Les Enseignements d'un
Grand-Père
121ème
leçon
Connaissez-vous
Celui qui est la source des eaux de la vie,
savez-vous où Il demeure ?
Mes chers enfants. Vous vous demandez sans doute
de quelle manière Saül a
été accueilli par Samuel. Tout a
été conduit par la main même de
Dieu et tout est allé mieux que Saül et
son serviteur n’auraient osé
l’espérer. Comme ils montaient à
la ville, ils trouvèrent des jeunes filles
qui sortaient pour puiser de l’eau. Elles
connaissaient Samuel et le lieu où se
trouvaient les eaux qui désaltèrent.
Immédiatement elles ont pu renseigner
Saül et lui dire où était
l’homme de Dieu ; même elles lui
disent "Le voilà devant toi. " Chers
enfants, et en particulier, vous jeunes filles, ces
versets ne sont-ils pas écrits pour vous
d’une manière
particulière ? Connaissez-vous Celui
qui est la source des eaux de la vie, savez-vous
où Il demeure ? Le connaissez-vous pour
vous-mêmes et êtes-vous capables de le
faire connaître aux personnes avec lesquelles
vous êtes en contact ? Vous voyez que
ces jeunes filles étaient capables de le
faire. Pour parler un autre langage,
connaissez-vous le Seigneur Jésus ?
C’est lui qui a dit et qui même l’a
crié afin que tous puissent
l’entendre : "Si quelqu’un a soif,
qu’il vienne à moi, et qu’il
boive. Celui qui croit en moi, selon ce qu’a
dit l’Écriture, des fleuves d’eau
vive couleront de son ventre. Or il disait cela de
l’Esprit qu’allaient recevoir ceux qui
croyaient en lui. " (Jn 7:37-39) C’est
aussi Lui qui a dit à la femme
samaritaine : "Quiconque boit de cette eau-ci
aura de nouveau soif ; mais celui qui boira de
l’eau que je lui donnerai, moi, n’aura
plus soif à jamais. " (Jn 4:13,14) La soif de
bonheur se trouve au fond du coeur de tout homme,
elle le dévore ; il cherche par tous
les moyens possibles à la calmer, mais le
vrai bonheur ne se réalise que dans la
personne du Seigneur Jésus.
Ces jeunes filles savaient donc où se trouve
la source qui désaltère. Ce sont des
images, il est vrai, mais Dieu veut nous enseigner
par ce moyen. Elles savaient aussi où
était la maison du voyant, elles le
connaissaient. Il était en quelque sorte le
représentant de l’Éternel au
milieu de son peuple. Savez-vous où le
Seigneur se trouve, où il a une demeure sur
la terre ? Il a dit : "Là
où deux ou trois sont assemblés en
mon nom, je suis là au milieu d’eux."
(Mt 18:20) Lorsque vous
vous réunissez dans l’assemblée,
souvenez-vous qu’Il est là,
présent en Esprit, bien qu’invisible
à l’oeil de la chair.
L’Assemblée est la maison de Dieu. Les
jeunes filles disent à Saül : "Le
voilà devant toi, hâte-toi maintenant.
" Pour aller au Seigneur, il n’y a pas un
instant à perdre, car le temps presse.
C’est aujourd’hui qu’on le
trouve ; aujourd’hui est le jour du
salut ; demain ne nous appartient pas.
C’était un jour bien favorable pour
Saül, car Samuel avait offert un sacrifice sur
le haut lieu ; il bénissait le
sacrifice et le peuple mangeait, se nourrissant
ainsi de la chair de la victime qui avait
été offerte à
l’Éternel. Je pense qu’il
n’est pas nécessaire de vous dire que
ce sacrifice était une image du sacrifice
plus grand et plus parfait de Christ ;
sacrifice qui est pour la bénédiction
éternelle de tous ceux qui y ont une part,
c’est-à-dire de tous ceux qui croient
en Lui. Dans sa mort, il a ôté nos
péchés de devant les yeux de Dieu.
Chers enfants, ces récits nous font
connaître la valeur infinie de l’oeuvre
que notre Seigneur et Sauveur a accomplie en notre
faveur. Ce sont les ombres ; nous, nous avons
la pleine réalité.
Saül devait se hâter, car
c’était dans ce jour même
qu’il trouverait place au festin de Samuel. De
même, c’est aujourd’hui qu’il
faut venir au Sauveur pour avoir la vie
éternelle et une place au grand festin de
Dieu, le grand souper auquel tous sont
conviés. Malheureusement un grand nombre de
personnes n’en font aucun cas. En terminant
cette leçon, vous lirez dans
l’évangile de Luc le récit que
le Seigneur nous donne de ce grand souper.
(Lu 14:15-24) Bienheureux
ceux qui se rendent à l’invitation, car
c’est un festin plus grand que celui auquel
Samuel avait invité Saül.
122ème leçon
Dieu est amour
et Il est lumière. Ce n''est que dans la
lumière que nous pouvons jouir de cet
amour
Mes chers enfants. Voici donc Saül et son
serviteur qui montent à la ville, ils y
trouvent Samuel qui vient à leur
rencontre : il vient lui-même au devant
d’eux. Cela nous fait penser au père
qui court au devant de son fils prodigue revenant
à lui. Il le voit quand il est encore loin.
Le Dieu de grâce ne demande qu’à
bénir, son coeur est ému de
compassion pour de pauvres misérables qui
reviennent à lui. Vous remarquerez aussi que
l’Éternel avait averti Samuel, lui
faisant savoir que, le lendemain, Il lui enverrait
celui qui devait être prince sur son peuple
Israël. Ce futur roi est maintenant devant
lui. Que devait-il se passer dans le coeur de
l’un et de l’autre ? Saül
pensait à ses ânesses, elles
étaient retrouvées. Ce devait
être un grand soulagement pour lui de le
savoir ; mais il ne se doutait guère de
tout ce que Samuel lui ferait connaître dans
cette mémorable rencontre ; la
grâce de Dieu envers lui dépassait de
beaucoup tout ce qu’il aurait pu penser. Il en
est toujours ainsi lorsque nous recherchons la
présence de Dieu. Chers enfants, lorsque
vous vous trouvez dans des circonstances difficiles
ou pénibles adressez-vous toujours à
Dieu lui-même en premier lieu ; jamais
vous ne serez confus, et de plus vous verrez des
merveilles.
Samuel invite Saül à manger avec lui,
il veut qu’il ait une part à ce
sacrifice qui a été offert et dont on
va se nourrir dans les hauts lieux, sacrifice dont
lui avaient parlé les jeunes filles. Lui, un
étranger, allait avoir une part à ce
repas béni. Ce devait être une grande
joie pour un homme qui n’avait pas de pain
dans son sac et qui, nécessairement, devait
être fatigué à la suite
d’un si long voyage. Tous ces détails
nous sont donnés de Dieu dans sa Parole,
afin que nous soyons bien
pénétrés de la grandeur de sa
grâce envers nous. C’est ce Dieu qui a
fait inviter des pauvres, des estropiés, des
aveugles et des boiteux au festin où tout
est déjà prêt :
"Venez !" fait-il dire par ses serviteurs.
Mais Samuel a aussi une autre parole à dire
à Saül, une parole qui était
propre à agir sur sa conscience : "Je
te déclarerai tout ce qui est dans ton
coeur. " Chers enfants ! aimeriez-vous que
quelqu’un sache tout ce qui est dans votre
coeur et vienne vous le dire ? Je me souviens
que, il y a déjà longtemps, je disais
à une jeune fille : "Voudriez-vous que
nous prenions une feuille de papier et un crayon et
que nous y écrivions toutes nos
fautes ?" "Oh ! non, il y en aurait trop,
" fut sa réponse. En effet, nos fautes sont
nombreuses, mais Dieu sait ce qui est caché
au plus profond de nos coeurs, ces coeurs qui sont
trompeurs par dessus tout et incurables. Il nous
est dit que l’imagination du coeur de
l’homme est mauvaise dès sa jeunesse et
que Dieu le sonde.
Nous ne pouvons rien lui cacher, car Il est au
courant de tout ce qui nous concerne. C’est
à ce Dieu saint que nous avons
affaire : Il est lumière. Or Samuel,
qui était un fidèle serviteur de
Dieu, avait, d’une part, à faire
connaître la grâce de son Dieu.
C’est ce qu’il a fait en invitant
Saül au sacrifice. D’autre part, il
devait être vrai avec celui auquel il
s’adressait. Son Dieu est lumière. Il
en est de même maintenant quand
l’Évangile est annoncé. Il nous
fait connaître la grâce de Dieu en
vérité. La lumière manifeste
tout ; Il se doit à lui-même de
nous faire connaître ce que nous sommes. Mais
aussi sa grâce est plus grande que toute la
misère de sa créature. Il peut
recevoir un brigand qui se mourait sur une croix,
un Saul de Tarse qui était sur le chemin de
Damas, une Samaritaine qui était près
du puits de Sichar. Il ne met jamais dehors celui
qui vient à Lui. Son amour surpasse toute
connaissance. Retenez bien dans vos coeurs ces deux
grandes vérités qui sont à la
base même de l’Évangile ;
Dieu est amour et Il est
lumière. Ce n’est que dans la
lumière que nous pouvons jouir de cet amour.
123ème
leçon
Dieu nous
bénit au-delà de nos
espérance
Voici Samuel qui introduit Saül et son
jeune homme dans la salle où l’on
prenait le repas ; il leur donne une place
d’honneur au milieu des invités et
commande au cuisinier d’apporter la portion
qui avait été mise à part. Il
dit à Saül : "Voici ce qui a
été réservé ;
mets-le devant toi et mange ; car cela a
été gardé pour toi, pour le
temps fixé, lorsque j’ai dit :
J’inviterai le peuple." (1Sa 9:24) Tout devait
être merveilleux pour cet étranger qui
se trouvait à table avec des personnes qui
lui étaient inconnues auparavant et au
milieu desquelles il se trouvait comme avec des
amis. Ce passage m’a souvent fait penser
à celui que nous trouvons dans Col 1:5: "À cause de
l’espérance qui vous est
réservée dans les cieux. "
Saül avait une part qui lui était
réservée dans le haut lieu, à
un festin. Cette part lui avait été
donnée par le serviteur de Dieu; les
Colossiens, et nous avec eux, nous en avons une
dans les cieux, dans la maison du Père.
C’est notre Seigneur qui a fait lui-même
tous les frais d’une telle place et qui nous y
a invités lui-même. Y a-t-il une part
plus précieuse que celle-ci ?
Après le repas, Samuel a parlé avec
Saül sur le toit. Nécessairement il
avait beaucoup de choses à dire à
celui qui devait être roi sur le peuple de
Dieu. Le Seigneur, lui aussi, a beaucoup de choses
à nous enseigner ; Il le fait
généralement dans la "chambre haute."
C’est là qu’Il réunit les
siens. Vous savez qu’en Orient les toits des
maisons sont en terrasses ; c’est sur ces
toits que se bâtissent les chambres hautes.
Souvent ces chambres sont mentionnées dans
la Parole. C’est là que les disciples
se sont réunis pour la prière avec
les femmes et avec Marie, la mère de
Jésus, après qu’Il est
monté au ciel. (Ac 1:13)
Au lever de l’aurore d’un jour nouveau,
Saül se remet en route pour rentrer à
la maison. Comme tout devait être nouveau
pour lui ! Que de choses imprévues lui
étaient arrivées et que de choses
étranges il avait entendues ! En
partant de la maison de son père, maison de
laquelle il s’était
éloigné de telle manière
qu’il était incapable d’en
retrouver le chemin, il avait tout perdu, il
cherchait en vain ; et voici tout était
retrouvé et, bien plus que cela, il
connaissait le haut lieu où un sacrifice
avait été offert ; il avait
mangé de ce sacrifice ; il avait
entendu la parole même de
l’Éternel par la bouche d’un
fidèle serviteur, choses qu’il ne
connaissait pas autrefois ; et même
l’homme de Dieu l’avait oint pour
être roi. Les pensées de Dieu sont
bien élevées au-dessus de celles des
hommes, autant que les cieux sont
élevés au-dessus de la terre. Tout ce
que Saül désirait en partant
était de retrouver les ânesses
perdues, et voici il rentrait comblé des
bénédictions de Dieu. Le Nouveau
Testament nous fait connaître des choses
encore plus excellentes. Voici un pauvre
pécheur égaré, perdu,
ruiné, ayant faim et soif de bonheur et qui
périt dans sa misère ; dans son
extrémité il se tourne vers le
Sauveur du monde ; là il est
reçu en grâce, comblé de
bienfaits. Il trouve infiniment plus que son coeur
n’aurait désiré et que ce
qu’il avait perdu, il a une place au grand
souper de Dieu, à ce festin où tout
est déjà prêt ; il est
oint de l’Esprit Saint et bientôt, quand
son Seigneur sera manifesté en gloire, il
régnera avec Lui, car les rachetés
ont été faits rois et sacrificateurs
pour Dieu le Père.
"Samuel prit une fiole d’huile et la versa sur
la tête de Saül, et il le baisa et
dit : L’Éternel ne t’a-t-il
pas oint pour prince sur son
héritage ?" Saül rentra donc
à la maison dans des conditions bien
différentes de celles dans lesquelles il se
trouvait quand il en était parti. Chers
enfants, nous avons dans toutes ces choses une
merveilleuse illustration de ce qu’est la
grâce de Dieu. Avant de le laisser aller,
Samuel enseigna à Saül tout ce
qu’il devait rencontrer sur son chemin en
rentrant à la maison de son père. Son
serviteur lui avait dit auparavant :
"Peut-être nous enseignera-t-il le chemin par
lequel nous devons aller." Ce "peut-être"
montrait une certaine
incrédulité ; malgré tout
Dieu a été fidèle ; Il a
fait connaître le chemin et même tout
ce que Saül rencontrerait sur le chemin. Il en
est de même pour tous ceux qui viennent
à Dieu par Jésus Christ.
124ème leçon
Reviendrez-vous
à ce Dieu qui ne demande qu'à vous
pardonner toutes vos fautes ?
Mes chers enfants. Samuel a donc annoncé
d’avance à Saül les choses
qu’il rencontrerait sur son chemin en rentrant
à la maison. Il y aurait trois grandes
étapes et, dans chacune d’elles, il
apprendrait de grandes et merveilleuses
leçons. En a-t-il fait son profit ?
Nous le verrons plus tard. Puissions-nous ne rien
perdre de ce que Dieu veut nous enseigner en nous
racontant ces choses. Toute la Parole de Dieu est
écrite pour notre instruction.
En arrivant à la frontière de sa
tribu, Saül devait faire une première
rencontre près du sépulcre de Rachel,
la mère de Benjamin. Jacob avait
érigé un monument sur le
sépulcre de sa femme bien-aimée. Ce
sépulcre existait encore. Il devait rappeler
bien des choses à Saül. Rachel
était morte en donnant le jour à son
fils. Elle l’avait appelé Ben-oni, ce
qui veut dire : "fils de ma douleur" ;
mais Jacob l’avait appelé Benjamin,
"fils de ma droite." Nous avons ici la
première grande leçon que nous avons
à apprendre en entrant dans notre
héritage, que Jésus est le Fils de la
droite du Père. La main droite est celle de
la puissance. L’évangile est la
puissance de Dieu en salut à quiconque
croit, lisons-nous dans Ro 1:16. Il nous fait
connaître un puissant Sauveur, Jésus,
le Fils de Dieu, qui a triomphé de toute la
puissance de Satan et de la mort. Dieu a un Fils
unique et bien-aimé ; Il l’a
envoyé dans le monde et il n’y a de
salut en aucun autre. Avez-vous pensé que,
pour sauver l’un d’entre nous, il a fallu
la puissance même de Dieu ? Autrefois ce
Dieu s’est glorifié en tirant les
mondes du néant. Maintenant il magnifie sa
puissance, non en créant de nouveaux mondes,
mais bien en sauvant des pécheurs. Cette
puissance s’est montrée quand son Fils
est entré en vainqueur dans la mort et quand
Il en est sorti victorieux. Elle se montre aussi
maintenant en arrachant des pécheurs
à la domination de Satan, en les
délivrant du pouvoir des
ténèbres et en les introduisant dans
le royaume du Fils de l’amour de Dieu.
"C’est le Dieu qui a dit que du sein des
ténèbres la lumière
resplendît, qui a relui dans nos coeurs pour
faire luire la connaissance de la gloire de Dieu
dans la face de Christ," lisons-nous dans 2Co 4:6.
Près de ce sépulcre de Rachel,
Saül devait rencontrer deux hommes qui lui
diraient que les ânesses étaient
retrouvées. Il n’avait donc plus
à se fatiguer pour les chercher. Ils lui
diraient encore que son père avait
oublié l’affaire des ânesses,
mais qu’il était en peine de son fils,
disant : "Que ferai-je au sujet de mon
fils ?" Un père qui est en peine de son
fils ! Soyez bien assuré que, s’il
n’était question que de Kis et de
Saül, Dieu ne nous aurait pas donné ce
récit. Il a d’autres choses à
nous faire savoir. Comme un père est en
peine d’un fils qui s’est
égaré et qui est loin de sa maison,
le Père est en peine d’un pauvre
pécheur qui s’est éloigné
de lui ; son coeur est tourné vers lui.
Nous en avons un merveilleux récit dans le
chapitre 15 de Luc, (Lu 15) récit bien
connu et souvent médité. Un pauvre
prodigue s’en est allé dans un pays
éloigné. Hélas ! il y a
tout perdu. Quand il revient, dans ses haillons et
son dénuement, son père le voit comme
il est encore loin ; il est ému de
compassion envers lui, il court à sa
rencontre et le couvre de baisers. Le père
attendait son retour ; que n’avait-il pas
fait pour lui lors de son arrivée à
la maison ? Ce Dieu plein de tendresse a mille
moyens pour nous faire comprendre combien nous
sommes chers à son coeur. Que Dieu nous
garde de toute incrédulité. Chers
enfants qui n’avez pas encore cru au Seigneur
Jésus, avez-vous pensé que le
Père est en peine de vous, qu’Il vous
attend ? Reviendrez-vous à ce Dieu qui
ne demande qu’à vous pardonner toutes
vos fautes ? Toute la maison du Père se
réjouit quand le fils perdu revient à
la maison. Ces deux hommes qui étaient
près du sépulcre de Rachel
étaient comme deux témoins de ce que
le Père est pour le fils qui revient
à la maison.
125ème leçon
Si vous croyez
au Seigneur Jésus vous aurez la vie
éternelle, une vie éternellement
heureuse dans le ciel
Mes chers enfants. Nous avons vu la
première grande leçon que Saül
devait apprendre près du sépulcre de
Rachel. Un sépulcre nous parle de mort. Or
la mort est le salaire du péché.
Ensuite nous avons vu que le Fils de la droite du
Père est un Sauveur puissant et, enfin, que
le Père est en peine pour un fils qui est
perdu. Aujourd’hui nous allons
considérer une autre scène qui
s’est déroulée dans le voyage de
Saül, à Béthel, la maison de
Dieu, où il devait aussi passer. Ceux
d’entre vous qui ont lu nos enseignements sur
le livre de la Genèse se souviennent sans
doute de l’échelle de Jacob à
Béthel. En arrivant dans ce lieu, Saül
a été trouvé par trois hommes
qui montaient vers Dieu à Béthel. Ils
apportaient trois chevreaux, trois gâteaux de
pain et une outre de vin. Vous savez qu’en
Israël on ne devait jamais paraître
devant l’Éternel à vide, il
fallait lui apporter quelque chose quand on venait
dans son sanctuaire. Ces hommes apportaient donc
ces choses en présent à ce Dieu qui
avait si richement béni son peuple
terrestre.
Aujourd’hui il n’est plus
nécessaire de faire un long voyage pour
pouvoir rencontrer Dieu dans son saint lieu. Car,
là où deux ou trois sont
assemblés au nom du Seigneur, Il est
là au milieu d’eux.
L’Assemblée est la maison de Dieu sur
la terre maintenant. Dans la première
épître à Timothée, chap.
3, 14 et 15, (1Ti 3:14,15) nous
lisons : "Je t’écris ces choses...
afin que tu saches comment il faut se conduire dans
la maison de Dieu, qui est l’assemblée
du Dieu vivant, la colonne et le soutien de la
vérité." Dans ce sanctuaire, nous
pouvons venir, nous aussi, et c’est notre
glorieux privilège de pouvoir apporter
à Dieu quelque chose qui lui soit
agréable ; non pas des sacrifices
matériels mais des sacrifices spirituels qui
lui sont agréables par Jésus Christ,
qui racontent les grandes choses qu’Il a
faites pour nous, ce que son Agneau a fait en
venant dans le monde pour ôter le
péché. Certes, c’est un
sacrifice plus grand et plus parfait que celui que
ces hommes allaient offrir à Béthel.
Nous pouvons aussi lui parler du seul Homme qui
l’a glorifié dans sa vie. Un homme sur
lequel Il a pu ouvrir son ciel quand Il lui a
dit : "Tu es mon Fils bien-aimé en toi
j’ai trouvé mon plaisir. " C’est
de quoi nous parle par avance cette offrande de
gâteau qui se faisait dans le sanctuaire
terrestre. Les sacrificateurs avaient à en
offrir le mémorial sur l’autel.
Chers enfants, ne vous réjouissez-vous pas
en pensant à cet Homme parfait que Dieu a
couronné de gloire et a placé
à sa droite au plus haut des
cieux ?
Ces hommes apportaient aussi une outre de
vin ; or le vin, dans la Parole, nous parle de
joie dans la communion. Ou, si vous
préférez, de la joie que nous avons
en commun avec le Père et le Fils. Le
Père se réjouit dans le Fils et nous
avec Lui, nous nous réjouissons dans cette
personne excellente. Il est la joie du ciel et
déjà maintenant nous connaissons
quelque peu cette joie qui remplira nos coeurs
pendant l’éternité.
Béthel est vraiment une maison merveilleuse.
Là nous trouvons aussi de l’amour et de
la sollicitude pour ceux qui s’y rencontrent.
Ces trois hommes s’enquièrent du
bien-être de Saül, ce voyageur
qu’ils rencontrent sur leur chemin :
chose bien différente de
l’égoïsme qui caractérise
le monde dans lequel nous sommes. Ils lui donnent
deux pains et il les prend de leurs mains. Dans la
maison de Dieu on ne connaît pas la
disette ; là il y a du pain en
abondance. Vous savez que Jésus
lui-même a dit : "Moi je suis le pain de
vie, celui qui vient à moi n’aura
jamais faim ; et celui qui croit en moi
n’aura jamais soif" ; et : "Moi, je
suis le pain vivant qui est descendu du ciel :
si quelqu’un mange de ce pain, il vivra
éternellement ; or le pain aussi que
moi je donnerai, c’est ma chair, laquelle moi
je donnerai pour la vie du monde. " (Jn 6:35,51) C’est
d’un Christ et d’un Christ mort que nos
âmes se nourrissent, et c’est dans ce
Christ mort que nous trouvons la vie, la vie
éternelle. Peut-être trouvez-vous que
c’est un langage difficile à
comprendre ; aussi je vais vous
l’expliquer d’une autre
manière : Si vous croyez au Seigneur
Jésus vous aurez la vie éternelle,
une vie éternellement heureuse dans le ciel.
Vous n’aurez plus faim et soif des choses de
ce monde, car le bonheur qui remplira vos coeurs
sera plus grand que les choses les plus
précieuses que ce monde peut donner.
Saül, dans ce voyage, passait de merveilles en
merveilles. Mais nous verrons plus tard qu’il
n’a rien compris et n’a pas su profiter
de tout ce que Samuel lui a enseigné et des
choses qu’il a vues dans ce mémorable
voyage.
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