Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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LA CROIX DU CALVAIRE ET SON MESSAGE


 CHAPITRE IX

CRUCIFIÉ A L'ÉGARD DU MONDE

...Jésus a souffert hors la porte... sortons donc du camp pour aller a lui, en portant son opprobre. (Hébreux XIII, 12, 13).

...Dieu me garde de me glorifier si ce n'est en la Croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde est crucifié à mon égard, et moi à l'égard du monde. (Galates VI, 14).

Maintenant que l'Apôtre Paul a remporté une parfaite victoire sur le vieil homme, et qu'il vit pleinement de la vie de résurrection, a-t-il oublié la Croix ? Celle-ci a-t-elle disparu de sa vie ; n'y occupe-t-elle plus la place centrale ? &emdash; Au contraire. Elle y demeure ; et exerce toujours sur lui, la même puissance de séparation. Rayonnante de la Lumière d'En-Haut, baignée des feux de l'Amour divin, elle occupe encore la première place et remplit tout l'horizon de l'Apôtre. &emdash; « Dieu garde, s'écrie-t-il, que je me glorifie, si ce n'est en la Croix de Christ ! »

C'est en pensant aux Galates, et à ceux qui voulaient les amener à se faire circoncire pour éviter la persécution, que Paul s'exprime de la sorte. Alors, la prédication de la Croix était un scandale. Elle annonçait à tous les hommes, Grecs ou Gentils, circoncis ou non, un salut complet et gratuit. C'était porter un coup direct au judaïsme avec ses ordonnances charnelles, et son esprit étroit, exclusif. Désormais, enseignait l'Apôtre, Celui qui est Esprit cherchait des adorateurs en esprit et en vérité, qui fussent prêts à Lui offrir des sacrifices de louange et d'adoration, dans le temple intérieur du coeur [Jean IV, 23-24]. Une telle prédication était un scandale. Elle était selon Christ; mais au point de vue Juif, exécrable.

Non content de prêcher le divin Crucifié, Paul annonçait que lui, le disciple, était crucifié avec Son Maître ; crucifié à l'égard du monde, même du monde religieux. La Croix de Christ, prêchait-il, est aussi devenue l'instrument de mon crucifiement... J'ai perdu toutes les choses que le monde ambitionne : honneurs, situation, fortune, relations de famille ; mais Dieu garde que je me glorifie d'autre chose que de Sa Croix ; c'est-à-dire de ce qu'il a souffert pour moi. Autrefois, pour moi aussi, la Croix était un scandale ! Mais depuis que j'ai compris tout ce que le Calvaire fut pour mon Sauveur, elle est devenue mon plus grand sujet de gloire. Dieu garde que je me glorifie, si ce n'est de la Croix de Christ, où je suis crucifié à l'égard du monde, et où le monde l'est pour moi. Désormais, nous sommes morts l'un pour l'autre. En mon Sauveur, les choses anciennes ne sont plus. Qu'importe désormais d'être circoncis ou de ne l'être pas ! Toutes les différences extérieures tombent, deviennent caduques. Ce qui compte, c'est l'être spirituel ; c'est d'être une nouvelle créature en Sa Ressemblance.

Pour arriver au point où se trouve l'Apôtre, et ne plus voir toutes choses qu'en la Croix de Christ, il faut être passé de la mort à la vie ; et avoir bu à la Source des eaux vives. Le Calvaire apparaît alors tout nimbé de gloire et comme l'expression de la Souveraine Sagesse, et de la Toute-puissance de Dieu.

Lorsque, pour la première fois, nous jetons les yeux sur la Croix, nous tremblons. Il semble qu'elle ne nous parle que de séparation et de mort. Mais à mesure que nous marchons avec Christ, qu'il s'établit une communion plus intime entre Lui et nous, la Croix s'illumine de la Lumière d'En-Haut. L'âme devient alors capable de sonder l'abîme de souffrances du Sauveur, et de pressentir la gloire ineffable qui doit suivre. Abîmes de souffrance, profondeurs de gloire où se penchent les anges pour essayer d'y voir jusqu'au fond (I Pierre I, 12).

Pour l'apôtre Paul, la Croix a creusé un abîme infranchissable entre lui et le monde mauvais. Crucifié avec Christ, il n'est pas seulement délivré de l'esclavage du péché et des sanctions de la loi ; mais il est aussi affranchi du monde.

Le Seigneur Jésus s'est donné pour nos péchés, afin de nous arracher à ce siècle mauvais (Ou, ce monde mauvais : Galates I, 4) Il est mort sur la Croix pour nous soustraire à la puissance des ténèbres (Col. I, 13) [aux princes de ce monde de ténèbres (Éphésiens VI, 12)] et nous transplanter dans Son Royaume. Nous sommes donc crucifiés au monde ; non pas seulement aux choses et aux façons d'être mondaines mais AU MONDE LUI-MÊME. Puisque nous sommes cloués avec Jésus sur la Croix, nous devons nous attendre à être traités par le monde, de même façon que notre Sauveur le fut. Et d'autre part, nous devons avoir à l'égard des hommes des sentiments de miséricorde et de pardon identiques aux siens ; et prier comme Lui pour nos ennemis et nos bourreaux.

Retournons à nouveau à la Croix, pour y voir tous les éléments qui composent ce monde mauvais, comme le Seigneur les vit Lui-même ; et pour comprendre ce qui nous attend si nous sommes unis à Lui pour souffrir ; mais aussi pour régner.

Quand ils l'eurent crucifié, les soldats prirent ses habits... et tirèrent au sort sa robe. (Jean XIX, 23-24).

Au pied de la Croix, quatre soldats jettent le sort sur la robe du Christ. Insensibles, indifférents aux souffrances de la Victime, ils ne songent qu'à un gain personnel. Image réaliste et douloureuse de l'égoïsme naturel de l'homme. Hélas ! ces soldats représentent des multitudes. Aujourd'hui, c'est le grand nombre qui prend la devise : « Mangeons et buvons, car demain nous mourrons ! » C'est le grand nombre qui ne voit rien au delà des besoins matériels immédiats. Ah ! pour ceux qui sont plongés dans la douleur à la pensée du Sauveur en Croix, quelle poignante souffrance que de côtoyer en ce monde tant de dureté, tant d'indifférence devant la mort infamante de Celui qui veut qu'aucun ne périsse.

Les principaux sacrificateurs, les scribes et les anciens se moquaient de Lui, en disant... qu'il descende maintenant de la Croix et nous croirons en Lui. (Matthieu XXVII, 41).

Aujourd'hui encore, le monde religieux rejette la Croix de Christ, ou l'ignore. On se refuse à suivre un Sauveur crucifié. Ah ! s'il descendait de la Croix, on croirait plus volontiers en Lui ! Comment accepteraient-ils d'être crucifiés avec Christ, ceux qui aiment les premières places ; qu'on les salue et les appelle

Maître dans les endroits publics ! (Matthieu XXIII, 6, 7) Ils disent et ne font pas ! Et s'ils condescendent à l'action, c'est pour être vus des hommes (Matt. XXIII, 5). Ils n'aiment pas la Croix, bien qu'ils se donnent le nom de chrétiens ! C'est que l'amour du pouvoir et l'amour des louanges, sont choses inconciliables avec l'esprit de la Croix.

Et ceux qui passaient par là se moquaient et branlaient la tête en disant : Toi qui détruis le Temple et le construis en trois jours, sauve-toi et descends de la Croix. (Marc XV, 20).

La foule passe près de la Croix. Toutes les classes sociales y sont sans doute représentées ; et il s'y trouve les mentalités les plus diverses. Mais en cette heure tragique, la fusion s'est faite entre tous : Il n'y a plus qu'une masse anonyme qui suit le mot d'ordre venu des chefs, et y obéit. Tout à l'heure, d'une seule voix, ils criaient : Crucifie-le ! Maintenant, d'un même accord, ils se moquent de Lui, lançant ironiquement à la tête de Celui qui va mourir, ses propres paroles. Soldats et voleurs, gouverneurs et sacrificateurs, anciens et scribes, tous sont exceptionnellement du même avis! Ceux de la synagogue et les criminels, les gens du monde et la populace ! Toutes les barrières sociales sont momentanément renversées ! Tous expriment la même pensée : S'il est te Christ, qu'il se sauve Lui-même ! Pour eux, la Croix donnait la preuve qu'il n'était pas le Fils de Dieu. « Qu'il fasse un miracle, alors nous croirons en Lui. Qu'il descende seulement de la Croix. Il n'est pas trop tard pour prouver qu'il est bien le Messie. »

De nos jours, nous voyons encore autour du Calvaire toutes les classes sociales et toutes les nuances d'opinion. Mais tous : mondains et sages de ce monde, criminels et gens religieux, hochent la tête en passant devant la Croix, et pensent comme les contemporains du Seigneur ; s'unissant de la sorte aux puissances des ténèbres, qui se liguèrent alors contre le Saint et le Juste. Aujourd'hui encore, c'est un tout petit nombre de témoins qui restent fidèles à la Croix, et qui la prêchent. Par là, ils sont crucifiés au monde comme l'Apôtre des Gentils. La Croix est toujours la puissance de séparation. Point de terrain neutre au Calvaire.

Si, en ce jour de défaite apparente, nous avions été, nous aussi, les témoins du supplice, eussions-nous dit que le scandale de la Croix serait à jamais notre plus grand sujet de gloire ? Et aujourd'hui, voulons-nous prendre Sa Croix ; sommes-nous prêts à être rejetés du monde ? Du monde avec ses intérêts égoïstes et terrestres ; ses ambitions et sa vaine gloire ? Sommes-nous prêts à être rejetés du; monde religieux avec son christianisme sans Croix et sans Roi ; qui veut enlever notre Seigneur, nous le dérober ? « Jésus a souffert hors du Camp. Sortons donc du Camp pour aller à Lui, en portant son opprobre. »

QU'IL FAUT RETRANCHER LES ÉLÉMENTS DU MONDE, DE LA VIE CHRÉTIENNE

Si vous êtes morts avec Christ par rapport aux éléments du monde, pourquoi vous charger de préceptes comme si vous viviez encore au monde ? (Colossiens II, 20).

La lecture de l'épître aux Galates nous montre ceux-ci menacés dans leur croissance spirituelle, par un retour aux oeuvres de la Loi. Un autre danger menace la jeune Église de Colosses : la philosophie, les traditions, et les préceptes des hommes.

Après avoir accepté l'Evangile, les Colossiens, comme les Galates, s'engageaient dans des chemins de traverse où l'Apôtre refuse de les suivre. Les Colossiens se jugeaient les uns les autres au sujet du manger et du boire, des jours de fête, et de diverses doctrines. L'Apôtre rejette tous ces préceptes humains, et replace tout simplement les Colossiens en face du Calvaire : « Toutes ces choses extérieures ne sont que l'ombre des choses à venir. Si vous êtes morts en Christ, leur dit-il, pourquoi agir comme si vous viviez encore dans le monde ? Vous vous laissez séduire par la philosophie et de vaines subtilités ; vous vous laissez maîtriser par des docteurs charnels, enflés d'orgueil, qui ne demeurent pas attachés au Chef : Christ. Or, Christ est la Tête de l'Église, qui est Son Corps. Ce Corps reçoit la vie de son Chef; tire son accroissement du Christ, il y a donc à l'oeuvre, en vous, rien moins que la vie de Christ.

Si vous êtes morts avec Christ, si Christ est votre vie, pourquoi vous remettre sous la tutelle des hommes ; vous soumettre à des commandements humains touchant les choses extérieures et éphémères ? La viande ne nous rend pas agréables à Dieu (I Cor. VIII, 8). Que nous en mangions ou non, il ne nous en revient ni avantage ni préjudice. Quant à l'ascétisme, il a bien quelque apparence de sagesse en ce qu'il n'épargne point le corps. Mais il faut que le mobile en soit l'amour de Dieu. Il faut que ces pratiques d'ascétisme [si l'homme veut y recourir malgré qu'elles sont insuffisantes pour maîtriser la chair et transformer le coeur], soient parées d'humilité. Vous êtes morts avec Christ, morts à ces pratiques extérieures, morts à tous ces systèmes qu'ont échafaudés les hommes ; pratiques et systèmes démontrés insuffisants pour atteindre le but. Maintenant vous êtes morts et ressuscites avec Christ, pour vivre en nouveauté de vie. Christ est la vraie circoncision : la circoncision du coeur. Ne vous placez donc pas sous la tutelle des hommes ; et ne vivez plus comme si vous étiez dans le monde.

Si vous croyez que vous êtes crucifiés avec Christ, et ressuscites avec Lui, par là vous mettez en action une puissance surnaturelle : la puissance de résurrection de Christ. Au lieu donc de vous préoccuper d'éliminer, de retrancher ceci ou cela, saisissez la puissance de vie qui est en Christ, et recherchez les choses qui sont en haut, en Christ, où habite la toute plénitude (Colossiens, chapitres II et III) . CAR VOUS ÊTES MORTS, ET VOTRE VIE EST CACHÉE AVEC CHRIST EN DIEU ( Col. III, 3).

Séparés du monde, vivant en Christ, vous saurez comment mortifier le corps; vous saurez comment briser l'esclavage de la chair. »

En ce vingtième siècle, nous sommes encore exposés aux mêmes dangers que les Colossiens. Nous sommes enclins à nous placer sous des règles tout humaines pour arriver à plus de sainteté ou de consécration. Les chrétiens mondains, ou plutôt [ces deux termes jurant d'être associés], les chrétiens superficiels ne courent pas ce danger. Ils ne connaissent pas les pièges dressés par Satan, sous les pas de ceux qui soupirent après une plus grande ressemblance avec leur Seigneur. Mais ceux-ci sont en danger de se remettre sous le joug de commandements tout humains, surtout lorsqu'ils estiment les hommes qui les professent.

La Croix de Christ est l'éternel message, et l'éternel remède. De tout notre coeur, choisissons d'être crucifiés avec Christ ; et nous ne tarderons pas à expérimenter que le monde est crucifié pour nous ; qu'il a perdu sa puissance d'attraction. Même le monde religieux n'influencera plus notre communion avec le Seigneur.

Tout ce qui est dans le monde : la convoitise [ou les désirs] de la chair, la convoitise des yeux, l'orgueil de la vie, tout ce qui n'est pas du Père, mais du monde sera crucifié, et nous serons victorieux, parce que Celui qui est en nous est plus grand, plus puissant que celui qui est dans le monde (I Jean IV, 4).

LA CROIX, PUISSANCE D'UNION

Vous êtes maintenant rapprochés par le Sang de Christ... C'est Lui qui est notre paix et des deux peuples en a fait un... les a réconciliés l'un l'autre avec Dieu par Sa Croix, pour ne faire qu'un seul Corps, ayant détruit par elle l'inimitié. (Éphésiens II, 13, 14, 16).

Si la Croix de Christ est une puissance de séparation placée entre l'enfant de Dieu et le monde, elle est aussi une puissance d'union entre ceux qui s'approchent de Dieu par le précieux Sang de Christ. C'est dans la Vie qui jaillit de la Croix que les rachetés découvrent et comprennent leur union avec tous ceux qui sont en Jésus. On prêche que le Calvaire est le terrain de réconciliation entre Dieu et le pécheur ; on devrait proclamer aussi que c'est le seul terrain de parfaite union entre les hommes ; entre ceux qui vraiment vivent avec Christ.

Comment ne voyons-nous pas que toutes les divisions existantes parmi les rachetés proviennent de ces éléments du monde auxquels nous devrions être morts ! Et que c'est nier l'efficacité du Sang de Christ, que de tolérer, dans nos vies, quoi que ce soit qui n'est pas de Lui, alors qu'il est mort pour nous en affranchir. L'Apôtre Paul, élevé dans l'une des sectes juives les plus strictes, les plus étroites, avait compris que la mort de Christ détruisait toute séparation entre ceux qui adoraient le même Seigneur ; et, avec la même fougue qu'il avait mise à persécuter l'Église, il déposa aux pieds du Crucifié ses préventions et ses préjugés, pour prêcher uniquement son Sauveur, et la Croix. Cette Croix qui avait bouleversé sa vie, en le séparant de sa famille; en faisant tomber ses préjugés, son orgueil de race, et son esprit de caste.

Aussi, avec quelle puissance il pouvait annoncer aux autres que, par la Croix, nous entrons dans une vie nouvelle ! Ce fut le thème constant de sa prédication ; c'est ce qu'il répète maintenant aux Colossiens: Ceux qui sont morts avec Christ vivent dans un nouveau domaine où n'existent plus les distinctions et séparations humaines. Là, il n'y a plus ni Grecs ni Juifs, ni circoncis ni incirconcis, barbares ou Scythes, esclaves ou libres, mais Christ est tout en tous (Colossiens III, 11). Et il écrit aux Corinthiens : Nous avons tous été baptisés en un même Esprit pour n'être qu'un seul corps, que nous soyons Juifs ou Grecs, esclaves ou libres ( I Cor. XII, 12).

Les Juifs traitaient les Gentils d'incirconcis. Un rite tout extérieur élevait une barrière entre eux et les autres. Sans doute, Dieu avait donné la circoncision et la Loi ; et Il avait ordonné les sacrifices lévitiques. Mais le Christ était venu : Il avait parfaitement accompli toute la Loi et s'était offert en Sacrifice parfait et suffisant pour les péchés du monde.

Par le Sacrifice de Soi-même, Christ avait aboli la cause de l'inimitié entre Juifs et Gentils (Eph. II, 15) [ces ordonnances mosaïques et lévitiques] ; et II devenait notre Paix. Des deux peuples, Il ne faisait qu'un, par sa mort, puisque Juifs et Gentils étaient crucifiés avec Lui. S'ils s'approchaient de Dieu par Lui, les uns et les autres étaient effectivement réconciliés ; Christ avait donc bien détruit par Sa Croix l'inimitié existante.

Qu'elle est glorieuse cette prédication du Calvaire, sur quoi s'est élevée l'Église chrétienne ; et d'où ont jailli toutes les bénédictions et toutes les libertés dont nous jouissons en ce vingtième siècle. C'est grâce à cette prédication de la Croix, révélée à l'apôtre par le Christ Lui-même, et à laquelle il voua sa vie, que nous, Gentils, nous sommes devenus héritiers avec Christ, membres de Son Corps et participants de la gloire promise en Jésus-Christ, par l'Evangile (Eph. III, 6).

Pourquoi donc voyons-nous encore des barrières s'élever aujourd'hui dans l'Église de Dieu, entre ceux qui adorent le même Sauveur ? Christ est venu annoncer la paix (Eph. II, 17) écrit l'apôtre aux Éphésiens. Le Seigneur ressuscité portant encore en Son Corps les marques de son Sacrifice, est mort pour rassembler toutes les races en un seul peuple, un seul Corps. Il est venu Lui-même nous annoncer la Paix. Oh ! qu'il daigne encore aujourd'hui se révéler à Son peuple, et dire à toutes les fractions, à tous les membres vivants de Son Église en leur montrant ses mains et son côté percés : La paix soit avec vous. Qu'aujourd'hui encore, les barrières et les murs de séparation entre membres de Son Corps soient brisés et s'écroulent, à cause de Sa Croix,


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