BOTANIQUE
BIBLIQUE
BOTANIQUE
BIBLIQUE
CHAPITRE XI
L'Épeautre
Le blé et
l'Épeautre ne furent point frappés,
parce qu'ils étaient cachés.
(Ex. IX, 32.)
Les commentateurs ont eu beaucoup de peine à
préciser la plante désignée
ici, bien qu'il soit évidemment question
d'une plante cultivée en Égypte. Dans
Esaïe
(XXVIII, 25) nous voyons qu'elle
l'était aussi en Palestine.
L'Épeautre ayant longtemps
servi de nourriture aux anciens
Égyptiens et à quelques peuples de la
Syrie, il est très probable que c'est de lui
qu'il est parlé ici.
L'Épeautre (Triticum Spelta) est une
espèce de blé distincte du froment
ordinaire, à grosses tiges et à forts
épis. Le pain fait avec sa farine est
très inférieur à celui de
froment. Cette céréale est commune
dans plusieurs parties de la Suisse et de
l'Allemagne. Ce qui la recommande surtout, c'est
qu'elle réussit dans presque tous les
terrains.
CHAPITRE XII
Le Grenadier
Tu feras à ses bords (de la robe)
des Grenades de pourpre, d'hyacinthe,
d'écarlate et de cramoisi tout autour, et
des clochettes d'or entremêlées tout
autour.
(Ex. XXVIII, 33.)
L'abondance du Grenadier (Punica Granatum)
en Palestine nous explique les nombreuses
allusions qu'y font les écrivains
sacrés. Les voyageurs modernes ne jouissent
pas moins de son ombrage que Saül lorsqu'il
était assis paisiblement sous le Grenadier
de Migron.
(1 Sam. XIV, 2.) Lord
Lindsay parle souvent des
superbes Grenadiers de la Palestine et des
délicieux bosquets qu'ils forment
près de Cana en Galilée. Il cite un
écrivain arabe qui dit en parlant de la
végétation des environs de Szalt,
théâtre probable de la
décollation de Jean-Baptiste :
« On y voit des jardins
célèbres dans tout l'Orient à
cause de leurs Grenadiers. »
Bonar et Mc Cheyne nous peignent le village de
Karieh, près de Sçaron, caché
au milieu des figuiers, des oliviers et des
Grenadiers, avec un palmier solitaire qui domine
cette mer de verdure. « Ces Grenadiers,
disent-ils, étaient en pleine
floraison : leurs fleurs écarlates se
détachaient sur le vert foncé des
feuilles. »
Le port de ces arbres rappelle
l'aubépine ; couverts de fleurs
brillantes et de fruits cramoisis de la grosseur et
de la forme d'une pomme, ils offrent un coup d'oeil
ravissant.
Il n'est pas facile de déterminer la raison
pour laquelle la Grenade fut choisie par
l'Éternel comme l'ornement le plus
approprié à la robe sacerdotale.
Les anciens Juifs connaissaient très bien le
Grenadier, puisqu'il croissait spontanément
dans leur pays et qu'on en cultivait beaucoup dans
les vergers et les jardins ; ainsi Moïse
décrit Canaan comme un pays de Grenadiers.
(Deut. VIII, 8.)
Son usage symbolique dans le matériel du
culte est moins fréquent
que celui de l'olivier ou du myrte ; cependant
il est probable que son emploi dans le
vêtement du grand prêtre avait un sens
figuré. À une époque
très reculée, le Grenadier
était déjà regardé en
Orient comme une plante sacrée.
Plusieurs commentateurs pensent que le temple
païen de Rimmon, en Assyrie, était
consacré au culte du Grenadier, Rimmon
étant le nom hébreu de cet
arbre.
D'autres estiment avec Rosenmuller que ce mot
signifie plutôt ici l'Exalté,
et qu'il désigne probablement le temple
du soleil. On ne saurait douter, cependant, que le
Grenadier n'ait été très
anciennement le symbole de la fertilité,
à cause de l'abondance de ses graines, et,
par un développement de la même
idée, celui d'une grande multitude.
En Égypte, le peuple le tenait pour
sacré ; en Perse, une Grenade ornait le
bout du sceptre royal. À Rhodes, la fleur de
cette plante faisait partie des armes de la ville.
Une ancienne statue de Jupiter, décrite par
Achille Tertius, portait une Grenade à la
main.
Dans le temple de Salomon, la Grenade surmontait
les chapiteaux des colonnes. La couleur rouge qu'a
ce fruit lorsqu'il commence à s'ouvrir,
fournit plusieurs comparaisons dans le Cantique de
Salomon : « Ta tempe est comme
une pièce de » pomme de
Grenade »
(Cantique des Cantiques, IV, 3), dit
le poète décrivant la beauté
de l'épouse ; exactement, remarque le
docteur Taylor, comme nous
comparons aujourd'hui de belles joues à une
pêche. Les fleurs du Grenadier entraient dans
la couronne de la fiancée lors des
fêtes du mariage.
Le fruit du Grenadier acquiert une douceur exquise
dans les contrées chaudes d'où il est
originaire et où il est fort
estimé ; on en mange les grains
saupoudrés de sucre ; lorsqu'ils sont
bien desséchés, on s'en sert pour
divers gâteaux.
Le docteur Kitto remarque qu'en Orient la Grenade
est employée dans la plupart des cas
où nous ferions usage du citron. Le vin
épicé de Grenades se prépare
en pressant ce fruit. Les sorbets, si
estimés par les Musulmans, qui ne boivent
pas de vin, doivent leur saveur au jus de
Grenade.
Quoique le Grenadier ne soit pas originaire de
l'Égypte, nous voyons cependant qu'il y
était cultivé du temps des
Israélites ; lorsqu'ils comparaient en
se lamentant, les solitudes désertes du
Sinaï avec le pays qu'ils venaient de
quitter : « Pourquoi,
disaient-ils, nous avez-vous fait monter
hors d'Égypte, pour nous amener en ce
méchant lieu qui n'est point un lieu
pour semer, ni un lieu pour des figuiers, ni pour
des vignes, ni pour des Grenadiers. »
(Nomb. XX, 5.)
Les Grenadiers croissent à l'état
sauvage dans l'Europe méridionale ; ils
étaient cultivés chez les Romains
(Pomum Granatum), et chez les Grecs
leur fruit est mentionné
par les poètes les plus anciens sous le nom
de pomme de Carthage ; les
médecins faisaient cas des vertus curatives
de cet arbre.
CHAPITRE XIII
La Coriandre
La manne était
comme le grain de Coriandre.
(Nomb. XI, 7.)
La Coriandre, souvent mentionnée par
les écrivains du Talmud (vaste commentaire
composé par des docteurs juifs),
était employée par les anciens comme
assaisonnement et médicament. C'est la
graine d'une plante ombellifère
(Coriandrum sativum), originaire de l'Orient
ou de l'Inde, mais acclimatée dans l'Europe
méridionale, où on la trouve souvent
en abondance dans les champs.
Ces graines très aromatiques s'emploient
quelquefois pour assaisonner des potages, ou pour
déguiser en pharmacie le goût
désagréable de certains
médicaments ; les distillateurs en font
aussi un grand usage.
Au moyen âge, on préparait une liqueur
agréable en les faisant infuser dans du vin,
et elles entraient dans la composition de divers
mets. La Coriandre,
employée comme
épice par les Arabes, est encore aujourd'hui
fort goûtée en Égypte et dans
les Indes.
CHAPITRE XIV
Les Concombres, les Melons, les Poireaux, les
Oignons et les Aulx
Les enfants
d'Israël se mirent à pleurer,
disant : Qui nous fera manger de la
chair ? Il nous souvient des poissons que nous
mangions en Égypte sans qu'il nous en
coûtât rien, des Concombres, des
Melons, des Porreaux, des Oignons et des
Aulx.
(Nomb. XI, 4-5.)
Hélas ! quel esprit de murmure chez les
Israélites ! Dieu, par sa main
puissante, les avait retirés de la
servitude ; pour eux, il avait ouvert la Mer
Rouge, envoyé le nuage miraculeux, fait
jaillir l'eau vive du rocher et rendu douce l'eau
de Mara ; pour eux, il avait fait descendre la
manne du ciel, et maintenant ils oublient toutes
ces délivrances et se plaignent de n'avoir
que de la manne devant les yeux. Ils se rappellent
les excellentes productions de l'Égypte, en
oubliant la servitude qui les y faisait tant
souffrir. Grand avertissement pour nous, si souvent
tentés de les
imiter !
Les diverses plantes réunies dans le verset
cité, formaient la nourriture ordinaire des
Égyptiens, et, par conséquent, les
Juifs, bien que traités et nourris en
esclaves, pouvaient se les procurer comme ces
derniers ; l'habitude les leur faisait
préférer à tout autre
aliment.
D'après le docteur Kitto, lorsque Damiette
fut assiégée en 1218, plusieurs
Égyptiens des moins robustes moururent par
suite de la privation des aulx, des oignons, des
poissons, des fruits et des légumes auxquels
ils étaient accoutumés ; ils
avaient cependant du blé en
quantité.
Le Concombre (Cucumis sativus) a toujours
été abondamment cultivé en
Égypte ; sa nature succulente lui
permet de résister à la
sécheresse des plaines sablonneuses, et il
réussit aussi très bien dans les
riches terrains arrosés par le Nil. Quand
les Hébreux se furent établis en
Palestine, ils y cultivèrent cette plante
qu'ils estimaient si fort.
Lorsque Esaïe s'afflige sur Jérusalem,
il s'écrie : « La fille de
Sion restera comme une cabane dans une vigne, comme
une loge dans un champ de Concombres. »
(Es. 1, 8.)
Des plantations de Concombres sans clôtures
attirent encore aujourd'hui l'attention du voyageur
lorsqu'il traverse les plaines de la Palestine, et
une hutte de branchages y est construite pour
abriter les gardiens qui empêchent les
passants de cueillir les fruits parvenus à
leur maturité.
Le Concombre d'Égypte est plus petit,
souvent plus blanc et d'une chair plus ferme que le
nôtre. L'excellence de son arôme et
l'abondance de son jus font comprendre la
préférence que les Orientaux lui
accordent entre les divers légumes. Les
Russes et les Tartares le placent au-dessus de tous
les autres mets lorsqu'il est salé.
Le Melon (Cucumis Mélo) et la
Pastèque (Cucurbita Citruttus) sont
probablement compris tous les deux dans le verset
cité. Le gros fruit jaune du premier est
souvent servi sur nos tables ; il est aussi
abondamment cultivé en Amérique.
Cette plante paraît être originaire de
la région caucasienne. Elle prospère
également dans les terrains secs et les sols
humides ; quelques variétés
semblent avoir été cultivées
en Égypte à une époque
très reculée. Dans les pays chauds,
ce fruit atteint un développement
considérable.
Il y a en Égypte une espèce de Melon
(Cucumis Chate) plus estimée que les
autres ; elle y est regardée comme la
variété la plus salubre et comme
l'une de celles dont les personnes délicates
ont le moins à se défier. Son jus
fournit une boisson agréable, fort
goûtée des Égyptiens.
La Pastèque ou Melon d'eau se
distingue des autres espèces par ses
feuilles découpées et son fruit
très aqueux, mais d'une saveur peu
sucrée. Dans les
contrées chaudes de l'Asie, de l'Europe et
de l'Afrique ce fruit atteint souvent six
décimètres (22 pouces) de
diamètre ; il est globuleux et uni, la
pulpe est d'un blanc de neige, plus ou moins teinte
de rouge foncé, et contient des graines
noires.
Dans quelques parties de l'Amérique
méridionale, la Pastèque est
énorme ; Humboldt rapporte que dans la
presqu'île d'Araya, souvent privée de
pluie pendant quinze mois, et où par
conséquent un fruit juteux est fort
estimé, on voit fréquemment des
Pastèques pesant vingt-cinq à trente
kilogrammes (50 à 60 livres).
En Égypte, on en mange beaucoup pendant
l'été. On l'y emploie à la
fois comme nourriture, boisson
rafraîchissante et remède ; c'est
le seul médicament des pauvres atteints de
la fièvre. Pour ce dernier usage, on
préfère l'espèce la plus
sucrée ; lorsque les fruits sont
complètement mûrs, on en exprime le
jus, on le sucre, et l'on en boit abondamment.
On cultive la Pastèque en Palestine ;
c'est au pied du mont Carmel que se trouvent,
dit-on, les meilleures. On en sale et on en
rôtit, sans en retirer les graines,
écrit le docteur Kitto, et ce comestible,
assez extraordinaire, vendu dans les bazars, trouve
de nombreux amateurs.
Passons maintenant aux autres plantes
mentionnées dans le verset
cité.
Le Porreau commun (Allium Porrum), si
employé dans nos cuisines, était
très estimé des Romains. C'est l'un
des mets favoris des Orientaux, comme aux jours des
anciens Juifs ; les Turcs vont jusqu'à
dire que c'est une friandise digne des tables du
paradis. Chez les Égyptiens modernes, on
emploie comme assaisonnement, de même qu'en
Europe, le Porreau haché fin.
L'Oignon (Allium Cepa) n'est pas moins
apprécié en Orient que le Porreau.
Voici, à cet égard, l'opinion
d'Hassel qui est, confirmée par les autres
voyageurs : « Quiconque a
goûté des Oignons en Égypte,
doit reconnaître qu'ils sont meilleurs que
ceux de toute autre contrée. Ils y sont
doux, tandis que dans les autres pays ils ont une
saveur forte et nauséabonde ; ils y
sont tendres : ailleurs durs et
indigestes. »
Ce voyageur regardait la soupe aux Oignons
d'Égypte comme le meilleur mets qu'il
eût jamais goûté. C'est souvent
la seule nourriture des pauvres ; ils coupent
les Oignons en quatre et les font
rôtir ; mais les classes aisées
les mélangent ordinairement avec de la
viande rôtie.
Aux marchés, on les vend cuits ou crus
à des prix très bas. Les anciens
Égyptiens ne se bornaient pas à faire
grand cas de cette plante, ils juraient aussi par
elle et en adoraient même quelques
variétés. En Palestine et dans tout
l'Orient, les Oignons forment de
grandes plantations, et, aux
environs de Samarie, ils passent pour être
aussi doux et aussi délicats qu'en
Égypte.
L'Échalote commune de nos jardins
potagers (Allium ascalonicum), qui a
tiré son nom latin d'Ascalon, d'où
elle a été apportée, est
considérée par quelques auteurs comme
le véritable Ail d'Égypte, quoique
l'Ail ordinaire (Allium sativum) soit d'un
usage général en Orient dès
les temps les plus reculés. Pline le
mentionne comme ayant servi à l'alimentation
des ouvriers qui construisaient les pyramides, et
ajoute qu'on dépensa de fortes sommes pour
cet article.
L'Ail est prescrit aux Juifs par le Talmud comme
assaisonnement de plusieurs sortes de viandes. Il
compte encore aujourd'hui parmi les mets favoris de
ce peuple, dont les habitudes, dans quelque
contrée qu'il vive, conservent toujours
certaines traces de leur origine orientale. Dans le
bassin inférieur du Nil, on en offre
fréquemment aux voyageurs.
Il paraît que plusieurs espèces d'Ail
sont très utiles ; au Kamtchatka, on
les fait bouillir avec des choux et d'autres
légumes, et l'on mange froid ce
mélange. Les Kamtchadales considèrent
aussi l'Ail comme l'un des remèdes les plus
efficaces contre les éruptions
cutanées auxquelles leur misérable
nourriture les rend très sujets, et cessent
de craindre le scorbut a l'époque où
le printemps fait fondre les neiges et met à
découvert les jeunes pousses de
l'Ail.
CHAPITRE XV
Le Froment
L'Éternel ton
Dieu te va faire entrer dans un bon pays, un pays
de torrents d'eau, de fontaines et d'abîmes
qui sortent par les campagnes et les montagnes, un
pays de Blé, d'orge, de vigne, de figuiers,
de grenadiers, un pays d'oliviers qui portent de
l'huile et un pays de miel.
(Deut. VIII, 7, 8.)
Voilà une magnifique description de
l'ancienne patrie des Israélites. Nous y
trouvons le Blé (froment) et l'orge
mentionnés séparément, et ces
céréales, de même que les pois,
les fèves, les lentilles, le cumin, et
plusieurs autres plantes, sont souvent compris sous
la dénomination générale de
graines, si fréquemment
employée dans l'Écriture.
Cependant le Froment marchait toujours en
première ligne, comme chez nous.
Dans la Terre-Sainte, on le cultivait
partout ; il y était d'une grande
beauté ; en Égypte et en Syrie,
c'était l'espèce de grain la plus
usitée.
Le pain de Froment et d'orge était la
nourriture ordinaire des habitants de la
Palestine ; en outre, des épis de
Blé, recueillis avant leur maturité
et sèches, puis légèrement
rôtis ou bouillis, ont été de
tout temps et sont encore aujourd'hui un mets
très connu en Orient.
Dieu se faisait offrir des épis de
Blé ainsi préparés, comme
témoignage de respect et de reconnaissance.
Tu offriras, pour le gâteau de tes
premiers fruits, des épis qui commencent
à mûrir, rôtis au feu,
savoir : les grains de quelques épis
égrenés.
(Lévit. II, 14.)
Dans l'Orient, on mange habituellement des grains
de Blé rôtis, mûrs ou non ;
on les fait aussi bouillir d'abord ; puis on
les réduit en farine et l'on en
sépare le son, ensuite on fait sécher
au soleil. La farine obtenue par ce moyen,
mêlée avec du miel, du beurre, des
épices, est fort goûtée, ainsi
qu'une boisson rafraîchissante qu'on
prépare en la mélangeant avec de
l'eau.
L'Égypte était renommée par
son Blé dès les temps les plus
anciens ; chacun se rappelle les frères
de Joseph, dont les voyages dans ce pays avaient
pour but de se procurer du Blé pendant la
disette qui régnait chez eux.
Rome et Constantinople considéraient cette
contrée comme un grenier inépuisable,
et les Arabes modernes viennent de partout s'y
approvisionner. La culture du Blé n'y exige
que fort peu de soins ; il suffit presque de
répandre la semence sur le sol, l'inondation
du Nil fait le reste.
Le Froment d'été et celui
d'hiver étaient cultivés avec
un égal succès en Palestine, mais
jusqu'à présent le Blé
égyptien est reconnu comme celui qui
rapporte le plus.
Lorsque les Égyptiens, qui ne connaissaient
pas la résurrection des corps, cherchaient
à rendre les cadavres de leurs morts
éternels en les embaumant, ils mettaient
souvent des grains de froment dans le
sarcophage ; quelques-unes de ces semences ont
été récemment confiées
à la terre ; des siècles n'ont
pu anéantir la force reproductive de ce
Blé dont la récolte avait
été faite probablement par des
esclaves des Pharaons ; il a poussé
vigoureusement dans nos contrées et y a
donné des épis.
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