Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
REGARD
Bibliothèque chrétienne online
EXAMINEZ toutes choses... RETENEZ CE QUI EST BON
- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



Les Enseignements d'un Grand-Père




121ème leçon

Connaissez-vous Celui qui est la source des eaux de la vie, savez-vous où Il demeure ?

Mes chers enfants. Vous vous demandez sans doute de quelle manière Saül a été accueilli par Samuel. Tout a été conduit par la main même de Dieu et tout est allé mieux que Saül et son serviteur n’auraient osé l’espérer. Comme ils montaient à la ville, ils trouvèrent des jeunes filles qui sortaient pour puiser de l’eau. Elles connaissaient Samuel et le lieu où se trouvaient les eaux qui désaltèrent. Immédiatement elles ont pu renseigner Saül et lui dire où était l’homme de Dieu ; même elles lui disent "Le voilà devant toi. " Chers enfants, et en particulier, vous jeunes filles, ces versets ne sont-ils pas écrits pour vous d’une manière particulière ? Connaissez-vous Celui qui est la source des eaux de la vie, savez-vous où Il demeure ? Le connaissez-vous pour vous-mêmes et êtes-vous capables de le faire connaître aux personnes avec lesquelles vous êtes en contact ? Vous voyez que ces jeunes filles étaient capables de le faire. Pour parler un autre langage, connaissez-vous le Seigneur Jésus ? C’est lui qui a dit et qui même l’a crié afin que tous puissent l’entendre : "Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, selon ce qu’a dit l’Écriture, des fleuves d’eau vive couleront de son ventre. Or il disait cela de l’Esprit qu’allaient recevoir ceux qui croyaient en lui. " (Jn 7:37-39) C’est aussi Lui qui a dit à la femme samaritaine : "Quiconque boit de cette eau-ci aura de nouveau soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, moi, n’aura plus soif à jamais. " (Jn 4:13,14) La soif de bonheur se trouve au fond du coeur de tout homme, elle le dévore ; il cherche par tous les moyens possibles à la calmer, mais le vrai bonheur ne se réalise que dans la personne du Seigneur Jésus.

Ces jeunes filles savaient donc où se trouve la source qui désaltère. Ce sont des images, il est vrai, mais Dieu veut nous enseigner par ce moyen. Elles savaient aussi où était la maison du voyant, elles le connaissaient. Il était en quelque sorte le représentant de l’Éternel au milieu de son peuple. Savez-vous où le Seigneur se trouve, où il a une demeure sur la terre ? Il a dit : "Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis là au milieu d’eux." (Mt 18:20) Lorsque vous vous réunissez dans l’assemblée, souvenez-vous qu’Il est là, présent en Esprit, bien qu’invisible à l’oeil de la chair. L’Assemblée est la maison de Dieu. Les jeunes filles disent à Saül : "Le voilà devant toi, hâte-toi maintenant. " Pour aller au Seigneur, il n’y a pas un instant à perdre, car le temps presse. C’est aujourd’hui qu’on le trouve ; aujourd’hui est le jour du salut ; demain ne nous appartient pas.

C’était un jour bien favorable pour Saül, car Samuel avait offert un sacrifice sur le haut lieu ; il bénissait le sacrifice et le peuple mangeait, se nourrissant ainsi de la chair de la victime qui avait été offerte à l’Éternel. Je pense qu’il n’est pas nécessaire de vous dire que ce sacrifice était une image du sacrifice plus grand et plus parfait de Christ ; sacrifice qui est pour la bénédiction éternelle de tous ceux qui y ont une part, c’est-à-dire de tous ceux qui croient en Lui. Dans sa mort, il a ôté nos péchés de devant les yeux de Dieu. Chers enfants, ces récits nous font connaître la valeur infinie de l’oeuvre que notre Seigneur et Sauveur a accomplie en notre faveur. Ce sont les ombres ; nous, nous avons la pleine réalité.

Saül devait se hâter, car c’était dans ce jour même qu’il trouverait place au festin de Samuel. De même, c’est aujourd’hui qu’il faut venir au Sauveur pour avoir la vie éternelle et une place au grand festin de Dieu, le grand souper auquel tous sont conviés. Malheureusement un grand nombre de personnes n’en font aucun cas. En terminant cette leçon, vous lirez dans l’évangile de Luc le récit que le Seigneur nous donne de ce grand souper. (Lu 14:15-24) Bienheureux ceux qui se rendent à l’invitation, car c’est un festin plus grand que celui auquel Samuel avait invité Saül.



122ème leçon

Dieu est amour et Il est lumière.
Ce n''est que dans la lumière que nous pouvons jouir de cet amour

Mes chers enfants. Voici donc Saül et son serviteur qui montent à la ville, ils y trouvent Samuel qui vient à leur rencontre : il vient lui-même au devant d’eux. Cela nous fait penser au père qui court au devant de son fils prodigue revenant à lui. Il le voit quand il est encore loin. Le Dieu de grâce ne demande qu’à bénir, son coeur est ému de compassion pour de pauvres misérables qui reviennent à lui. Vous remarquerez aussi que l’Éternel avait averti Samuel, lui faisant savoir que, le lendemain, Il lui enverrait celui qui devait être prince sur son peuple Israël. Ce futur roi est maintenant devant lui. Que devait-il se passer dans le coeur de l’un et de l’autre ? Saül pensait à ses ânesses, elles étaient retrouvées. Ce devait être un grand soulagement pour lui de le savoir ; mais il ne se doutait guère de tout ce que Samuel lui ferait connaître dans cette mémorable rencontre ; la grâce de Dieu envers lui dépassait de beaucoup tout ce qu’il aurait pu penser. Il en est toujours ainsi lorsque nous recherchons la présence de Dieu. Chers enfants, lorsque vous vous trouvez dans des circonstances difficiles ou pénibles adressez-vous toujours à Dieu lui-même en premier lieu ; jamais vous ne serez confus, et de plus vous verrez des merveilles.

Samuel invite Saül à manger avec lui, il veut qu’il ait une part à ce sacrifice qui a été offert et dont on va se nourrir dans les hauts lieux, sacrifice dont lui avaient parlé les jeunes filles. Lui, un étranger, allait avoir une part à ce repas béni. Ce devait être une grande joie pour un homme qui n’avait pas de pain dans son sac et qui, nécessairement, devait être fatigué à la suite d’un si long voyage. Tous ces détails nous sont donnés de Dieu dans sa Parole, afin que nous soyons bien pénétrés de la grandeur de sa grâce envers nous. C’est ce Dieu qui a fait inviter des pauvres, des estropiés, des aveugles et des boiteux au festin où tout est déjà prêt : "Venez !" fait-il dire par ses serviteurs.

Mais Samuel a aussi une autre parole à dire à Saül, une parole qui était propre à agir sur sa conscience : "Je te déclarerai tout ce qui est dans ton coeur. " Chers enfants ! aimeriez-vous que quelqu’un sache tout ce qui est dans votre coeur et vienne vous le dire ? Je me souviens que, il y a déjà longtemps, je disais à une jeune fille : "Voudriez-vous que nous prenions une feuille de papier et un crayon et que nous y écrivions toutes nos fautes ?" "Oh ! non, il y en aurait trop, " fut sa réponse. En effet, nos fautes sont nombreuses, mais Dieu sait ce qui est caché au plus profond de nos coeurs, ces coeurs qui sont trompeurs par dessus tout et incurables. Il nous est dit que l’imagination du coeur de l’homme est mauvaise dès sa jeunesse et que Dieu le sonde.
Nous ne pouvons rien lui cacher, car Il est au courant de tout ce qui nous concerne. C’est à ce Dieu saint que nous avons affaire : Il est lumière. Or Samuel, qui était un fidèle serviteur de Dieu, avait, d’une part, à faire connaître la grâce de son Dieu. C’est ce qu’il a fait en invitant Saül au sacrifice. D’autre part, il devait être vrai avec celui auquel il s’adressait. Son Dieu est lumière. Il en est de même maintenant quand l’Évangile est annoncé. Il nous fait connaître la grâce de Dieu en vérité. La lumière manifeste tout ; Il se doit à lui-même de nous faire connaître ce que nous sommes. Mais aussi sa grâce est plus grande que toute la misère de sa créature. Il peut recevoir un brigand qui se mourait sur une croix, un Saul de Tarse qui était sur le chemin de Damas, une Samaritaine qui était près du puits de Sichar. Il ne met jamais dehors celui qui vient à Lui. Son amour surpasse toute connaissance. Retenez bien dans vos coeurs ces deux grandes vérités qui sont à la base même de l’Évangile ; Dieu est amour et Il est lumière. Ce n’est que dans la lumière que nous pouvons jouir de cet amour.



123ème leçon

Dieu nous bénit au-delà de nos espérance

Voici Samuel qui introduit Saül et son jeune homme dans la salle où l’on prenait le repas ; il leur donne une place d’honneur au milieu des invités et commande au cuisinier d’apporter la portion qui avait été mise à part. Il dit à Saül : "Voici ce qui a été réservé ; mets-le devant toi et mange ; car cela a été gardé pour toi, pour le temps fixé, lorsque j’ai dit : J’inviterai le peuple." (1Sa 9:24) Tout devait être merveilleux pour cet étranger qui se trouvait à table avec des personnes qui lui étaient inconnues auparavant et au milieu desquelles il se trouvait comme avec des amis. Ce passage m’a souvent fait penser à celui que nous trouvons dans Col 1:5: "À cause de l’espérance qui vous est réservée dans les cieux. " Saül avait une part qui lui était réservée dans le haut lieu, à un festin. Cette part lui avait été donnée par le serviteur de Dieu; les Colossiens, et nous avec eux, nous en avons une dans les cieux, dans la maison du Père. C’est notre Seigneur qui a fait lui-même tous les frais d’une telle place et qui nous y a invités lui-même. Y a-t-il une part plus précieuse que celle-ci ?

Après le repas, Samuel a parlé avec Saül sur le toit. Nécessairement il avait beaucoup de choses à dire à celui qui devait être roi sur le peuple de Dieu. Le Seigneur, lui aussi, a beaucoup de choses à nous enseigner ; Il le fait généralement dans la "chambre haute." C’est là qu’Il réunit les siens. Vous savez qu’en Orient les toits des maisons sont en terrasses ; c’est sur ces toits que se bâtissent les chambres hautes. Souvent ces chambres sont mentionnées dans la Parole. C’est là que les disciples se sont réunis pour la prière avec les femmes et avec Marie, la mère de Jésus, après qu’Il est monté au ciel. (Ac 1:13)

Au lever de l’aurore d’un jour nouveau, Saül se remet en route pour rentrer à la maison. Comme tout devait être nouveau pour lui ! Que de choses imprévues lui étaient arrivées et que de choses étranges il avait entendues ! En partant de la maison de son père, maison de laquelle il s’était éloigné de telle manière qu’il était incapable d’en retrouver le chemin, il avait tout perdu, il cherchait en vain ; et voici tout était retrouvé et, bien plus que cela, il connaissait le haut lieu où un sacrifice avait été offert ; il avait mangé de ce sacrifice ; il avait entendu la parole même de l’Éternel par la bouche d’un fidèle serviteur, choses qu’il ne connaissait pas autrefois ; et même l’homme de Dieu l’avait oint pour être roi. Les pensées de Dieu sont bien élevées au-dessus de celles des hommes, autant que les cieux sont élevés au-dessus de la terre. Tout ce que Saül désirait en partant était de retrouver les ânesses perdues, et voici il rentrait comblé des bénédictions de Dieu. Le Nouveau Testament nous fait connaître des choses encore plus excellentes. Voici un pauvre pécheur égaré, perdu, ruiné, ayant faim et soif de bonheur et qui périt dans sa misère ; dans son extrémité il se tourne vers le Sauveur du monde ; là il est reçu en grâce, comblé de bienfaits. Il trouve infiniment plus que son coeur n’aurait désiré et que ce qu’il avait perdu, il a une place au grand souper de Dieu, à ce festin où tout est déjà prêt ; il est oint de l’Esprit Saint et bientôt, quand son Seigneur sera manifesté en gloire, il régnera avec Lui, car les rachetés ont été faits rois et sacrificateurs pour Dieu le Père.

"Samuel prit une fiole d’huile et la versa sur la tête de Saül, et il le baisa et dit : L’Éternel ne t’a-t-il pas oint pour prince sur son héritage ?" Saül rentra donc à la maison dans des conditions bien différentes de celles dans lesquelles il se trouvait quand il en était parti. Chers enfants, nous avons dans toutes ces choses une merveilleuse illustration de ce qu’est la grâce de Dieu. Avant de le laisser aller, Samuel enseigna à Saül tout ce qu’il devait rencontrer sur son chemin en rentrant à la maison de son père. Son serviteur lui avait dit auparavant : "Peut-être nous enseignera-t-il le chemin par lequel nous devons aller." Ce "peut-être" montrait une certaine incrédulité ; malgré tout Dieu a été fidèle ; Il a fait connaître le chemin et même tout ce que Saül rencontrerait sur le chemin. Il en est de même pour tous ceux qui viennent à Dieu par Jésus Christ.



124ème leçon

Reviendrez-vous à ce Dieu qui ne demande qu'à vous pardonner toutes vos fautes ?

Mes chers enfants. Samuel a donc annoncé d’avance à Saül les choses qu’il rencontrerait sur son chemin en rentrant à la maison. Il y aurait trois grandes étapes et, dans chacune d’elles, il apprendrait de grandes et merveilleuses leçons. En a-t-il fait son profit ? Nous le verrons plus tard. Puissions-nous ne rien perdre de ce que Dieu veut nous enseigner en nous racontant ces choses. Toute la Parole de Dieu est écrite pour notre instruction.

En arrivant à la frontière de sa tribu, Saül devait faire une première rencontre près du sépulcre de Rachel, la mère de Benjamin. Jacob avait érigé un monument sur le sépulcre de sa femme bien-aimée. Ce sépulcre existait encore. Il devait rappeler bien des choses à Saül. Rachel était morte en donnant le jour à son fils. Elle l’avait appelé Ben-oni, ce qui veut dire : "fils de ma douleur" ; mais Jacob l’avait appelé Benjamin, "fils de ma droite." Nous avons ici la première grande leçon que nous avons à apprendre en entrant dans notre héritage, que Jésus est le Fils de la droite du Père. La main droite est celle de la puissance. L’évangile est la puissance de Dieu en salut à quiconque croit, lisons-nous dans Ro 1:16. Il nous fait connaître un puissant Sauveur, Jésus, le Fils de Dieu, qui a triomphé de toute la puissance de Satan et de la mort. Dieu a un Fils unique et bien-aimé ; Il l’a envoyé dans le monde et il n’y a de salut en aucun autre. Avez-vous pensé que, pour sauver l’un d’entre nous, il a fallu la puissance même de Dieu ? Autrefois ce Dieu s’est glorifié en tirant les mondes du néant. Maintenant il magnifie sa puissance, non en créant de nouveaux mondes, mais bien en sauvant des pécheurs. Cette puissance s’est montrée quand son Fils est entré en vainqueur dans la mort et quand Il en est sorti victorieux. Elle se montre aussi maintenant en arrachant des pécheurs à la domination de Satan, en les délivrant du pouvoir des ténèbres et en les introduisant dans le royaume du Fils de l’amour de Dieu. "C’est le Dieu qui a dit que du sein des ténèbres la lumière resplendît, qui a relui dans nos coeurs pour faire luire la connaissance de la gloire de Dieu dans la face de Christ," lisons-nous dans 2Co 4:6.

Près de ce sépulcre de Rachel, Saül devait rencontrer deux hommes qui lui diraient que les ânesses étaient retrouvées. Il n’avait donc plus à se fatiguer pour les chercher. Ils lui diraient encore que son père avait oublié l’affaire des ânesses, mais qu’il était en peine de son fils, disant : "Que ferai-je au sujet de mon fils ?" Un père qui est en peine de son fils ! Soyez bien assuré que, s’il n’était question que de Kis et de Saül, Dieu ne nous aurait pas donné ce récit. Il a d’autres choses à nous faire savoir. Comme un père est en peine d’un fils qui s’est égaré et qui est loin de sa maison, le Père est en peine d’un pauvre pécheur qui s’est éloigné de lui ; son coeur est tourné vers lui. Nous en avons un merveilleux récit dans le chapitre 15 de Luc, (Lu 15) récit bien connu et souvent médité. Un pauvre prodigue s’en est allé dans un pays éloigné. Hélas ! il y a tout perdu. Quand il revient, dans ses haillons et son dénuement, son père le voit comme il est encore loin ; il est ému de compassion envers lui, il court à sa rencontre et le couvre de baisers. Le père attendait son retour ; que n’avait-il pas fait pour lui lors de son arrivée à la maison ? Ce Dieu plein de tendresse a mille moyens pour nous faire comprendre combien nous sommes chers à son coeur. Que Dieu nous garde de toute incrédulité. Chers enfants qui n’avez pas encore cru au Seigneur Jésus, avez-vous pensé que le Père est en peine de vous, qu’Il vous attend ? Reviendrez-vous à ce Dieu qui ne demande qu’à vous pardonner toutes vos fautes ? Toute la maison du Père se réjouit quand le fils perdu revient à la maison. Ces deux hommes qui étaient près du sépulcre de Rachel étaient comme deux témoins de ce que le Père est pour le fils qui revient à la maison.



125ème leçon

Si vous croyez au Seigneur Jésus vous aurez la vie éternelle,
une vie éternellement heureuse dans le ciel

Mes chers enfants. Nous avons vu la première grande leçon que Saül devait apprendre près du sépulcre de Rachel. Un sépulcre nous parle de mort. Or la mort est le salaire du péché. Ensuite nous avons vu que le Fils de la droite du Père est un Sauveur puissant et, enfin, que le Père est en peine pour un fils qui est perdu. Aujourd’hui nous allons considérer une autre scène qui s’est déroulée dans le voyage de Saül, à Béthel, la maison de Dieu, où il devait aussi passer. Ceux d’entre vous qui ont lu nos enseignements sur le livre de la Genèse se souviennent sans doute de l’échelle de Jacob à Béthel. En arrivant dans ce lieu, Saül a été trouvé par trois hommes qui montaient vers Dieu à Béthel. Ils apportaient trois chevreaux, trois gâteaux de pain et une outre de vin. Vous savez qu’en Israël on ne devait jamais paraître devant l’Éternel à vide, il fallait lui apporter quelque chose quand on venait dans son sanctuaire. Ces hommes apportaient donc ces choses en présent à ce Dieu qui avait si richement béni son peuple terrestre.

Aujourd’hui il n’est plus nécessaire de faire un long voyage pour pouvoir rencontrer Dieu dans son saint lieu. Car, là où deux ou trois sont assemblés au nom du Seigneur, Il est là au milieu d’eux. L’Assemblée est la maison de Dieu sur la terre maintenant. Dans la première épître à Timothée, chap. 3, 14 et 15, (1Ti 3:14,15) nous lisons : "Je t’écris ces choses... afin que tu saches comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’assemblée du Dieu vivant, la colonne et le soutien de la vérité." Dans ce sanctuaire, nous pouvons venir, nous aussi, et c’est notre glorieux privilège de pouvoir apporter à Dieu quelque chose qui lui soit agréable ; non pas des sacrifices matériels mais des sacrifices spirituels qui lui sont agréables par Jésus Christ, qui racontent les grandes choses qu’Il a faites pour nous, ce que son Agneau a fait en venant dans le monde pour ôter le péché. Certes, c’est un sacrifice plus grand et plus parfait que celui que ces hommes allaient offrir à Béthel. Nous pouvons aussi lui parler du seul Homme qui l’a glorifié dans sa vie. Un homme sur lequel Il a pu ouvrir son ciel quand Il lui a dit : "Tu es mon Fils bien-aimé en toi j’ai trouvé mon plaisir. " C’est de quoi nous parle par avance cette offrande de gâteau qui se faisait dans le sanctuaire terrestre. Les sacrificateurs avaient à en offrir le mémorial sur l’autel.

Chers enfants, ne vous réjouissez-vous pas en pensant à cet Homme parfait que Dieu a couronné de gloire et a placé à sa droite au plus haut des cieux ?

Ces hommes apportaient aussi une outre de vin ; or le vin, dans la Parole, nous parle de joie dans la communion. Ou, si vous préférez, de la joie que nous avons en commun avec le Père et le Fils. Le Père se réjouit dans le Fils et nous avec Lui, nous nous réjouissons dans cette personne excellente. Il est la joie du ciel et déjà maintenant nous connaissons quelque peu cette joie qui remplira nos coeurs pendant l’éternité. Béthel est vraiment une maison merveilleuse. Là nous trouvons aussi de l’amour et de la sollicitude pour ceux qui s’y rencontrent. Ces trois hommes s’enquièrent du bien-être de Saül, ce voyageur qu’ils rencontrent sur leur chemin : chose bien différente de l’égoïsme qui caractérise le monde dans lequel nous sommes. Ils lui donnent deux pains et il les prend de leurs mains. Dans la maison de Dieu on ne connaît pas la disette ; là il y a du pain en abondance. Vous savez que Jésus lui-même a dit : "Moi je suis le pain de vie, celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; et celui qui croit en moi n’aura jamais soif" ; et : "Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; or le pain aussi que moi je donnerai, c’est ma chair, laquelle moi je donnerai pour la vie du monde. " (Jn 6:35,51) C’est d’un Christ et d’un Christ mort que nos âmes se nourrissent, et c’est dans ce Christ mort que nous trouvons la vie, la vie éternelle. Peut-être trouvez-vous que c’est un langage difficile à comprendre ; aussi je vais vous l’expliquer d’une autre manière : Si vous croyez au Seigneur Jésus vous aurez la vie éternelle, une vie éternellement heureuse dans le ciel. Vous n’aurez plus faim et soif des choses de ce monde, car le bonheur qui remplira vos coeurs sera plus grand que les choses les plus précieuses que ce monde peut donner. Saül, dans ce voyage, passait de merveilles en merveilles. Mais nous verrons plus tard qu’il n’a rien compris et n’a pas su profiter de tout ce que Samuel lui a enseigné et des choses qu’il a vues dans ce mémorable voyage.



Table des matières

 

- haut de page -