Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



Les Enseignements d'un Grand-Père




106ème leçon

Souvenez-vous que la grâce de Dieu est suffisante
pour faire face aux difficultés quelles qu'elles soient

Mes chers enfants, aujourd’hui nous nous occuperons d’une des pages les plus merveilleuses de l’histoire de Samuel ; celle qui probablement a le plus intéressé les petits lecteurs du précieux livre qui nous occupe maintenant. Ce récit se trouve dans le chapitre 3: (1Sa 3:1) "Et le jeune garçon Samuel servait l’Éternel devant Éli." Vous remarquez que le Saint-Esprit se plaît à rappeler le service que ce jeune et fidèle garçon a accompli dès son enfance.

Gardez bien cette parole dans votre coeur et ne perdez pas vos jeunes années à des vanités ou à des choses de néant au service d’un mauvais maître qui voudrait bien vous avoir comme esclaves. Ce mauvais maître s’appelle "Satan," il est menteur et meurtrier ; il cherche à vous pousser à mal faire ou à poursuivre des convoitises qui font la guerre à l’âme et qui ne laissent qu’amertume et déception. Il fait briller devant les yeux de ceux qu’il veut perdre des choses qui paraissent désirables. Ceux qui se laissent prendre par ses promesses, les poursuivent souvent pendant une vie entière, dépensent leurs facultés, leurs forces, leur vie et, en fin de compte, perdent leur âme sans avoir trouvé le bonheur un seul instant.

Souvenez-vous qu’ici-bas tout est vanité et rongement d’esprit ; seule la grâce de Dieu peut sauver l’homme de la mort et le rendre heureux dans le présent et pour l’éternité. Mais revenons à Samuel.

Il vivait dans un temps difficile : la parole de l’Éternel était rare en ces jours-là et la vision n’était pas répandue. Dieu ne pouvait pas librement donner à connaître ses pensées à cause de l’infidélité de son peuple. Il fallait beaucoup d’énergie pour marcher fidèlement dans un temps pareil. Lorsqu’il y a une grande abondance de bénédiction parmi le peuple de Dieu il est relativement facile de marcher fidèlement, mais quand tout va mal, il n’y a que la puissante grâce de Dieu qui peut garder ceux qui désirent être fidèles.

Dans quel pauvre état était tombé le peuple de Dieu : la loi avait été violée, la sacrificature était en ruine à cause des fils d’Éli ; ce sacrificateur pieux baissait de plus en plus dans son état spirituel. Au premier chapitre il a manqué de discernement ; au chap. 2 d’énergie pour réprimer le mal qui était dans sa maison ; ici ses yeux sont troubles, et il ne peut voir ; le moment était venu où le jugement allait tomber sur sa maison ; c’est dans un tel temps que Samuel devait servir l’Éternel avec fidélité. Combien il avait besoin de la grâce de Dieu pour pouvoir le glorifier dans des circonstances aussi difficiles.

Chers enfants, il en est de même pour ceux qui désirent être fidèles aujourd’hui ; souvenez-vous-en et n’oubliez pas que la grâce de Dieu est suffisante pour faire face aux difficultés quelles qu’elles soient. L’exemple de Samuel est bien propre à vous encourager. C’est même de lui que l’Éternel s’est servi pour annoncer à Éli ce qui devait tomber sur sa maison. Combien ce devait être humiliant pour ce vieux sacrificateur d’entendre de la bouche de ce jeune garçon, qui était son élève, la parole que l’Éternel prononçait à son sujet !

L’un et l’autre étaient couchés dans le temple de l’Éternel. Ce devait être une chose des plus solennelles que de passer une nuit dans ce saint lieu. Les psaumes 134 et 135 (Ps 134) (Ps 135) que vous lirez avec attention, nous dépeignent d’une manière sublime la solennité d’une telle scène. C’est dans le silence solennel de la nuit et dans ce sanctuaire que, pour la première fois, l’Éternel a appelé Samuel et s’est révélé à lui personnellement. Jusqu’à ce jour, il avait entendu parler de ce grand Dieu qui avait fait des choses merveilleuses pour son peuple ; il l’avait servi, avait vu le culte qui lui était rendu dans ce sanctuaire ; il s’était même prosterné devant lui, ainsi que nous l’avons vu à la fin du chapitre 1, mais jusqu’à ce jour-là il n’avait pas encore eu affaire avec lui personnellement ; Dieu lui-même ne lui avait pas parlé. Combien ce devait être impressionnant et solennel que d’entendre la voix de Dieu au sein de la nuit. C’était la voix d’un Dieu de grâce qui voulait se faire connaître personnellement à ce jeune garçon. C’est du reste ce qu’il veut faire avec chacun de vous, chers enfants.

Il parle de bien des manières différentes. Il le fait dans un songe, dans une vision, par un événement, par une parole entendue dans une prédication, par la lecture d’une portion de sa Parole, par le chant d’un cantique et par mille autres manières. Ce Dieu est riche en moyens. J’ai connu un jeune homme auquel il a parlé par ce simple verset : "Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère sera passible du jugement. " (Mt 5:22) Depuis lors ce jeune homme n’a plus eu de repos avant de savoir comment il pouvait être sauvé, et enfin il a trouvé. C’est Dieu qui lui avait parlé. Probablement que Dieu vous a appelé déjà plus d’une fois ; avez-vous dit, comme Samuel : "Parle, car ton serviteur écoute ?" Au sein de la nuit, Samuel s’est levé et a couru vers Éli. Vous remarquerez qu’il n’y avait en lui ni distraction, ni paresse, mais une sainte diligence. Il aurait pu dire : C’est la nuit. Je demanderai demain matin à Éli : c’est le moment de dormir, pourquoi réveiller ce vieillard ? Non ! Il court trois fois vers lui. Bien lui en a pris. Demain ne nous appartient pas. C’est aujourd’hui qu’il faut répondre à l’appel de Dieu. C’est à Dieu que maintenant il faut s’adresser. Criez à lui et il vous répondra et vous révélera ses pensées.



107ème leçon

Notre conduite et ce que nous disons devraient toujours être
à la hauteur du témoignage qui nous est confié

Mes chers enfants. Nous voulons aujourd’hui revenir sur l’histoire de Samuel quand l’Éternel l’a appelé. Vous vous souvenez sans doute de ce que je vous ai dit sur ce sujet, aussi nous n’y reviendrons pas, mais nous considérerons d’autres détails sur lesquels je ne vous ai rien dit faute de temps. Enseigné par Éli, Samuel a dit : "Parle, car ton serviteur écoute." Je vous recommande de toujours mettre en pratique les enseignements de ceux qui sont plus âgés que vous et surtout ce qui vous est dit par des vieillards. Si Samuel n’était pas allé vers Éli lorsqu’il l’a appelé et n’avait pas fait ce que ce vénéré serviteur de Dieu lui avait dit, il n’aurait pas pu profiter de ce que Dieu voulait lui révéler et n’aurait pas fait connaissance personnellement avec l’Éternel.

Un grand danger guette les jeunes gens maintenant, c’est celui de se croire bien supérieurs à ceux qui ont été avant eux. On méprise volontiers ceux que l’on appelle avec dédain "les vieux." Cela a déjà fait beaucoup de mal et conduira la jeunesse plus loin que nous ne le supposons généralement. Cela fait penser aux jeunes gens qui avaient été élevés avec Roboam, le fils de Salomon. Vous savez quelles ont été les conséquences désastreuses pour le peuple de Dieu que ce jeune roi ait écouté les conseils de ces jeunes gens qui avaient grandi avec lui, conséquences qui se font sentir encore aujourd’hui. L’Éternel donc vint et se tint là et annonça à Samuel tout ce qui devait arriver à la maison d’Éli. Il devenait ainsi le dépositaire des pensées de Dieu et cela le constituait prophète puisqu’il devait parler de la part de l’Éternel. Vous pouvez penser combien Samuel devrait craindre de rapporter à Éli ce que Dieu lui avait fait entendre. Il semble même qu’Éli avait conscience que la parole qui avait été révélée à ce jeune garçon était une parole fâcheuse pour lui puisqu’il lui dit : "Ainsi Dieu te fasse, et ainsi il y ajoute si tu me caches quoi que ce soit de toute la parole qu’il t’a dite." Samuel, fidèle témoin, lui rapporta toutes les paroles et ne les lui cacha point. En cela encore il a manifesté les caractères du Seigneur, celui qui a été le témoin fidèle et véritable. Vous savez que le faux témoin ne sera pas tenu pour innocent et que nous sommes laissés ici-bas pour être les témoins du Seigneur Jésus dans les divers milieux où nous avons été placés. Le Seigneur, lui-même, a dit à ses disciples : "Vous serez mes témoins jusqu’au bout de la terre." C’est même la dernière parole qu’il leur a adressée avant de monter au ciel. (Ac 1:8)

Il est évident que notre vie doit être en harmonie avec ce que nous disons. Malheureusement souvent nos actes viennent détruire l’effet qui peut avoir été produit par nos paroles. Notre conduite et ce que nous disons devraient toujours être à la hauteur du témoignage qui nous est confié.

Il est beau de voir l’humilité d’Éli : il courbe la tête sous le gouvernement de Dieu et se soumet à sa sagesse, même dans sa discipline envers son pauvre serviteur. Sachons, nous aussi, nous humilier sous la puissante main de Dieu.

Après ces choses, il nous est dit que Samuel grandissait. Il devenait un homme fait et Dieu était avec lui. Il ne laissait tomber en terre aucune des paroles de l’Éternel. Ceci est d’une grande importance. Gardons soigneusement au dedans de nos coeurs tout ce que nous entendons de cette bonne parole et mettons-la en pratique dans notre vie de chaque jour. Marie gardait par-devers elle toutes les choses qu’elle avait dans son coeur. (Lu 2:19) Puissions-nous faire de même. C’est en agissant ainsi que Samuel faisait des progrès. La conséquence de tout cela fut que l’Éternel a fait de lui son prophète. Un prophète est quelqu’un qui parle de la part de Dieu. Non seulement Samuel a été ainsi établi comme étant le porteur des paroles de l’Éternel, mais aussi ce Dieu a incliné le coeur de tout le peuple à le reconnaître comme tel depuis Dan jusqu’à Beër-Shéba, ou, si vous préférez, du nord au sud du pays. Ces deux localités étant, la première à l’extrémité nord du pays, l’autre à la limite sud. Depuis lors l’Éternel s’est révélé à lui par le moyen de sa parole. Si donc, chers enfants, vous désirez que Dieu vous révèle ses pensées, lisez sa parole et il pourra se servir de vous pour un service quelconque et vous serez capables de parler de lui à ceux qui vous entourent.



108ème leçon

Dieu est saint et il ne peut s'associer avec le mal en aucune manière

Mes chers enfants. Ce que l’Éternel avait dit arriva à tout Israël, c’est ce que nous apprend le chapitre 4 du livre de Samuel, (1Sa 4) duquel nous voulons nous occuper aujourd’hui. Souvenez-vous que toute la parole de Dieu s’accomplit à la lettre, qu’il annonce la bénédiction ou qu’il annonce le jugement. Dieu, dans cette circonstance, s’est servi des Philistins pour châtier son peuple. Les Philistins, vous l’avez sans doute remarqué, sont les ennemis acharnés du peuple de Dieu. Sans cesse ils étaient en guerre avec lui. Ils représentent, pour ce qui nous concerne, ceux qui font profession de christianisme sans toutefois faire partie du peuple de Dieu ou, si vous comprenez mieux, ceux qui, tout en portant le nom de chrétien, n’ont jamais été convertis. Il ne suffit pas d’avoir été baptisé et de participer à certaines cérémonies religieuses, mais il faut avoir affaire avec Dieu personnellement au sujet de ses péchés et avoir reçu l’assurance qu’ils nous ont été pardonnés, pour être un vrai chrétien.

Ce sont donc les Philistins qui sont en bataille contre les fils d’Israël, car ce n’était pas seulement les deux fils d’Éli qui étaient coupables, mais aussi toute la nation. Souvent quand un mal quelconque se manifeste parmi le peuple de Dieu, c’est que l’état général du peuple est mauvais. Si donc vous voyez des choses humiliantes se produire autour de vous, au lieu d’accuser celui qui est coupable, examinez premièrement vos voies devant le Seigneur, afin de savoir si vous n’êtes pas coupables vous-mêmes de choses mauvaises. C’est en demandant au Seigneur de vous montrer ce en quoi vous pouvez avoir manqué que vous serez capables de connaître vos propres fautes et d’en être pardonnés et délivrés. Dieu est lumière, il n’y a en lui aucunes ténèbres, nous est-il dit. (1Jn 1:5) La lumière manifeste tout, on ne peut rien cacher quand on est dans la lumière. C’est en nous tenant devant ce Dieu qui est lumière que nous pouvons être heureux. Dieu vit la lumière, qu’elle était bonne, mais il n’en dit pas autant des ténèbres. Vous trouverez ce passage à la première page de votre Bible. (Ge 1:3-5)

Israël partit donc en bataille contre les Philistins : ils pensaient pouvoir les vaincre, mais, hélas ! ils furent battus devant eux. Quand on a une mauvaise conscience et des péchés qui ne sont pas jugés, on est sans force contre l’ennemi et nécessairement on est vaincu par lui.

C’est ce qui arriva à ce pauvre peuple qui était dans un mauvais chemin. Environ quatre mille hommes tombèrent dans cette bataille. Que devait faire Israël en présence de ce désastre ? Il fallait rechercher l’Éternel, s’humilier devant lui et lui demander ce qu’ils avaient à faire. Au lieu de cela, les anciens du peuple qui auraient dû avoir de l’expérience et connaître la pensée de Dieu, n’en disent rien et proposent d’aller chercher l’arche de l’alliance de l’Éternel, chose dont Dieu n’avait jamais parlé. En agissant ainsi, ils pensaient que Dieu étant là, leurs ennemis seraient sans force contre lui, chose qui était parfaitement vraie en elle-même ; mais ils oubliaient que Dieu est saint et qu’il ne peut s’associer avec le mal en aucune manière. Israël et les Philistins ont dû en faire l’expérience aussi bien les uns que les autres ; devant lui il n’y a pas d’acception de personnes et les uns comme les autres ont dû porter la peine due à leurs péchés. Le résultat de tout cela fut que les hommes d’Israël furent encore battus devant leurs ennemis et ils s’enfuirent chacun dans sa tente. Hélas ! trente mille hommes tombèrent dans ce jour-là. Les deux méchants fils d’Éli moururent, ainsi que l’Éternel l’avait annoncé par la bouche de l’homme de Dieu. (1Sa 2:34) On ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme sème, il le moissonne aussi. Pauvres fils d’Éli ! Ils meurent à la fleur de l’âge et sont précipités dans l’éternité sous le jugement de Dieu. Leurs grands privilèges n’ont fait qu’aggraver leur responsabilité. Ils ont eu un père pieux, ont accompli un service dans le lieu saint et les voici qui meurent de la mort des méchants qui n’accomplissent pas la moitié de leurs jours. (Ps 55: 23) Quel désastre ?



109ème leçon

On ne se moque pas de Dieu, et ce qu'un homme sème, il le moissonne

Mes chers enfants. Nous avons vu, lors de notre dernier entretien, la fin misérable des deux fils d’Éli et le désastre qui est tombé sur le peuple de Dieu. Combien les conséquences du péché sont affreuses ! puissiez-vous en avoir une sainte horreur. La source de tous ces maux qui affligent notre pauvre humanité ne se trouve pas ailleurs. Aujourd’hui nous verrons la fin d’Éli.

Il était un vieillard âgé de quatre-vingt-dix-huit ans, auquel l’Éternel avait accordé, non seulement cette longue vie, mais aussi l’honneur de juger le peuple de Dieu pendant quarante ans. Dans sa vie, il y avait de belles choses, mais, ainsi que je vous l’ai fait remarquer précédemment, il manquait d’énergie pour réprimer le mal qui était dans sa famille. Il n’avait pas su ajouter à sa foi la vertu (2Pi 1:5) et, hélas ! il a dû en supporter les conséquences. Vous pouvez penser combien il était dans l’anxiété en pensant à ses deux fils qui étaient à la guerre, et cela d’autant plus que l’homme de Dieu lui avait fait savoir de la part de l’Éternel que ses deux fils mourraient en un seul jour. Mais une angoisse encore plus grande étreignait son coeur en pensant à l’arche de Dieu, arche qui lui était plus précieuse même que ses enfants.

Pauvre Éli ! Son coeur tremblait pour l’arche, et voici un messager qui vient annoncer dans la ville le désastre qui atteignait le peuple de Dieu : le peuple était battu dans la bataille et l’arche de Dieu était prise. Il tombe à la renverse de dessus son siège et se brise la nuque. Vous remarquez que ce n’est pas à l’ouïe de la mort de ses fils, mais bien quand il a su que l’arche était prise qu’il est tombé. Combien cette arche lui était précieuse ! Malgré tout, ce fut une triste fin que celle de ce serviteur de Dieu. Quelle différence avec celle d’un Jacob qui, malgré bien des fautes, pouvait s’en aller en adorant, appuyé sur le bout de son bâton.

Voici donc Éli qui est mort, ainsi que ses deux fils, et voici encore sa belle-fille, femme de Phinées, qui meurt en mettant au monde un fils qui va porter pendant sa vie un nom qui rappellera cette triste journée. Elle appela l’enfant I-Cabod, ce qui veut dire : privé de gloire. C’est bien ce qui en était du peuple et de la famille sacerdotale. L’arche, la gloire du peuple de Dieu, s’en était allée du milieu d’eux. Voici quatre morts en un seul jour dans la famille du grand sacrificateur ! Il arrive parfois que Dieu doit agir d’une manière solennelle dans son gouvernement ; sa sainteté l’exige. On ne se moque pas de Dieu, et ce qu’un homme sème cela aussi, il le moissonne. Malgré tout, nous avons affaire à un Dieu de grâce, plein d’amour envers les siens. Pour Éli, c’était la fin des peines et des souffrances et le repos éternel du paradis de Dieu. Là il entrait comme un objet de la grâce de ce Dieu qu’après tout il a aimé et servi. Le changement était grand pour lui. Nous avons toujours à nous souvenir de deux choses :

1° la grâce de Dieu qui est plus grande que la misère de ceux qui se confient en lui,

2° son gouvernement qui est plein de sagesse et qui est aussi en rapport avec sa sainteté et qui commence déjà envers ceux qui sont les plus près de lui.

Nous aurons l’occasion de le constater si nous pouvons continuer ensemble la lecture du livre de Samuel.

Maintenant, que va-t-il arriver ? Le sacrificateur est mort ainsi que ses fils, la sacrificature est ruinée, l’arche de Dieu est entre les mains des ennemis, la gloire s’en est allée et le peuple de Dieu est dans l’opprobre : du côté de l’homme tout est perdu et ruiné, sans espoir. Malgré tout Dieu saura bien revendiquer sa gloire et la folie de son peuple ne sera qu’une occasion pour lui de manifester sa puissance. Les Philistins pensaient avoir remporté une grande victoire et s’en glorifiaient en mettant l’arche de l’Éternel dans la maison de leur dieu qu’ils appelaient "Dagon." Leur triomphe a été de courte durée. Il en est toujours ainsi des méchants.



110ème leçon

N'oubliez jamais que Dieu est saint
et qu'il tire vengeance de tout ce qui jette du déshonneur sur son nom

Mes chers enfants. Aujourd’hui vous lirez le chapitre 5 du premier livre de Samuel. (1Sa 5) Vous vous souvenez que l’arche de l’Éternel a été prise et que les Philistins l’ont placée dans la maison de leur dieu qu’ils appelaient "Dagon," à Asdod. Vous vous demandez peut-être ce que veut dire ce mot. Il vient d’un mot hébreu qui signifie poisson. Le tronc de cette idole se terminait, en effet, en forme de poisson ; la partie supérieure avait des mains et un visage. L’homme, dans sa folie, se fait des dieux selon sa propre imagination et adore du bois, de la pierre, de l’argent et de l’or. Vous trouverez dans le livre du prophète Ésaïe, chap. 40 à 48 (Esa 40) (Esa 41) (Esa 42) (Esa 43) (Esa 44) (Esa 45) (Esa 46) (Esa 47) (Esa 48) plusieurs passages qui parlent des idoles, de leur incapacité pour délivrer et de la folie de ceux qui mettent en elles leur confiance. Hélas ! il n’est pas nécessaire d’aller en pays païens pour trouver des idoles ; ne voyons-nous pas dans nos contrées, qui se vantent de leur christianisme, des quantités d’images taillées et d’images de fonte devant lesquelles des personnes nombreuses viennent faire leurs prières ? "Gardez-vous des idoles," est la dernière recommandation donnée aux croyants par Jean, le disciple bien-aimé. (1Jn 5:21) De fait, tout ce qui, dans nos coeurs, vient prendre la place que le Seigneur seul est en droit de posséder est une idole.

Mais, revenons à notre sujet. Il semble que, malgré leur victoire, les Philistins n’étaient pas sans inquiétude en pensant à l’arche qui était dans le temple de leur dieu ; aussi ils se sont levés de bonne heure et sont allés voir ce qui s’était passé pendant la nuit. Or leur idole était tombée et gisait la face contre terre devant l’arche de l’Éternel. Pauvre idole et pauvres idolâtres ! si au moins ils avaient par ce moyen appris à connaître la folie de leur culte. Mais non, ils ont remis leur dieu à sa place. Un drôle de dieu qu’il faut porter, mettre en place et qui ne peut ni voir, ni entendre, ni délivrer ! Le lendemain, de bonne heure, les voici qui viennent constater ce qui s’était passé, et voici de nouveau que leur dieu était gisant la face contre terre, mais, cette fois-ci la tête et les deux mains étaient coupées et se trouvaient sur le seuil. N’ayant pas de mains, il ne pouvait donc rien faire ! Cette seconde constatation n’a rien appris aux Philistins, pourtant l’Éternel, dans sa grâce, voulait leur montrer la vanité et le néant du dieu qu’ils avaient servi jusqu’à ce jour. Mais l’homme est aveuglé par le prince des ténèbres. Il faut la puissance de Dieu pour lui ouvrir les yeux et lui montrer le néant et la folie des choses dans lesquelles il met sa confiance.

Le peuple d’Israël n’avait pas su glorifier l’Éternel, son Dieu, mais ce Dieu se glorifiait lui-même devant ses ennemis. Les Philistins ont dû l’apprendre à leurs dépens. Non seulement l’Éternel a montré la folie de leur dieu, mais aussi sa main s’est appesantie sur eux et il les a frappés dans leurs corps d’une maladie humiliante, et aussi dans leurs biens, car les souris ont dévasté le pays. Voyant cela, ils ont consulté leurs princes qui ont décidé d’envoyer l’arche dans une autre ville. Hélas ! la frayeur de l’Éternel a accompagné l’arche à Gath et ensuite à Ekron. Une consternation mortelle était dans toute la ville et le cri en montait vers les cieux. Vraiment la victoire qu’ils avaient remportée sur le peuple de Dieu tournait à leur confusion.

Il en est toujours ainsi pour ceux qui pensent pouvoir faire la guerre à Dieu ou à son peuple. Ce Dieu ne donne jamais sa gloire à un autre, et même la folie de son peuple n’est pour lui qu’une occasion de manifester sa sagesse et sa puissance. Il ne peut en aucune manière associer son nom avec le mal, et cela pas plus chez les siens que chez ses ennemis. Israël et les Philistins dans toute cette scène ont dû en faire, les uns et les autres, l’amère expérience.

Ce sont des choses dont vous ferez bien de vous souvenir. N’oubliez jamais que Dieu est saint et qu’il tire vengeance de tout ce qui jette du déshonneur sur son nom. Dans toute cette scène, nous voyons aussi l’égoïsme du coeur de l’homme. Les habitants d’Asdod se débarrassent de l’arche ; peu leur importe ce qui en sera des habitants de Gath, pourvu qu’eux soient délivrés. Les habitants de cette ville n’agissent pas mieux vis-à-vis de ceux d’Ekron et ils leur envoient cette arche qui leur a amené tant de calamités. Voici les habitants de cette ville qui poussent des cris en voyant l’arche qui vient chez eux.

Qu’auraient dû faire les uns et les autres ? S’humilier devant Dieu et lui demander ce qu’ils avaient à faire de son arche. C’est du reste toujours ainsi que nous devons agir lorsque la main de Dieu s’appesantit sur nous. Nous verrons, la prochaine fois, comment Dieu s’est servi de toutes ces choses pour que l’arche soit renvoyée au milieu du peuple de Dieu.




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