Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



RAFARAVAVY MARIE
(1808-1848)

Une Martyre Malgache sous Ranavalona 1re,



CHAPITRE IV

Premières épreuves

Au bout d'un an environ, Rafaravavy se sentit assez forte pour s'ouvrir à son mari de ses nouvelles croyances. Il n'en fut qu'à demi étonné, car il avait fini par se douter de la chose. Il aimait beaucoup sa femme et subissait son ascendant. Évidemment il essaya de lui montrer les dangers qu'elle courait, d'autant plus que, depuis quelque temps, d'inquiétantes rumeurs se répandaient, qui indiquaient une recrudescence du culte des fétiches et faisaient prévoir de graves mesures contre tous ceux qui oseraient s'en écarter. Mais il se sentit vite incapable de répondre aux arguments de sa femme et se renferma dans l'attitude fataliste, et en apparence indifférente, qui est le refuge habituel du malgache appréhendant des difficultés sérieuses.

C'est seulement le 29 mai 1831 que le missionnaire Griffiths put baptiser les premiers chrétiens qu'une longue période d'enseignement et d'épreuve avait désignés pour ce pas décisif. Rafaravavy ne fut pas de ceux-là. Il y avait trop peu de temps qu'elle s'était déclarée en faveur du christianisme. Elle dut attendre quelques mois. Mais elle se distingua vite par son zèle et son ardeur. Aussi abrégea-t-on un peu pour elle et quelques-uns de ses compagnons le délai imposé à la plupart des candidats au baptême.

Quand ce jour arriva, son émotion fut intense. Aux sentiments ordinaires en une semblable circonstance, s'ajoutaient ceux que faisaient naître chez elle et chez tous ses compagnons les bruits de plus en plus précis répandus contre les chrétiens et l'annonce des premières mesures prises par le gouvernement de la Reine.

On venait d'apprendre que le gouvernement avait enjoint au missionnaire Griffiths de quitter l'île, sous le prétexte que la période de dix ans accordée par Radama venait d'expirer. De fait il obtint de rester un peu plus longtemps. Un autre agent de la Mission de Londres, M. Atkinson, dut s'en retourner après à peine un an de présence.
Plus grave encore fut l'ordre donné à tous les, officiers oui soldats de s'abstenir de toute pratique religieuse européenne, et, quelques semaines après, dans les derniers jours de l'année 1831, l'interdiction complète aux missionnaires d'administrer le baptême à quelque malgache que ce fût.
La persécution n'avait pas encore vraiment éclaté. Mais c'en était les prodromes non équivoques.

Dès le lendemain de son baptême, Rafaravavy se rendit compte qu'elle aurait à subir les plus douloureuses épreuves ; encore ne prévoyait-elle pas tout ce qui allait lui arriver : si elle avait pu le savoir d'avance, petit être n'aurait-elle pas eu le courage d'affronter ce qui l'attendait.

Le jour de son baptême elle avait pris le nom de la mère du Christ, Marie. On aurait pu lui appliquer en partie les paroles que l'évangile de Luc met dans la bouche du vieillard Siméon, s'adressant à la mère de Jésus : « Une épée te transpercera l'âme ».

Pendant les années 1831 à 1835, la prédication de l'Évangile continua, en dépit des édits royaux qui interdisaient les cérémonies du baptême et de la sainte Cène. Mais le prosélytisme devenait de plus en plus difficile.
D'autre part, des espions se glissaient dans les auditoires et rapportaient à la Reine ce qu'ils avaient entendu ou ce qu'ils prétendaient avoir entendu. Car ils transformaient les paroles prononcées.

Un missionnaire à l'oeuvre à cette époque, M. Freeman, en donne des exemples caractéristiques.
« Au commencement de 1835, dit-il, un indigène s'adressant à un petit groupe de chrétiens de la capitale, déclara que Dieu punirait au dernier jour les ouvriers d'iniquité et récompenseraient ceux qui l'auraient aimé et servi.

« On présenta ces paroles à la Reine comme une menace contre elle. Elle ordonna d'envoyer des espions à la réunion suivante. Le prédicateur y parla de la résurrection : « Tous les hommes ressusciteront, dit-il, et Dieu seul les jugera. »

« On fit alors un compte-rendu à la souveraine, prétendant que l'orateur aurait déclaré que seuls les sujets de la Reine seraient l'objet des jugements de Dieu.

« C'est faux, s'écria la Reine, j'ai le droit de juger mon peuple. D'ailleurs comment ces radoteurs savent-ils que Dieu ressuscite les morts ? Je n'ai jamais entendu dire chose pareille. Et, si cela était, j'en aurais été la première informée. »

Rafaravavy fut témoin d'un autre incident qui eut mi grand retentissement dans la capitale.
Un jeune homme de la caste des Andriamboninolona (1), nommé Andriantsoa, s'était joint aux chrétiens de la ville. Il chercha à répandre les idées nouvelles dans son village où le fétiche tribal portait le nom de Ratsisimba « celui qui ne peut souffrir aucun dommage ». Le jour spécialement consacré à l'idole était le samedi et personne ne devait travailler ce jour-là. Andriantsoa se mit un certain samedi en devoir de travailler ses rizières.
Tout un groupe de gens voulut s'y opposer. D'où vive discussion sur l'idole. Andriatsoa, tout en se moquant de la superstition des gens, finit par cesser son travail devant la colère croissante de ses interlocuteurs.
Mais alors on le força, pour revenir au village, à passer par tous les détours des digues séparant les rizières pour n'avoir pas à traverser une de ces rizières : car mettre le pied dans une rizière, le samedi, irritait, parait-il, l'idole. Il en fut fort ennuyé et, en rentrant chez lui, raconta l'affaire à un ami, non sans lancer quelques sarcasmes un peu vifs contre les imbéciles qui faisaient tant d'histoire d'un bout de bois qu'on pourrait souiller d'excréments de chien sans qu'il puisse même protester.

Rizières en gradins dans le Betsiléo

Une esclave rapporta le propos aux gens qui coururent raconter l'affaire à Razakandrianaina, un des officiers de la Reine ayant le rang de onzième honneur, et qui était aussi de la caste des Andrianiboninolona. Ce dernier fut d'autant plus zélé à poursuivre l'affaire qu'il s'y trouvait intéressé. Peu de temps auparavant, il avait cherché à se faire donner un terrain appartenant à Andriantsoa. Ce dernier n'avait pas accepté.
D'autre part, une de ses six femmes, dont trois étaient soeurs, avait été amenée par Andriantsoa à assister à une réunion chrétienne et avait appris à lire, ce qui avait irrité au-delà de toute expression son époux et avait été la cause de son divorce immédiat.

Razakandrianaina formula donc devant les juges une accusation formelle contre Andriantsoa : « Il changeait toutes les coutumes sacrées des ancêtres, méprisait les fétiches, amenait par cela la grêle sur les, rizières, ne respectait aucun fady, ne jurait pas, reprochait aux gens de ne pas assez respecter les femmes, travaillait le samedi, priant sans cesse sans jamais faire allusion aux dieux nationaux, et faisait des réunions la nuit. »

Le juge hésitait à condamner le jeune chrétien. Il fit toutefois demander l'avis de la Reine, ajoutant que Ratsisimba (le fétiche d'Ambohitromby) consulté aurait déclaré qu'à moins de la condamnation à mort de l'insulteur, on ne pourrait sauver la récolte de riz.
La Reine ordonna de soumettre l'accusé au jugement ordalique du tangena. Ce qui fut exécuté sur le champ.
À la grande surprise de tous, le jugement se montra favorable à l'accusé qui, durant quelques jours, alla, suivant l'usage en pareille circonstance, se reposer dans un village de la campagne.

Le jour où il revint à la capitale, ses amis étaient si heureux de sa délivrance qu'ils commirent l'imprudence de lui faire cortège et de lui ménager une sorte de triomphe.
La Reine en fut avertie et profondément irritée. Elle crut y voir une sorte de défi à son égard.
Razakandrianaina fut encore plus touché que sa souveraine. C'était pour lui un véritable soufflet, en même temps que la ruine de ses espoirs touchant la terre qu'il avait déjà escomptée comme sienne. Il chercha sa revanche.

Après s'être déguisé, il se glissa dans une réunion tenue le soir par un esclave devenu chrétien, et où, s'appuyant sur un passage du livre de Josué, l'orateur poussait ses auditeurs à abandonner les idoles pour servir Jéhovah et Jésus-Christ. C'en fut assez pour Razakandrianaina qui partit accuser les chrétiens de servir les ancêtres des Blancs (il faisait de Jéhovah leur premier roi, et de Jésus-Christ le second).

Pendant les derniers mois de 1834 et les deux premiers, de 1835 la situation des chrétiens ne fit qu'empirer. Les uns après les autres, les missionnaires recevaient l'ordre de partir. Quelques-uns seulement étaient parvenus à demeurer en invoquant les bienfaits qu'ils apportaient au peuple par l'enseignement des arts manuels.

Malgré cela, les réunions continuaient ainsi que nous l'avons vu. Parfois même, malgré l'interdiction de la Reine, on arrivait secrètement à baptiser de nouveaux convertis, et à distribuer la Cène.
L'impression de la Bible continuait, ainsi que celle de la traduction malgache du Voyage du Pèlerin.
Rafaravavy Marie se distinguait parmi tous ses compagnons par son zèle de plus en plus ardent.
Elle ne cessait d'aller visiter les uns et les autres, les encourageant, les réconfortant par son assurance et ses exhortations toujours appropriées aux circonstances.
Son époux l'avait quittée et était retourné dans son village. Il avait fini par s'effrayer du danger que sa femme lui faisait courir à lui-même. Il en avait même parlé à son beau-père Andrianjaza, qui avait été très ennuyé de la chose et était allé visiter sa fille en ville, afin de lui interdire de suivre les coutumes européennes.

Rafaravavy avait été très émue de cette visite et du pénible entretien qui l'avait marquée. Elle essaya de montrer à son père la Vérité, sans succès d'ailleurs. Elle le rassura pourtant en partie en lui garantissant que la plupart des accusations portées contre les chrétiens étaient fausses, et qu'ils étaient tous décidés à être de bons et fidèles sujets de la Reine.

Ranavalona avait reçu avec une sorte de rage les accusations véhémentes de Razakandrianaina, que celui-ci avait d'ailleurs su rendre dramatiques, faisant mine de vouloir se tuer devant sa souveraine, tant, disait-il, étaient grandes sa douleur et son épouvante de voir les dieux ancestraux bafoués.
Et ce fut très peu de temps après qu'elle décida de mettre entièrement fin aux prédications des missionnaires et aux pratiques chrétiennes qui lui apparaissaient comme une insulte à sa personne, aux fétiches royaux et à la nation entière.

Une des premières maisons où l'Évangile à été prêché à Tananarive

Le 22 février 1835, elle ordonna aux femmes et jeunes filles qui avaient appris à coudre avec les dames missionnaires, et avaient été plus ou moins réquisitionnées pour le service du palais, de se réunir. C'était un dimanche, et elle savait que ce jour-là elles cessaient d'habitude leur travail pour aller assister aux réunions chrétiennes. Passant près d'elles dans la journée, elle leur lança en guise de moquerie cette phrase : « Vous devriez demander la permission aux Européens de coudre pour moi ».

Ce même dimanche, la petite chapelle d'Ambatonakanga était bondée, et Rafaravavy s'y trouvait. Un des anciens juges royaux apprit que sa fille, amie de Rafaravavy, y était aussi, bien qu'il le lui eût rigoureusement interdit le matin même. Ne la voyant pas à la maison vers onze heures, il s'en alla, avec deux ou trois de ses secrétaires, vers la chapelle, et chercha à la découvrir. Il y avait une telle foule qu'il ne la reconnut pas. Il fut absolument surpris du nombre des assistants, et ou l'entendit dire a l'un de ses compagnons : « C'est bien la dernière fois qu'on verra ce spectacle. » On le savait en général bien informé, et les craintes des chrétiens redoublèrent.

Le mardi suivant, ou sut qu'un ordre secret avait été donné de fournir a la Reine la liste des maisons où des réunions cultuelles s'étaient tenues, ainsi que celle des baptisés connus.

Le mercredi, Rafaravavy apprit par ses parents que les principaux chefs de chaque district, et, en particulier ceux d'Avaradrano, région de laquelle dépendait sa tribu, avaient été appelés à la capitale pour donner leur avis sur les mesures propres à arrêter la propagande chrétienne.

Elle sut aussi que la majorité des délégués des districts avaient plutôt parlé en faveur des chrétiens. Cela ne l'étonna pas outre mesure. Elle avait senti depuis un certain temps qu'un revirement avait commencé à se produire dans les opinions des gens, au moins de cette partie du peuple qui savait encore réfléchir. Elle avait été étonnée même de la facilité relative avec laquelle sa propre famille, pourtant si attachée aux coutumes païennes, avait en fait accepté sa nouvelle situation. Évidemment on la lui reprochait encore. Ses parents s'en attristaient et en concevaient une appréhension non déguisée. Mais ce n'était plus l'indignation ni la terreur des premiers temps. L'exemple de la vie renouvelée, de la droiture, du dévouement des disciples du Christ semblait commencer à porter quelques fruits indirects. Un des officiers du palais, Rainingitabe, avait osé dire ouvertement à la Reine, devant ses collègues rassemblés, que ses meilleurs aides étaient les sectateurs du nouveau culte. « Je n'ai jamais rencontré, déclara-t-il, de gens aussi honnêtes et aussi zélés qu'eux. À quelque lieu que vous les envoyiez, de jour ou de nuit, ils y vont ; quoiqu'on leur confie comme travail, ils le font vite et bien. »

De fait la Reine fut un instant ébranlée. Mais ses conseillers intimes étaient trop zélés pour les fétiches et trop intéressés à leur conservation ; ils triomphèrent de ce moment d'hésitation.
Dès le jeudi, les missionnaires assemblés dans la maison de M. Griffiths reçurent une lettre de la Reine leur interdisant tout acte de prosélytisme, et annonçant sa résolution irrévocable de ne souffrir aucun changement de la part de ses sujets, en ce qui concernait les coutumes religieuses ancestrales.

Beaucoup de chrétiens. assistaient à la lecture, du message royal. Il se peut que Rafaravavy ait été du nombre.
L'émotion chez tous était à son comble. On se sentait à la veille de tragiques événements. Beaucoup de visages reflétaient l'agitation du coeur ; des fronts se creusaient de rides et des figures se cendraient. Rafaravavy, elle, se recueillait. Elle essayait, autant qu'il était en elle, de se rendre compte de ses sentiments et de la force de sa foi. Ce premier examen de conscience la rassura en partie.
Toutefois, elle crut utile de chercher du secours auprès d'autres, plus avancés dans la connaissance des choses religieuses.

Avec quelques amis, elle pénétra chez un missionnaire, lui demandant conseil et consolation. Et il y eut ce jour-là, dans la chambre du missionnaire, une bien émouvante réunion, où ce petit groupe de chrétiens se sentit soudain uni par ces liens tout nouveaux et si puissants du danger commun.
Le serviteur de Dieu put, à l'issue de l'entretien, donner à chacun un livre destiné à aider son possesseur à rester ferme au milieu des tribulations qui l'attendaient.

Ce même jour, un grand nombre de gens de la campagne commencèrent à arriver en ville, appelés déjà pour assister au grand discours public qui devait avoir lieu incessamment. La foule s'augmenta le lendemain d'autres délégués des districts, et aussi d'un assez grand nombre de Sakalava de la côte ouest venus juste à ce moment prononcer leur serment d'allégeance à la Reine.

Proclamation royale (place d'Andohalo)
Ancienne photographie prise au temps de Ranavalona II (1868-1882)

Le samedi 28 février, des soldats de toutes les régions vinrent camper autour de la grande place d'Imahamasina. Le dimanche, à la première heure, on établit une longue ligne de soldats armés, mais habillés en civil, tout le long de la route conduisant à la place, tandis que d'autres troupes, revêtues d'uniformes neufs, entouraient le trône préparé pour Ranavalona.

Au moment où les Sakalava, accompagnés des officiers qui avaient commandé des expéditions dans l'ouest, arrivèrent à l'entrée de la place, les canons tonnèrent ait haut de la ville et les soldats répondirent par des décharges de mousqueterie, et par des roulements et des battements de tambours aussi bruyants que possible.

Le peuple rassemblé fit à son tour retentir la place d'un formidable concert d'acclamations, puis des soldats dansèrent une danse guerrière. Après quoi les Sakalava prêtèrent serment. Puis le principal juge se leva pour faire admirer à la foule quelques-uns des fusils que des artisans malgaches avaient réussi à fabriquer pour remplacer ceux que jusque-là le Gouvernement malgache payait trente piastres espagnoles aux trafiquants. On fit partir quelques-uns de ces fusils qui firent une décharge bruyante, à la grande joie du peuple.
Et ce ne fut qu'après tout cela que fut prononcé le grand discours sur le respect dû aux idoles nationales, et sur l'impossibilité pour la Reine de laisser s'introduire dans le pays dont elle avait la charge des coutumes nouvelles qui irriteraient les dieux. On donnait un mois aux chrétiens pour se dénoncer et implorer le pardon de Ranavalona, à défaut de quoi ils encourraient la peine de mort.

Après le discours royal, chaque chef de région se leva pour émettre son avis. Le représentant du nord, que Rafaravavy connaissait, Ramantavary, essaya de défendre la cause des chrétiens, montrant qu'ils n'avaient fait que suivre certains encouragements donnés par Radama, déclarant que désormais ils suivraient la loi commune, et demandant que la Reine se contentât du payement d'une piastre et d'un boeuf par région en signe de repentir et de soumission.
La foule approuva. Mais, le lendemain, le peuple, fut de nouveau rassemblé et informé que le délai imparti aux chrétiens pour s'accuser était réduit d'un mois à une semaine.

On peut penser à quel degré monta l'agitation de ces derniers. Il y eut des faibles qui préférèrent se dénoncer et quitter leurs amis ; il y eut même quelques personnages qui allèrent jusqu'à accuser certains de leurs anciens compagnons pour se faire bien voir et pour éviter l'effet de la colère de la Reine.
Le plus grand nombre, cependant, resta ferme, quelques-uns se contentant de fuir dans un lieu désert, d'autres attendant simplement la manifestation de la volonté divine.
De ces derniers fut Rafaravavy qui, à l'issue de la proclamation royale, était rentrée chez elle et avait passé une grande partie de ses journées - durant cette semaine fatale où, d'après les ordres de la Reine, elle aurait dû se dénoncer -, à prier, à méditer et à se fortifier spirituellement.


Rasalama, la première martyre malgache percée de lances

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(1) Autre caste noble, ou Andriane.

 

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