'Église aux jours apostoliques, puisque les Écritures ne la mentionnent pas dans le détail, et que d'autres sources d'information l'ignorent absolument.

Donc, en liant l'Église à l'organisation apostolique, ils la lient à quelque chose de singulièrement incertain, à moins qu'ils ne veuillent admettre aucun autre ordre que celui indiqué dans les écrits apostoliques... je suis sûr - écrit-il - que ces objecteurs ne pensent pas que nous devions servir Dieu aujourd'hui dans des assemblées secrètes, ou employer ruisseaux et rivières pour les baptêmes, que la Cène doive être distribuée après un repas ou qu'il faille renouveler la coutume des agapes, que le ministère s'exerce sans aucune rémunération et dépende entièrement de dons volontaires. Ils voient clairement que ces choses qui convenaient à l'Église primitive ne sont plus de saison aujourd'hui. La foi, le zèle et la piété des premiers jours sont encore honorés parmi nous. Mais cela ne prouve nullement que l'organisation de l'Église chrétienne doive être la même qu'alors, que rien ne doive exister de ce qui n'existait pas alors, ou que rien de ce qui existait ne puisse légalement être supprimé. Ceux qui décrivent l'Église des premiers Jours doivent nécessairement mettre des limites à leurs discours.»

En diminuant ainsi l'autorité de la Bible et en montrant que, si ses adversaires étaient logiques, ils iraient encore plus loin qu'ils ne le faisaient dans leur retour aux Écritures, Hooker établit une base sur laquelle il formule en conclusion que l'Église anglicane n'a besoin d'aucune réformation, et qu'elle est, plus que tout autre, d'accord avec l'Écriture et le bon sens. Il en justifie les diverses croyances et pratiques et couronne tout son édifice par l'affirmation que l'Église est en pleine conformité avec les enseignements bibliques en donnant à Henri VIII et à tous ses successeurs le titre de Chef suprême. Il dit de cette Église: «Nous maintenons... qu'il n'est aucun membre de l'Église anglicane qui n'ait en même temps sa place dans la chose publique, et vice versa.» S'il fut très positif dans ses enseignements et déductions, il faut pourtant rendre à Hooker cette justice que son langage resta toujours digne et modéré, en frappant contraste avec la violence et le ton insultant employés par tous les partis à cette époque.



Table des matières


86 «Memoir of William Tyndale», George Offor.

87 «A History of the Free Churches of England», Herbert S.

88 Skeats. «A Popular History of the Frce Churches», C. Silvester Horne.

89 «Laws of Ecclesiastical Polity», Richard Hooker.

 

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