LE
SALUT DE DIEU
FEUILLE CONSACRÉE À
L'ÉVANGÉLISATION
VOL. II
SIXIÈME
ANNÉE 1879
CORRESPONDANCE.
Question. - Les versets
35-38 du chapitre XXII de
l'Évangile de Luc autorisent-ils la
résistance par la force
matériel ?
Réponse. - Nullement ; le
Seigneur ne peut contredire ses propres
enseignements ; jamais la Parole de Dieu n'est
en opposition avec elle-même. Jésus a
dit : « Ne résistez pas au
mal ; mais si quelqu'un te frappe sur la joue
droite, présente-lui aussi
l'autre. » - « Aimez vos
ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent,
faites du bien à ceux qui vous
haïssent »
(Matthieu V, 39,
44) ; et Lui-même a
donné l'exemple et a repris Pierre
(Matthieu XXVI, 51-53 ;
Jean XVIII, 10, 11). Ainsi les
disciples en présentant deux
épées, Pierre en frappant le
serviteur du souverain sacrificateur, ont
montré qu'ils n'avaient pas saisi la
pensée du Seigneur. Ils le comprirent mieux
plus tard
(1 Pierre II, 13-20).
Quelle est donc la signification des paroles de
Jésus ? Le Seigneur met ici en
contraste la condition de ses disciples durant le
temps de son ministère, et ce qu'elle allait
être maintenant que, rejeté des
hommes, II n'attendait plus que la mort.
C'était un changement immense pour eux comme
pour Lui.
Quand II les envoya d'abord
(Luc IX et X), c'était sous sa
protection puissante qu'il étendait sur eux
comme étant le vrai Messie en Israël,
Emmanuel sur la terre ; ils pouvaient compter
sur sa puissance pour leur préparer les
ressources nécessaires et les
défendre contre leurs ennemis, car ils
étaient comme des agneaux au milieu des
loups. Une puissance miraculeuse les avait ainsi
gardés tandis qu'ils parcouraient le pays
dans sa longueur et sa largeur, portant partout
leur témoignage, et aucun coup ne leur avait
été porté, aucune prison ne
s'était fermée sur
eux.
Mais maintenant tout change : « les
choses qui le concernent vont avoir leur
fin » ; après avoir
été crucifié, II va monter en
haut et laissera ses disciples dans ce monde,
exposés, comme II l'avait été,
à son inimitié ; humainement
parlant, ils devront prendre soin
d'eux-mêmes, sans plus compter sur des
ressources miraculeuses, mais usant à
l'avenir, selon la mesure de leur foi personnelle,
de ce que Dieu leur dispenserait. Ils devaient
s'armer de sagesse et de courage, ce qui d'ailleurs
ne devait pas les empêcher de regarder et de
s'attendre à Lui, bien au contraire.
Ainsi le Seigneur, en parlant de prendre une bourse
et une épée, ne se sert de ces
expressions que comme d'une figure. Les disciples
ne comprennent pas sa pensée dans ce moment,
voilà pourquoi, sans insister, II ajoute
simplement : « C'est
assez ». Le Saint-Esprit devait venir
plus tard et les conduire dans toute la
vérité.
FRAGMENT
« Serviteur de Dieu » est la
seule vraie dignité humaine. Nul titre plus
élevé ne peut être
conféré à la
créature.
Nous n'entendons point, par là, l'exercice
de tel ou tel don spécial, comme le
ministère de la Parole, par exemple - si
utile que soit celui-ci à sa place ;
mais nous exprimons la faculté et le devoir
communs à tous les enfants de Dieu,
d'honorer et de glorifier le Père en
toutes choses, parle dévouement absolu
d'un coeur filial.
La sublimité et l'excellence de la position
de serviteur n'ont jamais été
pleinement manifestées avant l'humiliation
du « Fils », de Jésus,
le Roi de gloire, qui « s'est
anéanti lui-même » tout en
étant « Dieu sur toutes choses,
béni éternellement. »
CONVERSION ET ACCEPTATION
Luc XV, 11-24.
Quand Dieu se fait connaître à
nous, c'est afin que nous soyons heureux d'un
bonheur parfait et éternel comme
Lui-même.
Voici comment II nous fait arriver à ce
bonheur. Il trouve entrée dans le coeur en
agissant sur la conscience. Il nous fait sentir
notre état de péché dans la
lumière de sa présence, et alors
notre conscience juge le mal selon cette
lumière. Mais en même temps Dieu a
soin de créer dans nos coeurs, par son
Esprit, la confiance dans cette grâce
parfaite dont son coeur est rempli envers le
coupable.
C'est là ce que nous voyons dans la
dernière parabole du chapitre XV de
l'Évangile de Luc. Dans les deux
premières nous est présentée
l'oeuvre de Dieu pour nous ; mais dans la
troisième, nous avons d'abord l'oeuvre de
Dieu dans le coeur du coupable qui se repent, puis
sa pleine acceptation par le Père, en vertu
du sacrifice de Christ.
Nous lisons au vers.
12 : « Le plus
jeune dit à son père :
Père, donne-moi la part du bien qui me
revient. » Remarquez que c'est le plus
jeune qui parle ainsi, celui qui aurait dû
être le plus soumis. Il veut, à tout
prix, faire sa volonté, et il tourne le dos
à la maison paternelle pour suivre son
propre chemin : c'est le chemin de la
perdition. Rappelez-vous bien cela, cher lecteur,
le chemin de notre propre volonté est
celui de la perdition. Ce plus jeune fils suit
la voie qu'il a choisie jusqu'à ce qu'il se
trouve dans la plus profonde
misère. « Et il désirait de
remplir son ventre des gousses que les pourceaux
mangeaient ; et personne ne lui donnait
rien. » C'est quand le pécheur en
est réduit là que Dieu commence
à agir sur sa conscience et dans son
coeur.
Dieu est LUMIÈRE et Dieu est AMOUR
(1 Jean I, 5 ;
IV, 16). La lumière
pénètre dans l'âme du
pécheur, réveille sa conscience et
juge le mal dans lequel il marche ; il revient
à lui-même, et il dit :
« Et moi, je péris ici de
faim ! » Voilà comment Dieu
agit en nous pour nous faire découvrir notre
état de péché, de sorte que
notre conscience devient notre propre juge. Dans la
présence de Dieu, découvrant sa
misère et sa ruine, on crie :
« Hélas ! c'est fait de
moi » (Ésaïe VI, 5).
Mais l'amour qui se déploie en grâce
envers les coupables, saisit le coeur et le tourne
vers Dieu. C'est pourquoi il dit :
« Je me lèverai, et je m'en irai
vers mon père, et je lui dirai :
Père, j'ai péché contre le
ciel et devant toi ; je ne suis plus digne
d'être appelé ton fils ;
traite-moi comme l'un de tes
mercenaires. »
Jusqu'ici nous n'avons que la conversion et le
commencement de la repentance, pas encore
l'acceptation. La conversion, c'est le coeur
tourné vers Dieu qui est lumière et
qui est amour.
Avant d'aller plus loin, laissez-moi vous supplier,
cher lecteur, si vous n'êtes pas converti, de
ne pas attendre un moment de plus. Oh !
arrêtez-vous ! cessez de suivre votre
propre chemin, ce chemin large qui conduit à
la perdition (Matthieu VII, 13). Écoutez
l'appel que Dieu vous adresse
dans sa Parole : « Étant
repris par moi, convertissez-vous ; voici, je
vous donnerai de mon esprit en abondance, et je
vous ferai connaître mes paroles »
(Proverbes I, 23 ; lisez aussi
la fin solennelle du chapitre).
« Cherchez l'Éternel pendant qu'il
se trouve ; invoquez-le tandis qu'il est
près. » « Que le
méchant laisse sa voie », dit
encore le prophète, « et l'homme
injuste ses pensées, et qu'il retourne (ou
se convertisse) à l'Éternel, et il
aura pitié de lui, et à notre Dieu, '
car il pardonne abondamment »
(Ésaïe LV, 6, 7).
Inclinez donc votre oreille et écoutez cette
invitation de l'amour de Dieu, qui ne veut pas la
mort du pécheur, mais sa conversion et sa
vie ; car si vous ne vous repentez, vous
périrez
(Luc XIII, 3, 5).
Revenons à notre sujet. Il faut distinguer
entre la conversion et l'acceptation. La conversion
s'opère par l'action de l'Esprit de Dieu sur
le coeur et la conscience ; notre acceptation
devant Dieu a lieu en vertu de l'oeuvre que Christ
a opérée en dehors de nous,
mais pour nous. Et c'est là un point
qu'il est nécessaire de bien saisir pour le
repos de l'âme. Combien n'y a-t-il pas de
personnes qui sont converties, dans lesquelles Dieu
travaille par son Esprit, qui haïssent le mal
et dont les coeurs sont attirés vers Dieu
par la grâce, mais qui n'ont pas la paix et
ne jouissent pas de la conscience de leur
acceptation comme enfants de Dieu.
D'où cela vient-il ? De ce qu'elles
cherchent la justification et la paix dans l'oeuvre
du Saint-Esprit en elles ;
or c'est en vain, parce que cette action du
Saint-Esprit a pour résultat de nous faire
connaître ce que nous sommes, et qu'il est
impossible qu'une personne qui déteste le
péché, trouve la paix dans ce qui le
lui fait découvrir en elle. Toutefois, c'est
une oeuvre précieuse et nécessaire,
et plus elle a été profonde, plus
aussi est solide la paix quand une fois on a saisi,
par la foi, la valeur de l'oeuvre de Christ.
Nous voyons donc le prodigue converti : le
voilà qui se dirige vers la maison de son
père. C'est la grâce qui l'attire,
mais il ne connaît pas encore son
père, pas plus qu'il ne se connaissait
lui-même. Il sait qu'il y a du pain en
abondance dans la maison de son père, et il
va tel qu'il est ; il était converti,
mais pas encore reçu dans les bras de son
père. D'après ses propres
pensées, il se forme une idée de ce
que le père doit être à son
égard : il veut lui dire :
« Traite-moi comme l'un de tes
mercenaires s ; mais il n'a aucune idée
juste des pensées qui règnent dans le
coeur de son père. C'est de cela qu'il va
faire la découverte :
« Et comme il était encore loin,
son père le vit, et fut ému de
compassion, et courant à lui, se jeta
à son cou, et le couvrit de
baisers. »
Quel tableau touchant de la grâce de Dieu
envers les pécheurs coupables, qui viennent
à Lui tels qu'ils sont ! Comment le
fils pourrait-il dire maintenant :
« Traite-moi comme un
mercenaire », quand son père le
tient dans ses bras, tel qu'il est, et lui donne
les plus touchants témoignages de son
inaltérable amour ? Il le
couvre de baisers ! Aimer
un fils soumis et obéissant ne
présente rien d'extraordinaire ; mais
couvrir de baisers un misérable encore dans
ses haillons, un prodigue qui avait mené une
vie telle que ce « plus jeune
fils », - cela fait connaître le
coeur du père.
Oh ! comme tout est changé pour le
fils ! Il est étreint dans les bras de
l'amour paternel ; il a reçu le baiser
de la réconciliation ; il a la
certitude que son père l'a accepté
comme son fils. Ainsi le pécheur trouve dans
les richesses de la grâce de Dieu la
réponse à son état de
péché et de misère, qu'il
avait découvert par l'action du Saint-Esprit
en lui, et qui avait pour effet de
débarrasser son coeur de fraude. Il fait une
pleine confession de ce que sa vie avait
été, mais il ne dit plus :
« Traite-moi comme un
mercenaire ». Il apprend en pratique la
vérité que nous trouvons dans
l'épître aux Galates, que
« nous sommes fils de Dieu par la
foi dans le Christ Jésus » et, de
plus, que nous sommes « rendus
agréables dans le
Bien-aimé »
(Éphésiens I, 6).
Nous lisons : « II n'y a pas de
crainte dans l'amour, mais l'amour parfait chasse
la crainte »
(1 Jean IV, 18). C'est la part de
tous ceux qui ont rencontré Dieu comme le
fils prodigue rencontra son père. Ils ont la
conscience de ce que Dieu est comme Père, et
de leur relation avec Lui comme ses enfants. Ils
connaissent les dispositions du coeur de leur Dieu
et Père, dispositions qu'il a pleinement
manifestées dans le déploiement de sa
grâce pour eux et en eux, et cela
au moment même où
leurs péchés et leur vie
passée leur paraissaient impardonnables.
Maintenant que le fils a fait confession de tout
son péché, qu'il a senti son
indignité, mais qu'il a aussi connu l'amour
de son père, celui-ci veut le rendre propre
à être reçu dans la maison.
« C'est Dieu qui justifie »
(Romains VIII, 33). Voilà ce
qui donne une vraie paix à la conscience, et
c'est ce dont nous trouvons une image frappante
dans le chapitre III du prophète Zacharie.
L'Éternel Lui-même commande que les
vêtements sales de Jéhosuah lui soient
ôtés, et II le vêt de nouveaux
vêtements. Ces vêtements sales
représentent tous les péchés,
les « nombreux
péchés »
(Luc VII, 47) dont nous sommes
couverts, et qui offensent la sainteté de
Dieu et attirent sur nous sa juste colère.
Eh bien, tous ces péchés, pour celui
qui croit en Jésus, sont ôtés
par le précieux sang de cet Agneau de Dieu.
Jésus, notre Seigneur, a été
livré pour nos fautes, et a
été ressuscité pour notre
justification, de sorte que maintenant Dieu est
juste en justifiant celui qui est de la foi de
Jésus
(Romains IV, 25 ;
III, 25).
Non seulement Dieu justifie de tous ses
péchés le pécheur qui croit,
mais II lui donne gratuitement une justice positive
qui est Christ Lui-même
personnellement : Christ ressuscité,
l'Homme qui a parfaitement glorifié Dieu et
qui, en vertu de cette oeuvre d'obéissance
et de dévouement parfaits, a
été placé dans la gloire,
à la droite de Dieu.
C'est Lui, cet homme dans la gloire,
l'hommeChrist Jésus, qui
est la justice de tous ceux qui croient en Lui.
Dieu leur donne cette justice, cette plus belle
robe pour les en revêtir. « Le
père dit à ses
serviteurs : Apportez dehors la plus belle
robe, et l'en revêtez ; et mettez un
anneau à sa main et des sandales à
ses pieds » ; le voilà
maintenant parfaitement propre à entrer dans
la maison. Ainsi Dieu, qui est lumière et
amour, rend le pécheur qui croit en
Jésus parfaitement propre à entrer
dans sa présence immédiate, en le
revêtant de sa justice qui est Christ
Lui-même (voyez
2 Corinthiens V, 21).
Acceptée de Dieu, revêtue par Dieu
même, l'âme entre sans crainte, en
toute liberté, dans ce sanctuaire qu'orne la
sainteté ; elle peut s'asseoir
tranquillement, dans une paix parfaite, à la
table de son Père, et jouir de ce qu'il y a
de plus précieux, de la communion du
Père et de son Fils Jésus-Christ.
Ainsi sa joie est accomplie
(1 Jean I, 4). Et c'est là le
désir du coeur de Jésus pour les
siens avant qu'il vienne
(Jean XVII, 13).
Puissiez-vous, mon cher lecteur, non seulement
savoir ce que c'est que la conversion et le pardon
de vos péchés, mais goûter le
bonheur d'une pleine acceptation devant Dieu et
d'une communion intime avec Lui ! C'est le
précieux privilège qui appartient
à tout enfant de Dieu.
« Tu dresses la table devant moi, tu as
oint ma tête d'huile odoriférante, et
ma coupe est comble »
(Psaume XXIII, 5).
« SANS PÉCHÉ,
À SALUT »
« Comme il est
réservé aux hommes de mourir une
fois, - et après cela le jugement, ainsi le
Christ aussi ayant été offert une
fois pour porter les péchés de
plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans
péché, à salut, à ceux
qui l'attendent »
(Hébreux IX, 27, 28).
Le Seigneur Jésus-Christ est
« le même hier, aujourd'hui et
éternellement »
(Hébreux XIII, 8). Par
conséquent, sa seconde venue sur la terre
est une suite morale de sa première venue.
Les circonstances de son retour glorieux se
rattachent, dans leurs détails, à
l'oeuvre qu'il a opérée lorsqu'il
était ici-bas. Nous n'en
considérerons maintenant qu'un seul aspect,
celui qui concerne les croyants.
Le pécheur repentant peut bien bénir
le Dieu de toute grâce, lorsqu'il apprend
qu'il y a pour lui une source de salut
éternel ouverte en Christ ; mais le
sentiment de nos besoins, quelque réel,
quelque profond qu'il soit, ne peut jamais nous
faire comprendre l'étendue et le vrai
caractère de l'oeuvre de Christ. Pour cela,
il est nécessaire de considérer quels
sont les conseils de Dieu, quel est son plan de
salut. Or, Dieu veut amener plusieurs fils à
la gloire
(Hébreux II, 10). La mort de
Christ, lors de sa première venue, a donc
été la satisfaction en justice de
cette volonté souveraine de Dieu :
« Christ a été
manifesté une fois pour l'abolition du
péché par son sacrifice »
(Hébreux IX, 26). Il est
évident que cela dépasse infiniment
les besoins individuels du pécheur. Dieu a
agi avant tout pour sa propre gloire, et l'oeuvre
de Christ est en rapport avec la
penséede Dieu. Le Fils de
Dieu, ayant fait par lui-même la purification
des péchés, s'est assis à la
droite de la Majesté dans les hauts lieux
(Hébr. I, 3).
Dieu veut avoir dans la gloire une famille dont
Jésus-Christ sera « le
premier-né ». Il faut que la
famille de Dieu soit sainte, sans tache aucune
devant son trône, dans la lumière de
sa présence. Il choisit cette famille parmi
les hommes (Hébr. II, 16). Il les
voit tous pécheurs, plongés dans le
mal et la corruption. Christ se présente
pour accomplir la volonté de Dieu à
l'égard de ces pécheurs, en
disant : « Me voici, je viens pour
faire, ô Dieu, ta volonté »
(Hébr. X, 7). Christ descend
au milieu des pécheurs, se faisant homme,
« un peu moindre que les
anges », pour pouvoir mourir ; II
fait la purification des péchés, en
sorte que ceux qui croient en Lui sont
sanctifiés par son oeuvre parfaite, et par
conséquent deviennent enfants du Dieu
vivant. Aussi Jésus, leur Sauveur, daigne
les appeler dorénavant « ses
frères »
(Hébr. II, 11-13).
Étant monté en haut, II
prépare pour eux une demeure dans la maison
de son Père, et, selon sa propre parole, II
reviendra pour les prendre, afin que, là
où II est, ils y soient aussi avec Lui
(Jean XIV, 2).
Pour ceux-ci, - les croyants, les
« sanctifiés », - le
péché et le jugement, suite du
péché, sont passés. Christ a
porté les deux. En sorte que celui qui croit
en Jésus a la vie éternelle et ne
viendra pas en jugement ; il est
passé de la mort à la vie
(Jean V, 24). Ses
péchés ont été mis sur
Christ
(Ésaïe LIII, 6). La mort,
gages du péché, a
perdu son aiguillon
(1 Corinthiens XV, 55-57). Satan, qui
a le pouvoir de la mort, a été vaincu
(Hébreux II, 14, 15). Le
jugement de Dieu sur le péché est une
chose passée. Tout cela a eu lieu à
la croix. Rappelons encore une fois que nous
parlons ici seulement de ce qui concerne les
croyants ; les autres auront leur juste
jugement à subir. Mais pour les croyants, ce
qui reste est l'achèvement des conseils de
Dieu qui veut avoir ces
« fils » dans la
gloire.
Leur position morale et leur relation avec
Dieu ont été déjà
déterminées par la rédemption
parfaite opérée par le Sauveur :
il reste encore de les placer actuellement dans la
gloire et dans le repos de Dieu ; car
« il reste un repos pour le peuple de
Dieu. » Or c'est là ce que le
Seigneur Jésus fera avant tout, lors de sa
seconde venue.
Il ne peut être question de
péchés mis sur le compte de ceux qui
ont déjà été
« rendus parfaits » par
le sacrifice de Christ
(Hébr. X, 14) ; aussi
Jésus n'a plus rien à faire pour
compléter une oeuvre, qui a
été opérée
« une fois pour toutes ». Il ne
s'est pas assis à la droite de Dieu avant de
l'avoir achevée ; en outre, le fait
qu'il s'y est assis montre que son oeuvre est
finie, - finie pour Dieu, car II est assis
à sa droite : la justice et la
sainteté de Dieu ont été
complètement satisfaites. Cependant
« ceux qui sont
sanctifiés » ne sont pas encore
dans la gloire ; mais Dieu veut les y
amener, et Christ viendra pour accomplir ce
propos arrêté de Dieu, en faveur de
tous ceux qui croient ce que Dieu
dit.
En attendant, le Saint-Esprit nourrit dans leurs
coeurs cette espérance de la gloire
(Colossiens I, 27 ;
Romains XV, 13), afin qu'ils se
conduisent comme des hommes qui attendent leur
maître
(Luc XII, 32-44).
Oui, bien-aimé lecteur croyant, Christ
viendra « sans péché,
à salut ». L'attendez-vous ?
Avez-vous la certitude devant Dieu que toute
la question du péché a
été réglée à la
croix ? Si vous l'avez, vous pouvez jouir de
la perspective de ce salut, qui est la
transformation du corps et l'enlèvement dans
la gloire et dans le repos de Dieu, de ceux qui
croient en Jésus. Salut magnifique et digne
de Dieu ! Espérance bénie !
Encore un moment de patience pour
« très peu de
temps », car Celui qui vient,
viendra, et II ne tardera pas !
(Hébreux X, 35-39.)
« MAINTENANT DONC
FAITES-LE »
« Or
Abner parla aux anciens d'Israël, et leur
dit : Vous cherchiez autrefois David pour
l'établir roi sur ? vous ;
maintenant donc faites-le ; car
l'Éternel a parlé de David et a
dit : Par le moyen de David, mon serviteur, je
délivrerai mon peuple Israël de la main
des Philistins, et de la main de tous leurs
ennemis...
Alors toutes les tribus d'Israël vinrent vers
David, à Hébreu, et lui
parlèrent, en disant : Voici, nous
sommes tes os et ta chair ; et même
auparavant, quand Saül était roi sur
nous, tu étais celui qui menais et qui
ramenais Israël ; et de plus
l'Éternel t'a dit : Tu paîtras
mon peuple Israël, et tu seras conducteur
d'Israël.
Tous les anciens donc d'Israël vinrent vers le
roi à Hébron ; et le roi David
traita alliance avec eux
à Hébron devant
l'Éternel ; et ils oignirent David pour
roi sur Israël. »
(2 Samuel III, 17-18 ;
V, 1-3.)
En parlant de la relation actuelle des croyants
avec le Seigneur Jésus-Christ,
l'apôtre Pierre dit : « ... Si
vous avez goûté que le Seigneur est
bon ; duquel vous approchant comme d'une
pierre vivante, rejetée par les hommes, mais
choisie et précieuse auprès de Dieu,
vous-mêmes aussi, comme des pierres vivantes,
êtes édifiés une maison
spirituelle, une sainte sacrificature, pour offrir
des sacrifices spirituels agréables à
Dieu par Jésus-Christ. Parce qu'on trouve
dans l'Écriture : Voici, je pose en
Sion une maîtresse pierre de coin,
élue, précieuse ; et celui qui
croit en elle ne sera point confus »
(1 Pierre II, 3-6).
Jésus-Christ est cette
« maîtresse pierre de
coin », rejetée des hommes, mais
choisie de Dieu et posée comme pierre de
fondement, sur laquelle tous les croyants sont
édifiés
(1 Corinthiens III, 11).
« Celui qui croit en Lui ne sera pas
confus, ... car quiconque invoquera le nom du
Seigneur sera sauvé »
(Romains X, 11, 13).
Or David, ainsi que plusieurs de mes lecteurs le
savent sans doute, présente un type
remarquable du Seigneur Jésus-Christ
rejeté actuellement par le monde.
Voilà pourquoi j'emploie les passages de
l'Écriture cités ci-dessus comme
offrant un exemple à la fois simple et
frappant de la conduite que nous avons à
tenir à l'égard du Seigneur.
David est un type de Christ soit dans sa valeur et
sa beauté personnelle, soit dans la
majesté deson oeuvre.
Voilà pourquoi cette histoire
inspirée a un double intérêt
pour nous.
Nous connaissons la manière merveilleuse
dont David triompha du géant Goliath qui
faisait la terreur d'Israël, et nous savons
aussi que, malgré cela, il fut
méconnu et persécuté. Il en a
été ainsi de Christ. Le Seigneur
Jésus-Christ a accompli l'oeuvre admirable
par laquelle il a vaincu Satan et détruit
son pouvoir, et les hommes l'ont rejeté.
Lecteur, je vous le demande : Avez-vous pris
votre place avec ce Christ rejeté, ou bien
refusez-vous encore de le reconnaître ?
Rester neutre est absolument impossible ; il
faut être pour Lui ou contre
Lui.
À l'époque dont parle notre chapitre,
Saül était mort, et le peuple avait
été disposé à proclamer
David comme roi ; mais le moment
n'était pas encore arrivé. Alors,
avant que la puissance de David comme roi ait
été manifestée, Abner sort et
parle aux anciens d'Israël. Il va, comme font
aujourd'hui ceux qui annoncent l'Évangile,
et dit : « Vous cherchiez autrefois
David pour l'établir roi sur vous ;
maintenant, faites-le ».
Abner donne aux anciens d'Israël une bonne
raison pour accepter David comme roi :
« Par le moyen de David, Israël sera
délivré de tous ses
ennemis ». De même, chers lecteurs,
j'ai la meilleure des raisons à vous
présenter pour que vous livriez vos coeurs
à Jésus. Quand II vint dans ce monde,
Dieu dit de Lui à Joseph :
« Tu appelleras son nom Jésus, car
c'est lui qui sauvera son peuple de leurs
péchés »
(Matthieu I,
21).
Faites-vous partie de son peuple, ô mon
lecteur ? S'il en est ainsi, vous êtes
un de ceux qu'Il sauve de leurs
péchés ; sinon vous devez porter
vous-même le poids de ces
péchés et en subir les
conséquences pour toute
l'éternité. Vous pouvez être
né et avoir été
élevé au milieu des influences
chrétiennes, mais ce n'est pas assez :
Dieu demande de vous une décision
personnelle, et II la demande maintenant.
Toutes les fois que Dieu appelle une âme,
c'est pour qu'elle vienne maintenant ;
jamais II n'admet de délai.
Au
XVIe chapitre du 1er livre de
Samuel, la personne de David est
présentée en ces termes :
« II était de bonne mine, et beau
de visage ». Tel est Christ pour
le chrétien ; tel que le
Bien-Aimé dans le Cantique :
« Tout ce qui est en Lui est
aimable »
(Cantique V, 16). Il est Celui en qui
le coeur de Dieu trouve ses délices.
À quoi pourrait être
égalée la beauté morale de
Christ, descendu dans ce misérable monde de
pécheurs pour faire connaître
Dieu ? « En Lui, toute la
plénitude s'est plu à
habiter »
(Colossiens I, 19).
Et c'est pourquoi, si je vous parle d'un Sauveur et
que vous me demandiez : Qui est-Il ? -
C'est le Fils de Dieu, Fils de l'homme en
même temps ; « saint,
innocent, sans souillure, séparé des
pécheurs ». La mort n'avait aucun
droit sur Lui, parce qu'il était absolument
sans péché. C'est pour cela que Dieu
l'a pris et l'a placé dans la gloire. Mais
moi, comment y entrerai-je ? Si
l'Évangile ne renfermait pas autre chose que
la description de ce que Christ est, sa
perfectionne serait pas une
consolation pour moi, car elle ne ferait que
l'éloigner de moi qui suis
pécheur.
Mais que trouvons-nous au
chapitre XVII de 1 Samuel ? -
L'oeuvre que David accomplit. Son
père Isaï l'envoie pour voir comment se
portent ses frères ; et c'est alors que
David délivra Israël du géant.
Et Dieu le Père a envoyé son Fils non
seulement pour montrer quel est notre état,
mais pour être notre Sauveur. Lui savait bien
ce que nous étions : misérables,
ruinés, méchants, sous la puissance
de Satan, et totalement incapables de nous sortir
de là. L'homme était
éloigné de Dieu et sous la puissance
d'un ennemi trop puissant pour qu'il pût lui
tenir tête.
Quel effroi remplissait le coeur d'Israël,
à la vue de ce géant qui
criait : « Choisissez l'un d'entre
vous, et qu'il descende vers moi » !
Personne n'osait relever ce terrible défi,
personne n'avait la force et le courage de
s'avancer contre un aussi redoutable ennemi.
Où était Jonathan en ce
jour-là ? Où se tenaient les
autres fils d'Isaï qui avaient suivi Saül
à la bataille ? Tous étaient
frappés d'épouvanté. Us ne
s'aventuraient pas à combattre, parce qu'ils
savaient que ce serait une lutte sans espoir.
David s'avança donc seul dans la
vallée du Chêne, combattit le
géant et resta vainqueur. Le géant
tomba sous ses coups. David ne se couvrit d'aucune
armure ; il n'employa point les armes
ordinaires. Avec une fronde et une pierre il eut
raison du géant et tua, avec sa propre
épée, celui qui était la
terreur d'Israël. Que
signifie tout cela ? Vers quoi ce récit
dirige-t-il notre pensée ?
Le Philistin méprisait David à cause
de sa jeunesse et de son apparente faiblesse. Cela
ne rappelle-t-il pas à notre pensée
ce que l'Esprit de Dieu dit : « La
parole de la croix est folie pour ceux qui
périssent »
(1 Corinthiens I, 18) ? Allez
dire à un homme : « Mon ami,
vous ne pouvez être sauvé de la mort
que par les souffrances et par l'aspersion du sang
du Fils de Dieu », il n'y comprend
rien ; il n'aime pas cela. Ce que l'homme
estime une folie est la puissance de Dieu. Cette
puissance se déploie dans ce qui
paraît la plus extrême faiblesse, quand
Jésus, le Fils de Dieu, trahi par un faux
ami, renié par un vrai, n'exerçant
pas sa puissance quand II le pouvait, portant une
couronne d'épines, frappé,
injurié et raillé, renvoyé de
Pilate à Hérode et d'Hérode
à Pilate, est enfin conduit de là
à la croix où il est attaché
entre deux brigands, et meurt hors de
Jérusalem dans une agonie solitaire. Tous
l'abandonnent, même ceux qui l'aimaient.
Personne pour le plaindre, personne pour le
fortifier ; II était là seul, et
quand tous l'eurent abandonné, seul, II
porte les péchés, et Dieu
Lui-même l'abandonne aussi dans ces heures de
ténèbres, du sein desquelles il
pousse ce cri douloureux : « Mon
Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu
abandonné ! »
O mon cher lecteur, pourriez-vous passer
légèrement sur ces faits ? Quel
lieu terrible sera pour vous l'enfer quand vous
vous y souviendrez de ces choses, quand vous y
penserez à ce quela croix
aurait pu être pour vous ; mais parce
que vous l'aurez négligée ou
méprisée, vous verrez alors que ce
qui était destiné à vous
procurer le bonheur éternel, ne peut plus
vous arracher au malheur éternel !
Contemplez cette vallée du Chêne et le
combat qui s'y livre ; c'est l'image de ce qui
s'est passé à la croix. David coupe
la tête de Goliath avec le propre glaive de
celui-ci, et dans l'épître aux
Hébreux nous lisons de Jésus qu'il
prit un corps, « afin que, par la mort,
il rendît impuissant celui qui avait le
pouvoir de la mort, c'est-à-dire le
diable ; et qu'il délivrât tous
ceux qui, par la crainte de la mort, étaient
pendant toute leur vie assujettis à la
servitude »
(Hébreux II, 14, 15).
Satan avait la puissance de la mort, et
après la mort vient le jugement ; c'est
donc une chose terrible que la mort pour une
âme inconvertie. Satan tient levé sur
vous ce pouvoir de la mort, et vous avez peur, car
vous savez bien qu'après la mort suit le
jugement.
Vous devez mourir, parce que vous êtes un
homme, et Jésus est devenu un homme pour
pouvoir mourir afin de vous donner la vie. Quel
précieux Sauveur ! Ne voulez-vous pas
Lui donner maintenant votre coeur ; ou
préférez-vous courir le risque de
mourir chargé de vos péchés et
avec le jugement de Dieu devant vous ?
Aimez-vous mieux vous trouver un jour devant le
grand trône blanc, pour y entendre se
dérouler la liste terrible de vos
péchés tels qu'ils sont écrits
dans les livres, et par-dessus tout le
péché qui couronne
tous les autres, celui d'avoir eu peur de confesser
Christ, - le péché des
« timides » ?
Vous avez souvent entendu parler de Christ. Vous
savez quel est le témoignage que Dieu rend
de Lui. Maintenant, que voulez-vous faire ?
Êtes-vous décidé d'aller
à Lui sans délai et de vous soumettre
à Lui de coeur ?
Il est possible que quelqu'un de vous se rappelle
le jour où l'être que vous
chérissiez le plus vous fut
enlevé ; ou bien, frappé
vous-même par la maladie et terrifié
à la rencontre de la mort, vous auriez
désiré avoir Jésus pour
Sauveur, pour Ami et pour Consolateur. Vous le
désiriez, mais vous n'êtes pas venu
à Lui ; le temps s'écoula, le
monde reprit sur vous son empire, et aujourd'hui
votre coeur est encore étranger à son
amour ; vous n'êtes pas sauvé.
Quelque autre d'entre vous se souvient du jour
où, impressionné par une
prédication de l'Évangile, il
était presque décidé
à venir à Jésus,
« presque », pas tout a
fait ! et jusqu'à présent,
vous êtes encore indécis.
Cessez de l'être, chère
âme ; faites
« MAINTENANT » ce que vous avez
à faire.
Décidez-vous aujourd'hui, ouvrez votre coeur
aujourd'hui pour recevoir le message que Dieu vous
envoie, de peur que Dieu ne vous laisse, et que
vous ne pleuriez à jamais, dans d'amers
remords, votre folie et votre
indécision.
Peut-être dites-vous :
« Souvent j'ai pensé à ces
choses, et plus d'une fois j'ai été
sur le point de me décider. » Eh
bien, MAINTENANT FAITES-LE. Dès ce moment,
appartenez à Christ.
Combienfaut-il de temps pour se
décider ? Un instant suffit. Âme
inconvertie, sans tarder
« FAITES-LE ». Âme
indécise, n'hésitez plus :
« maintenant, FAITES-LE, »
abandonnez-vous à Christ.
Mais me recevra-t-Il ? direz-vous. - Essayez.
-Voudra-t-Il de moi ? - Mettez-Le à
l'épreuve. Ah ! n'a-t-Il pas
montré par sa mort qu'il veut vous
avoir ? Il dit : « Je ne
mettrai point dehors celui qui vient à
moi ». Désirez-vous qu'il vous
sauve ? allez à Lui.
Au
chapitre V, dans le second des
passages cités, nous voyons toutes les
tribus venir vers David et lui dire :
« Voici, nous sommes tes os et ta
chair ». Ils disent : Nous sommes
à toi. C'est tout ce que vous avez à
faire. Venez à Jésus simplement.
Confiez-vous à Lui. Quel moment pour vous,
quand Jésus sera Seigneur de votre
âme, Maître de votre coeur ; quand
vous reconnaîtrez son autorité !
Ne voulez-vous pas regarder à ce
précieux Sauveur et lui dire :
« Je suis à toi, Seigneur
Jésus ; ton amour a abattu toutes les
barrières » ?
Vous avez attendu assez longtemps ;
aujourd'hui le Seigneur vous presse de venir :
« Maintenant donc
faites-le ». Quand un pécheur
vient à Lui, la première chose que le
Seigneur lui dit, c'est : « Tes
péchés te sont pardonnes ».
Ensuite, II lui apprend cette vérité
bénie qu'il est uni à Christ. Nous
devenons os de ses os, chair de sa chair.
Le Seigneur Jésus est mort pour nos
péchés, mais étant
ressuscité d'entre les morts, II
s'associe à Lui tout
croyant, disant : « Je monte vers
mon Père et votre Père ; vers
mon Dieu et votre Dieu ». Christ est de
l'autre côté de la mort, du jugement
et de la colère de Dieu : telle est
aussi la position de chaque âme qui se confie
en Lui, car, parle Saint-Esprit envoyé d'en
haut, elle est unie à l'Homme
ressuscité et exalté dans la
gloire.
Quelle part merveilleuse et bénie !
Rendus agréables dans le Bien-Aimé,
affranchis de la mort et du jugement, unis à
un Seigneur vivant et bientôt avec Lui dans
la gloire. Oh ! mon lecteur, si vous n'avez
pas encore soumis votre coeur à Christ,
« MAINTENANT, FAITES-LE ». Tout
vous le crie, le Seigneur qui est mort pour vous,
le ciel qui s'ouvre pour l'âme sauvée,
les anges qui se réjouissent pour un
pécheur qui se repent, l'Église,
heureuse de vous recevoir dans la communion des
saints, les serviteurs de Dieu, ambassadeurs pour
Lui, qui vous exhortent et vous supplient pour
Christ, vous disant : « Soyez
réconciliés avec
Dieu » ; Satan seul, le grand
adversaire, vous dit : « Ne le fais
pas, attends encore, tu as tout le temps ;
personne ne nie que tu ne puisses être
sauvé que par le sang de Jésus ;
tout cela est vrai ; mais... mais... rien ne
presse, tu te décideras plus
tard ».
N'écoutez pas ses suggestions, mon cher
lecteur. Si vous voulez échapper au jugement
et à l'enfer ; si vous désirez
être au Seigneur maintenant, et bientôt
pour toujours avec Lui dans la gloire, ne mettez
plus de délai à vous décider
pour Lui ; oui, « MAINTENANT,
FAITES-LE ».
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