Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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Les Enseignements d'un Grand-Père




101ème leçon

Les hommes aiment mieux la gloire qui vient de leurs semblables
que la gloire qui vient de Dieu seul

Mes chers enfants. Je vois que nous n’avançons pas beaucoup dans la méditation du cantique d’Anne. Cette précieuse page des Écritures contient tant d’enseignements pratiques que nous pourrions nous y arrêter encore bien plus longtemps. La Parole de Dieu est infinie comme, du reste, tout ce qui est de Lui. Regardez les étoiles, les plantes, les animaux, et vous verrez qu’une vie d’homme est trop courte pour apprendre à en connaître quelque chose. Sachez, dès votre jeune âge, rendre la gloire qui est due à ce Dieu qui fait tant de merveilles, mais surtout n’oubliez pas son oeuvre en rédemption. L’oeuvre que le Seigneur a accomplie en sauvant des pécheurs est plus grande que celle de créer les mondes.

Mais commençons notre sujet. Nous sommes restés au v. 6. (1Sa 2:6) Avez-vous remarqué que si des hommes avaient écrit ce verset, ils auraient mis exactement le contraire de ce que nous y trouvons ? Certainement vous et moi nous aurions écrit : L’Éternel fait vivre et il fait mourir, car c’est là le résumé de l’histoire de tous les hommes. On vit et, ensuite, on meurt. C’est la grande leçon qui nous est donnée dans le chapitre 5 du livre de la Genèse. (Ge 5) Un seul homme, Énoch, fait exception à cette règle. Le salaire du péché, c’est la mort, et il est réservé aux hommes de mourir une fois. (Héb 9:27) Si tout se bornait à cela, la vie serait bien triste, mais l’Éternel est celui qui fait vivre ; la mort peut faire son oeuvre, mais bientôt le Seigneur manifestera sa puissance en faisant sortir du tombeau tous ceux qui se sont endormis. À sa voix puissante tous seront rendus vivants. Soyez bien assurés que ce n’est pas le prince de la mort qui aura le dernier mot, mais bien le Prince de la vie. Jésus a toujours commandé quand il s’est trouvé en présence de la mort.

Cherchez trois passages dans les évangiles de Marc, Luc et Jean où nous voyons le Seigneur qui commande à la mort et chaque fois elle a lâché sa proie. Il fait donc descendre dans le shéol, car c’est lui qui a en main les clés de la mort et du hadès. (Ap 1:18) Il peut donc en faire monter. Quel jour glorieux que celui dans lequel il fera valoir ses droits sur les corps de tous ses bien-aimés ! C’est là l’espérance consolante de tous les siens qui sont dans les larmes.

Il est aussi celui qui appauvrit et qui enrichit, qui abaisse et qui élève aussi. Pour que nous puissions jouir des richesses insondables qui sont en Lui, il doit souvent nous dépouiller de tout ce sur quoi nous pouvons peut-être mettre notre confiance. Il nous fait sentir toute notre misère et nous amène à la conscience que nous sommes si pauvres que nous n’avons rien à lui apporter que notre misère et nos nombreux péchés. Lorsque nous sommes arrivés là, il nous donne tout : il nous enrichit des richesses de sa grâce, des richesses de la gloire de son héritage, des richesses de sa miséricorde, des immenses richesses de sa grâce, des richesses insondables du Christ, des richesses de sa gloire. Que sont les biens de ce monde à côté des richesses que nous venons d’énumérer ?

Chers enfants, que voulez-vous chercher dès votre jeune âge ? L’argent et l’or qui périssent ont-ils du prix pour votre coeur ? La sagesse, Christ lui-même, a dit : "Avec moi sont les richesses et les honneurs, les biens éclatants et la justice. Mon fruit est meilleur que l’or fin, même que l’or pur, et mon revenu meilleur que l’argent choisi. Je marche dans le chemin de la justice, au milieu des sentiers de juste jugement, pour faire hériter des biens réels à ceux qui m’aiment, et pour que je remplisse leurs trésors." (Pr 8:18-21) Non seulement il enrichit, mais aussi il élève et cela jusque dans la gloire dans laquelle il est entré lui-même. Malheureusement aujourd’hui les hommes aiment mieux la gloire qui vient de leurs semblables que la gloire qui vient de Dieu seul. (Jn 12:13) Dans notre prochaine leçon, nous verrons jusqu’où il peut élever ceux qui se laissent bénir par Lui.



102ème leçon

Il (Dieu) fait lever, il élève, il fait asseoir avec les nobles, il donne en héritage un trône.

Mes chers enfants. La dernière fois que nous avons été ensemble, nous avons terminé notre entretien sur le grand fait que le Seigneur peut élever et qu’il peut enrichir. Nous allons aujourd’hui considérer de plus près cette glorieuse vérité qui nous est développée d’une manière particulière dans le v. 8 du cantique d’Anne. (1Sa 2:8)

Premièrement, quelles sont les personnes qu’il va élever au faîte de la gloire et auxquelles il va conférer des honneurs ? De grands hommes ? Non ! des misérables, des pécheurs : "De la poussière il fait lever le misérable, de dessus le fumier il élève le pauvre." Souvent les pauvres sont méprisés dans le monde, un monde qui estime les hommes pour ce qu’ils ont plutôt que pour ce qu’ils sont. Ce sont précisément ceux que le monde méprise qui sont les objets de la sollicitude du Seigneur et ceux dont il s’occupe d’une manière particulière : "L’évangile est annoncé aux pauvres." (Lu 7:22)

Nous avons déjà remarqué l’analogie qu’il y a entre notre cantique et le Ps 113, psaume dans lequel l’Éternel est célébré pour sa grandeur. "Qui est comme l’Éternel, notre Dieu ? Il a placé sa demeure en haut ; il s’abaisse pour regarder dans les cieux et sur la terre ; de la poussière il fait lever le misérable, de dessus le fumier il élève le pauvre, pour les faire asseoir avec les nobles, avec les nobles de son peuple." (Ps 113:5-7)

Où a-t-il donc placé sa demeure, puisque de là il doit s’abaisser pour regarder dans les cieux ? C’est ce dont Salomon avait conscience lorsqu’il dit : "Mais Dieu habiterait-il vraiment avec l’homme sur la terre ? Voici les cieux et les cieux des cieux ne peuvent le contenir".

Chers enfants ! Avez-vous considéré sur quoi son regard se repose ? Ce n’est ni sur les merveilles qui sont dans les cieux, ni sur les grandes choses qui sont sur la terre, mais bien sur de pauvres êtres misérables et coupables. Quel amour que le sien ! Sentez-vous votre misère, avez-vous un peu conscience de votre culpabilité et de vos fautes ? Sachez que ce grand Dieu a les yeux sur vous et qu’il ne demande qu’à vous délivrer, à vous bénir, à vous enrichir, à vous donner une part précieuse avec les siens et une place avec lui dans sa gloire. Lisez le chapitre 4 de l’Apocalypse ; (Ap 4) là vous verrez un trône sur lequel le Seigneur Jésus est assis ; et autour de son trône vingt-quatre trônes sur lesquels sont assis vingt-quatre anciens. Ces anciens sont là l’image de ceux qui seront bientôt assis dans les cieux ; les saints de l’Ancien Testament avec ceux des temps actuels.

Vous remarquerez la merveilleuse gradation que nous avons dans ce verset 8: (1Sa 2:8) Il fait lever, il élève, il fait asseoir avec les nobles, il donne en héritage un trône. Que c’est précieux ! Dieu se plaît à se glorifier dans sa grâce comme dans toutes ses oeuvres. Dans le verset suivant, il garde les pieds de ses saints afin qu’ils ne puissent pas aller s’égarer dans un mauvais chemin. Nous ne savons pas nous garder nous-mêmes, mais en lui sont la puissance et la fidélité pour le faire en faveur de ceux qui se confient en lui. Le dernier verset de notre cantique (1Sa 2:10) contient le jugement qui fondra sur les méchants. Le Seigneur sera le Roi de gloire dont la puissance sera établie sur l’univers tout entier. Les cieux et la terre seront la sphère de sa domination. Ce sera un temps bienheureux pour tous ceux qui l’aiment. Vous réjouissez-vous en pensant qu’Il vient ?



103me leçon

 La seule chose pour laquelle il vaut la peine de vivre ici-bas est de servir le Seigneur

Mes chers enfants. Anne ayant répandu son coeur dans la louange devant l'Éternel, s'en retourna dans sa maison et Samuel resta dans la maison de l'Éternel. Là, dès son jeune âge, il a appris à servir l'Éternel.

Vous auriez pensé qu'Anne, ayant reçu ce fils en réponse à ses prières, l'aurait gardé auprès d'elle afin de jouir de son affection. Cette pieuse femme avait bien compris que la seule chose pour laquelle il vaut la peine de vivre ici-bas est de servir le Seigneur ; c'est pourquoi, dès sa plus tendre enfance, elle consacra son enfant à ce service.

Avez-vous pensé qu'ici-bas tout est vanité, et que même les choses les plus belles de ce monde sont gâtées par le péché comme un fruit qui a belle apparence, mais qui, à l'intérieur, est dévoré par un ver rongeur ? Donc il est absolument inutile de chercher le bonheur dans les richesses, les honneurs, les arts, les sciences, les plaisirs, en un mot toutes les choses après lesquelles les hommes courent. Tout est vanité et rongement d'esprit.

La recherche de ces choses occasionne des peines, de la fatigue et, en fin de compte ne laisse dans les coeurs que de l'amertume et des déceptions. Je pourrais vous raconter bien des choses à ce sujet, mais cela prendrait trop de temps. Je vous conseille de lire avec attention le livre de l'Ecclésiaste dans lequel Salomon nous parle de toutes les choses pour lesquelles il s'est fatigué et a montré beaucoup de sagesse. Dans aucune d'elles il n'a trouvé le bonheur, bien au contraire. Par contre, il vaut bien la peine de vivre ici-bas, même une longue vie pour servir le Seigneur, et vivre pour Celui qui pour nous est mort et a été ressuscité. Vous êtes au commencement de votre vie dans le monde, avez-vous pensé au but que vous allez poursuivre ?
L'un d'entre vous peut-être désire devenir riche et a l'intention de beaucoup travailler afin d'avoir beaucoup d'argent. Hélas ! l'argent ne peut satisfaire une âme immortelle et tôt ou tard il faudra le laisser, et ces biens à qui seront-ils ? Les honneurs de ce monde sont-ils ce que vous allez poursuivre ? Savez-vous que toute chair est comme l'herbe et sa gloire comme la fleur de l'herbe ?
Un autre dira : J'aimerais des choses meilleures et je veux étudier les sciences et toutes les connaissances de la sagesse humaine. Mais toutes les sciences de l'homme ne vous feront pas connaître ce qui en sera de vous quand vous serez dans l'au-delà et ne vous donneront aucun repos. Voudriez-vous être comme ces pauvres savants qui enterraient un de leurs collègues et qui ont dû entendre de la bouche de l'un d'eux : "Puisque la somme de nos connaissances ne nous permet pas l'espoir d'un revoir futur". Pauvres savants ! Ils ignoraient ce que le plus humble des croyants connaît parfaitement, et ils étaient étrangers à ce qui fait la joie de ceux qui ont Jésus pour leur Sauveur et leur espérance. Dieu cache ces choses aux sages et aux intelligents. Du reste, les sages de ce monde ont crucifié le Seigneur de gloire.

Sachez bien, mes enfants, que le seul vrai but d'une heureuse vie est de servir humblement celui qui pour nous a sacrifié sa vie. Tout autre but amène tôt ou tard l'amertume et une confusion éternelle. Anne avait bien compris cela. Quelle joie pour son coeur lorsqu'elle voyait son fils bien-aimé servir l'Éternel dans son sanctuaire, et quelle récompense pour la mère et pour le fils pendant l'éternité ! Il est évident que, les services variant à l'infini, Samuel ne faisait pas des choses bien remarquables dans sa jeunesse. Le chapitre suivant nous apprend qu'il ouvrait les portes de la maison de l'Éternel. Un enfant peut faire cela. Ayant été fidèle dans de petites choses, le Seigneur lui en a confié plus tard de plus grandes. Si nous sommes fidèles dans ce qui est du domaine d'un enfant, nous aurons de plus importants services plus tard. Du reste, c'est un principe qui est vrai en tout temps. Etienne et Philippe ont commencé par servir aux tables. Plus tard, l'un a été le premier qui a eu l'honneur de donner sa vie pour son Seigneur, l'autre, Philippe, a été un puissant évangéliste. Voyez ce qui nous est dit d'eux dans les chapitres 6 à 8 du livre des Actes (Act. 6 à 8). Souvent bien des personnes se figurent que le service consiste dans de grandes choses. C'est une profonde erreur. Nous pouvons servir le Seigneur dans les choses de la vie de chaque jour. Pensez-y et que, à la venue du Seigneur, il puisse vous dire : Cela va bien, bon et fidèle serviteur.

 



104ème leçon

Si la discipline, pour le présent, ne semble pas un sujet de joie...

Mes chers enfants. Nous avons laissé Samuel qui servait l’Éternel en la présence d’Éli, le sacrificateur ; plus loin nous le voyons servant, jeune garçon, ceint d’un éphod de lin. L’éphod était le vêtement des sacrificateurs. Il revêtait donc, dès son jeune âge, les caractères d’un sacrificateur qui servait l’Éternel dans le lieu saint. Il avait aussi une ceinture, qui nous parle du service. Celle-ci mettait les vêtements en ordre serrés contre le corps de celui qui était ainsi ceint. Pour nous, la ceinture est la parole : Ayant ceint vos reins de la vérité. Or la parole est la vérité. Elle met tout en ordre dans notre être intérieur ; car elle nous amène à juger tout ce qui est incompatible avec ce qui convient à la gloire de Dieu. C’est pourquoi son éphod était de lin. Le lin représente les justes actes, les justes faits des saints.

Ce sont des images, mais elles nous font connaître ce qu’était la manière de faire et de vivre de Samuel. Il servait l’Éternel dans son sanctuaire et se tenait écarté de tout ce qui est mal. Nous avons dans tout cela un grand contraste avec les fils d’Éli. Tous deux étaient des fils de Bélial (Bélial est un des mots employés dans les Écritures pour désigner l’ennemi de nos âmes). Chez Éli nous voyons de la piété, mais qui n’était pas accompagnée de l’énergie nécessaire pour réprimer le mal. Cette énergie est appelée la vertu. (2Pi 1: 5) Puisque ses fils se conduisaient mal et déshonoraient l’Éternel dans son sanctuaire, il aurait dû les chasser de ce lieu saint, car ils étaient parfaitement indignes de servir dans la maison de Dieu. Au lieu de cela, il leur fait une réprimande qui n’a produit aucun effet.

Vous savez, chers enfants, que les parents ont reçu de Dieu une autorité dont ils sont responsables de se servir pour le bien de ceux qu’il leur a confiés. Soyez bien assurés que cela est aussi pénible pour les parents que pour les enfants de devoir corriger ceux qu’ils aiment, mais ils le font pour leur bien et, plus tard, il y en a de la bénédiction pour les enfants et de la joie pour les parents. "Corrige ton fils, et il te donnera du repos et procurera des délices à ton âme." (Pr 29:17) Lisez aussi les v. 4 à 11 du chap. 12 de l’épître aux Hébreux (Héb 12:4-11) qui nous fait connaître le pourquoi de la discipline pour les enfants et aussi pour les croyants, car Dieu, le Père, fait participer à sa discipline ses propres enfants. C’est pour leur profit et afin de les rendre participants de sa sainteté.

Si la discipline, pour le présent, ne semble pas un sujet de joie, mais de tristesse, plus tard, elle produit le fruit paisible de la justice à ceux qui sont exercés par elle. Pauvre Éli ! il n’a eu que souffrance et tristesse dans sa famille et le jugement de Dieu est tombé sur ses fils et sur sa postérité. Les conséquences du mal ont souvent une portée beaucoup plus grande que nous ne le pensons. De fait, la maison d’Éli tout entière est tombée sous le jugement de Dieu, ainsi que nous le fait savoir la fin de notre chapitre 2. (1Sa 2:27-36) Par contre, quelle joie dans la famille d’Elkana. Chaque année Anne montait avec son mari pour sacrifier le sacrifice annuel. Elle apportait à son fils une petite robe. Quel travail d’amour que celui de cette mère. Chaque année la robe devenait plus grande, car il grandissait auprès de l’Éternel, agréable à l’Éternel et aux hommes. Y a-t-il joie plus grande pour un coeur de mère que de voir un fils qui ainsi, dès son jeune âge, glorifie le Seigneur et manifeste les caractères du Seigneur lui-même ? Nous lisons, en effet, dans Lu 2:52, que Jésus avançait en sagesse et en stature, et en faveur auprès de Dieu et des hommes. Ayant été fidèle avec son premier enfant, le Seigneur lui en a confié d’autres : trois fils et deux filles. Heureuse maison que celle où le Seigneur est connu et où les enfants, dès leur jeune âge, ont le privilège d’entendre parler de Lui et sont enseignés à le servir. Aimeriez-vous mieux ressembler aux enfants d’Éli qu’à ceux de la pieuse famille d’Elkana ?



105ème leçon

Souvenez-vous que ce que Dieu promet s'accomplit toujours: jugements ou bénédictions!

Mes chers enfants. Nous nous sommes déjà plusieurs fois occupés ensemble du deuxième chapitre du premier livre de Samuel. Il contient tant de richesses et d’enseignements importants, que j’aimerais vous en parler encore aujourd’hui. La Parole de Dieu est infinie et jamais nous ne l’épuiserons en la lisant et en la méditant. Ne craignez jamais de relire maintes fois le même chapitre. Vous y trouverez toujours de nouvelles richesses.

Nous avons vu Samuel qui grandissait auprès de l’Éternel ; les fils d’Éli qui déshonoraient son beau nom dans son sanctuaire ; et, enfin, leur pauvre père qui, tout en étant un homme pieux, manquait d’énergie pour réprimer le mal qui était dans sa maison. La fin du chapitre est profondément triste.

Un homme de Dieu, envoyé par l’Éternel, est venu vers Éli pour lui annoncer le jugement qui tomberait sur sa maison. Il lui rappelle tout ce que l’Éternel a fait pour lui et pour sa famille, dès le pays d’Égypte, et la manière dont sa famille s’est conduite. Vous remarquez que plus on est près de Dieu, plus on est privilégié par lui, plus aussi on est responsable devant lui et plus le châtiment est grand pour ceux qui ne sont pas fidèles. Pauvre Éli ! Sa famille allait tomber sous le jugement de Dieu. Il n’y aurait plus de vieillard dans sa maison ; sa famille allait être retranchée de la sacrificature et ses deux fils mourraient en un seul jour, chose qui, nous le verrons plus loin, s’est accomplie à la lettre. Souvenez-vous que ce que Dieu promet a lieu certainement aussi bien lorsqu’il annonce des jugements que lorsqu’il s’agit de bénédictions.

Ensuite, cet homme de Dieu annonce qu’à sa place Dieu suscitera un sacrificateur fidèle qui fera ce qui est dans le coeur de Dieu et auquel il bâtira une maison stable ; chose qui n’a pas pu avoir lieu pour Éli à cause de son infidélité et celle de ses fils.

Éli jugeait tout ce mal, mais il ne s’en séparait pas, et c’est ce en quoi il manquait. Un principe des plus importants à retenir est que nous avons à nous retirer de l’iniquité où qu’elle se trouve. Il ne suffit pas de la juger, mais il faut s’en séparer à tout prix : "Qu’il se retire de l’iniquité, quiconque prononce le nom du Seigneur," lisons-nous en 2Ti 2:19. En agissant ainsi comme il le faisait, Éli méprisait l’Éternel et honorait ses fils plus que lui. La conséquence de ce grand mal était que sa maison allait être mise de côté et remplacée par une autre, ce qui a eu lieu sous les règnes des rois David et Salomon. Mais si nous considérons de plus près ce qui nous est dit ici d’un sacrificateur fidèle qui devait remplacer Éli, nous verrons que le Saint-Esprit veut nous parler d’un plus grand que tous les sacrificateurs qui ont officié dans le lieu saint jusqu’à ce jour et qu’il veut diriger nos yeux sur la personne du Seigneur Jésus lui-même, qui bientôt sera roi et sacrificateur sur son trône comme la chose nous est si merveilleusement annoncée dans le chapitre 6 du prophète Zacharie. (Za 6) Lisez vous-même les v. 12 et 13 de ce chapitre (Za 6:12-13) et vous verrez combien de gloires sont accumulées sur la tête de cet homme qui a pour nom "Le Germe." Vous êtes-vous demandé pourquoi il porte un tel nom ? Vous savez que c’est dans le germe que se trouve le principe de la vie. C’est en Christ seul que se trouve la source, le principe merveilleux de la vie. Lui seul a pu dire : "Je suis la vie." Cherchez dans l’évangile de Jean le passage où cette parole se trouve. (Jn 6:48, 11:25, 14:6)

Vous remarquez, chers enfants, que partout où l’homme a manqué, Christ est venu revendiquer les droits et la gloire de Dieu. C’est lui qui remplace en toutes choses l’homme en Adam. La loi a été violée par l’homme, lui l’a rendue grande et honorable. La sacrificature a été ruinée par l’infidélité des fils d’Éli, et c’est lui qui est sacrificateur pour l’éternité. Plus tard, nous verrons la chute de la royauté et, en fin de compte, c’est lui qui sera le Roi de gloire dont l’autorité sera reconnue dans les cieux et sur la terre et pour toujours. N’ayons aucune confiance, ni en nous, ni dans les hommes, mais souvenons-nous que nous avons tout pleinement en Lui.



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